Grey’s Anatomy – S21E09 – Hit the Floor – 15/20

Il m’a fallu un peu de temps pour me remettre dans l’ambiance et me souvenir de tout ce qu’il se passait, mais l’épisode ne perd pas une seconde et sait parfaitement retrouver ses marques. La saison continue, il y a plein de petites intrigues et on ne s’ennuie pas. Bref, un bon épisode de retour. Il sera vite oublié, mais en attendant, je suis content de retrouver la série et elle m’a bien coupé de la journée.

Spoilers

Lucas et Jo sont transportés à l’hôpital en ambulance.


People come and go and I still have a job to do.

Ah le mois de mars, le retour du printemps, des petits oiseaux qui chantent le matin plus tôt que ton travail et des dramas du Grey Sloane Hospital ! Un vrai plaisir, je ne pouvais pas rater ça. Ce premier épisode post-hiatus commence par Meredith nous apprenant que l’on voit bien sa vie défiler devant les yeux quand on est sur le point de mourir, parce que eh, on a des flashbacks, c’est scientifiquement prouvé par des pics d’activités dans le cerveau lorsque le cerveau s’arrête. Intéressant.

L’épisode propose surtout de ne pas trainer en besogne. Sans résumé de ce qu’il s’est passé avant, on est replongé directement dans la cata de l’épisode précédent : Lucas survit donc sans mal, Jo aussi. La balle est bien allé dans le type qui les braquait, Jo appelle les urgences et tout est réglé.

Enfin, presque.

En fait, une ambulance arrive aux urgences juste après alors que Miranda balance que Mika ne bosse plus là à Richard (tss) et que les urgences sont supposées être fermées. Oui, mais Ben a fait de la merde, pour changer. Il est à peine de retour dans cette série qu’il est de retour à ses comportements de merde déjà. Voilà qui me soule, sachez-le. L’avantage, c’est qu’il se met Teddy à dos directement et qu’il permet à Jo d’être transportée sur son lieu de travail – avec son agresseur, bon – pour y faire sa fausse couche probable. Bon. Elle saigne.

Finalement, tout semble aller pour le mieux quand elle fait son échographie. Les bébés vont bien, mais elle a toujours des douleurs. La série en profite pour nous dire que Carina est en Italie (je vais péter un câble, c’était tellement l’occasion de la faire revenir) et pour la remplacer par un jeune qui a l’air de pouvoir jouer un ado dans une série, hein, mais qui serait chef du service. Pardon ? De manière bien amusante, Jo refuse qu’il la voie à poil, là où ça n’a jamais posé problème pour à peu près tout le reste du casting.

En vrai, il fait des blagues cheloues et tout, mais je suis sûr qu’il finira par gagner notre affection et notre respect s’il reste un moment – mais bon, pour l’instant, il est surtout utile pour les blagues de Lincoln qui a des t-shirts plus vieux que ce médecin. Bordel. Il y a un stade de nos vies où on pense ça d’adultes. C’est logique, ça fait peur quand même. Jo et Lincoln ne trouvent rien de mieux à faire que de s’engueuler par contre : Jo veut un cerclage pour suivre l’avis de son boss et parce qu’elle est sûre que c’est ce qu’il faut faire ; Lincoln n’est pas si convaincu que c’est la bonne chose à faire. Et il ne fait pas confiance à Jo, parce qu’après tout, elle a eu une situation de stress. Soit.

Heureusement pour eux, Miranda est par là : elle joue les conseillères conjugales et les chirurgiennes en même temps, et bien sûr, elle est excellente. Bon, elle est excellente MAIS j’aurais préféré que son rôle soit confié à Carina. Ou à Addison, tiens, ça fait longtemps qu’on ne l’a pas revue. Tout finit par bien se passer tout de même, avec Lincoln qui s’excuse de son stress qui lui a fait faire de la merde. Ce n’est pas si mal écrit, tout ça, et ça permet tout de même à Jo de comprendre qu’elle n’est pas habituée à attendre (et entendre) un deuxième avis.

Lucas, lui, refuse de se faire soigner mais les scénaristes ne passent pas à côté de l’occasion de le mettre torse nu. Ce serait con, tout de même. Tant pis pour la logique, en revanche, avec une scène où il est à poil au beau milieu des urgences. Cela inquiète bien sûr Amelia et Simone de savoir qu’il a été blessé, et elles viennent dès la fin de leur opération.

En parallèle de tout ça, la patiente d’Amelia et Winston est en arrêt cardiaque, et je dois bien vous avouer que je ne me souviens plus trop de cette intrigue. Jackie, c’est son nom, n’est pas une patiente que j’ai trouvée assez marquante apparemment. L’opération se termine, Simone retrouve Lucas, l’embrasse et… se retrouve sur le cas du tireur du magasin. Aha.

Cela lui pose problème, évidemment, mais bon, il est blessé et il faut bien des médecins pour s’en occuper. Le tireur du magasin ? C’est lui qui s’est pris la balle et qui se retrouve sur la table d’opération de Teddy. Elle en profite pour enseigner quelques gestes médicaux à Jules, histoire de. On notera qu’elle est heureuse de réussir à faire ses preuves et qu’elle propose le meilleur résumé de la série avec cette histoire des gens qui se barrent et de son travail qu’elle doit continuer à faire.

Il est dommage que ça enchaîne sur une scène où elle envoie bouler Simone, en revanche. Ensemble, elles travaillent sur notre braqueur et font de la merde en cours de route : le patient tombe littéralement de la table d’opération. Lol. Il était mal attaché, c’est con. Teddy blâme Simone, sauf que les regards qu’elle balance à Jules toutes les dix secondes sont très clairs : ce n’est pas elle qui l’a fait.

Pourtant, Jules ne dit rien du tout et s’occupe du patient ensuite, pour mieux apprendre qu’il a une vie pas simple lui aussi. Il a fait de la merde, il a ses raisons qui ne justifient rien du tout et les scénaristes semblent vouloir nous le faire prendre en pitié… alors que bon. Non merci ? J’en ai plus pour Jules – de la peine, en tout cas. Après s’être fait larguer par Mika en même temps qu’elle quitte l’hôpital, apparemment, elle se retrouve bien seule : elle assume son erreur face à Richard, mais doit encore s’excuser auprès de Simone… Seulement voilà : Simon est occupée à embrasser Lucas, parce qu’elle, elle n’est pas seule, justement.

De son côté, Kwan est de nouveau super chiant avec l’histoire concernant son ex qui ne l’est pas parce qu’elle l’embrasse, mais dit encore qu’elle est amoureuse à son mec du moment, mais c’est pour faire genre que tout va bien, mais… Flemme. La dernière scène de l’épisode est un peu mieux, en vrai : Kwan assume qu’il a toujours des sentiments pour son ex et lui demande de ne pas se fiancer avec son actuel copain, histoire de lui revenir et de pouvoir commencer une histoire ensemble. Mignon.

Autre intrigue de la grosse flemme dans cet épisode ? J’adore l’actrice, mais ça ne fait pas tout : la pote d’Owen qui le drague de partout là, c’est insupportable. Elle lui révèle qu’elle était amoureuse de lui quand ils étaient ados, puis a besoin de retourner à l’hôpital pour des douleurs, et elle en profite pour tenter de l’embrasser. Sérieusement. Il me pourrit tout, tout le temps. Je déteste Owen, vous le saviez ?

Il décide de se retirer du cas médical de cette pote, parce que bon, il est attiré par elle lui aussi et ça ne lui plaît pas trop. Il reste détestable, désolé. Il envoie Teddy s’occuper de Nora, sans pour autant expliquer à Teddy la vraie raison, et c’est bien dommage.

On notera que Lucas m’a énervé une bonne partie de l’épisode lui aussi. Il a été blessé et a vécu un gros stress, mais il reprend le travail super vite, juste parce qu’il y a une canicule ? Mouais. Je veux bien que ce soit leur travail et tout, sauf que jamais de la vie personne ne reprend le travail comme ça, faut pas déconner. Sans trop de surprise, après un long moment où tout allait bien pour lui, le voilà qui se met à expérimenter un petit PTSD. Heureusement, ce n’est pas quand il traite un patient. Au moins, le voir se bloquer en entendant un plateau en métal tomber le rend à nouveau adorable à mes yeux.

Ben a les bons réflexes face à sa crise de panique. Pourtant, il reste détestable à mes yeux, lui. J’étais content que Teddy le remette à sa place à la fin et lui rappelle que sa place n’est pas permanente – pas encore. Il n’assume pas, par contre, quand Bailey lui demande s’il a eu une conversation avec la cheffe. Quel abruti, sérieusement.

Une dernière intrigue de l’épisode développe également le cas de Jackie, la patiente d’Amelia et Winston. L’ado de 17 ans se remet de son arrêt cardiaque, mais à son réveil, elle ne sent plus ni ses pieds ni ses jambes. Amelia et Winston reprennent les disputes habituelles, s’accusant l’un l’autre d’être responsable d’avoir accepté un cas infaisable et de s’être montés la tête.

La mère les accuse quant à elle de paralyser sa fille. Seulement voilà : elle doit quand même leur faire confiance pour une nouvelle procédure médicale. C’est Amélia qui la gère, en compagnie de Kwan. Tout finit bien avec la patiente qui récupère l’usage de ses doigts de pieds. C’est un début. Amélia et Winston ? Cela fonctionne mieux par la suite, avec Winston qui redéfinit ce qu’il attend d’elle concernant ce genre de miracles : il veut être au courant de toutes les complications AVANT de devoir opérer. Plutôt logique, en vrai… Pas comme leur canicule express qui n’aura en fait servi à rien d’autre que de justifier la présence de Jo et Lucas dans la même épicerie ?

PS : Mika et Levi m’ont manqué pendant l’épisode. Je ne pensais pas, c’est rare avec cette série qui a l’habitude des départs !

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