Épisode 12 – D is for Doll – 14/20
Venez lire cette critique si vous aussi vous n’avez pas tout compris – pour ne pas dire rien compris – à certaines des intrigues de cet épisode et de cette saison. J’ai beau sentir qu’ils nous rapprochent de certaines réponses avec cet épisode, j’ai l’impression d’être encore plus loin d’une quelconque résolution qu’à l’épisode précédent. Et on a connu plus flippant avec ce thème, aussi ?
Spoilers
Il fallait bien un épisode sur une poupée démoniaque à un moment ou un autre.
To be honest I’m Catholic, but I’m not that religious.
Je n’ai pas eu le temps pour cet épisode la semaine dernière, mais quand je vois le titre, je me dis que c’était peut-être un acte manqué de ma part. Comme beaucoup, je n’aime pas tellement les poupées dans les films d’horreur, hein. Cela dit, l’épisode commence de manière surprenante et loin des poupées : Leland demande plus ou moins à prendre la place de Kristen dans l’équipe d’investigation de l’Eglise, et c’est… étonnant.
La sœur habituelle est là pour avoir les oreilles qui trainent, renverser du thé sur Leland et tenter de le déranger autant que possible quand il parle. Bizarrement, une fois congédiée, elle se rend auprès de David non pas pour lui révéler tout ce qu’elle lui a entendu, mais pour le convaincre de devenir prêtre au plus vite, parce que la guerre est sur le point de commencer maintenant que Leland veut rejoindre l’Eglise dans l’accompagnement des possédés. Ah.
Elle finit donc par lui expliquer ce qu’elle a entendu, et si David n’y croit pas, il découvre finalement que c’est bien la vérité. Cela le fait beaucoup reconsidérer sa position vis-à-vis de l’Eglise, surtout qu’il a un pote qui laisse tomber sa place de prêtre pour ouvrir sa propre paroisse indépendante de l’autorité religieuse qui est bien trop longue à réagir selon lui, notamment sur les questions raciales.
Tout cela tracasse David qui finit par demander à nouveau conseil à la sœur, en en profitant pour en apprendre plus sur elle et l’homme qui était tombé amoureux d’elle quand elle était entrée dans les ordres. L’homme en question s’est suicidé depuis, alors bon, elle ne semble pas avoir beaucoup de regret : elle sait pourquoi elle est en vie au moins, et ce dessein dans la vie lui convient bien.
Sa vie est loin d’être triste, après tout. Elle redonne donc confiance à David, en lui demandant aussi qui a bien pu le faire douter à ce point. David se retrouve ainsi à faire des recherches sur son pote, pour mieux se rendre compte qu’il est tombé amoureux d’une nonne et que c’est pour ça qu’il a souhaité ne pas rester prêtre. Sacré destin. On ne va pas se mentir après, j’ai eu du mal à voir où voulait en venir la série avec ça, surtout quand le pote s’est mis à critiquer les exorcistes. Tout cela n’avait pas trop de sens.
De son côté, Kristen s’est beaucoup calmée et n’a plus eu d’hallucination depuis quatre jours. Eh, ça fait du bien de la voir beaucoup plus reposée et saine : elle fait ses excuses à son psy qui les accepte. Il est chelou lui aussi à tout tolérer ! Mieux que ça : il propose carrément à Kristen de parler à un de ses patients qui dit voir des choses dans sa maison, voir une forme qui s’en prend à son fils et lui a cassé le bras.
Cela fait penser bien sûr à des entités démoniaques, et c’est l’avis de David jusqu’à ce qu’il apprenne que la forme n’apparaît que la nuit. Selon lui, c’est étrange car ce n’est pas le fonctionnement habituel des entités démoniaques. Soit. Ben se joint à l’équipe bien sûr, et le psy de Kristen aussi, parce que lui, il aimerait pouvoir écrire un livre sur ces gens au boulot passionnant.
Tu m’étonnes ! David n’est pas pour, Ben non plus. Tu m’étonnes, bis. Bon, cela ne les empêche pas d’enquêter tranquillement dans la maison, histoire de découvrir que le fils du patient a peut-être des insectes dans son plâtre (comme tout le monde mon gars, faut s’y faire et attendre, c’est tout) avant d’être embarqués en direction du grenier. En effet, il y a une clairement une fuite qui vient du grenier au-dessus de la chambre du gamin.
Une fuite d’eau ? Peut-être, peut-être pas : ils trouvent dans le grenier un dégât des eaux qui sent bien trop fort pour que ce soit de l’eau. Kristen, David et Ben finissent par trouver la cause de la fuite, ou pas : un coffre avec une poupée dedans. Et c’est la poupée qui fuit ? On ne sait pas trop, mais le papa de la maison assure que c’est à sa femme, décédée depuis. Elle lui avait promis de s’en débarrasser pourtant, seulement voilà, elle faisait toujours ce qu’Eddie lui demandait.
La série n’ayant pas assez d’intrigues en cours, l’épisode prend aussi le temps de proposer ENCORE autre chose avec une autre des gamines de Kristen. C’est cette fois Lynn qui se retrouve à jouer les baby-sitters pour un certain Sebi, effrayé lui aussi par une poupée qui lui dit de ne pas bouger et que Lynn décide de ramener chez elle le soir en rentrant. Allez comprendre.
Elle explique à sa mère qu’elle pense que Sebi a voulu lui mettre dans son sac car il avait peur de la poupée, mais le problème, c’est que la poupée a disparu quand les parents de Sebi viennent la réclamer. Après, ça paraît être un problème, mais la série semble l’oublier totalement aussi vite. Ce n’est que plusieurs minutes plus tard qu’on découvre que la cadette avait volé la poupée – et on le découvre en même temps que Lexis. Celle-ci reconnaît la poupée, comme nous, comme étant la poupée appartenant à sa grand-mère. Et j’avoue, j’ai ri de l’arrivée prévisible du train ensuite, mais je ne comprends rien à ce que la série veut nous communiquer. C’est frustrant.
Du côté du gamin avec le plâtre, les choses tournent mal : persuadé d’avoir le plâtre infesté par des insectes, il se coupe le bras en voulant retirer le plâtre. Forcément, ça ramène toute l’équipe sur place, et cette fois, ils cherchent à comprendre ce que les ombres vus par le gamin peuvent bien être. Ils trouvent ainsi des formes étranges au mur visibles uniquement à la lumière ultra-violette… mais bon, Ben parvient à les expliquer. À peu près.
Cette fois, l’explication n’est pas super crédible, entre les produits chimiques, la poussière et d’anciennes déco d’Halloween dans une chambre, bon, franchement, non, je refuse. L’Eglise envoie en plus un espèce de comédien pas crédible pour exorciser la maison et le psy voit à son tour un démon qui lui laisse une trace sur le nez, alors… Il n’y a plus trop de place au doute là. Enfin, il y a de la place pour les doutes de David, par contre. Il demande même à Kristen s’ils seraient amoureux s’ils s’étaient rencontrés avant tout ça.
Et bordel, Kristen lui dit oui avant de se rapprocher de lui beaucoup trop pour leur sécurité à tous les deux. Heureusement qu’elle est exorcisée, hein.
En parallèle, la série reprend aussi l’intrigue incompréhensible de la mère de Kristen. En déposant ses petites-filles à l’école, elle se fait recruter par son pote qui veut qu’elle fasse de drôles de choses pour lui en échange d’un seul truc de sa part, mais un truc incroyable et inestimable il paraît. Il l’emmène donc en réunion avec un certain Asa qu’elle doit baffer lorsqu’il utilise un nom de code.
Et une fois qu’elle fait ça (bordel, elle est brillante cette actrice), ils repartent et couchent ensemble dans l’ascenseur. Oh bordel. On les retrouve ensuite dans un restaurant chic, et vraiment, je ne sais pas ce que veut le type avec elle, mais il l’envoie prétendre être la maîtresse d’un homme marié. Tout ça lui permet d’obtenir une tête d’un arrière-arrière-grand-père dans du formol, et il paraît que c’est son sigil.
Cela semble vraiment parler à Sheryl, mais je ne sais toujours pas ce qu’elle vient foutre dans toute cette intrigue. En plus, elle se rend finalement compte qu’elle a deux Eddie dans sa chambre, et ça lui permet de relier le Père (la tête), le Fils (sa poupée) et le Saint Esprit (celle de Sebi) pour une prière où elle demande à son Dieu, quel qu’il soit, de l’utiliser.
Cette semaine se termine alors sur son générique, avec une poupée démoniaque qui surgit d’un livre nous faisant lui-même peur à tomber d’on ne sait où au pire moment. What ?