Synopsis : Le monde est décimé par la peste et une lutte entre le bien et le mal. Le sort de l’humanité repose désormais sur une poignée de survivants.

Pour commencer, je ne sais pas trop dans quoi je m’embarque avec cette série. Il s’agit de l’adaptation du roman du même nom (enfin, Le Fléau en français) de Stephen King et les adaptations de Stephen King en série, ben… Disons que je n’ai pas un bon passif avec. Je suis encore traumatisé par The Mist… Et j’ai eu des retours négatifs pour le premier épisode de cette série.
Pourtant, l’intrigue de départ me plaît bien et je n’ai que de très, très, vagues souvenirs du livre, alors j’ai envie de la regarder. La bande-annonce avait réussi à m’accrocher, même s’il faut bien dire que le casting est alléchant et que ça suffit à donner envie d’y jeter au moins un œil : Whoopi Goldberg ou James Marsden sont ainsi embauchés dans cette série, de même qu’Amber Head. Je suis loin d’être un fan absolu de ces acteurs, mais ils ont une certaine réputation et ça devrait déjà sauver la série d’un jeu trop mauvais, non ?
Je la commence donc plein d’incertitude, avec une envie mêlée de peur de la déception. On va vite savoir ce que ça donne, de toute manière… Est-ce que CBS pourra être à l’origine d’une bonne adaptation de Stephen King ? Rien n’est moins sûr.
S01E01 – The End – 08/20
Je vais finir par croire que Stephen King est vraiment un mauvais auteur. Comment des romans sympas comme les siens peuvent-ils tous finir aussi mal adaptés à l’écran ? Je pense que la version série (ou film) permet de voir davantage de défauts que la version écrite – avec les pensées des personnages en plus – n’en offre. En tout cas, pour en revenir à cet épisode, les acteurs sont mal dirigés, les figurants sont mauvais et l’ensemble est plutôt mauvais, avec une construction pas bien linéaire. On verra si je reviens pour l’épisode 2, mais ce n’est pas gagné, même si j’aime bien deux acteurs.
S01E02 – Pocket Savior – 13/20
Ah, c’était beaucoup mieux pour ce second épisode, qui ressemble davantage à ce que j’attendais de la série – comme quoi, ça vaut parfois la peine de persister. Ce n’est toujours pas exceptionnel avec une chronologie sans dessus dessous, des pistes ouvertes dans le premier épisode pour mieux être oubliées ici, un rythme trop lent et des personnages inégalement intéressants vivant des situations… romanesques ? Vraiment, ce qui passe bien en roman passe moins à l’écran que sur le papier, et ça donne des moments quelque peu perchés ou manquant sérieusement de crédibilité.
S01E03 – Blank Page – 09/20
La chronologie éclatée de la série continue de tout complexifier sans la moindre raison, ni le moindre vrai intérêt d’ailleurs. C’est dommage, parce qu’il y a des histoires qui pourraient être prenantes, mais à force d’essayer de reconstruire le puzzle, on perd l’intérêt. Ce n’est pas si compliqué pourtant… C’est juste que c’est lent et qu’il est facile de décrocher. Disons-le, ça m’est arrivé à plusieurs reprises au cours de cet épisode. Ma foi, ce n’est pas mal pour le dimanche soir, finalement, ça aide à dormir.