Oh comment je suis rassuré ! Avec cet épisode, je retrouve vraiment tous les éléments qui me plaisent : les répliques bien senties, les dynamiques entre personnages bien gérées, les nouveaux personnages qui sont instantanément appréciables et, bien évidemment, une course de voiture digne d’un jeu vidéo. C’est quand même fou d’adapter un jeu vidéo de courses complètement wtf, mais qu’est-ce que c’est cool !
Spoilers
John se réveille chez les Dolls. C’est l’heure des retrouvailles avec Quiet, sept mois après, et avec sa sœur… vingt ans après.
Well, the ride’s over, so…
N’étant que moyennement motivé par le premier épisode, je dois dire que je n’aurais vraiment pas été contre une diffusion hebdomadaire pour cette saison – oui, même si j’arrête de regarder en cours de route les saisons que je commence, parfois même sans les publier (coucou le début de saison de Resident Alien). L’avantage d’avoir déjà le deuxième épisode, c’est que je vais au moins avancer un peu dans la saison, vous me direz. Il est déjà tard, en revanche, pas sûr d’enchaîner sur le 3, même si je suis ravi de voir que cet épisode est plus court que le précédent.
Comme toujours, on reprend avec un flashback : dix ans plus tôt, Dollface avait un amant à son image, un beau gosse un peu perché qui assure être fort et se laisse frapper par sa nana, parce que c’est excitant apparemment. Problème, ça me semble être le même type qui était esclave des nanas dans l’épisode précédent.
Il est révélé dans ce flashback que si Dollface pensait sincèrement que les mecs étaient ceux qui prenaient toutes les décisions autour d’une partie de poker, ce n’est finalement pas le cas. Tout se joue dans les toilettes où les compagnes de chaque leader font les vrais échanges importants et prennent les décisions. Cette vision des gangs et de l’Histoire me fait bien rire et me raccroche déjà tellement plus à la série.
Je suis là pour ce genre de gros n’importe quoi, moi ! Bon, peut-être pour les décisions prises entre deux pets, mais pour la révolte qui gronde ensuite, avec une nana qui essaie de buter les autres parce que son mec le veut et Dollface qui lui fait prendre conscience qu’elle n’a peut-être pas à le faire. Oh lala. Comment je suis en train de tomber amoureux de Dollface !
Elle renverse totalement les cartes en ramenant toutes les nanas à la table de Poker et en faisant prendre conscience aux mecs que c’est fini pour eux. Ils voulaient mesurer leurs bites, ils se retrouvent à mesurer l’échec de leur relation amoureuse. Les femmes n’hésitent pas à les tuer pour prendre le pouvoir (et pourtant, elles ont laissé une porte de sortie : la nourriture pour bébé, qu’ils ont refusé). Dollface qui balance sa petite réplique avant de tirer sur son mec (et ne pas le tuer), c’est pépite.
Dans le présent, John se réveille menotté à un lit et en caleçon. Il est surveillé par Ashley qui s’amuse à le faire bien flipper dès son réveil, mais bon, elle n’a pas le temps de le torturer vraiment. En effet, Quiet et Dollface débarquent pour l’interrompre et rassurer John sur ce qu’il se passe. Quiet est heureuse de le retrouver (on l’a vu heureuse avec d’autres Dolls pourtant), mais elle lui souligne qu’il y a quelqu’un d’autre d’excitée de le voir. Et pas dans le sens que John espère : l’autre, c’est Krista. Ah, Dollface a enfin un nom !
Elle révèle à Lionel son prénom et le fait qu’elle est sa sœur, mais ça s’arrête un peu là. John est complètement perturbé par la révélation, parce qu’il ne ressent rien du tout, contrairement à ce qu’il espérait. Ses souvenirs ne lui reviennent pas et les retrouvailles sont super décevantes. Elles le sont pour lui, mais elles le sont surtout pour Krista, qui peine à cacher ce qu’elle en pense vraiment.
Elle lui présente tout de même son campement avec plein de Dolls et leur but de faire en sorte de rétablir l’équilibre entre ceux qui sont dans la ville et ceux qui ne le sont pas. La série me remotive grandement avec ces scènes par contre, surtout quand Quiet et John commencent enfin à interagir ensemble : elle lui reproche de ne pas être plus démonstratif avec sa sœur et c’est incroyable comme j’adore la dynamique entre les deux personnages.
Bon, après, c’est triste comme tout parce qu’ils ne se sont pas vus pendant sept mois. Certes, John a pu s’enfuir de New San Francisco, mais beaucoup de choses ont changé pour Quiet. Elle refuse donc de reprendre la route avec lui, même si elle a pris soin d’Evelyn en son absence (c’était chouette de revoir la voiture). Et pour cause, son nouveau plan est d’entrer dans la course pour faire tomber tous les murs. Le duo n’est vraiment pas sur la même longueur d’onde.
Ils sont toutefois interrompus lorsque Quiet remarque qu’il a une voleuse parmi les Dolls. J’étais si heureux de voir l’actrice embauchée pour ce rôle de voleuse de tampon et flingues. Je l’adore depuis High School Musical the Musical the Series, même si elle a toujours des noms de perso de merde. Pour cette série, son nom sera Mayhem. Dur de croire ce qu’elle dit pour le reste : elle assure que son petit frère est malade et qu’elle fait ça pour lui, mais bon… Qui peut bien la croire ?
De son côté, John demande à parler à sa sœur pour lui reprocher que Quiet soit envisagée comme conductrice dans le tournoi. Le problème, c’est que tout ça est l’idée de Quiet à la base : Dollface la connaît depuis sept mois et sait très bien que rien ne pourra la faire changer d’avis. Oui, elle risque de mourir, mais le jeu en vaut la chandelle selon elle.
Elle est donc la première à se porter volontaire quand Krista demande qui veut représenter les Dolls lors du tournoi, mais elle n’est pas la seule. Ashley, insupportable, demande donc à représenter aussi son clan, même si tout le monde sait que Quiet est meilleure qu’elle. Cependant, John aussi veut participer. Tiens, et Jeremy aussi, le prisonnier masculin des Dolls.
On s’amuse bien, avec Mayhem qui n’hésite pas à participer aussi pour se foutre de la gueule d’un peu tout le monde. Tout cela mène inévitablement à une course de voitures. Oh. La série sait comment faire : la course est super chouette à suivre. Il y a de l’humour avec Jeremy qui ne parvient pas à démarrer, de l’action avec des explosions de peinture en chemin et du suspense pour savoir qui gagnera la course.
Ashley est vite évincée à son tour, et tout se joue entre Quiet et John, évidemment. C’est finalement Quiet qui passe la ligne d’arrivée en première. Elle est incroyable, tout simplement, et sort victorieuse. Cela ne lui suffit pas : elle se lance aussitôt dans la forêt à la recherche de la gamine qui était sa prisonnière et qui a disparu.
Elle finit par la retrouver dans les bois, alors que John vient juste de la rejoindre. La gamine est toujours prisonnière, d’hommes des cavernes cette fois. Ben oui, certains régressent pendant l’apocalypse. La scène est principalement comique, en vrai, mais elle permet aussi à Quiet de faire équipe avec John. Si elle prétend vouloir uniquement récupérer sa hache, Quiet décide de sauver Mayhem et de se battre en duo avec John. La scène d’action est bon délire, finissant même par une petite décapitation. Cela aurait manqué.
Non, vraiment, la série est de nouveau super drôle, et tout l’humour repose vraiment sur le duo. Le personnage de Mayhem est aussi une belle trouvaille pour apporter quelque chose de nouveau à la série : elle a de bons échanges comiques avec Quiet qui la prend sous son aile, même si elle en fait une prisonnière. C’est pour son bien.
Le côté émotions n’est pas en reste avec le personnage de Krista qu’il est difficile de ne pas aimer. Elle en dit un peu plus sur les parents de John, mais celui-ci ne veut pas trop en savoir : il a bien compris que l’histoire de ses parents sera aussi triste que celle du frère de Quiet.
L’épisode se termine finalement avec deux bons cliffhangers : le premier voit Quiet demander à John de venir avec elle pour gagner ensemble le tournoi. Avant ça, il faut toutefois de plus grandes et belles armes. Krista sait où en trouver : à Diesel City.
En parallèle, on nous révèle qu’un certain M. Grimm fera aussi partie de la course, et tant pis s’il faut pour ça s’échapper d’un asile nommé Blackfield. J’adore comment la série développe l’air de rien toute une riche mythologie. C’est si efficace.
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