9-1-1 Nashville – S01E05 – Lost Children – 12/20

La série a réussi à s’imposer dans mon planning pour le moment et je reconnais qu’il y a plusieurs personnages que j’aime bien, mais franchement, je trouve que les scénaristes sont trop dans l’excès à tous les niveaux. C’est déjà le cas dans la série-mère alors ça ne devrait pas m’étonner plus que ça, pourtant, ça m’a sorti plusieurs fois de l’épisode en mode « ben voyons ! ». Toujours plus. Et ça ne fait que cinq épisodes !

Spoilers

Blue passe le dernier test pour être pompier, mais il est encore énervé de ce qu’il vient de découvrir en fin d’épisode précédent…


He really takes after his father.

Comme les scénaristes ont décidé de précipiter les choses pour que Blue soit un pompier rapidement, il doit déjà passer son test pour le devenir. Cela se déroule devant toute la caserne, mais aussi devant Dixie et Blythe. Ces deux-là se détestent évidemment, les scénaristes s’amusent à leur fournir quelques répliques acerbes parce que c’est fun et, vraiment, j’ai du mal avec cette intrigue. On est en 2025, est-on vraiment obligé d’avoir encore une haine entre deux femmes comme ça ?

Bon, ce n’est pas la seule haine dont il est question en début d’épisode. Alors qu’il passe son test physique, Blue a la haine contre son père, parce qu’il vient de découvrir que celui-ci connaissait son existence depuis le début. Je ne vois pas bien pourquoi c’est un secret quand Blythe balance en public qu’ils le supportaient financièrement en privé depuis longtemps. Comment c’est possible d’oser dire ça dans la caserne alors qu’il y a plein de pompiers autour d’eux si c’est censé être un secret ?

On nous prend pour des idiots. Du coup, je comprends bien l’énervement de Blue dans cet épisode, parce que c’est énervant d’être pris pour un idiot. De là à balancer à la poubelle son test pour devenir pompier ? C’est ridicule, mais c’est pourtant ce que Blue choisit de faire. Il fait ainsi un doigt d’honneur à ses parents qui sortent au plus vite de la caserne pour le rattraper et lui faire changer d’avis. Seulement voilà : Blue ne veut plus passer son test et il leur explique que c’est pour leur faire ressentir ce que ça fait d’être pris pour des idiots.

Ils sont idiots, après tout. Dixie a beau dire qu’elle assume sa décision d’avoir demandé à Hart de rester caché. En fait, c’est simple pour elle, elle a honte d’être le second choix et elle avait peur que son fils soit blessé par la situation. Un bel échec finalement. Blue se casse après les avoir confrontés, bien énervé par ses parents. En vrai, il se comporte comme un adolescent, mais dans le fond, je comprends pourquoi.

Le problème, c’est que Blue fait ça au milieu d’un test officiel devant toute la caserne. L’histoire familiale devient une histoire publique qui fait honte aux autres pompiers, notamment les chefs de Don qui n’hésitent pas à lui reprocher. Ils le convoquent donc à une audience pour lui infliger une sanction à la hauteur de la honte qu’ils ressentent – on parle de trente jours de suspension. C’est ridicule.

Il faut quand même retrouver Blue, qui ne donne plus signe de vie à ses parents pour tout le reste de la journée et la nuit. Dixie débarque donc à la caserne, persuadée de l’y trouver. Ce n’est pas le cas, évidemment, mais ça permet à Ryan de prévenir Blue que sa mère s’inquiète. Les deux frères sont donc en contact et ça leur permet de prendre un petit déj ensemble. Ils découvrent qu’ils ont la même commande, mais Blue ne mange tout de même pas ce qu’il commande, énervé par la morale que Ryan veut lui faire. Allez, ça y est, Blue me saoule. Je comprends qu’il soit énervé, mais il ne faut pas abuser. Son frère a raison de lui reprocher ce qu’il fait à leur père. Il est logique que Ryan veuille protéger son père.

En fait, cet épisode fait plutôt du bon boulot pour que j’apprécie enfin Ryan. Il est trop centré sur lui-même et passe l’épisode à parler de lui et des conséquences que tout ça peut avoir sur lui, mais si on met ça à part, il a plutôt raison. En plus, de toute manière, ça finira bien cette histoire : Blue a dans son ADN d’être un héros et un pompier. Cela nous est prouvé une fois de plus quand il essaie de récupérer son poste de danseur et qu’il ne le fait pas pour plutôt venir en aide à une jeune femme qui sort bourrée du club de striptease.

Elle a trop peur qu’elle prenne le volant, et elle le fait. Il abandonne son plan de reprendre son poste de danseur et la suit donc, appelant le 911 pour signaler qu’elle conduit en étant bourrée. Il tombe évidemment sur Cam qui est terrifiée d’avoir son nouveau neveu au téléphone pour l’entendre avoir un accident de voiture. Toujours plus. Ils vont trop vite trop fort dans le drama je trouve : Blue a donc un accident de voiture pour sauver la vie d’un groupe d’écoliers. Et pas un petit accident : quelques tonneaux, la voiture qui prend feu, mais eh, les pompiers de Nashville sont géniaux. Ils le sauvent donc.

A l’hôpital, Blue se réveille et se réconcilie avec Dixie, parce qu’il a dit à Cam qu’il l’aimait toujours, puis avec son père. Il a pris conscience que son père avait payé pour lui toute sa vie et qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie. Son acte d’héroïsme a permis de sauver plein d’enfants et ça a fait changer d’avis les chefs pompiers de la ville : ils ne punissent pas Don et ils considèrent que Blue a réussi son test. BEN VOYONS. Ils lui font passer un test en accéléré parce qu’il a une conduite dangereuse en tant que pompier et ils le font devenir pompier après une conduite dangereuse ? C’est stupide. Mais c’est comme ça. On va faire semblant de le gober !

Bon, allez, on est tout de même dans une série de pompiers (pas de flic ici), alors il faut bien quelques interventions. La première concerne une Amber Alert, avec une mère qui assure que ses deux enfants sont kidnappés par leur père. Bon, du coup, pas besoin de pompiers : Cam est celle qui joue les flics en se mettant en quête du kidnappeur. Elle utilise tous les moyens du 911 à sa disposition : la mère qui envoie des photos, son collègue qui essaie de localiser un appel en utilisant sa mère pour le piéger et, finalement, les pompiers.

Oui, le kidnappeur promet de planter sa voiture s’il voit des flics, alors c’est Roxie et Taylor qui se chargent de crever les pneus, en gardant les policiers bien au chaud dans leur camion. J’ai du mal à croire à ce genre d’intrigue, mais soit.

La deuxième intervention voit les pompiers servir vraiment à quelque chose : une jeune femme remonte à la surface d’une rivière après l’explosion d’un bâton de dynamite. Quand Roxie et Taylor arrivent sur les lieux (décidément, ce sont les seules à bosser, mais tant mieux, je les aime bien), elles la récupèrent et sont surprises de voir qu’elle ne semble pas s’être noyée. Il n’y a pas de liquide dans ses poumons, pas de blessure… Et c’est étrange.

Le cas obsède ensuite Roxie, qui n’arrive pas à dormir pendant la nuit, faisant un cauchemar où la jeune fille la retrouverait. Taylor voit que Roxie va mal et elles décident d’appeler Sam pour avoir davantage d’informations sur la jeune fille. Elle reste une Jane Doe parfaitement anonyme : elle ne s’est pas réveillée, sauf dans l’ambulance pour dire « C’était une erreur », personne ne la réclame.

Roxie refuse que ce cas en reste là. Soit. Le problème, c’est qu’on est aux USA et que la gamine est anonyme : elle n’a pas d’assurance. Partant de là, il faut 25000$ pour tenter une procédure qui pourrait peut-être la réveiller, mais peut-être pas non plus. Roxie décide de lui venir aide contre toute attente, parce qu’elle aussi a été dans cette situation et s’en est sortie grâce à l’aide de quelqu’un. MOUAIS. C’est trop gros, franchement.

Enfin. Que son passé de chirurgienne lui fasse conserver des économies, soit, mais qu’elle les dépense pour une inconnue ? J’ai du mal. Je sais que faire le bien et sauver des gens, c’est cool, mais tout de même ! Il ne faut pas abuser, si ? Je connais des gens généreux et altruistes, mais de là à sacrifier autant d’argent sans certitude du résultat et pour quelqu’un qu’elle n’a pas rencontré ? Et puis, bon, j’entends, il y avait urgence et tout… Mais j’ai eu du mal à trouver ça crédible.

Après, j’insiste : c’est bien que la série se concentre sur d’autres personnages que Blue et Ryan. L’épisode donne aussi une utilité à Samantha, qui est donc très amie avec Roxie et Taylor.

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9-1-1 – S09E05 – Dia de Los Muertos – 11/20

Dans une autre saison et surtout diffusé à la bonne date, cet épisode aurait sûrement pu me plaire un peu plus et m’aurait fait davantage rire. Si on retrouve l’humour et l’ambiance de la série, il y a quand même de nombreux détails qui n’arrivent pas à me convaincre dans cet épisode. Bref, ça aurait pu être pire, je suppose. Cela aurait pu être mieux, également. Un épisode comme un autre, donc.

Spoilers

C’est Halloween, même si c’était la semaine dernière.


The energies are normal, unlike you.

La série a techniquement deux semaines pour convaincre qu’elle vaut encore la peine d’être regardée après un début de saison catastrophique et… C’est mal barré ! L’épisode commence par Eddie assistant à un festival Dia de los muertos. Putain ! ABC a complétement foiré la diffusion, je suis tellement dépité. On se retrouve avec un épisode d’Halloween diffusé une semaine après Halloween alors qu’il y a eu un épisode diffusé la veille d’Halloween. Franchement. Le manque de communication entre le network et la production est désolant. Je pars vraiment avec un a priori négatif et ça se sent déjà, pas vrai ?

Bref. Une semaine avant Dia de los muertos et Eddie qui nous sort des banalités sur la vei et la mort, on a droit à un accident de voiture provoqué par un chauffeur complètement débile, qui a jugé bon de conduire dans son costume d’Halloween alors qu’il lui obstruait partiellement la vue. À un moment donné, le type réclame sa propre mort, non ?

Il est blessé par l’accident, mais il renverse surtout quelqu’un en voiture. Quand les pompiers arrivent sur place, ils ne s’en rendent pas immédiatement compte. Du coup, ils cherchent leur victime supplémentaire, mais malheureusement, celui-ci s’est relevé et barré. Il ne reste que l’épouvantail qu’il avait en main au moment de l’accident, ce qui fait que le chauffeur est rassuré de n’avoir tué personne, finalement. Et le blessé ? Il va se réfugier dans une décoration de tombe, ça craint pour la suite et pour la personne qui le retrouvera.

En attendant, la deuxième intervention de l’épisode est bien plus hilarante que ça, avec une citrouille gonflable géante qui se retrouve portée par le vent en ville et pourrait provoquer bien des accidents. Finalement, il ne se passe pas grand-chose et c’est vraiment traité à 100% de manière humoristique, avec Athena qui finit par utiliser un taser pour immobiliser ce suspect. T’es pas drôle, Athena, en vrai.

La troisième intervention du jour met en scène un exorcisme dans une Église pleine à craquer. Mouais. Le problème, c’est que l’exorcisme ne fonctionne et que la Sœur qui devait être libérée de son démon se retrouve à mordre le pasteur qui lui venait en aide. Et pour cause : les pompiers enquêtent et découvrent qu’elle a été retenue contre son gré plusieurs jours dans une chambre où elle s’est blessée. Et a le tétanos désormais. La patiente est soignée, le prêtre arrêté et tout se termine bien.

La dernière intervention de l’épisode consiste à régler le cas de l’homme qui s’est fait renverser par la voiture. Il est persuadé d’être mort depuis l’accident, mais c’est en fait un cas médical que Hen et Chimney reconnaissent et peuvent soigner en faisant semblant de le ressusciter, sur une idée d’Eddie. MOUAIS. Je ne suis que moyennement convaincu.

Loin de ces interventions, Buck continue de faire la cuisine en excès cette saison. Il fait la cuisine, certes, mais il n’a plus de recette à portée de main car elles sont en carton. Il s’installe seulement dans sa nouvelle maison, aidé par sa sœur qui s’amuse de la période d’Halloween et du paranormal qu’elle ressent dans cette nouvelle maison. Eh, les scénaristes ont de l’humour, la référence à Ghost Whisperer est sympa en vrai.

Le but est aussi de mettre en place une intrigue dans laquelle Buck est sûr et certain de parler avec l’esprit de Bobby chez lui, parce qu’il retrouve l’ingrédient manquant dans sa recette au sol de sa cuisine en pleine nuit. Tss. Blasé. Il tente d’organiser ensuite une soirée Ouija pour Christopher et Eddie, histoire de passer un moment fun pour Halloween. Cela tombe mal pour Eddie qui a d’autres préoccupations spirituelles dans cet épisode !

Buck organise quand même sa soirée en piégeant Ravi pour qu’il passe la nuit avec lui à essayer de parler à l’esprit de Bobby. J’ai adoré l’esprit de Ravi qui lui fait dire « you’re an idiot » et j’ai beaucoup ri. Finalement, l’esprit de Buck est bien plus flippant que prévu : Buck a tout simplement un squatteur vivant dans ses combles. Il le fait arrêter, s’énerve contre lui même s’il s’agit en fait du propriétaire des lieux et… il ne retrouve pas pour autant la recette de Bobby. Il est sûr que Dwayne lui a volé, pourtant, Dwayne assure que non.

Et le soir suivant, Bobby entend encore du bruit venant des combles.

De son côté, Harry s’installe à nouveau chez sa mère, pour lui faire plaisir et surtout pour qu’elle accepte mieux sa décision de devenir pompier. Il se retrouve avec un carton appartenant à Bobby dans sa chambre, mais ça semble lui convenir. En cours d’épisode, il trouve ainsi que c’est une bonne idée de récupérer l’uniforme de son beau-père pour se déguiser en pompier pour Halloween. Athena lui passe la soufflante qu’elle a raison de lui passer, mais je ne comprend pas comment Harry a pu se dire « tiens, c’est une bonne idée d’utiliser cet uniforme de pompier comme costume ».

Eddie doit faire face à sa famille une fois de plus et ce n’est toujours pas passionnant. En plus, après avoir vu l’épisode de Grey’s Anatomy qui parlait de religion aussi, j’avoue avoir été un peu blasé de découvrir que l’intrigue d’Eddie cette semaine consistait à le voir expliquer à sa famille qu’il retournait à l’Eglise, sans pour autant vouloir forcer Christopher à s’y rendre avec lui. Sérieusement, c’est nul comme tout d’avoir deux épisodes qui, le même soir, parle de religion pour en dire la même chose – un personnage qui veut l’imposer à son enfant (ici, le reste de la famille d’Eddie), un personnage qui veut attendre qu’il soit en âge de décider par lui-même. Tss.  

Eddie parle longuement à sa grand-mère, va à l’Eglise avec elle, tout ça pour que les scénaristes décident ensuite de la tuer en fin d’épisode. Quelle angoisse, ce genre d’épisode. Allez, c’est triste on va dire et ça justifie le long discours sur les morts du début d’épisode. Et comme c’est Dia de los muertos, Eddie décide de mettre en place un petit rituel pour honorer ses morts, en présence de son fils.  

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Grey’s Anatomy – S22E05 – Sometimes I Feel Like a Motherless Child – 13/20

Mouais. C’est un épisode qui fait des économies sur son casting et probablement sur son écriture aussi, parce que franchement, il y a des idées qui sortent de nulle part et du drama facile juste pour combler un épisode. C’est vraiment dommage que ça se sente tant que l’on fait face à un épisode qui comble avant la pause de mi-saison.

Spoilers

Jo et Link se prennent la tête sur des questions religieuses, Simone découvre un pan du passé de sa mère et Kwan fait bien de suivre son instinct.


I brought up painful memories.

La série part déjà en pause vendredi, mais ce serait bien d’être à jour quand même. Je fais ce que je peux, mais les journées sont de plus en plus courtes et l’absence de lumière ne m’aide pas à me motiver apparemment. Peut-être aussi que la série est trop peu passionnante dernièrement pour me donner envie de me jeter sur les épisodes, allez savoir. Je ne suis pas le seul à me sentir éclaté de fatigue, au moins : Jo est enceinte jusqu’au cou, mais toujours pas en arrêt ; les nouveaux plus si nouveaux continuent de passer toute leur vie à l’hôpital.

C’est du moins ce qui semble être le cas en début d’épisode, quand on voit Jules et Kwan être épuisés d’une longue journée. Pourtant, ils se lancent ensuite dans une visite à domicile qui n’a aucun sens. Kwan s’inquiète pour sa patiente et passe la voir chez elle, emmenant avec lui Jules qui avait besoin d’être déposée chez elle. Soit. C’est déroutant comme intrigue, parce qu’on ne les voit vraiment jamais se déplacer à domicile, franchement.

On sent bien que ça perturbe Jules aussi, mais finalement, il est révélé que la patiente est entre deux contrats d’assurance : elle ne peut donc pas se rendre à l’hôpital. Outch. C’est triste, franchement, surtout qu’elle a bien sûr besoin de soins immédiats. Kwan propose de faire ce qu’il peut pour attendre, avec quelques antibiotiques sous perfusion. C’est terrible comment la patiente fait de la peine : elle a le pied noir tellement a besoin de soins, mais ne s’est pas rendu à l’hôpital pour s’occuper de son fils.

Et hop, elle perd son orteil au passage. Constatant cela, Jules et Kwan se sentent obligés d’appeler l’hôpital, parce qu’ils savent qu’elle peut perdre sa jambe. Seulement, elle, elle est effrayée d’être déportée au passage. Bien sûr que Grey’s va se saisir du sujet : l’administration Trump est de retour et complique la vie de tous les immigrés. La femme est terrifiée, ne veut surtout pas aller à l’hôpital et Kwan se retrouve coincé comme tout face à cette situation.

Il finit par faire la chose la plus raisonnable qu’il lui reste à faire : appeler Bailey et lui ruiner sa soirée romantique sans enfant et avec Ben. Bon, si vous me demandez, elle ne perd pas grand-chose, mais elle est quand même énervée par son subalterne. Après, la situation est dramatique, avec le fils de la patiente qui a peur de voir sa mère passer la porte de sa maison, parce qu’il sait que son oncle a été déporté sans savoir où pour le moment. Jules se retrouve à faire du babysitting pour rassurer le gamin, histoire qu’on s’attache à cette famille et qu’on soit tous aussi révoltés que Bailey peut l’être.

Bien sûr, Bailey est révoltée. Son énervement n’est pas envers Kwan toutefois, il est évidemment politique. Si elle n’apprécie pas de voir sa clinique être mise à risque par l’attitude inconsidérée de Jules et Kwan, elle est très heureuse d’avoir sauvé le pied de la patiente – et sa vie au passage. Elle menace quand même de les virer, pour la forme.

La fin d’épisode semble préparer le terrain pour le prochain épisode, avec Jules qui croise Winston sur le point d’aller parler en public du cas de Nora. Mouais.

De son côté, Simone doit s’occuper d’une patiente qui fait trop d’arrêts cardiaques à répétition et elle semble épuisée. Elle gère aussi le nouvel interne de Lucas comme elle peut parce qu’il est encore en retard (il vit désormais chez Amelia apparemment), même si elle est clairement agacée par son incompétence. Elle m’énerve, elle aussi elle faisait des conneries il n’y a pas si longtemps ! Il est alors révélé, et ça sort de nulle part, que la patiente dont elle s’occupe a une photo de sa mère. Ben super. La patiente, Regina, s’avère être une des meilleures amies de sa mère… Mais dont Simone n’a jamais entendu parler. L’excuse de Regina ? Elle rappelait de mauvais souvenirs à la famille de Simone. Mouais. Cela sent mauvais : si elle n’en a jamais entendu parler, il y a sûrement une raison, hein. Et bien sûr, la patiente finit par critiquer le père de Simone et lui dire qu’elle n’a pas eu toute l’histoire.

Pour ne rien arranger, Lucas arrive en retard et Simone lui fait sentir qu’elle est énervée, ce qui est suffisamment peu discret pour que la patiente s’en rende compte. Simone lui laisse trop voir sa vie, je ne le sens pas et on connaît assez les scénaristes pour savoir que ça pue pour la survie de la patiente, en plus.

C’est donc sans surprise que son état se dégrade au cours de l’épisode. Simone s’attache pourtant à cette patiente et tous les souvenirs qu’elle lui apporte de sa mère. Elle passe l’épisode à papoter avec, à être agacée par Lucas sans lui dire qu’elle connaît Regina et à aborder le sujet de sa sœur qui la déteste pour la mort de leur mère. Et bim, arrêt cardiaque une fois que Regina a pris sa culpabilité. La patiente meure, malgré tous les efforts bien nombreux de Simone pour la maintenir en vie. Au moins, en fin d’épisode, elle peut appeler sa grand-mère qui a Alzheimer et obtenir plein d’infos sur Regina en continuant de se faire passer pour sa mère. Mouais. C’est pas si simple les patients d’Alzheimer non plus, Grey’s romantise vraiment bien la maladie.

Les scénaristes semblent s’être donnés pour mission de faire en sorte que Link m’énerve le plus possible cette saison. Il débarque donc à l’hôpital pour continuer à bosser sur son administratif, mais il en profite pour parler religion avec Jo. Je ne sais pas d’où ça sort cette idée. L’épisode me perturbe parce qu’il n’est jamais question de religion pour les personnages qui ne sont pas April d’habitude. Seulement voilà, le débat qui s’impose à Jo et Link désormais est de savoir si les jumeaux doivent être baptisés ou non.

J’ai du mal à comprendre pourquoi on nous explique que Jo est attachée au baptême pour ses enfants, franchement. Est-ce que Luna est baptisée ? Si c’est le cas, Link est forcément au courant. Si ce n’est pas le cas, pourquoi en faire tout un foin dans l’épisode ? Les scénaristes eux-mêmes se rendent compte de l’idiotie de cette idée, puisque non, Luna n’est pas baptisée. Partant de là… Non, pardon, mais je ne comprends pas Jo. Cela fait près de quinze ans qu’on connaît le personnage, d’où ce soudain élan vers la religion lui viendrait-il ?

Bon. OK. La grossesse, ça doit faire se poser plein de questions, admettons… mais tout l’épisode consiste donc à avoir Lincoln qui prend la tête à Jo sur leur lieu de travail pour parler de baptême quand Jo a clairement d’autres problèmes à régler. Je ne sais pas, l’engueulade pourrait attendre, mais non, il faut que Link force absolument à ce moment-là. Et ça m’a énervé, même si sur la question de la religion, je suis plutôt de son côté – m’enfin, chacun voit midi à sa porte et perso, je n’attendrais pas sept mois de grossesse pour parler religion ?

Lincoln est particulièrement énervé par la question parce qu’il déteste la religion depuis qu’il a eu affaire à un groupe religieux dans un hôpital et qu’il a perdu toute foi en Dieu. Pourtant, voilà, Jo a prié pour la survie de Lincoln après l’explosion. Cela ne règle pas la question du tout, mais bon, ils rentent quand même chez eux ; jusqu’à ce que Jo perde les eaux en chemin, évidemment.

Il faut dire que Jo a eu une longue nuit au travail, à essayer de faire accoucher une femme enceinte dont le bébé était mal positionné et qui refusait totalement les traitements médicaux. Eh, les scénaristes donnent raison à la patiente : elle douille et souffre tout l’épisode, mais finalement elle réussit à accoucher sans péridurale ou intervention médicale, autre que les massages de Jo pour retourner le bébé. En vrai, tout ça était peut-être la partie la plus intéressante de l’épisode car c’était la moins prévisible et que j’ai bien aimé cette patiente totalement arrogante et horrible avec Jo… mais qui se comportait ainsi parce qu’elle a perdu son mari, mort trois mois plus tôt. Le deuil, c’est horrible.

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9-1-1 Nashville – S01E04 – Bad Case of the Blues – 15/20

Il serait bon de commencer à développer d’autres personnages plutôt que de se centrer toujours sur les quatre mêmes, parce qu’ils vont vite me provoquer une overdose autrement. En revanche, je suis content de retrouver tout ce petit monde pour un nouvel épisode et je pense que la série pourrait se faire une place dans mon cœur finalement. Non, elle n’est pas grandiose, mais elle est un divertissement plutôt efficace… et ce début de saison est de toute évidence plus réussi que celui de la série-mère.

Spoilers

Blue a peut-être le sang un peu trop chaud pour être pompier : en tout cas, sa réactivité ne colle pas avec les protocoles.


Your boy Blue went viral.

Et pourquoi pas, tant que je suis dans ma lancée, terminer le rattrapage de tout le jeudi soir d’ABC, hein ? Ce n’est toujours pas un épisode d’Halloween, ce qui est idiot, mais c’est en revanche un épisode qui parvient à me créer une nouvelle angoisse sur la connerie des humains. La première scène voit donc des adolescents vouloir battre un record du nombre de gens dans un toboggan aquatique. C’est idiot, oui, et c’est surtout tellement dangereux.

Il y a des baffes qui se perdent, et aussi un des ados qui meurent au passage quand le toboggan s’effondre, juste après le passage de deux sœurs qui étaient pourtant d’abord les victimes désignées par ce début d’épisode. L’intervention est impressionnante, avec aussi un autre type qui se retrouve paralysé et une lifeguard extrêmement efficace. Don est déjà sur pied, donc, et il est même en haut de l’échelle. Cela ne suffit pas à sauver la vie de la lifeguard quand le toboggan s’effondre trop vite pour qu’il lui vienne en aide.

L’échelle ne peut pas l’atteindre quand elle réussit encore à attraper une barre de métal pour se sauver la vie. Elle tient à la vie et est sacrément efficace, mais elle a tout de même besoin d’un sauvetage express. Il est effectué par Blue de manière très impressionnante : il fait un peu de Parkour sur le toboggan pour l’atteindre et la sauver alors qu’elle était sur le point de tomber et mourir.

Le tout est évidemment filmé et termine sur les réseaux sociaux. Après Firefox (le clin d’œil à Lone Star, mon petit cœur se brise à nouveau à l’idée que cette série est annulée), nous allons donc devoir faire avec Hot Tarzan. Don sent que son fils aîné est jaloux du plus petit, mais bon, voilà la réalité des choses : Blue est une nouvelle star des réseaux sociaux, mais il agit sans respecter les protocoles de sécurité.

Sans surprise, Don est convoqué par son supérieur qui n’apprécie pas trop de voir un nouveau prendre tant de risques. Si les tornades étaient une situation exceptionnelle permettant d’expliquer pourquoi il pouvait devenir pompier, les tornades sont terminées et le chef préférerait le voir être viré. Don s’y oppose évidemment. Il finit par demander la confiance de son chef, en lui révélant que Blue est son fils. La première réaction du chef ? « Est-ce que Blythe est au courant ? ». Pardon, mais c’est si drôle.

Le chef finit par accepter que Blue reste, mais uniquement s’il est capable de devenir un vrai pompier passant le test de l’académie en une semaine. 26 semaines de travail doivent être absorbées en sept jours. Ryan trouve ça ridicule, Blue est prêt à abandonner, mais Don insiste. Non mais faut arrêter de se foutre de nous ! Déjà qu’il devienne pompier du jour au lendemain, c’était pas crédible, mais alors là, vraiment…

On a droit à un petit montage de son entraînement, avec Don, Ryan, Rox et Taylor qui se succèdent les uns les autres pour le former. Par chance, il est plutôt du genre naturel pendant toutes ces épreuves. Il a quelques difficultés quand même : il a les réflexes, mais il ne pense pas assez à la sécurité. Bref, toutes ses épreuves de la journée finissent par sa mort potentielle. Cela ne rassure pas sa mère : quand il rentre chez eux, elle s’occupe de lui et repère que son stress met en danger sa santé.

Pour autant, elle l’engueule, parce qu’il ne doit pas perdre de vue son objectif : se faire accepter dans la famille. Elle souhaite qu’il trouve de l’argent pour qu’il puisse lui payer une chirurgie pour sa voix. Ben super. C’est d’autant plus problématique que Don fait vraiment un grand accueil à Blue dans la famille : il lui dit qu’il est le genre d’homme qu’il est fier d’appeler son fils et qu’il est le bienvenu dans la famille, tout ça, tout ça. C’est beau. Il est même invité au brunch du dimanche, le pauvre.

Une autre intervention de l’épisode voit les pompiers venir en aide à une influenceuse qui fait de la merde et saute sur son lit, qui se replie sur elle. La pauvre semble souffrir, mais heureusement, elle était en direct et ça permet à ses followers en Angleterre de prévenir le 911 à temps. Cam croit d’abord à une bonne blague, mais ce n’est pas le cas évidemment. Par chance, la nana est assez stupide pour avoir commandé et montré son adresse à la caméra.

Cam parvient donc à trouver son adresse et les pompiers peuvent venir la sauver. C’est l’occasion pour Blue de se sentir nul quand il ne trouve pas le pouls de leur victime, mais Ryan non plus n’y arrive pas : et pour cause, il n’y a pas de sang dans le pied de la nana qui est blessée. Rox peut la sauver, car elle est entraînée pour. Ben super, toujours des pompiers bien plus héroïques que ceux qu’on pourrait croiser, c’est chouette.

Une troisième intervention voit les pompiers essayer de sauver une sororité, et ça semble drôlement compliqué comme cas : il y a un énorme incendie avec des flammes vertes. Heureusement, Blue est en train d’étudier le manuel des pompiers et comprend qu’ils ont affaire à un gaz qu’on trouve normalement dans les centrales nucléaires. Il y a bien une fuite de gaz qui vient de l’université, et voilà ce que ça donne, un incendie non maîtrisé. Blue est là pour réussir à sauver toute la maison d’étudiantes et yay, tout est bien dans le meilleur des mondes !

Bon, et pour la partie soap ? Eh bien, ce n’est toujours pas glorieux. Blythe embauche un détective privé pour obtenir des informations sur Dixie. Elle ne la sent pas et a besoin d’avoir toutes les armes qu’elle peut contre elle – et surtout de savoir à quel point elle représente un danger. C’est ridicule. Les choses empirent quand le détective privé lui révèle que le plus gros problème n’est peut-etre pas Dixie, mais bien… Blue.

Il a ainsi un dossier qui révèle que Blue a fait partie d’une histoire d’extorsion d’argent ; le genre d’escroquerie qui n’inspire pas confiance. Le dossier est plutôt du genre censuré, ce qui n’est pas de l’ordre du rassurant non plus. Blythe décide ainsi de passer voir sa belle-sœur sur sa pause repas. C’est l’occasion d’une scène entre Blythe et Cam comme ça, et ça lui permet surtout de demander à Cam de se renseigner sur Blue avec les ressources auxquelles elle a accès.

En rentrant chez elle, Blythe apprend que le chef a laissé une semaine à Blue pour devenir pompier et elle essaie de faire comprendre à son mari que c’est peut-être un signe qu’il faut le laisser commencer ce job de pompier dans un an, comme le reste du monde l’aurait fait à sa place, en fait. La conversation tourne en rond : Don est fier de son fils et veut qu’il devienne pompier, il ne veut pas quitter sa vie maintenant qu’il est à nouveau dedans, et… dur de ne pas soupirer, franchement.

Pourtant, la suite lui donne raison : l’extorsion financière dans laquelle Blue est mêlée jusqu’au cou ? Ecoutez, c’était pour le bien d’un de ses potes. Après un délit de fuite qui a blessé son ami, Blue a retrouvé le gamin qui était responsable et a tenté de le faire chanter pour payer les frais médicaux de son ami. Cam découvrant ça le répète à Blythe, qui comprend qu’elle a peut-être mal jugé le deuxième fils de son mari. Partant de là, elle en parle à Dom, lui dit qu’il a raison au sujet de Blue et va jusqu’à décider de l’inviter au brunch du dimanche.

À celui-ci, Cam est invitée, mais pas la femme de Ryan, allez comprendre pourquoi. C’est l’occasion pour Blue d’être présenté à sa tante et de clarifier que Cam n’a de lien du sang avec aucun autre personnage – elle était mariée au grand frère décédé de Blythe, une histoire qui reviendra forcément nous hanter plus tard dans la saison. En attendant, tout se passe bien pour Blue qui se sent de plus en plus intégré dans la famille.

On lui fait passer un test écrit des pompiers sans le prévenir, et il le réussit haut la main. Bref, tout pourrait être bien qui finit bien, sauf qu’en fouillant le bureau de son père, on va dire que c’est juste par curiosité, il finit par découvrir que Don connaissait son existence depuis toujours ; là où il pensait sincèrement que Don venait de l’apprendre. Nous, on savait déjà et je pensais naïvement que Blue l’avait compris aussi…

La fin d’épisode voit Blue jouer de sa meilleure poker face à table avec son père et le reste de la famille… mais ehe, petit cliffhanger : va-t-il en profiter pour leur soutirer plein de fric comme sa mère le veut maintenant qu’il a une raison d’en vouloir à Don ? Je soupire un peu, mais c’est déjà mieux que dans les épisodes précédents avec la rivalité Blythe/Dixie clairement surjouée, je trouve.

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