Les 10 ans de Gossip Girl

Salut les sériephiles !

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Il y a dix jours nous fêtions les vingt ans d’Ally McBeal et il est désormais temps de fêter les dix ans de Gossip Girl. Cela me paraît assez fou de se dire que la CW lançait la série il y a une décennie, ou même tout simplement de me rappeler que la CW n’existait pas vraiment avant. Et oui, la chaîne a été créée en 2006 et galérait à se trouver une identité avant Gossip Girl.

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La série a fait beaucoup de bien à la chaîne, en attirant une audience jeune. De toute façon, c’était un calcul et la promotion pariait clairement là-dessus à partir de la saison 2. Les rumeurs de plan à trois entre les personnages et les conservateurs hurlant en faveur d’une censure ont aidé à promouvoir la série mieux que jamais. Ben oui, c’est bien connu, plus un truc est interdit par les adultes, plus les adolescents se jettent dessus.

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En ce qui me concerne, je suis un faux fan de Gossip Girl : je n’ai jamais vu l’intégralité de la série, me contentant de la première saison, de deux/trois épisodes de la deux et… d’une moitié de saison 5, puis de la 6. Le pire, c’est que je n’ai pas eu l’impression de rater beaucoup de choses. Bon, cela dit, c’est un anniversaire, je ne vais pas critiquer la série, au contraire.

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Gossip Girl a débarqué en France l’année de mon entrée au lycée, alors autant vous dire que la saison 1, je l’ai dévorée parce que j’étais tout à fait dans la tranche d’âge visé. Dès le premier épisode, je suis tombé amoureux de Serena rêveuse dans son train et, forcément, le personnage de Dan me parlait beaucoup, à être solitaire et littéraire. Tout moi, à cette époque-là.

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Il me manque que le sourire, pas vrai ? (ceci est une question rhétorique, merci de ne pas répondre)

La première saison est une vraie réussite, même encore aujourd’hui. Le synopsis est simple : depuis son blog, Gossip Girl commente la vie des adolescents d’un lycée huppé de l’Upper East Side. Amour, drame, alcool, drogue, casting canon, tous les éléments sont là pour attirer les jeunes téléspectateurs, et je suis tombé dans le panneau avec plaisir.

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Le plaisir était de pouvoir aussi tomber amoureux de Blair, évidemment.

Bien sûr, le format du blog surprend un peu désormais, mais la série a existé avant le développement des réseaux sociaux et c’est assez fou à imaginer : oui, le blog était ce qu’il y avait de plus in à l’époque alors que désormais, c’est tout le contraire. Dans les faits, il est fou de remarquer que la série était surtout très lucide sur l’usage d’internet. Le principe de base était sulfureux et scandaleux à l’époque : l’idée d’un(e) adolescent(e) tenant un blog pour critiquer tout le monde et révéler la vie privée des autres, c’était à la limite de l’inconcevable. Aujourd’hui, c’est un peu le principe de base de Facebook (bon, c’est démodé), Twitter ou Snapchat (moins Insta). Rien que pour cette lucidité sur l’addiction à venir aux portables, la série vaut le détour.

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L’autre gros succès de la série, c’est bien évidemment la mode. On aime ou on n’aime pas, mais chaque personnage avait son look de la Serena faussement décontractée à la Blair impeccable, du Dan pauvrement bien sapé à Chuck l’excentrique. Tous avaient leur style… même si bon, Nate était un peu fade, on ne va pas se mentir. Quoi, chacun ses préférences dans les persos.

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Nata AKA « tête de boulet »

Du coup, j’ai arrêté la série parce qu’elle enchaînait beaucoup trop les rebondissements et que ça affectait sa crédibilité. Cela avait fini par me lasser, mais ça m’a quand même raccroché en saison 5, preuve que la formule était efficace et que vous devriez vous laisser tenter… surtout qu’elle est dispo sur Netflix et que sa soundtrack est phénoménale, dès le pilot 😉

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Oui, encore un article où il ne sera pas question de Vanessa, parce que de toute manière, elle était inutile la pauvre.

Three words, eight letters. Say it and I’m yours.
Happy birthday Gossip Girl, xoxo !

Les 10 ans de The Guild

Salut les sériephiles!

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Je ne colle pas tout à fait à l’actualité, car ça fait une semaine, mais The Guild a 10 ans et j’avais très envie de vous en parler, même si pour moi, ça ne fait que… 9 ans que j’ai regardé le premier épisode. Outch, c’est un coup de vieux. 

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Présentation sans spoiler : The Guild raconte l’histoire d’une bande de geeks qui se retrouve un peu trop souvent derrière leurs webcams pour jouer en ligne. Dans l’équipe, on retrouve Cyd, qui est l’héroïne de la série, dont le pseudo est Codex. C’est une jeune femme paumée dans la vie, clairement en dépression, et que même son psy a lâché. On retrouve aussi Tink (la jeune adulte trop cool pour tout ça), Clara (la mère qui se laisse déborder pour jouer), Vork (le plus vieux, un control freak bourré de tocs), Bladezz (l’éternel adolescent, qui l’est encore quand tout commence) et Zaboo (un adulte à l’Œdipe non résolu et avec un énorme crush sur Codex).

Le premier épisode nous présente tout ce petit monde et débute par la rencontre IRL de deux des membres. Tout ceci va les amener à se fréquenter de plus en plus, devenir amis et grandir ensemble.

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Il s’agit d’une série sur l’amitié, sur les familles dysfonctionnelles qui se construisent au cours de la vie, sur la dépression (un peu) et sur des histoires d’amour impossibles, le tout avec beaucoup d’humour et de jeux de mots, avec en prime un ancrage permanent dans l’univers d’un jeu vidéo (The Game) qui est au cœur des préoccupations. Les saisons se construisent autour d’arc narratifs assez clairs avec des grands méchants toujours bien trouvés qui mènent chacun des membres de la Guild vers une maturité nouvelle.

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Alors, je parle de série, mais je mens. The Guild, c’est surtout la première websérie mise en ligne sur Youtube en 2007, à une époque où Youtube n’en était qu’à ses balbutiements et ses premières vidéos de chats ! Felicia Day (Codex, donc) l’explique très bien dans ses mémoires (à 30 ans, normal) « You’re never weird on the internet (almost) », où la genèse de la série, tournée dans un garage, est retracée. En plus, ils faisaient parfois des clips musicaux trop cool pour promouvoir les saisons :

Rien que pour ça, c’est exceptionnel, on passe du statut amateurs en saison 1 à pro en saison 6. Ils ont fini par avoir de sacrés guests en saison 5, se déroulant au comic con. Eux-mêmes ont fini par se construire une carrière, surtout Felicia Day (qui a inspiré Dr Horrible à Joss Whedon) & Amy Okuda (vue dans HTGAWM).

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C’est devant cette série que j’ai le plus appris l’anglais, car les sous-titres n’existaient pas. C’était ma deuxième série tout en anglais et c’est encore l’une des plus compliquées, car elle est blindée de termes techniques. Sans regret, du début à la (vraie) fin qui n’avait jamais été annoncée et m’a dévastée.

 

Je vous laisse avec le premier épisode (sous-titres anglais), la série étant entièrement dispo sur Youtube :

Bonne journée.