Épisode 9 – Four Short Fairy Tales – 14/20
Ben alors ? C’est la deuxième semaine d’affilée que je n’accroche que moyennement à l’épisode. Certes, l’idée de départ qui est d’écrire une version moderne de certains contes ou expressions est plutôt sympathiques, mais dans la réalisation, c’est juste trop prévisible ou cliché. La série m’a habitué à mieux, j’espère qu’elle va vite se reprendre !
> Saison 4
Spoilers

It’s just you and me… until one day, it’s you or me.
Story One : The Emporer’s New Hair – Rien qu’avec ce titre d’histoire, je m’attendais à voir Tim au centre de l’histoire… Et pour une fois, c’est une bonne chose. De manière prévisible, la série lui fait le coup de la perruque qu’il s’achète parce qu’il a le besoin de se sentir mieux dans sa peau. C’est Heather qui lui conseille de se faire plaisir pour se récompenser des efforts qu’il fait en sport par rapport à son cœur, mais elle ne s’attendait pas à ça.
On enchaîne alors sur les quiproquos habituels dans ce genre d’intrigue, avec aussi pas mal d’humour apporté par les enfants. Colleen est brillante à balancer toute la famille « par accident », à la Colleen donc, et Tim persiste à vouloir garder cette immonde perruque – qui cela dit ne lui va pas si mal. Le seul problème, c’est qu’il la porte à aussi à une conférence sur l’honnêteté en médecine, et qu’à côté d’une photo de lui et sa calvitie, ça la fout mal. Après, rien qui n’empêche de s’en tirer par une pirouette rhétorique, contrairement à ce la série propose ici.
Story Two : Jenderella – Jen reprend enfin le travail – c’est que ça a dû lui manquer – et forcément la série en profite pour la très classique intrigue où elle se sent tiraillée entre le travail et la vie de famille. Elle a deux collègues insupportables, Eve et Elle, et un insupportable supérieur, Paul, mais elle veut absolument être dans leurs bonnes grâces. Ce n’est pas évident avec Eve et Elle qui lui mettent des bâtons dans les roues et avec ses filles qui ont besoin d’elle à la maison, mais comme c’est Jen, elle parvient finalement à trouver un improbable équilibre dans sa vie. Bref, une jeune maman efficace, mais personne n’en avait jamais douté, je crois.
Story Three : The Joan Who Cried Wolf – Joan prend sa retraite, je ne m’y attendais pas, c’est tellement inscrit qu’elle a des patients. Oui, justement : en elle aussi, c’est tellement inscrit qu’elle n’a pas envie d’autre chose. Elle fait donc tout ce qu’elle peut pour détourner l’attention et retarder au plus tard la fête de sa retraite. C’était plutôt marrant sans être brillant : elle voit un rat, puis en invente un quand le dératiseur le retrouve trop vite.
Celui-ci est un grand cinglé, mais il apporte pas mal d’humour à l’épisode, aussi cliché soit-il. J’ai adoré voir Joan commencer une thérapie pour lui, l’air de rien. Et bien sûr, la conclusion est évidente : elle avoue qu’il n’y a pas de rat, puis en voit un le lendemain, mais personne ne la croit. C’est le sens de cette expression après tout.
Story Four : Three Little Playhouses – Lucas et Lark s’entendent toujours aussi bien et jouent beaucoup ensemble, dans un carton qui leur sert de fausse maison pour jouer… jusqu’à ce que John la détruise. Colleen trouve que c’est une bonne idée, puisque les deux petits en étaient à imaginer le mariage. Bon, dans cette histoire, John est donc le grand méchant loup des trois petits cochons. C’est plutôt marrant, puisque l’on voit ensuite Greg et Matt essayer de construire une maison en bois.
John n’a aucun mal à la détruire, et il construit ensuite une maison en brique pour les petits. Cette fois, il n’est pas question de la détruire puisque les petits jouent dedans. À la place, le gag final est que le compteur d’eau est juste en-dessous, forçant un technicien à entrer dans la maison pour faire le relevé.
