9-1-1 – S06E14

Épisode 14 – Performance Anxiety – 16/20
L’épisode part dans absolument tous les sens, mais j’ai aimé qu’il propose grâce à ça du développement pour quasiment tous les personnages de la série. Chacun a son petit moment de gloire dans l’épisode, ce qui n’est pas toujours le cas, et la structure de l’épisode est vraiment sympathique. Alors bien sûr, il y a eu des intrigues qui ne m’intéressaient pas, mais c’est inévitable avec autant de personnages et d’interventions.

Spoilers

Crise d’angoisse et stress de ne pas être à la hauteur sont au rendez-vous.

 


You killed a baby. Again.

Le temps passe si vite que j’ai une semaine de retard, mais ce n’est pas grand-chose par rapport à mes habitudes avec cette série. J’ai l’habitude de les voir par trois les épisodes, et là, je n’en ai que deux. L’assurance de passer une bonne journée, non ?

Pas forcément quand l’épisode commence par se concentrer sur Eddie. Bon, j’exagère, ça va un peu mieux cette année avec lui… Mais il reste le personnage que j’aime le moins dans la série. Pour cet épisode, Eddie est appelé par sa tante pour s’occuper d’un problème de plomberie. Du moins, en théorie. En pratique, elle lui organise un rencard en sa présence et en présence de la tante de sa nouvelle prétendante.

Ah, l’angoisse quand la famille s’en mêle. En vrai, tout part d’une bonne intention, évidemment, mais en 2023, c’est dingue de se dire que des tas de famille continuent de faire ça. J’ai l’impression que ça fait trente ans que je vois des séries proposer l’intrigue avec des personnages qui détestent cette méthode mais finissent par accepter d’aller en rencard parce que leur famille l’impose. Cet épisode fait de même avec Eddie.

Il a beau s’en plaindre à ses collègues à la caserne, il décide d’accepter de s’y rendre. Inévitablement. Et le rencard se passe à merveille, comme toujours : il stresse de devoir être à la hauteur de ce que les tantes attendent… Mais en fait, son rencard aussi n’est pas ravie de l’idée de sa tante, qui est habituée d’essayer de la caser avec la ville entière. Elle propose donc à Eddie de se mettre d’accord sur les mensonges qu’ils raconteront pour expliquer qu’ils ne se revoient pas malgré un rencard qui les met en valeur l’un et l’autre auprès des tantes.

Le truc, c’est que comme toujours dans ces cas-là, Eddie se rend compte que la femme lui plaît, en fait. C’était trop prévisible pour être amusant – ou alors, c’est parce que je déteste Eddie que l’intrigue m’a blasé. Il est possible qu’avec un autre personnage, ça serait mieux passé… mais j’en doute. En plus, le voir se morfondre de ne pas avoir eu de chance pour se présenter sous son meilleur jour à elle car elle s’est cassée immédiatement, ça l’énerve.

Ce n’est qu’en toute fin d’épisode qu’on y revient vraiment cependant. Eddie raconte les mensonges prévus à sa tante qui est étonnamment compréhensive et lui rappelle qu’on n’est jamais prêt à tomber amoureux de toute manière. Au passage, il découvre que sa tante a été mariée pendant deux ans avant son mari actuel. Bref, ça fait prendre conscience à Eddie qu’il n’a pas envie que la vie se déroule sans lui. Allons bon, il avance.

La première intervention de l’épisode n’était pas dingue, je trouve, parce qu’on y passe bien peu de temps. Il y a aussi que l’accident est largement mérité pour la victime : elle engueule son employée, ancienne collègue, de perdre trop de temps avec les sécurités des machines. Bien sûr, elle finit elle-même dans un accident avec la machine en question… Et encore, un accident… on dirait bien qu’elle fait exprès de foutre son bras dans la machine au moment où elle fonctionne. Sérieusement, quoi, elle SAIT que la machine est en marche, dans quel monde serait-elle assez rapide pour récupérer ce qu’elle a fait tomber dedans ?

Bref, elle est rapidement sauvée et nous n’en reparlons plus pour le reste de l’épisode. La seconde intervention était plus intéressante, je trouve, parce qu’il s’agissait d’une intervention uniquement au téléphone. J’adore Maddie et ça me fait plaisir de tomber sur ce genre de scènes où tout se déroule au téléphone et où on nous montre à quel point décrocher le téléphone dans un centre d’appels peut être incroyablement stressant. Bon, bien sûr, la vérité, c’est que 95% des appels doivent plutôt se terminer en « voici le numéro d’un médecin » pour traiter une grippe ou une gastro, certainement pas en appel aux enjeux aussi importants que ce à quoi fait face Maddie un épisode sur trois.

Il n’empêche que la question de vie ou de mort du jour n’en était pas une, justement : Maddie doit simplement rassurer un adolescent qui fait une crise d’angoisse avant une audition. Bon, la série s’est transformée en Glee sans crier gare quand l’ado s’est mis à chanter avec Maddie, mais au-delà de ça, l’idée était sympathique. Ce n’était pas sans rappeler Grace dans 9-1-1 Lone Star qui a aussi dû chanter pendant un appel, mais wow, Jennifer Love Hewitt a une très jolie voix.

La chanson est sympathique en plus et elle lui reste en tête pour la fin d’épisode où elle chante aussi avec Chimney pour leur fille. Mignon tout plein.

J’ai eu énormément de mal à regarder la troisième intervention. Le bodybuilding est un truc qui me dégoûte plus qu’il ne me fascine, et je ne saurais pas expliquer pourquoi. En plus, je m’attendais au pire avec l’accident à venir et la série a bien pris tout son temps à nous mettre en scène ce qui allait nécessiter l’intervention des pompiers.

Finalement, c’est à peu près ce que j’en attendais : un muscle finit par éclater et révéler que le père de l’homme qui gagne la compétition de bodybuilding était en fait un tricheur… alors que jusque-là, il était vu comme une légende. Le fils est dépité de voir que son père trichait, la foule aussi et ça complique un peu l’intervention. Heureusement, super-Athéna est là pour calmer tout le monde en les menaçant de les arrêter au micro. Jamais vu une foule se taire aussi vite… vraiment la série me vend toujours du rêve quand il est question de nous montrer l’autorité naturelle d’Athena. Si ça pouvait être si simple !

Bref, tout est bien qui finit bien dans cette intrigue, si ce n’est que le fils ne retrouve jamais ses habits, le pauvre. Le fils refuse finalement le trophée, parce que de toute manière, il le voulait pour son père et désormais, bof. Mouais. Il l’a gagné quand même et s’était foutu une pression de dingue, alors il aurait dû le garder.

Au cours de l’épisode, Bobby organise aussi des entretiens individuels en tant que capitaine. Je pensais que ça aurait plus d’importance que ça n’en a finalement dans l’épisode. Eddie passe le sien à se morfondre sur son premier rencard expéditif, alors apparemment le boulot n’a pas tant d’importance que ça dans cette caserne.

Ils sont tous beaucoup trop potes pour respecter encore une quelconque hiérarchie, j’imagine. C’est bizarre, je la trouve plus respectée et efficace dans Station 19, sans comprendre pourquoi. Inutile de dire que dans 9-1-1 Lone Star, la différence d’âge suffit à créer un bon rapport de hiérarchie… mais dans cette série, ce n’est pas ça.

Chimney y va tout confiant, mais ça ne se passe pas aussi bien que ce qu’il souhaitait. Comme son leadership n’est pas exceptionnel, Bobby décide de renvoyer son pompier à l’académie pour le remotiver. C’est du grand n’importe quoi quand on connaît leur amitié… mais c’est probablement ce que n’importe quel chef ferait.

La bonne nouvelle, c’est qu’à l’académie, Chimney retrouve Ravi. Le bleu des saisons précédentes dont j’avais oublié l’existence est de retour dans la série, c’est une bonne chose. Bon, le but de Bobby en renvoyant Chimney à l’académie est assez clair, contrairement à ce que dit Chimney à Ravi : il souhaite voir Chimney prendre de l’assurance en leadership.

Cela tombe bien, il y a plein de recrues qui attendent son aide, et notamment Novak, un jeune futur pompier très prometteur. Il est le seul à réussir le premier exercice proposé par Chimney, qui consiste à sauver un bébé des flammes. Cependant, Chimney repère aussi que Novak a possiblement le vertige. Il décide donc de le tester ainsi, et l’exercice se déroule mal. Novak se fige en plein milieu du mur d’escalade, la recrue qui est à ses côtés essaie de jouer les héros et finit par s’éclater au sol (j’ai mal pour son épaule) et Chimney est obligé de l’aider à descendre.

Les rêves de Novak vole en éclats… mais ce n’est pas si grave : Chimney le repère capable de gérer très bien la pression et de supporter qu’on lui crie dans l’oreille. Il lui donne donc le contact de Maddie pour en faire une nouvelle recrue du centre d’appels. Je réitère ce que j’avais déjà dit en début de saison : j’aime bien l’idée de suivre un nouveau personnage au centre d’appels, c’est vraiment la partie que je préfère dans la série. Plus il y en a, plus on a de chances d’avoir des scènes, alors ça me va ! On verra si Novak deviendra un personnage récurrent… mais j’en doute.

En effet, Chimney essaie de comprendre aussi pourquoi Ravi reste instructeur à l’académie quand il pourrait être pompier ailleurs, et c’est clairement le but de l’épisode. À mes yeux, instructeur, c’est un bon job, non ? Apparemment, c’est mal vu dans la série.

On découvre donc que Ravi s’y planque pour ne pas avoir à faire face à des interventions difficiles. Il a dû sauver les personnes d’une voiture suite à un accident : un père et ses deux enfants. Malheureusement, il n’a pu sauver que le père et un des enfants, quand le deuxième enfant est mort. Ce qui le hante, ce n’est pas le petit qui est mort, mais… le père qui voulait tuer ses enfants et qu’il a sauvé.

Effectivement, c’est violent… Mais de là à gâcher toute sa carrière ? Nope. Chimney nous ramène Ravi à la caserne. J’espère qu’on le verra plus souvent, à nouveau. Ceci dit, j’espère encore le retour de Lucy qui a disparu du jour au lendemain, hein. Je ne sais pas, une cheville cassée, ça ne justifie pas de disparaître si longtemps. En plus, j’aimais vraiment beaucoup le personnage, peut-être aussi parce que j’adore l’actrice.

Il faut encore que je revienne aux entretiens à la caserne. Celui de Buck se passe plutôt bien, même s’il est forcé de convaincre son capitaine d’arrêter d’être trop sympathique avec lui et de le laisser s’en tirer de tout suite à son accident. Il le regrette vite quand ça se retourne contre lui, avec Bobby lui demandant de lui renvoyer l’ascenseur et de lui faire son évaluation.

Oui, c’est l’obsession de Bobby, allez comprendre pourquoi. L’épisode garde toutefois Hen en dernier entretien, et tout s’y passe bien. Hen finit par en parler avec Athena, n’appréciant pas de voir que Bobby a tout fait pour la mettre en confiance et parler d’honnêteté, juste pour qu’elle soit obligée de lui faire des commentaires. Elle noie toutefois le poisson face à Bobby, puis finit par se confier à Athena sur un tout autre sujet : le père de son fils qui lui fait peur maintenant qu’il est de retour dans sa vie. Je ne m’attendais pas à ce que cette intrigue soit traitée dans l’épisode, franchement, et ça a plutôt bien marché.

C’était logique de toute manière : on est sur tout un épisode qui nous montre le stress de devoir faire face à une performance. La sienne est d’accueillir le père de son gamin chez elle, et la conclusion fonctionnait plutôt bien, de même que la conclusion de l’épisode était chouette. On y voit Chimney tenter de donner son avis à son capitaine, mais être interrompu par l’alarme de la caserne.

Son avis ? Il aimerait que Bobby arrête de tout transformer en devinettes et en jeu… mais Bobby trouve ça trop fun pour arrêter, apparemment.

> Saison 6

 

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2 commentaires sur « 9-1-1 – S06E14 »

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