Spoilers
Retrouvez ci-dessous la critique détaillée du cinquième épisode de la première saison de 9-1-1.
Épisode 5 – Point of Origin – 16/20
I’m so much better when it’s somebody else’s emergency.
Un mariage hindou ? OK, pourquoi pas. Je ne m’attendais pas à ça en lançant l’épisode, mais c’était marrant. En revanche, le sol qui s’effondre, je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais je l’ai vu venir quand ils se sont mis à taper autant des pieds. C’est toujours une sacrée tristesse de voir un mariage qui tourne mal : on peut difficilement faire pire comme plus beau jour de la vie, mais au moins le côté « pour le meilleur et pour le pire » est vite trouvé.
Bob finit par péter un câble contre le propriétaire des lieux, qu’il juge responsable de l’accident. OK. On passe vite à autre chose au moins : on retrouve Hen et Athena en train de boire un verre dans un bar. Cela change de la caserne et c’est plus crédible en ce qui concerne Athena. Celle-ci se fait clairement chier dans son boulot, et c’est sûr que ça se comprend.
On découvre enfin la vie personnelle d’Hen, et il y a de quoi faire : elle est mariée, a adopté Denny et a aussi… une ex, en prison. Cette dernière, Eva, demande à la voir pour qu’elle accepte de la présenter sous un bon jour lors d’une réunion. Cela ne plaît pas à Karen, la nouvelle femme, forcément, même si Hen a plutôt raison dans le fond : mieux vaut garder de bonnes relations avec Eva.
Bob est déprimé par sa vie et se rend donc à l’Église pour parler à son prêtre. Je n’accroche vraiment pas au personnage que je préférais décidément dans The Catch. Il refuse de raconter sa vie à ses collègues, mais il avoue au prêtre qu’il a tué toute sa famille. Et plus que ça, qu’il s’agissait de meurtre. Sympathique.
Bon, on se doute bien que c’est un accident, mais tout ceci lance un flashback (d’où le titre de l’épisode) où on découvre qu’il avait deux enfants et une femme que j’adore depuis les 4400 (bon, OK, c’est l’actrice que j’aime). S’il a sombré dans l’alcoolisme, c’est à cause d’un accident de travail lui ayant fait mal au dos, une douleur qui revient régulièrement.
S’il a tué sa famille, c’est parce qu’il a oublié d’éteindre le chauffage à gaz de sa planque dans le sous-sol, parce que oui, il a une planque dans son sous-sol pour quand il a besoin de boire ou de se droguer. Quant à sa femme, elle est loin d’être idiote et elle comprend rapidement qu’il se drogue de nouveau pour oublier la douleur. On apprend ainsi que Bobby s’est déjà fait pincer au travail alors qu’il avait consommé. Il n’est donc pas le personnage le plus malin de la Terre.
Cela se confirme quand il oublie les clés de sa planque au sous-sol et décide de dormir sur le toit. Sans ça, il aurait pu trouver son chauffage à gaz et l’éteindre. Comme je l’imaginais dès le départ, c’est bien ça qui finit par provoquer un incendie brûlant tout l’immeuble, bien sûr pas aux normes, et tuant 148 victimes en train de dormir tranquillou.
Après tout ça, il passe deux ans à boire, puis reprend le taf. Et nous revenons un an plus tard quand il se confie à son prêtre et finit par craquer.
Buck rentre chez lui (dans une colocation bondée) et découvre que la mère d’Abby est portée disparue. Inquiet pour Abby, il décide de la rencontrer pour l’aider à trouver sa mère. C’est mignon comme tout dans l’idée, mais ça l’est aussi dans la rencontre entre eux. Je m’attendais à beaucoup plus de gêne ou de problème, mais ça se fait naturellement et c’est agréable.
Bon, les scénaristes pètent un câble total ensuite : Abby et Buck font équipe pour retrouver la mère de celle-ci, mais ils sont interrompus par une urgence totalement flippante, avec une petite fille coincée dans une piscine et une ligne haute tension plongée dans l’eau… Et un baby-sitter décédé. Bref, ne pas garder une piscine près d’une ligne haute tension, jusque-là, logique, mais retenons la leçon. Abby et Buck gèrent cette urgence à eux deux comme si de rien n’était, grâce à une bonne idée d’Abby.
Finalement, la mère de cette dernière est retrouvée par un gang dans le sud de Los Angeles, qui prend soin d’elle parce qu’ils ont connu le même problème avec la grand-mère du chef du gang. Hop, ça c’est fait, mais c’était sympathique comme idée. Tout se termine bien dans cette intrigue, et Abby & Buck se plaisent l’un l’autre donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes où on se masturbe par téléphone interposé. Ah ben c’est du beau.
Quant à Bobby & Hen, ils finissent par se réconcilier grâce à une urgence stupide qui fait rire toute l’équipe. En définitive, cet épisode était bien meilleur que celui de la semaine dernière, malgré un nouveau passage défiant les lois de la logique avec la piscine. Bon, il faut ce qu’il faut pour maintenir la tension et clairement, ils ont su garder la tension sexuelle entre Abby & Buck autant que la tension de la ligne et l’attention (ahah !) du téléspectateur que je suis. Pas si mal, donc, mais pas si excellent non plus.
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Je continue parce que je cherche des points bingo mais franchement j’ai trop de mal avec certaines situations, que ce soit les interventions ou leurs vies privées, qui me paraissent trop peu crédibles 🙈
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Ah c’est sûr que ça ne se regarde pas pour la crédibilité, mais pour les moments d’adrénaline et le rocambolesque !
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