Épisode 6 – iMprint – 14/20
On repart sur un épisode un peu plus lent et qui n’apporte pas grand-chose : c’est clairement de la construction d’intrigue sur long terme qui est privilégiée dans ces 43 minutes. Le problème, c’est que c’est un peu frustrant et que ça manque d’action. Ils peuvent faire mieux, même s’il y a au moins un personnage qui a droit à une jolie origin story enfin développée… il était temps !
> Saison 2
Spoilers
You wanna make your neighborhood great again, right?
Eh, mais Esme est super jeune ! Huit ans plus tôt, les triplés étaient à peine adolescentes… et elles servaient à torturer des hommes « méchants » avec des secrets dans la tête. Le but ? Trouver l’adresse de la famille de l’homme, car sa famille, c’est une famille de mutants. Et déjà à l’époque Esme était celle qui résistait le plus parce qu’elle était gentille, voyez-vous. C’est toujours le cas aujourd’hui, apparemment : c’est elle que Marcos a brûlé au bras, et ça la force à porter des manches longues. Ces sœurs aussi sont donc forcées de porter des manches longues, et ça ne leur plaît pas.
Dans le présent, Andy et Rebecca continue de flirter autour de pancakes. C’est ridicule, mais ça se comprend, ils sont jeunes et amoureux. Et aussi au cœur d’un groupe terroriste qui les entraîne à se battre contre toutes sortes de choses, pour le plus grand déplaisir de Lorna qui aimerait des explications de Reeva. Ouep, sauf que Reeva est un peu trop absente et est celle qui ordonne toutes les simulations contre lesquelles ils s’entraînent.
Bref, Lorna se rebelle et veut en savoir plus sur l’opération pour laquelle elle s’entraîne. Le problème, c’est que Reeva n’a pas spécialement envie de lui parler et de lui confier ce genre d’infos. Trouble in paradise, comme on dit. Reeva n’est pas plus perturbée que ça : elle laisse les triplées gérer le problème et se barre en rendez-vous avec un étrange interlocuteur qu’on ne voit pas mais qui est nommé QM sur son portable..
Pour convaincre Lorna de faire son job, une des triplés, probablement Esme parce que c’est qui fait toujours tout, l’emmène face à leur cible : une simple banque. Bon, OK, ce n’est pas qu’une simple banque parce qu’elle s’est construit sur le dos des mutants. Et pire que tout, elle est la banque qui a créé le labo qui a créé les triplées, qui sont clones. Pour une fois, on a donc un flashback dans l’épisode, qui revient sur l’époque où les triplées avaient 13 ans et se sont échappées du labo en retournant les gardes contre les scientifiques.
Lorna et Esme se retrouvent donc grandes potes… jusqu’à ce qu’Esme fasse la bêtise de chanter la berceuse que Lorna chante à Dawn, en secret. Ouep, Esme contrôle les pensées de Dawn pour la calmer et mieux manipuler Lorna, et quand elle s’en rend compte, Polaris n’est pas heureuse du tout. Elle essaye donc de tuer Esme, mais c’est surtout une menace très efficace qui fait également peur à Reeva. Cette dernière essaye donc de convaincre les triplées d’utiliser leur pouvoir pour contrôler Lorna…
Cela déplaît fortement à Esme qui se sent de nouveau manipulée comme une adolescente. Pourtant, elle n’a pas spécialement le choix, car Reeva ne le lui laisse pas. Pour éviter d’en arriver là, Esme retourne auprès de Polaris histoire de lui expliquer son point de vue et la manière dont elle est forcée de toujours convaincre tout le monde. On apprend aussi qu’avant d’être triplées, les clones étaient des quintuplées. Du coup, Esme ferait n’importe quoi pour protéger Dawn de la mort car elle est déjà morte elle-même quand deux de ses sœurs ont été tuées lors de l’évasion. Il n’en faut pas plus pour que Lorna rejoigne de nouveau la cause, alors qu’Andy flirte toujours avec Rebecca. Pas très utiles ces deux-là.
Cependant, Rebecca n’est pas tout à fait inutile. Yep, Caitlin a trouvé l’adresse du Dr Taylor, la psychiatre de Rebecca, et elle a évidemment pris RDV avec. De toute manière, maintenant que Lauren va bien, elle peut s’occuper de retrouver Andy comme ça ; alors que Reed, lui, doit s’entraîner à maîtriser ses pouvoirs un peu mieux. Il le fait sur le toit du QG, avec John qui est expert en la situation, évidemment. Il s’en amuse bien comprenant bien qu’il faut énerver Reed pour lui faire activer ses pouvoirs.
Durant la nuit, Lauren reprend les rêves qu’elle fait sur son frère et elle découvre cette fois la salle d’entraînement du Cercle. Ouep, elle peut récolter des infos comme ça, et aussi se blesser au doigt. Sauf que sa petite blessure au doigt dans le cauchemar finit par être la même au réveil… c’est embêtant. En tout cas, revoir son frère lui fait prendre conscience qu’Andy n’a pas envie d’être sauvé.
Elle essaye à présent d’en convaincre sa mère, le tout en allant interroger le docteur Taylor. Celle-ci est terrifiée quand elle entend parler de Rebecca Hoover et elle appelle aussitôt les secours.
Heureusement, Lauren s’en rend compte et ça leur permet de savoir tout ce qu’elle voulait. Ah, des infos sur Rebecca, elles en ont : elle a tué toute sa famille et quelques médecins en… retournant leur visage vers l’intérieur de leur crâne. Merveilleux.
En rentrant au QG, Lauren et sa mère ont une petite conversation toute cool et ça se passe super bien pour elles. Elles se réconcilient et tout… ce qui est bien mais est quand même mauvais signe pour le reste de l’épisode et de leur famille, évidemment.
Ouep, parce que pendant ce temps, les Purifieurs continuent leur meeting dans une église avec des donuts. Merveilleux la vie d’extrémistes… et il va de soi que les extrémistes sont dignes d’électeurs de Trump dans le discours. La subtilité des scénaristes américains, c’est toujours pareil. Ici, Jace nous informe donc qu’il a compris que les Mutants Underground bossaient dans la clinique de l’épisode 5 et que s’ils sont assez intelligents, ils pourront en tirer quelque chose pour les agents fédéraux. Il suffit d’attirer à eux les mutants en fait. Pour ça, ils font exploser leur église… et ça marche.
John refuse de laisser les méchants Purifieurs faire n’importe quoi, et il emmène donc Reed (qui ne contrôle toujours pas ni émotions ni pouvoir), Clarice et Marcos vers un autre QG, tenu par un ancien de la saison 1, Shatters (clairement son nom de mutant, cela dit). C’est cool de le voir, parce qu’il est là pour faire la morale à Reed quand il apprend son pouvoir.
Bref, tout ça mène vite à un affrontement pas cool entre les Purifieurs et les mutants tous réfugiés dans un immeuble. Je ne comprends pas trop, comme d’hab, pourquoi ils n’ont pas utilisé Clarice pour créer un portail dès qu’ils ont su que des méchants arrivaient. Bon, elle est donc logiquement dans les premières à se faire gazer, avec John, qui reste conscient, mais affaibli.
Cela pousse tout le monde à être dans une sacrée impasse : déjà, ils abandonnent pas mal de mutants derrière eux. Ensuite, c’est Shatters qui est obligé de jouer les pare-balles. Il le fait un certain temps, allant jusqu’à tuer un Purifieur, avant de se faire tuer lui-même par Shatter. Ouep, Shatter meurt… Sauf qu’il est déjà censé être mort à Atlanta en fin de saison 1. C’est gênant comme tout car ça confirme ce que Jace savait déjà : ils ne sont pas tous morts à Atlanta. Oups.
Jace culpabilise quand même d’avoir tué quelqu’un en fin d’épisode, alors que les principaux mutants ont pu s’échapper grâce aux pouvoirs de… Reed, évidemment. Il apprend à s’en servir, c’est cool… en théorie. En pratique, il perd le contrôle de son pouvoir et quand Caitlin et Lauren rentrent chez elles, c’est pour mieux découvrir que Reed a pété la moitié de sa chambre et n’arrive plus à arrêter son pouvoir. Oups !
Épisode 7 – no Mercy – 16/20
Cette saison a du mal à passer la barre du 16/20, parce qu’il y a toujours au moins une intrigue qui ne me plaît pas, et le problème, c’est que c’est toujours la même. Les deux autres fonctionnent plus ou moins bien. Enfin, l’une fonctionne bien en accentuant la psychologie des personnages, l’autre cartonne en proposant un peu plus d’action. Quant au cliffhanger, je l’ai vu venir à des kilomètres, mais je l’ai quand même trouvé génial.
> Saison 2
Our family is in this together. It’s time we start acting that way. We can’t keep running from what we are.
Est-ce que j’enchaîne tous mes épisodes en retard de la même série ? Absolument. C’est une méthode comme une autre pour se remettre à jour après tout, et puis ça me rassure plus que de voir quelques épisodes par-ci, par-là sans finir par être à jour nulle part. Au moins, c’est fait.
Allez, cet épisode se concentre enfin sur Reeva et nous montre qu’il y a huit ans, elle était bien différente. L’événement qui change sa vie ? Quand sa pote (petite-amie ?) se fait tuer sous ses yeux par un groupe anti-mutants alors qu’elle tentait juste de défendre son bâtiment. C’était assez triste, mais ça explique pourquoi elle est si énervée de tout aujourd’hui. En revanche, la voir passer de simple nana vivant en jogging dans une cité à grande méchante toujours bien sapée, c’est quelque chose.
Dans le présent, donc, elle est bien habillée et briefe son équipe (d’ailleurs, Sage est de retour dans le rôle de la secrétaire muette !) sur le vol de la banque qui aura lieu le lendemain. Le plan est bien rôdé, mais nous sommes dans une série, ça finira mal.
En attendant, Reeva se rend à un dîner… avec un banquier, comme par hasard. Et le pauvre, Quinn, est un veuf (depuis deux ans) qui est très heureux d’avoir retrouvé chaussure à son pied, alors qu’elle est clairement en train de le manipuler. Cela ne manque pas : les triplées finissent par arriver et lui expliquer qu’il se fait avoir. Ah, je me répète, mais le pauvre ! Bon, Reeva dit quand même qu’elle a des sentiments pour lui, mais bon, elle ne fait que se servir de lui quand même.
A quelques heures du grand vol de banque, Polaris change une fois de plus d’avis et demande à Esme de rester au Cercle pour surveiller Dawn ; au cas où quelque chose lui arriverait. Il était temps que quelqu’un s’en rende compte quand même, et j’aime bien cette idée de voir l’une des triplées isolée des deux autres. Elle est même habillée différemment pour une fois, ça change !
En attendant, Reeva ordonne à Quinn de trahir son employeur, alors que lui voudrait juste passer un peu plus de bon temps avec elle. Il n’empêche qu’il fait tout ce qu’elle lui dit et que l’attaque de la banque commence. C’est clairement la meilleure partie de l’épisode, et c’est là que je me rends compte que je ne suis vraiment là que pour l’action. Le vol de la banque est sympa, avec Polaris faisant tout le boulot d’abord, avant que les clones ne s’y mettent et forcent le patron à dire que sa banque s’est construite sur la souffrance des mutants.
Et alors qu’elles font ça, Polaris, Andy et Rebecca en profitent pour aller en sous-sol ouvrir les comptes en adamantium (tiens, on est dans l’univers X-Men, j’avais oublié). C’est Rebecca qui s’en chargent, et même si je l’adore, je vois bien qu’elle est complétement siphonnée du cerveau et préfèrerait tuer tous les otages. Enfin bon, ce n’est qu’un détail pas vrai ?
En attendant, Reeva continue de se servir de Quinn pour obtenir un code qui va lui permettre de voler toutes les informations de la banque ; et d’après Sage, ça fonctionne.
Pendant ce temps, Reed ne contrôle toujours pas ses pouvoirs et il ne veut pas rester au QG par peur de les exposer. Caitlin approuve, mais refuse de le voir aller dans un hôpital où il grillerait sa couverture. Avec John, Clarice et Marcos, ils prennent donc la décision de ne pas l’envoyer dans les égouts avec Erg (même si Clarice aurait bien aimé, forcément) et de le bouger vers un ancien QG désaffecté qui est déjà bien abîmé.
Heureusement, Marcos finit par se rendre compte que Clarice a quand même tendance à toujours privilégier Erg, et c’est bien. Le problème, c’est qu’elle a réponse à tout quand il la confronte, mais au moins, y a eu l’intention de la part de Marcos, c’est un début. Il est sûr que ça finira par poser problème. Et moi, plus il y a de groupes, plus ça me plaît.
En revanche, Reed, lui, est de plus en plus inquiet de n’avoir aucun contrôle sur son pouvoir. Cela permet une petite scène familiale sympathique où Lauren le console et lui assure sa protection, alors même qu’elle n’est que sa fille et que ça devrait être l’inverse. C’est un classique, mais ça fonctionne bien.
En parallèle, John est toujours en pleine crise de foi surtout qu’il a appelé quelques autres QG des Mutants Underground et que tout ce qu’il a eu, c’est des discours sur #MutantsUprising au lieu de discours sur leur cause à eux. Marcos voit bien qu’il est perturbé, et il en profite pour insinuer qu’il ferait mieux de se méfier de Clarice qui n’est peut-être pas si fidèle à la cause que ça.
Bien évidemment, Clarice n’est pas dupe et confronte John dès qu’elle en l’occasion, occasion laissée par Marcos qui voudrait que John interroge Clarice. Celle-ci finit par cracher le morceau, dire qu’elle a volé pour Erg et lui a filé des informations confidentielles sur quelques mutants. Oups, ça ne fait pas franchement plaisir à John.
En tout cas, tout ça mène Reed à l’isolation avec Caitlin et Lauren. Les deux en profitent pour continuer les discussions familiales dérangeantes, où Lauren assure à sa mère qu’elle a quand même pris son pied en fin de saison 1 en détruisant le QG d’Atlanta alors même qu’elle tuait des gens. Heureusement, Reed finit par se réveiller et les interrompre, après avoir écouté un peu quand même. Et il y a de bonnes nouvelles pour son réveil : Caitlin a trouvé l’adresse d’une énième scientifique qui va peut-être pouvoir l’aider à gérer son pouvoir, parce qu’elle est la seule à connaître assez bien la famille Strucker pour lui venir en aide. C’est un peu gros, mais bon, on n’est plus à ça près.
Du côté des extrémistes, Jace ne peut plus parler à sa femme car son avocat l’en empêche. Cela lui donne envie de monter encore plus vite les échelons de la connerie : il apprend donc que pour monter en grade chez les Purifieurs, il doit passer un test pour savoir s’il a ou non le X-gêne. Ce serait rigolo que oui, tiens.
En attendant, il rencontre Benedict Ryan, un homme qui a apparemment sa petite réputation télévisée grâce à un talk-show… dans lequel il ne se vante pas d’être un Purifieur, évidemment. Et il fait un petit discours hyper positif pour Jace qui prend les éloges, bien sûr. Quelle angoisse cette intrigue ! Le but ? Inviter Jace à la télé pour qu’il annonce la vérité au monde entier… et se retourne contre le Service Sentinel en dénonçant leur pratique mensongère.
Cette fois, c’est trop pour Jace qui refuse… à ses risques et périls, j’imagine. En même temps, il est un personnage loyal, ce n’est pas une surprise qu’il ne se retourne pas contre ses collègues, si ? Non, ça ne l’est pas ; par contre, il se laisse retourner plus vite que si Rebecca avait utilisé son pouvoir contre lui quand un autre extrémiste lui fait remarquer que ses collègues n’ont pas voulu le sauver quand il s’est fait mettre à pied.
C’est suffisant pour que Jace change d’avis et décide de passer à la télé, une décision encore confortée quand il apprend l’attaque menée par le Cercle contre la banque, le tout avant que Rebecca ne pète un câble en fin d’épisode. Le directeur de la banque insulte les mutants devant elle, et ce n’était pas une bonne idée, cela empire la haine de Rebecca qui retourne donc un à un tous les otages. Et splash, ça fait du ketchup, au désespoir de Reeva qui était quand même amoureuse de Quinn et lui avait promis qu’il sortirait en vie.
Épisode 8 – the dreaM – 17/20
Seulement deux intrigues dans cet épisode, mais cela l’aide donc enfin à passer la barre du 16. L’une sert clairement au fil rouge de la série et est plutôt intéressante avec de nouvelles perspectives, alors que l’autre est une Origin Story que l’on attendait depuis deux ans. Elle aurait pu être écrite de manière plus subtile, mais j’ai quand même bien aimé le rendu d’ensemble et les avancées que ça permettait. Je suis bon public, ce n’est pas nouveau.
> Saison 2
You set the world on fire and now you’re worried that your daughter might get burned ! You’re a real piece of work, you know that?
Le flashback de cet épisode nous renvoie en saison 1 quand Lorna et Marcos s’amusaient encore ensemble au lit en attendant l’arrivée d’Aurora. C’est d’autant plus violent qu’elle lui demande de ne jamais ressembler à leurs parents… et qu’on sait bien que c’est foiré depuis, parce qu’elle a viré Marcos de sa vie genre un mois après.
Enfin bon, chacun ses erreurs dans la vie. Par exemple, l’erreur de Rebecca, d’après Andy, c’est d’avoir tué trente personnes. Oui, bah oui, c’est une petite erreur ça. Evidemment, Rebecca comprend bien, alors que Polaris l’engueule, qu’elle n’a plus rien a faire avec le Cercle : elle s’enfuit donc après un rapide au revoir à Andy, qui passe le reste de l’épisode à s’inquiéter pour elle. Il y a de quoi en même temps, c’est l’anarchie dans les rues après la mort des otages de la banque.
Polaris prend donc la décision de ne pas rester car c’est trop dangereux pour elle et surtout pour Dawn de rester dans les parages alors que Rebecca risque d’arriver si jamais le Cercle la retrouve. L’épisode continue alors de s’intéresser à Lorna et son passé, en nous ramenant à son adolescence pas facile où elle avait l’air encore plus insupportable (mais un brin moins psychopathe) que Rebecca. Et où elle avait des cadeaux d’anniversaire de la part de Magneto aussi, même si celui-ci ne se montre jamais. Tristesse. Le cadeau ? Un disque rouge au logo de Magneto. Youpi !
Il y a sept mois, elle en a donc parlé à Marcos qui a eu confirmation que Magneto était son père, puisqu’elle avait encore son disque d’anniversaire. Elle a donc grandi dans la haine de son père et ça explique ses mécanismes de défense dans le présent. Bon, en même temps, on n’apprend pas grand-chose. C’est plus intéressant de revenir dans le présent où nounou Elma propose à Polaris d’envoyer Dawn dans les Alpes au sein d’une école pour mutants qui la protégera des émeutes américaines. Dur comme choix… Certes, Dawn sera protégé, mais elle ne pourra plus voir sa mère aussi.
Six ans plus tôt, Lorna se bourrait dans un bar et où elle était harcelée par des dragueurs insupportables dont elle s’amusait alors… à bousiller les voitures. Comme c’est sympathique. Elle se retrouve donc en prison d’où elle est libérée dès que sa mère adoptive passe un coup de fil. Sympa la famille.
Il va de soi que dans le présent, Lorna est complétement paumée après tout ça. Par conséquent, elle retourne d’elle-même auprès de ses anciens amis et donc de Marcos. Et avec Dawn. Si ce n’est pas merveilleux ! Bon, elle le fait pour que Marcos puisse dire au revoir à Dawn avant qu’elle ne l’envoie à l’étranger. Il a donc la chance de pouvoir découvrir sa fille et lui dire au revoir en même temps, et il n’est vraiment pas pour le plan de Lorna… pourtant, il se laisse faire.
Il lui dit donc au revoir avec un petit chant espagnol avant de rendre Dawn à sa mère. Et inutile de préciser que quand il lui donne, il y a une jolie aurore boréale, pas vrai ? Une vraie petite famille, le temps de quinze secondes à peine. Finalement, elle change d’avis grâce à ce que lui dit Marcos : il veut que Dawn soit aimée, en famille et qu’on lui dise qu’elle est spéciale… Lorna l’emmène donc à sa mère adoptive. Clairement, elle fait donc la même chose que Magneto : elle place sa fille sous la protection d’une bonne poire qui accepte bien évidemment ce rôle comme si c’était facile d’élever un enfant à l’improviste.
Une fois de plus, les actions du Cercle et le braquage de la banque a fini par mener le QG a de nouvelles tensions : John veut réagir immédiatement, contrairement à Clarice. Malgré tout, quand John décide d’aller près de la banque pour voir s’il peut remonter la piste du Cercle, Clarice l’accompagne et elle fait bien. À eux deux, ils remontent effectivement la piste de Rebecca qui les mène tout droit à… un cadavre de plus. Et notons que Clarice est perturbée par les pouvoirs de Rebecca qui semblent bloquer les siens. Clairement, ça pourra poser problème.
Ils remontent la piste jusqu’à Rebecca qui leur donne quelques informations sur le Cercle, confirmant qu’elle a bossé pour eux et que les recherches du Cercle consistaient à s’informer sur Regimen, une compagnie à Washington. En tout cas, rencontrer Rebecca donne une petite crise métaphysique à Clarice qui a désormais peur de mourir… et surtout peur que John se croit invincible alors qu’il ne l’est pas.
Reed ? Caitlin et Lauren ont réussi à l’emmener auprès du docteur Madeleine Garber. La bonne nouvelle, c’est qu’elle le reconnaît immédiatement. La mauvaise nouvelle, c’est que c’est Eilis Grey et que je ne suis pas fan de l’actrice. Elle est introduite comme une amie de la famille au point qu’elle reconnaît Reed après des années sans l’avoir vue. C’est une vraie gentille : elle ne guérit pas les mutants, elle les aide à contrôler leurs gênes, et donc leurs capacités les handicapant.
Pour aider Reed, Garber a tout ce dont elle a besoin, c’est à-dire les gênes de Lauren. Oh bah oui, donnons donc les gênes d’une Strucker à une scientifique, ça ne peut que bien finir pas vrai ? En plus, Lauren est complétement endormie une fois qu’elle est draguée par l’assistant de Garber.
Cette dernière offre son hospitalité aux Strucker et ne fait qu’attiser ma méfiance à chacune de ses répliques. Elle est bien trop renseignée sur la famille, franchement, allant jusqu’à raconter la vie des ancêtres, les jumeaux qui, dis donc, allait jusqu’à partager leurs âmes comme s’ils n’avaient qu’une âme. Voilà qui me rappelle quelque chose. Quant à Reed, Garber confirme qu’elle peut le soigner et qu’il y a urgence : elle stoppe ses attaques de pouvoir avec le vieux sérum de son père, mais s’il ne traite pas plus profondément sa maladie, il mourra. Ben, tiens !
Lauren ? Elle se laisse séduire par l’assistant, Noah, avec qui elle joue au frisbee (on en est là)… avant d’apprendre que donner son sang veut aussi dire donner à Garber une possibilité de guérir à jamais le gêne X. Ah et son frère est celui qui a créé les Purifieurs, aussi. On est déjà passé par là avec le troisième film X-Men, les gars. Bien qu’hésitante, Lauren veut sauver son père, donc elle accepte de se faire prendre son sang… ce qu’Andy sent également.
Cela se fait sur un petit montage musical qui nous montre aussi que rien ne va plus entre Clarice et John, que Reed va beaucoup mieux, que Marcos reçoit des nouvelles (et une photo !) de Dawn et que Lorna… se créé enfin la couronne de Polaris, à partir du cadeau que son père lui a fait lorsqu’elle avait treize ans. Si tout ça n’est pas mignon dis donc !
Ah, et Rebecca ? Elle se fait choper par un mutant du Cercle, l’homme invisible, et ça ne sent pas bon pour elle !
Épisode 9 – gaMe changer – 17/20
On ne peut pas parler de mi-saison comme il ne reste que trois épisodes à venir, mais cet épisode qui précède la pause finit comme l’an dernier sur un bon gros cliffhanger qui respecte bien le titre de l’épisode. À part ça, les intrigues qui y mènent sont bien construites et il y avait vraiment des bons moments qui valaient le détour dans cet épisode. Quant à moi, je suis à jour !
> Saison 2
She’s trying to eliminate hate by eliminating mutants.
C’est parti pour l’épisode de mi-saison ! Finalement, c’était facile de rattraper tous les épisodes ; même si je dois reconnaître une certaine part de culpabilité d’enchaîner les épisodes comme ça. Cela dit, quand je vois que cet épisode va se concentrer un peu plus sur Rebecca, je suis carrément preneur et j’en oublie mes remords. Ainsi donc, il y a un an, Rebecca s’est fait livrer au Service Sentinel par… ses propres parents. Sympathique ! Bon, faut dire qu’elle avait failli tuer son prof aussi, alors en tant que prof, j’approuve un peu la décision.
Dans le présent, Rebecca est donc prisonnière du Cercle qui a trouvé le moyen de bloquer son pouvoir : dans le noir et en mouvement constant. Cela énerve complétement Andy qui s’engueule avec Sage à ce propos, mais comme la décision vient de Reeva, il n’y a rien à faire. Sage essaye pourtant, à montrer une vidéo de Rebecca réclamant de l’aide à Reeva, mais rien n’y fait.
Andy ? Il emmène sa dépression auprès de Lorna, lui demandant texto si elle regrette d’avoir confié sa fille ou si elle pense que le Cercle vaut vraiment le coup. Il a le prix de la subtilité lui, sérieusement. Et il n’a plus trop envie d’aider le Cercle, s’enfermant dans ses dessins, alors que Reeva a besoin de lui pour la suite. Un peu de culpabilité, un peu de « j’avais oublié que t’étais si jeune » et hop, Reeva arrive à le convaincre de se remettre au boulot malgré ses réticences sur ce qui arrive à Rebecca… du moins, c’est ce qu’elle espère.
En réalité, on le voit faire son sac avec 150 t-shirts de moins que ce qu’il a porté jusque-là cette saison et aller libérer Rebecca de sa prison. Son but est de s’enfuir avec elle, mais elle a plutôt envie d’aller se venger de Reeva en tuant tout le monde, c’est-à-dire Reeva elle-même, mais aussi les sœurs Frost, Lorna (qui a bien fait de dégager Dawn de ce bâtiment) et Sage. Le problème, c’est qu’Andy les aime bien quand même.
Il fait ce qu’il peut pour la convaincre de ne pas les attaquer, mais c’est totalement inefficace. Résultat des courses, il est forcé de neutraliser Rebecca et de l’envoyer valser dans les airs… lui brisant la nuque par accident au passage. Putain, je suis servi, moi qui adorais ce personnage, c’est réglé. En même temps, il ne restait plus grand-chose à en faire après cet arc où elle a tué 37 personnes. Voilà donc qu’Andy est un meurtrier à son tour ; même si c’était pour protéger sa nouvelle famille. Bonjour la culpabilité d’avoir tué sa petite amie quand même.
Heureusement pour lui, il a toujours Lorna qui lui explique que eh, la mission lui permettra de se racheter. Il n’a pas trop envie d’en entendre parler, mais Lorna lui révèle alors le grand plan : reprendre le contrôle des colliers et libérer tous les mutants de cette emprise infernale du gouvernement sur eux. Ca va saigner, quoi. Et Andy a tellement la rage anti-humains, parce que ce sont des humains qui ont provoqué le vrillage total de Rebecca, qu’il accepte aussitôt de partir en mission. Tu m’étonnes.
En parallèle, Lauren informe ses parents des intentions pas si pacifiste de leur nouvelle alliée. Y croyaient-ils vraiment en même temps ? Caitlin est prête à tout pour que les recherches continuent, quitte à mettre en péril le gêne X, alors que Reed comme Lauren se refusent à laisser les recherches arriver à bout. Bon, devant Garber, ils ne disent rien évidemment et ils la baladent autant que possible pour éviter tout problème.
Ils lui posent malgré tout un million de questions et même Caitlin semble dans le plan. C’est fou comme elle est toujours à fond dans le moindre plan. En plus, Garber finit par bien révéler toute la vérité, mais toujours avec plein de bienveillance, au point de faire culpabiliser Reed. De son côté, Lauren utilise son charme pour avoir accès au labo où sont stockés ses échantillons de sang… et pour bloquer la sécurité avec son pouvoir.
Quant à Garber, elle se rend compte que Lauren n’a pas un, mais deux gênes X. C’est un gros problème, parce que c’était aussi le cas des jumeaux Strucker. Elle sait bien ce qu’elle a entre les mains avec Lauren et quand elle en parle à Caitlin et Reed, c’est parce qu’elle adorerait avoir des nouvelles d’Andy aussi. Au moins, ils n’ont même pas à lui mentir ici : ils n’ont pas de nouvelles d’Andy. Et c’est peut-être mieux maintenant que c’est un meurtrier.
Lauren finit par emmener ses parents dans le labo secret de Garber pour tout détruire, mais Noah l’arrête au moment où elle allait tout détruire. Et il est avec Garber, donc autant dire que ça sent mauvais… pour trois secondes à peu près. Quand elle commence à révéler son vrai visage, elle insulte les mutants en disant qu’ils sont des abominations. Qui est-ce qu’elle énerve le plus ? Certainement pas les Strucker, mais bien Noah.
Il retire le patch qu’elle lui avait mis enfant et commence ainsi à vibrer, détruisant les recherches de Garber… et le bâtiment au passage.
Au QG, Marcos est au fond du gouffre avec la photo de sa fille, mais John a besoin de lui pour continuer à bosser pour les Mutants Underground, alors il est forcé de se reprendre. Et il le fait avec espoir de tuer Reeva lui-même. Le plan ? Kidnapper un analyste de Regimen. Cela ne plait pas du tout à Clarice qui a soudain l’impression d’être une méchante. Bien vu.
C’est d’autant plus le cas que l’enlèvement se fait de manière bien compliquée, avec quelques coups de feu. Pour faire des économies, tout ça se fait hors écran, mais ça inquiète Clarice de voir John se précipiter autant : il ne laisse que quelques heures à Marcos pour se remettre de la perte de Dawn, avant d’aller enlever un homme au beau milieu d’émeutes anti-mutants. Et évidemment, la police ordonne de tirer à vue sur les responsables de cet enlèvement, avant d’arrêter tous les mutants qui étaient présents dans le paramètre. Franchement, ce pays est en pleine guerre civile, c’est du grand n’importe quoi.
Clarice passe donc l’épisode à s’engueuler avec John, mais pour la première fois de ma journée de rattrapage, je suis au moins de son côté. Après, l’interrogatoire de l’analyste est intéressant parce qu’il permet à John et Marcos de comprendre que le Cercle a désormais accès aux prisons. Bon, le gros problème, c’est que leurs recherches alertent le Cercle aussi, parce que Sage surveille tout ce qu’il se passe à Regimen.
Elle leur envoie donc l’homme de main préféré du Cercle, l’homme invisible, qui tue l’analyste sans le moindre remords alors qu’il était enfin coopératif. C’est con. Oh, John l’arrête malgré tout, mais c’est trop tard pour l’analyste ; et bien sûr, la police est déjà en route aussi.
Sinon, cet épisode revient bien sûr sur l’horrible intrigue de Jace Turner. Autant l’an dernier, je le supportais un peu, autant cette année, je n’en peux plus – et bingewatcher n’aide pas. Le voilà devenu leader du mouvement extrémiste, avec cette fois comme but de créer des milices dans les rues pour s’en prendre aux mutants. Quelle jolie idée. Et en plus, il passe à la télévision pour parler de tout ça ; ce que les triplées regardent en regrettant de ne pas l’avoir tué à l’époque. J’étais du côté d’Esme pour le sauver, mais je comprends aussi ses sœurs et leurs regrets là.
Quant aux milices, elles se mettent vite en place, et assez pour être au courant du kidnapping puis du meurtre de l’analyste. Du coup, elles débarquent à temps pour s’en prendre à John, Marcos et l’homme invisible. Marcos pourrait facilement faire exploser la voiture qui les poursuit, mais non : John lui dit de s’enfuir et reste en arrière pour les protéger, se sacrifiant ainsi. C’est enfin une victoire pour Jace qui arrive à arrêter John. Moui, ça ne sent pas très bon tout ça.
Sinon, en fin d’épisode, le Cercle passe enfin à l’action et cette fois, Lorna porte sa couronne – et Reeva a toujours ses boucles d’oreilles improbables, hein, je n’en ai pas parlé assez – pour réussir à… désactiver les colliers anti-pouvoirs de tous les mutants en prison ou en asile psychiatrique. Yep, ça fait de jolies émeutes en perspective d’avoir autant de mutants relâchés dans la nature. À côté de ça, l’arrestation de John, ce n’est pas grand-chose parce que qu’est-ce que vous voulez qu’il lui fasse ? Clarice débarquera probablement à temps pour le sauver, maintenant qu’elle a de nouveau décidé d’être pour les mutants – pas pour Erg, pas pour John, juste pour les mutants en général. Drôle de volte face.
Tu sais que je ne suis pas aussi enthousiaste que toi mais j’aime bien cette série. Comme toi, je n’aime pas du tout la storyline de Jace et de la milice. Je trouve bien qu’il y ait un type qui soit contre les mutants et le reste mais j’aime pas la façon dont c’est traité. Pour le reste, j’ai hâte de voir la suite.
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Oui, pareil, j’adore le concept du personnage de Jace… mais ses intrigues sont reloues !
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