Épisode 6 – This Brief Fermata – 14/20
La structure de l’épisode a beau être sympathique, elle ne l’empêche pas d’être bien trop prévisible. Le problème, c’est donc que j’ai attendu toute une moitié de l’épisode une « révélation » qui n’en était pas une, avant de devoir attendre une autre moitié d’épisode pour en découvrir les conséquences. Et c’était donc déjà fini quand ça aurait pu m’intéresser. Ce n’est pas ça cette saison !

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Like Vietnam bad. Wait, was Vietnam bad?

Contrairement aux apparences, je n’ai absolument pas zappé de regarder cet épisode, je n’ai juste pas pris le temps d’en écrire la critique… Faut dire, j’étais dans le bus, et j’ai fini par trouver presque plus intéressant de regarder le soleil se lever que de regarder les nouvelles frasques de nos personnages. Déso pas déso ? Un peu, ouais.

L’épisode reprend avec le futur de Jimmy, dans une maison vide. Rien de bien nouveau par rapport au cliffhanger qui nous a montré pour la première fois le futur finalement : Jimmy est forcé de déménager, et ça n’a pas l’air de lui plaire. Bref, il a probablement dû se retrouver à rembourser les dettes de Gretchen, et elle s’est barrée par honte, mais il la retrouvera. Non ?

Ce n’est pas la question pour l’instant, puisque dans le présent, ils sont tout simplement à préparer les plans de table de leur mariage, critiquant une fois de plus Paul, puisque c’est leur activité préférée. Ce n’est pas fou et ça mène Jimmy à proposer une merveilleuse idée : une dernière semaine à baiser qui ils veulent. On comprend vite qu’il fait ça pour s’amender du cliffhanger de l’épisode précédent, et comme Gretchen est carrément partante, tout va bien.

Le problème, c’est que l’épisode nous entretient un faux suspense autour de Jimmy : on se concentre tout d’abord sur la semaine de Gretchen. Bien sûr, celle-ci a envie de cette « fuck week » qui n’a aucun sens et que jamais personne n’accepterait dans sa situation. Ce n’est pas parce qu’elle en a envie que ça peut se faire, cela dit. Ainsi, nous la suivons toute la semaine en train de… travailler. Voilà qui change.

La structure de l’épisode est assez simple, et on la voit travailler chaque jour : si elle commence par ne voir que des hommes partout où elle va, c’est pour mieux se retrouver à devoir boucler le fameux DJ de l’épisode précédent, Nock nock. Malheureusement pour elle et malgré les apparences, il s’agit d’un véritable capricieux. S’il est complétement pété H24, ça ne l’empêche donc pas d’exiger de Gretchen du travail, qu’il fait vérifier par un enfant, parce qu’apparemment les scénaristes ont trouvé ça drôle.

En parallèle, Jimmy se fait plaisir tous les jours et soirs de sa Fuck week… et Lindsay aussi, parce qu’elle est de nouveau célibataire, donc elle dit en profiter pendant que Gretchen bosse. Le truc, c’est qu’on sait bien vers quoi va l’épisode : le jeudi par exemple, Jimmy se montre déstabilisé de voir Gretchen bosser… par chance pour lui, le vendredi, Gretchen parvient enfin à finaliser le contrat avec Nock nock grâce à l’aide improbable de Lindsay et des rappeurs habituels, dépités par le travail de leur nouvelle agent.

C’est gros comme tout, mais ça passe plutôt bien et Gretchen réussit à atteindre son objectif en faisant collaborer tout ce petit monde. Cela nous promet une chanson pour la fin de saison (enfin, j’espère). Il est donc enfin temps pour elle de profiter de la fuck week ! Elle se rend ainsi en boîte avec Lindsay pour… mieux se rendre compte qu’elle n’a pas du tout envie de se taper un inconnu. Au contraire, même, elle a plutôt envie de retrouver Jimmy, si ce n’est pas chou tout ça.

Ben non, c’est pas chou, parce que Jimmy, ce soir-là, il découche, et même qu’il y a une photo de cul tout plat sur son Instagram. Il est donc temps de revenir en arrière pour découvrir que non, Jimmy ne passe pas sa semaine à s’envoyer en l’air. S’il n’a pas oublié la fleuriste, c’est parce qu’il culpabilise de son écart de conduite. La fuck week est donc un moyen pour lui de déculpabiliser en forçant Gretchen à le tromper aussi, et donc à se dédouaner de tout ça.

Il finit par l’expliquer à un Edgar qui désapprouve à peu près autant la tromperie que le stratagème, mais dont il se moque en permanence. C’est du grand n’importe quoi, il va jusqu’à payer une prostituée pour un simple suçon, et c’est là, en fait, que j’ai trouvé ça tout naze. Le vendredi, il finit par apprendre du rappeur de Gretchen que si, celle-ci a bien profité de sa fuck week, puisqu’elle a dû mentir pour s’assurer de ne pas les perdre comme client.

Cette fois, Jimmy est complétement déprimé et décide de se rendre en soirée où il ne digère pas l’ecstasy qu’on lui fournit. La photo de petit cul est donc celle de son petit cul à lui – un truc super prévisible – et s’il découche, c’est parce qu’il vomit tout la nuit. Magnifique. Au petit matin, il rentre pour voir Gretchen aller profiter de sa fuck week pour le dernier jour ; et Lindsay lui apprend que jamais Gretchen n’a fait quoique ce soit de la semaine. Hop, voilà Jimmy qui découvre donc la jalousie et se détruit tout seul. Ridicule.

Finalement, quand Gretchen revient, elle certifie avoir couché quelqu’un d’autre, et Jimmy finit par lui avouer toute la vérité derrière cette semaine un peu spéciale qu’il avait souhaité pour eux. Bien sûr, ça ne fait que détruire un peu plus la confiance qu’elle avait en lui et leur couple, mais ça avec cette série, on a l’habitude…

Bref, la meilleure scène est peut-être encore celle où Gretchen comprenait que ni elle, ni Lindsay n’avaient envie de coucher avec des inconnus. Elles devenaient adultes, c’était chouette… mais c’était juste pour mieux faire marche arrière en envoyant Gretchen dans les bras d’un type qui restera un inconnu total. Dommage !

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