Épisode 1 – Under pressure (1) – 17/20
C’est un bon retour, même si la série peine un peu à compenser l’absence d’Abby. Il se passe toujours un milliard de choses en 45 minutes et ça permet de ne pas tomber dans l’ennui. On ne cerne pas encore les nouveaux personnages, mais il y a ce qu’il faut pour qu’on s’amuse avec toute cette équipe qui, ma foi, me manquait plus que je ne le pensais.
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Spoilers
Days like this they get overheated.
Oui, alors que TF1 diffuse la première saison de Station 19, moi, je me lance dans la saison 2 de 9-1-1, chacun ses pompiers ce soir. Et puis, cet épisode porte le titre d’une chanson utilisée dans le pilot (et aussi dans The Magicians), c’est quand même chouette, j’en suis donc à chanter tout seul sur mon canapé.
On reprend très fort avec une intro qui fait bien les choses : nous sommes sous pression avec une canicule qui fait monter la pression effectivement… et tout un tas d’appels passés aux urgences. On a en effet un bus de touristes qui tombent dans un ravin pour arriver directement dans une villa, un accident de canalisation qui explose et un marié qui s’enfuit de son mariage, pour occuper Athena.
Ah, quant à Athena et Bobby, ils sont donc définitivement ensemble et s’embrassent ouvertement sur les lieux d’interventions, alors même qu’Hen ne sait pas pourquoi Bobby est si heureux. Quant à Buck, on le retrouve tout heureux de tester une nouvelle application prouvant qu’il est maigre. Il est sympa de retrouver toute l’équipe, mais la voix d’Abby manque déjà à ce début d’épisode, en revanche. Peut-être que ce n’est que moi qui fait une fixette, mais en même temps, les abdos d’Eddie, la nouvelle recrue, sur qui tous les pompiers font une fixette ne m’obsèdent pas, vous me pardonnerez.
Oui, l’équipe a donc une nouvelle recrue, avec un passé de héros militaire, histoire d’en rajouter une couche. Quant à l’intro, on l’oublie aussi vite qu’elle est arrivée pour passer à un nouveau cas d’un boss en train de gonfler comme une tante Marge et qui donne tout de suite l’occasion à Eddie de prouver son efficacité. Le problème, c’est qu’il empiète définitivement sur les plates-bandes de Buck qui n’apprécie pas ça du tout.
Par chance, quand il rentre chez Abby, il se rend compte qu’elle est enfin de retour… et tombe en fait sur sa petite sœur (à lui), Maddie. Elle est sous la douche et il est nu, parce que c’est plus drôle comme ça. La petite sœur ? Elle est aux abonnées absentes depuis quelques mois (minimum) et n’a donné de nouvelle d’elle à personne. Un peu comme Abby qui parcourt l’Europe pour coucher avec d’autres mecs, comme le dit bien Maddie.
De son côté, Bobby passe une soirée en amoureux avec Athena qui regarde Claws et refuse de sortir. Oui, elle préfère les soirées canapés et comme personne ne sait qu’ils sont en couple, il est clair qu’elle préfère être cachée ; et pas lui. On apprend plus tard que ça fait quatre mois qu’ils sont ensemble et qu’elle est juste terrifiée par son divorce, par l’échec qu’il représente et par la honte que représente leur relation dans sa vie. Et hop, le bonheur de leur couple est de courte durée. On se croirait dans une série.
Par conséquent, Athena, fraichement divorcée, en parle à son ex-mari qui lui conseille de s’ouvrir plus. Après tout, elle est amoureuse, autant l’assumer. Oui, c’est un bon conseil, mais bon, c’est Athena, hein.
De son côté, Buck ne supporte toujours pas Eddie et on a droit à une vieille scène d’égo masculin bataillant à la muscu. C’est pourri, et ça n’est pas aidé par Chimney qui rajoute son grain de sel, persuadé de pouvoir s’amuser de la situation. Ce qui devait arriver arriva : Eddie le confronte et Buck se ridiculise, et encore plus quand il comprend que tout le monde explique à Eddie qu’il vient de se faire larguer par Abby. Forcément, ça ne l’aide pas à se calmer.
Heureusement, un nouveau cas leur permet de travailler ensemble et de prouver une deuxième fois l’efficacité d’Eddie : il découvre que la grenade dans la jambe de leur patient n’est pas aussi fausse qu’il le pensait. Ils ont bien appelé des démineurs et l’armée, mais tout le monde met trop de temps à agir alors c’est à Eddie d’essayer de la retirer de sa jambe. Et à Buck de l’assister, parce que c’est tout à fait son genre d’adrénaline : bref, ils sont capables de travailler ensemble finalement. Et ils sont même capables de laisser une grenade exploser dans le camion derrière eux, dis donc. Tant qu’ils restent en vie et que personne ne s’occupe de la paperasse dans la série, c’est marrant…
Et puis, ils font vraiment un bon duo : ils sont même pas capable de sortir d’une piscine un type avec une tête cimentée à un micro-ondes. Pourtant, ça doit être sacrément lourd. Il n’empêche qu’ils sauvent la vie de cet idiot de youtubeur, donc tout va bien.
Du point de vue des moments ratés de l’épisode, l’intrigue de Chimney qui passe l’épisode à vouloir une bonne photo de lui pour un calendrier m’a franchement blasé. Pourtant, la conclusion est sympa pour lui redonner confiance en lui, même si ça se fait un peu précipitamment et au dépend du bonheur d’Hen. En effet, celle-ci a confirmation de la relation Bobby/Athena quand la flic vient à la caserne, et si elle gagne ses paris, elle n’en reste pas moins sur son propre échec sentimental.
Et sinon, la petite sœur de Buck, Maddie ? Elle est clairement menacée par son ex, Doug, qui la frappait avant. Il trouve un moyen de la tracer et d’avoir son nouveau portable, ce qui la fait flipper et se confier à Buck, qui refuse de la laisser tomber, ou de la laisser partir. Il lui trouve même un nouveau job rapidement : elle devient opératrice et récupère du même coup la narration de la série en voix off. Et comme on est sur un épisode en deux parties, on tombe enfin sur le cliffhanger qui voit Athena emprunter un pont qui s’effondre.
Je m’attendais à plus grandiose comme fin d’épisode, franchement, j’aurais pu attendre une semaine pour avoir la suite. En plus, la scène où Maddie prend son nouveau poste, ça faisait vraiment penser à Grey’s Anatomy. Bon, admettons, voyons voir ce que le deuxième épisode aura à proposer.
Épisode 2 – 7.1 (2) – 20/20
Voilà ! C’est exactement l’épisode que je voulais voir, il fallait juste être patient. C’est un excellent début de saison ça, mais c’est étrange d’avoir eu un autre épisode d’avant, parce que finalement, c’est celui-ci qui est marquant. Il ne se fait pas dans la subtilité (du tout), mais il est extrêmement addictif et promet un joli épisode 3 aussi. Pas mal du tout, donc.
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You would think that after 14 seasons of Grey’s Anatomy people would know this stuff.
L’épisode ignore le cliffhanger un instant pour nous présenter un grand hôtel de Los Angeles et ses différents occupants. Il est rapidement évident qu’on aura affaire à un gros cas dans cet hôtel qui est un sacré lieu de tournage, il faut bien le dire. Et puis, à quoi bon suivre autant de personnages inconnus si ce n’est pas pour proposer une scène importante comme dans l’épisode précédent. La série dépense un max de fric dans ses intros cette année.
On suit donc une équipe de basketteurs, une famille qui vient passer des vacances de rêves, une architecte qui se fait draguer par son porc de boss et une riche insupportable considérant mieux son chien que les gens autour d’elle. Et c’est là qu’on en arrive au tremblement de terre promis par les promotions. Il était temps et cet épisode ressemble d’un coup beaucoup à un début de saison qui a déjà dépensé tout son argent.
La catastrophe est parfaitement gérée, c’est génial à voir… mais ce n’est même pas là-dessus que l’épisode se concentrera au premier abord. On repart au contraire deux heures plus tôt pour découvrir ce que faisaient les personnages. Eddie a donc une nièce et un fils, Christopher. Et son fils a des problèmes pour marcher, c’est tout à fait fou comment cette intrigue sort de nulle part mais permet de rétablir un peu la coolitude du personne.
À la caserne, la vie suit son cours et il n’y a pas grand-chose à dire. Au centre d’appel, Maddie apprend que l’ouïe est essentielle pour repérer où sont les rescapés qui parviennent à l’appeler. C’est un réflexe qu’Abby avait, et il est intéressant de changer de perspective et d’avoir désormais une débutante, même si bon, Abby manque toujours, il n’y a pas à dire.
Et on retrouve enfin Athena qui arrête un adolescent voleur de voitures, Marvinr qui avait réussi à échapper à la police, mais qu’elle connaît car c’est la troisième fois qu’elle l’arrête. C’est un peu gros, comme la série sait si bien le faire, mais le tremblement de terre de magnitude 7.1 finit par heurter Los Angeles et tous les personnages.
Pour Athena, on sait déjà ce qu’il en est ; pour le centre d’appel, il y a plus de peur que de mal et pour les pompiers, la caserne les fout dans la merde à s’effondrer à moitié, mais ils peuvent rapidement aller au travail quand même. Et c’est tant mieux, parce qu’il y a du boulot en ville après un tel tremblement de terre. Eddie apprend à tout le monde qu’il a un fils, Christopher, et que la mère n’est plus là. Un père célibataire, c’est assez rare à la télé pour que le personnage soit intéressant, je savais que ça l’aiderait. En tout cas, personne n’arrive à avoir de nouvelles de personne dans l’affaire, et c’est gênant.
Les enfants d’Athena et Michael vont bien, mais Athena n’en a pas la moindre idée car le réseau de téléphone est trop brouillé pour qu’elle comprenne ce que Michael lui dit. Qu’importe : il faut se concentrer sur les vies qu’elle peut sauver, notamment celle d’un homme coincé dans sa voiture en feu. Elle réussit à le sauver en utilisant le « don » de Marvin pour voler des voitures : il « vole » un camion et réussit à cimenter la partie de la voiture en feu. C’était une intrigue sympa, même si la morale est un peu lourde : malgré sa bonne action, Marvin est arrêté de nouveau (évidemment) et Athena lui fait la leçon, comme d’habitude. Cela restait une bonne intrigue quand même, même si ça me rappelait un peu sa manière de faire la loi à l’aéroport en saison 1.
Pendant ce temps, les pompiers arrivent évidemment sur les lieux de l’hôtel à moitié effondré vu en début d’épisode, et ils sont sous l’autorité du Chef Williams. Une femme au pouvoir ! Cela faisait longtemps, dis donc. Buck et Eddie se charge d’aller sauver le porc coincé contre sa baie vitrée au onzième étage.
Bobby, Chimney et Hen se retrouvent à s’occuper d’un des basketteurs à la jambe coincée par l’immeuble ; lui laissant le choix de sauver sa vie mais de perdre sa jambe ou de risquer de perdre la vie en sauvant sa jambe. Sympa, la décision. Il préfère tenter de sauver sa jambe : dans les faits, c’est complétement con, mais sa raison est totalement valable, la culpabilité d’avoir failli sauver sa jambe, mais de ne pas l’avoir fait ? Faut l’assumer.
Ils parviennent à le sauver lui et sa jambe, mais en chemin, Hen découvre la chaussure de Kat, la petite fille de la famille du début qui s’inquiète de la disparition de la petite. Fallait pas la laisser aller aux toilettes toute seule (je vais être un père insupportable avec mes gosses après tant de séries catastrophiques).
Et on est déjà à la fin de l’épisode : elle laisse nos personnages sur une situation de suspense. Hen refuse de repartir sans Kat, et elle tombe dans un gigantesque trou lors d’une seconde secousse. Au onzième étage, le porc a encore moins de chance et part s’étaler face contre terre, mourant lors de cette deuxième secousse qui explose la baie vitrée contre laquelle il était, alors même qu’il était à ça d’être sauvé. Quant à l’architecte qu’il avait harcelé, elle nous redéfinit ce que c’est qu’un cliffhanger en étant suspendu dans le vide et seulement reliée à la vie par l’avant-bras d’Eddie qu’elle tient aussi fermement que possible.
Ouais, ben c’est pas gagné tout ça. Ce qui est gagné en revanche, c’est que la série est toujours aussi addictive, c’est assez fou à constater. Je n’ai pas décroché les yeux de mon écran, et ça fait que la critique est un poil plus courte que d’habitude : ben oui, je n’ai pas pris autant de notes que d’habitude, forcément, j’étais à fond dedans !
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