Cette fois, c’est la bonne, je me mets à jour dans la série pour découvrir qu’il me faudra attendre une bonne dizaine de jours pour la suite. Ce n’est pas juste du tout cette affaire. J’ai donc visionné les trois épisodes diffusés ce mois-ci et autant le dire tout de suite, cette fois, il fallait peut-être prévoir la boîte de mouchoirs. Retrouvez donc mes critiques les épisodes 11 à 13 de la saison 2 de This is us.
Spoilers
Épisode 11 – The Fifth Wheel – 18/20
Because we’re a family of addicts.
Dans le passé, Rebecca joue au monopoly avec sa fille alors que Randall a le droit à ses premières lunettes – et s’il adore pouvoir lire, il craint déjà les moqueries à l’école. Jack débarque et annonce la bonne nouvelle : il s’est débrouillé pour pouvoir partir en vacances, sans même prévenir Rebecca et sans attendre que Kevin ne rentre d’un stage de foot. Sympa la famille qui part en vacances sans lui alors qu’il se sentait déjà trop délaissé en saison 1.
En vacances, Rebecca continue de s’inquiéter pour le poids de sa fille et embarque Jack dans cette inquiétude, ce qui force cette pauvre Kate à faire du sport, alors que Randall est plongé dans ses bouquins. Jack s’occupe beaucoup de Kate, Rebecca de Randall et Kevin nous développe un complexe généralement destiné à l’enfant du milieu.
Pendant que Jack et Kate parlent bouffe dans un coin, Randall perd ses lunettes et Rebecca accuse immédiatement Kevin. Les deux s’énervent l’un contre l’autre et Rebecca se rend compte qu’elle est le méchant du couple. Elle s’en plaint à Jack, mais elle sait que c’est sa place dans la famille. Qu’est-ce que j’adore le couple Jack/Rebecca. Ils s’engueulent rapidement, mais les choses sont vite oubliées.
Quant à la conclusion de cette partie de l’épisode, Kevin retrouve les lunettes de Randall pendant un orage et va les rendre à sa mère, pour découvrir son frère et sa sœur dans le lit des parents. Du coup, il dort par terre le pauvre. Cinquième roue du carrosse, bonsoir.
Dans le présent, Kate s’en veut de ne pas avoir parlé à Kevin depuis un mois, mais ce n’est pas comme si elle avait le choix : celui-ci est en désintox et ne peut parler à personne en dehors du programme. La série avance donc d’un mois d’un coup, ce qui n’est pas gênant, au contraire. Le traumatisme de la fausse couche est passé, même si Tobby découvre une possible rechute de Kate dans la bouffe.
Un mois plus tard, Beth et Randall s’inquiètent toujours beaucoup pour Tess après sa fugue dans la voiture de Kevin, surtout quand ils doivent la laisser dans la maison pour aller rendre visite à Kevin lui-même, ce qui ne plaît pas spécialement à Beth, mais bon, c’est ça la famille. Pfiou, cette phrase était trop longue désolé. Je suis bien content qu’un mois soit passé, car ça permet de digérer le traumatisme du départ de Deja et de la fugue de Tess.
Tout le monde vient donc voir Kevin pour le soutenir et pour la première séance où il est censé s’excuser d’après toutes les séries américaines que j’ai vu dans ma vie. Et j’en ai vu un paquet. Bizarrement, ce n’est pas par là qu’il commence : au contraire, même, tout semble aller à merveille dans sa vie et même Kate ne le laisse pas s’exprimer. Sinon, il a pour psychologue la maman de Meredith Grey, c’est un peu la classe.
Finalement, cette dernière (Barbara) décide de laisser de côté Beth, Tobby et son beau-père, pour se concentrer sur Kate, Randall et son beau-père. Comme prévu, Kevin commence par des excuses qui, si elles sont touchantes, ne sont pas la performance de l’année. Sa psy s’en rend compte et ne se laisse pas berner par l’acteur. Histoire de bien enfoncer le clou et de lancer le drama de l’épisode, elle balance que Jack n’était pas si parfait comme père. Bam, ça c’est fait : le regard de Rebecca en dit long.
Pendant ce temps, Beth, Tobby et le beau-père partagent une bière dans un bar, parce que ça semble approprié pendant que le reste de la famille est en session dans un centre de désintoxication. Il était très sympa d’avoir une scène entre eux, surtout avec Beth si énervée après Kevin (et elle ne peut même pas l’engueuler en plus, c’est frustrant). Bien sûr, le sujet Jack est abordé aussi de ce côté, avec une Beth et un Tobby frustré du piédestal sur lequel il est posé depuis toujours.
Les trois se bourrent peu à peu et en révèlent chacun plus sur eux progressivement : Beth et sa rage sur Tess, Tobby et sa rage d’être en permanence à part des Pearson, Miguel et le fait qu’il n’est pas le Chewbacca des Pearsons, mais le pilote qui n’a même pas de nom. Je confirme, j’avais un vieux doute et les scénaristes sous-exploitent l’acteur depuis trop longtemps.
En thérapie, Kevin raconte enfin ce qu’il ressent : il s’est toujours considéré comme la cinquième roue du carrosse, parce que Randall et Rebecca avaient leur relation parfaite, Kate et Jack avaient leur relation parfaite et lui était là aussi. C’est vrai que ça fait un moment que la série développe cette idée dans les flashbacks, et ça marche bien.
Pour ne rien arranger, Kevin remarque aussi qu’ils sont dans une famille d’addicts depuis toujours, avec son grand-père et son père accro à l’alcool, alors que lui l’est aux médicaments et Kate… à la bouffe. Et là, rebam, on entre dans le vif de la thérapie, avec Kate qui vit mal que son père soit porté responsable de tout ce qui va mal dans leur vie (logique en même temps). Logique, oui, mais elle blâme tout sur sa mort, ce qui n’est pas mieux.
Grosse performance d’actrice ensuite de la part de Rebecca qui gère comme elle peut les accusations sous lesquelles elle est, parce qu’on lui dit clairement qu’elle est mauvaise mère et qu’elle aurait dû prévenir ses enfants qu’ils avaient un gêne qui déconne. Comme la psy s’en prend à Rebecca, c’est Randall qui attaque ensuite, accusant Kevin de ne pas être accro à autre chose que l’attention qu’on lui porte. C’était joliment formulé et le point de départ d’une dispute de famille énorme qui va bien redéfinir toutes les relations de la série d’un coup.
Kevin force sa mère à dire qu’elle a toujours préféré Randall, ce qu’elle nie longtemps avant de craquer (littéralement) et de reconnaître qu’il était juste plus simple à élever que les deux autres et qu’il ne l’a pas abandonné à la mort de leur père. Voilà qui est fait.
Les thérapies de ce genre fonctionnent toujours beaucoup trop bien dans les séries, mais This is us nous fait une véritable démonstration d’écriture avec cet épisode, et c’est tant mieux car c’est très réussi. Malheureusement, c’est trop rapidement terminé.
Cela permet tout de même une conclusion entre Kevin et Kate, parlant de leur père avec beaucoup de peine et de la manière dont il est mort comme un facteur essentiel des adultes qu’ils sont devenus. Avec autant de teasing, la série ne peut vraiment pas se planter sur cette intrigue : il faudra nous faire pleurer.
Randall débarque et fait un joli discours sur les visions du monde, permettant aux frères et sœur de se réconcilier rapidement : il culpabilise même du mauvais travail qu’il a fait pour soutenir Kevin alors que ce dernier était là pour lui durant la saison 1. N’exagérons pas, tout de même. Qu’est-ce que j’aime le personnage de Randall !
Reste à conclure avec les nouveaux Big Three : Kate avoue enfin à Tobby qu’elle cache de la bouffe, parce qu’elle se sent mal de ne lui avoir jamais dit. Il n’y a malheureusement aucune scène avec Beth ou Miguel, ça manque, mais une dernière bien plus importante… Rebecca s’excuse auprès de Kevin car elle se rend compte que son enfance n’était pas aussi parfaite qu’elle ne la voyait, mais elle lui assure qu’ils ont malgré tout partagé de bons moments ensemble… Les scénaristes nous le confirment en nous montrant Rebecca, en flashback, décider de dormir au sol à côté de son fils. C’est mignon.
J’aurais envie de qualifier une fois de plus la série de feel good, mais elle le fait toujours en mode feel bad, c’est assez fou. C’est parce que tout va mal que tout va bien et l’écriture de cette série me bluffe beaucoup trop souvent : même si elle est prévisible, elle est aidée par des performances franchement géniale de la part des acteurs.
Épisode 12 – Clooney – 16/20
After your father left, I had to let go of a lot of things, and happiness was one of the very first thing to go…
Oh, un épisode qui porte le nom du chat de William. On sait tous à quoi s’attendre. Il ne manquait plus que ça dans la série : un chat. Je veux dire la mignonnerie de la série et le buzz qu’elle génère sur les réseaux sociaux peuvent difficilement être boostés, mais avec un chat… forcément, ça le fait !
En flashback, nous voyons Kate demander à sa mère de se rendre au centre commercial. Si elle semble vouloir compter sur un temps privilégié avec sa mère pour allons savoir quelle raison, Jack s’incruste, puis incruste Kevin qui a besoin de sortir de la maison malgré son plâtre et Randall s’incruste à son tour. Bref, les Pearson vont au centre commercial aujourd’hui.
Le vrai problème pour Kate est de s’acheter une robe alors que sa taille commence à poser problème. Comme la robe qu’elle veut ne lui va pas (et on galère en tant que français sur le sujet, les tailles n’étant pas les mêmes), elle s’enfuit du magasin sans prévenir sa mère. Quand Rebecca la retrouve, ça se passe mal entre elles, une fois de plus…
Kevin et son père tombent sur Miguel, un peu déprimé par le fait que son ex-femme est sur le point de se remarier. Evidemment. Randall souhaite se rendre au supermarché pour… draguer, bien sûr. Il n’arrive pas à le faire et rejoint finalement Kevin, Miguel et son père au fast-food du coin. Là, il entend un discours de son père qui le motive à finalement demander à Allison de sortir avec lui. Kevin et Jack, eux, essayent des costards, et ça se passe à merveille.
Cependant, la conversation entre hommes a donné envie à Jack de se lancer dans sa propre entreprise, la fameuse Big Three, entreprise immobilière. Il annonce à Rebecca son intention de démissionner, donc, et celle-ci le prend plutôt bien. Après tout ça, elle a l’impression d’avoir oublié quelque chose au supermarché, et c’est atroce parce que c’est le cas : elle avait dit vouloir acheter des piles et ne l’a pas fait. Les piles ? Celle de l’alarme anti-incendie de la maison. Oh…kay. C’était un beau cliffhanger, et une scène absolument horrible à voir.
Dans le présent, Randall semble passer beaucoup de bon temps à s’occuper de ses filles (ça a pourtant l’air horrible ce travail maison qu’il fait pour l’une d’elle) alors que Beth essuie un échec au travail. Si elle souhaiterait voir son mari se remettre à travailler, elle se rend vite compte que ce ne sera pas le cas.
Randall doit également se rendre chez William pour récupérer de vieilles affaires à lui trouvées par son voisin. Il est enfin question de Clooney, mais le chat a disparu depuis quelques semaines. Randall trouve quelques chansons et croquis de son père qui le renseigne un peu plus sur lui, et sur une femme dont il aurait été amoureux.
Randall se met alors à faire le tour du voisinage à la recherche de celle-ci, offrant quelques bonnes scènes comiques et prouvant une fois de plus que William était à peu près aussi parfait que Jack. Si Randall s’éclate dans sa recherche, Beth lui remet les pieds sur Terre et lui demande de trouver un job, parce qu’il en a besoin – et leur couple en a besoin.
Il se rend donc à un entretien qui se passe très bien jusqu’à ce qu’il décroche le téléphone au beau milieu de celui-ci. Tout ça pour apprendre que la concierge a peut-être les réponses qu’il cherche. Si elle n’est pas l’amante de William, elle le mène dans sa chambre d’où il voyait par la fenêtre des photos de Lady Day, à qui il a écrit son poème.
Il fait donc une déclaration d’amour à Beth qui lui permet de l’introduire à sa dernière idée complétement folle : racheter l’immeuble de William, immeuble dans lequel Clooney vit encore. Finalement, ce titre d’épisode ne correspondait pas trop à ce qu’il s’y passe, mais bon, admettons.
Pendant ce temps, Kate est à une réunion de soutien des accros à la bouffe, où elle parle de sa fausse couche et de son futur mariage. Comme elle dit ne pas pouvoir essayer de robe à cause de son poids, Madison décide de lui prouver le contraire et de l’emmener en essayage.
Madison a tout pour être détestable, vraiment, mais elle a aussi un beaucoup trop grand cœur qui la rend très appréciable. Elle s’arrange pour organiser un moment parfait à Kate, mais craque sur un macaron et passe le reste de son temps à culpabiliser dessus. Le vrai problème de Madison devient alors évident : elle se fait vomir.
Kate la confronte sur le sujet, et ça se passe bien mal ; Madison s’enfuyant et laissant Kate toute seule derrière elle. Malgré tout, le soir, elle rappelle Kate parce qu’elle est en train de vomir… et elle s’évanouit dans sa salle de bain. Kate débarque et s’occupe d’elle, lui racontant qu’elle n’est pas complétement cinglée de se faire vomir. De son côté, plus jeune, Kate avait réussi à maigrir ; mais elle n’a jamais réussi pour autant à arrêter de vouloir maigrir. Une fois son but atteint, elle s’est mise à essayer des robes trop petites pour elle, volontairement, car elle aimait se dire qu’il fallait maigrir et qu’elle était trop grosse.
Si cela ne sort de nulle part, c’est bien amené et ça révèle que Kate est encore un peu plus complexe que prévu. Franchement, ce personnage me surprend parfois et c’est tant mieux. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit mon personnage préféré de l’épisode, et pourtant !
Enfin, Kevin est heureux d’apprendre de Barbara qu’il va bien mieux, mais celle-ci n’est pas prête à le laisser partir comme ça. Il se rend chez sa mère pour rattraper le temps perdu, même s’il n’a pas trop envie de bavarder avec Miguel. Malgré tout, il s’y rend donc et très vite, Miguel dérange de nouveau Kevin à s’imposer dans leur routine ; y compris pour le lundi au supermarché
Là-bas, Kevin avoue qu’il a perdu le collier de Jack et Rebecca lui dit qu’elle comprend, que ce n’est pas si grave et qu’elle a envie de retirer le sien. Ce moment de possible complicité est interrompu par Miguel, forcément. Kevin le confronte donc et continue d’être un véritable connard avec son nouveau beau-père, ce qui est ironique alors qu’il l’aimait bien ado.
Bien sûr, Kevin s’en veut aussitôt de ses réflexions et le soir, il pose la question qui le torture depuis des années : il veut savoir si Miguel était amoureux de sa mère avant la mort de son père. Ce n’est bien sûr pas le cas et la réponse de Miguel est parfaite. Le lendemain, Kevin parle à sa mère et découvre qu’elle est vraiment heureuse. Comment encore en vouloir à Miguel après cet épisode ? Il était temps, franchement.
Épisode 13 – That’ll Be The Day – 18/20
I was supposed to end up in the Superbowl, not watch it like you guys.
Ce sera le jour… Oui, ce sera le jour où je serai à jour dans cette série ! Enfin. Et juste avant une pause comme la série revient le 4 février. Bon ok, le titre de l’épisode est le titre d’une chanson, ça va, je sais.
Dans le présent, Kevin regarde sa liste d’excuses à faire, et il a déjà présenté les siennes à Tess. J’aurais aimé voir ça à l’écran, mais bon. Il veut s’occuper et essaye donc de squatter son frère, mais celui-ci refuse. En effet, Randall est excité à l’idée d’avoir acheté l’immeuble, et Beth le soutien dans ce projet. Elle veut toutefois en faire quelque chose de bien et prendre le temps de faire les travaux nécessaires, quand Randall fait n’importe quoi et écoute les problèmes de tous les locataires à qui il promet de déplacer des montagnes.
Quand il s’en rend compte, il panique un peu, mais Kevin est là pour l’aider. Pour l’aider à réparer une porte, mais aussi à détruire un mur. Normal. Kevin fait fantasmer tout l’immeuble alors que Randall a le droit à toutes les tâches moins sexy, des toilettes aux cafards.
Oui, oui, aux cafards. Du coup, tout le monde est évacué, même Kevin qui veut s’occuper l’esprit pour ne pas penser aux dernières excuses qu’il lui reste… à savoir Sophie. Celle-ci culpabilise de ne pas avoir vu son nom, le pardonne avant même qu’il ne s’excuse (alors qu’on sait tous qu’il va le faire parce que c’est au programme) et lui dit au revoir, définitivement cette fois. C’est triste pour le couple, mais c’est vrai qu’ils ne pouvaient pas continuer comme ça.
En rentrant chez sa mère (partie se promener avec Miguel pendant tout l’épisode), il trouve une enveloppe contenant le collier de son père et un message de Charlotte, auprès de qui il s’était excusé aussi. Heureux, Kevin peut donc rayer le nom de Sophie de sa liste, avant de révéler qu’elle n’était pas LE nom : au dos de la liste, il y avait son père. Aaaah.
C’est moins intéressant et émotif du côté de Randall et Beth qui ont juste droit à une rapide conclusion sur l’immeuble et les résidents forcés de dormir à l’hôtel.
Kate surprend Tobby à regarder ce qu’elle pense être du porno, mais ce sont finalement des chiens, car oui, il en veut un ; mais c’est un sujet sensible pour Kate. On ne sait pas bien pourquoi, mais c’est forcément une pièce du puzzle de la mort de Jack. Elle a pu perdre le chien au passage, j’imagine.
Elle décide de faire plaisir à Tobby et d’aller adopter un chien. Son choix se porte sur Audio, mais au dernier moment, elle panique et craque, comprenant qu’elle ne peut pas le garder. Elle s’enfuit sans prévenir personne – mais j’imagine qu’elle aura laissé son numéro malgré tout.
Ou pas. Elle fait d’elle-même demi-tour pour aller chercher Audio, sachant parfaitement à quel point Tobby sera heureux de le voir. C’est mignon comme tout.
Toutes ces intrigues sont bonnes, mais ce sont surtout celles qui ont empêché l’épisode d’atteindre le 20, parce que le reste… pfiou. L’épisode commence en fait par deux vieux dont on ne sait rien : Georges et Sally. Ils font le tri de leurs affaires, et on n’est pas bien sûr de l’époque, ni de ce qu’ils ont à voir avec le schmilblick.
En flashback, c’est le dimanche du Superbowl, Bingo (et plutôt deux fois qu’une) !, et la série se plante quelque peu dans sa diffusion, à moins que ce ne soit un épisode en deux parties. Je veux dire, ils seront diffusés le soir du Superbowl… et là, je me dis qu’ils vont nous ruiner la nuit du Superbowl avec la mort de Jack.
Bon, Kevin est toujours aussi insupportable comme ado à la jambe cassé, Randall passe du temps avec Alison, qui a accepté de sortir avec lui, et Kate apprend qu’elle doit renvoyer une K7 à l’université de son choix. Son père veut la filmer en train de le faire, mais elle refuse. Il en faut plus pour arrêter Jack.
Il se débrouille pour se mettre Kate à dos le jour du Superbowl, alors même que c’est son grand jour préféré dans l’année, comme n’importe quel américain typique dans les séries. Elle finit par lui dire qu’elle veut qu’il arrête de lui dire qu’elle est belle… mais accepte malgré tout de regarder la cassette.
Le vrai problème de Kevin est de découvrir que Sophie a été prise dans l’université new-yorkaise de son choix, alors que lui ne pourra jamais aller dans une grande université avec son genou pété. Oups. Il se rend chez Sophie pour fuir ses parents.
Randall, lui, prévient son père qu’il ne sera pas là pour aller au cinéma revoir Titanic avec Alison. Et Kate, elle, décide d’aller chez Molly. Cela laisse les parents ensemble pour le match, et Kate a une bonne surprise pour Jack : elle lui a trouvé une maison à rénover pour commencer sa société, probablement celle de Georges et Sally. Quelle angoisse de les voir si heureux quand on sait bien vers où se dirige la série. Et quelle angoisse de voir Jack en mauvais termes avec Kevin, qui refuse de lui parler au téléphone après s’être excusé auprès de Rebecca. Il pourra toujours lui parler demain. Ah, demain… Humph.
Dans la nuit, Kate écoute en boucle sa K7 et Randall rentre, ayant droit à une conversation avec son père dans la cuisine. Il lui avoue qu’il a embrassé Alison et que c’était un super rencard avec elle. Jake fait ensuite le ménage, parce qu’il est parfait comme ça et la musique suffit à nous faire comprendre que, oui, c’est sa dernière scène (enfin, il y aura toujours les flashbacks avec les enfants). Je m’emballe, je sais, ils nous ont fait le coup l’an dernier et la fin de saison est très, très loin, mais on sait déjà qu’il est mort et pour les audiences, ça me paraît une évidence de le faire en même temps que le Superbowl.
Dans cette scène, Jake laisse un message à Kevin, pour lui dire qu’il l’aime et qu’il lui doit des excuses. Il a tellement une vie parfaite.
Finalement, Georges et Sally étaient des voisins des Pearson quand Rebecca était encore enceinte. Georges a eu la belle idée de leur faire un cadeau d’adieu avant de déménager et pendant qu’il vidait la maison : un autocuiseur électrique. Des années plus tard, Jack l’éteint… mais celui-ci se rallume et prend feu. Pouvaient-ils faire plus horrible que cette scène ?
Oui. Evidemment. Et ils le font en nous montrant en flashback les moments d’acquisition des objets qui brûlent et les bons moments de la famille dans le salon et le mot pour Kevin avec les derniers mots de son père qui brûle. Tuer Jack n’était pas suffisant, brûler la maison – et même en nous prévenant avant – en revanche, c’était l’idée la plus sadique d’une série depuis un moment.
Les flammes gagnent du terrain et s’engouffrent dans l’escalier. La suite le 5 février, donc (et c’est dans ce genre de moment que tu te rappelles que tu ne seras pas chez toi le matin du 5 février et que t’as une grosse journée et que tu ne sais pas quand tu verras l’épisode). Le Superbowl se fera dans les larmes ou ne se fera pas… moi, je crois que j’ai déjà de grosses poussières dans l’œil.

J’espère que les scénaristes se mordent les doigts d’avoir prévu de faire mourir Jack à l’adolescence des triplés dès le début de la série car ils auraient pu le faire rester un peu plus longtemps ! 🙂 Heureusement qu’on aura les autres flashbacks pour le revoir ! Bon ces épisodes étaient super, j’ai particulièrement aimé celui avec la thérapie où enfin tout est étalé et permet à tous d’avancer un peu. Je suis également ravie que Miguel dise ce qu’il a dit, il était temps et dans le dernier épisode, tout est touchant et j’adore le petit chien ! J’appréhende le prochain épisode…
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Je pense au contraire qu’ils sont plutôt heureux de leur coup, ils savent que l’épisode de sa mort va faire un carton et que ce sera un épisode dont on parlera longtemps (j’espère vraiment qu’ils ne vont pas se planter, c’est compliqué comme exercice après avoir mis la barre si haute). En plus, ils peuvent garder l’acteur encore quelques années avec les enfants, donc tout va bien. Je me demande plus comment ils vont gérer la période où les enfants auront rattrapé les ados. Y a pas énormément de temps finalement ; vu le succès de la série, elle peut très bien tenir dix ans, mais cette narration posera problème.
Ou alors, ils feront un bon dans le temps et se concentreront sur les enfants des Big Three, mais elle perdra de son capital sympathie/réalisme. Ouais, je vois trop loin, je sais.
Comme toi, j’ai bien aimé les scènes de Miguel et j’ai craqué pour Audio :’)
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C’est vrai que les petits vont vite rattraper les ados. Je les trouve magnifiquement castés tous. Je trouve la Kate de 17 ans superbe.
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Pareil, j’adore l’actrice ! Et tous les acteurs sont véritablement excellents, c’est fou.
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