Les leçons de mon 1er déménagement (ne sont pas toutes apprises) (4/10)

Salut les sériephiles,

Comme hier, je vous propose de poursuivre la saga sur le déménagement, avec l’épisode 4 cette fois. C’est que ça fait déjà un mois que j’ai commencé à vous parler de ce déménagement, l’air de rien, ça avance bien. Maintenant que je sais à peu près où je vais aller m’installer, les choses sont plus claires. Deux déménagements en deux ans, on pourrait croire que je suis devenu expert… mais bon, il y a encore plein de petits trucs à travailler.

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Voici en tout cas les leçons que j’ai apprises de mes déménagements, et particulièrement de celui de l’an dernier. Après, comme mes élèves, ce n’est pas parce que j’apprends mes leçons que je les applique…

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  1. S’y prendre à l’avance

Je suis toujours fasciné d’entendre parler de collègues qui déménagent en une semaine tout compris. Mon problème vient du fait que j’étais dans un meublé, contrairement à eux, et que ça suppose de démonter tous les meubles, mais quand même, rien que pour les cartons, je trouve qu’une semaine, c’est méga chaud. Contrairement à ce que j’annonce dans le titre, je m’y suis pris en avance cette année, puisque j’ai commencé à faire mes premiers cartons mardi. Un mois pile avant. Pas si mal.

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  1. Faire des listes

Pour un type qui a fait son mémoire sur les listes en littérature, je vous assure que ce n’est pas encore un réflexe que j’ai assez souvent alors qu’il est salvateur. Les listes des choses à prévoir, les listes de ce qui est dans tel carton, les listes des endroits où indiquer le changement d’adresse, les listes des contrats à résilier/à commencer, les listes de meubles à démonter… Vraiment, mon plus grand conseil pour un déménagement est de s’organiser du début à la fin avec un petit carnet et un système de liste bien tenu. Mon seul souci, c’est que j’ai tendance à commencer à en faire sans toujours finir.

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  1. S’adapter à la vie

Genre, à la météo. Personne n’a envie de vider sa bibliothèque par 42°C. Si vous en avez envie, croyez-moi, ce n’est pas une bonne idée : je viens de le faire, et j’ai fini par goutter un peu partout. Bon, j’y suis allé molo quand même puisque je savais que la température allait être intenable et j’ai doublé le temps prévu pour faire tout ce que je devais faire cette semaine. Les séries en souffrent, vous l’aurez compris, mais il ne faut jamais oublier, en planifiant son déménagement (et ses listes) que des imprévus peuvent survenir. Du coup, faites des listes hiérarchisées par priorité et prenez de l’avance pour ne pas être débordé. C’est beau quand mes conseils se rejoignent alors que j’écris au fil de la plume (tout ce que je dis à mes élèves de ne pas faire !).

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  1. Jouez à Tetris.

Tout est bon à prendre pour un déménagement : une valise peut transporter plein de choses, un sac de course aussi. Le sac de course n’est pas forcément pratique, mais il peut servir de rangements pour des affaires au sein d’un sac plus solide, ou d’un carton. Multipliez les compartiments, jouez à Tetris (ou aux poupées russes). Mes Funko Pop prennent une place pas possible à transporter (dans mes sacs Comic Con, parfaitement), mais je mets dedans tout un tas de bibelots et marque-pages qui habituellement trainent dans la bibliothèque, par exemple. Lorsque j’ai aidé des amis à déménager, je leur ai montré aussi que les étagères qu’ils n’avaient pas eu envie de démonter avant de les mettre dans le camion pouvaient encore servir de rangement à des sacs et cartons. Pensez à gagner de la place avec des sacs dont on peut retirer l’air à l’aspirateur (pour les vêtements). Bref, jouez à Tetris du début à la fin : remplissez les cartons autant que possible, de choses qui ne pèsent pas une tonne (mélangez lourd et moins lourd), puis utilisez des petites boîtes dans les cartons, puis empilez les cartons dans le camion… Vraiment, entraînez-vous avant avec Tetris, ça ira tout seul ensuite !

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  1. Multipliez les cartons

Un truc qui me paraît toujours aberrant dans les films et séries, c’est de voir les personnages porter d’immenses cartons. Je veux bien que ce soit plus simple de tout réunir dans un gros carton, mais si vous êtes radins comme moi et que vous ne prenez pas de déménageurs, vous aurez déjà assez à faire avec les meubles à porter ! Pas besoin donc de s’encombrer avec des immenses cartons de livres (c’est le littéraire en moi qui parle) qui pèsent chacun sept ou huit kilos (vraiment, les livres, c’est tellement lourd, et je ne vous parle pas des magazines !). À l’inverse, mieux vaut privilégier sept ou huit cartons d’un kilo. Bon, j’exagère, on peut porter trois ou quatre kilos sans problème, mais vous avez l’idée. Certes vous marcherez plus, mais votre dos vous en remerciera.

Quant aux cartons, je n’ai pas payé : merci aux éditeurs d’avoir envoyé plein de spécimens de nouveaux manuels pour la réforme à mon lycée. Vous m’avez oublié dans vos listes, mais je me suis vengé en récupérant tous les cartons qui partaient autrement à la poubelle. Comme tout le monde ne bosse pas dans un lycée, pensez à récupérer des cartons longtemps avant : ceux de mes livraisons de Noël, par exemple. Et puis enfin… demandez, tout simplement : à la déchetterie bien sûr (parfois, ils en ont en bon état), mais aussi dans les magasins de vêtements. Le meilleur plan pour les petits cartons ? Les bibliothèques, médiathèques, établissements scolaires. Demandez, vous n’avez rien à perdre. Et de toute manière, le destin de ces cartons est d’aller à la poubelle… Polluons un peu moins, et économisons au passage.

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Voilà, c’est tout pour moi aujourd’hui, ce sont les cinq conseils qui me viennent en tête immédiatement quand je pense déménagement désormais. J’en aurai peut-être d’autres en tête d’ici le mois prochain, mais en attendant, je vous laisse méditer sur tout ça… et bien sûr, on peut en parler dans les commentaires !

10 astuces face à la page blanche

Salut les sériephiles !

Il est super tard pour un article quotidien, et c’était bien la peine de vous réhabituer à poster à 9h30 ces deux derniers jours si c’est pour finir avec plus de dix heures de retard pour le week-end, pas vrai ? Ce n’est pas de ma faute – enfin, si, un peu, mais voilà ; force est de constater que malgré mon planning d’articles, je me retrouve aujourd’hui face à un moche syndrome de page blanche. On le connaît tous plus ou moins, ce moment où il faut commencer à écrire quelque chose et que rien ne vient.

Pourtant, je suis un grand bavard, pourtant, j’ai plus que l’habitude d’écrire quelque chose tous les jours, pourtant, j’avais une idée pour l’article du jour (j’ai généralement une à deux semaines d’idées d’articles à l’avance désormais), mais… Rien n’est venu. C’est malin. Et, forcément, je ne me voyais pas ne rien publier, alors voici mes astuces pour lutter contre la page blanche, puisque jusqu’ici, j’ai toujours réussi à la contourner dans ma vie.

Ces conseils sont simples, et ils sont adaptables à toutes les situations pages blanches – que ce soit pour cette lettre de motivation à envoyer avant 18h, cette carte d’anniversaire qui tombe au dépourvu ou ce mémoire à rendre après-demain. J’ai bien dit adaptables… Donc adaptez :

  1. Ecrire ce qui bloque : conseil le plus simple possible, mais écrire en quelques mots la raison de ce blocage peut faire du bien. Parfois, ça peut même faire une super introduction.
  2. Planifier : Même si ça n’a pas fonctionné pour moi aujourd’hui, planifier ce que vous avez à écrire est toujours un bon moyen de s’y mettre. Par planifier, j’entends aussi bien « prévoir à l’avance de quoi parler » que…
  3. Faire un plan de ce que vous avez à écrire : je ne suis pas prof de français pour rien, je crois. Faites une liste des choses que vous voulez dire, hiérarchisez si besoin (donnez simplement un ordre ou distinguez des grandes idées). Pour quoi faire ? Pour le plaisir de rayer une à une toutes les étapes ensuite ; ou le plaisir de commencer par le milieu avant de revenir au début. Notre cerveau ne fonctionne pas forcément de manière aussi linéaire que l’écrit voudrait nous le faire croire. Par exemple, la phrase que vous êtes en train de lire est la dernière que j’ai écrite pour cet article, pourtant vous êtes loin d’avoir fini de le lire (pauvre de vous, moi, ça y est, je suis pépère, j’ai mon article du jour, ouf !).
  4. Procrastinez : rien ne fonctionne ? Si vous avez la chance de pouvoir le faire, procrastinez un peu. Faites une autre tâche, si possible un truc mécanique, et ça viendra peut-être. De mon côté, il n’y a pas meilleure manière de me débloquer que de réfléchir à ce que je veux écrire pendant que je cuisine (mais pas des choses trop compliquées, hein), que je marche (quitte à marcher pour juste faire un tour en ville sans vrai but) ou que je… suis sous la douche. Bon, c’est un classique ça. N’oubliez jamais que les plus grands philosophes marchaient beaucoup. Sinon, je sais que certains se débloquent en faisant le ménage, mais moi, je suis plutôt du genre à chanter et danser (il paraît que d’autres font ça sous la douche, ce n’est par conséquent qu’un juste retour du karma que je n’arrive pas à m’inspirer en passant le balai).
  5. Chercher des conseils : si vous êtes là alors que vous êtes face à une page blanche, c’est probablement ce que vous avez fait et vous devez probablement prendre des notes ; mais au-delà de conseils pour surmonter la page blanche, cherchez des conseils et/ou des exemples. Est-ce que j’ai écumé Google à la recherche de « 10 idées d’articles pour votre blog » avant de me mettre à écrire ici ? Oui. Est-ce que j’ai eu 10 idées d’articles que je n’ai pas eu envie d’écrire ici aujourd’hui parce que j’étais en page blanche ? Oui. La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi eu l’idée de cet article après tout ça ; et que j’ai dix articles de plus à mettre dans mon planning pour les semaines à venir.
  6. Faites-en un défi/un objectif : Genre, « cet article sera posté avant 20h ». Certains auteurs disent s’astreindre à écrire pendant des périodes de temps limité et ils assurent que ça fonctionne. Je ne vous dirais certainement pas le contraire : outre cet article, le dernier rendu professionnel que j’ai dû faire (cette semaine, d’ailleurs), je l’ai fait comme ça. Une heure, quatre pages. Pas faisable ? C’est ce qu’on va voir. C’est ce que j’ai vu. Et hop. Bon, après, mettez vous un objectif réaliste. Quatre pages en une heure, c’est un peu du masochisme, pour d’autres, c’est impossible ; mais j’écris vite (et puis, j’avais prévu une deuxième heure de relecture/corrections le lendemain, évidemment). Pour les plus stressés qui ont peur que ça vire au désastre et à la crise d’angoisse, prévoyez-vous une récompense si vous y arrivez… ou ignorez ce conseil, tout simplement : adaptez, quoi !
  7. Changez de sujet : commencez donc par écrire autre chose et reportez ce que vous vouliez écrire à plus tard – cinq minutes plus tard… ou comme moi, mettez-le sept jours plus tard dans votre planning, comme ça on n’en parle plus. Tout dépend du délai devant vous. Si vraiment vous n’avez plus beaucoup de temps, un petit sujet peut suffire : décrivez un objet pas loin de vous (allez, votre portable par exemple) et allez-y ensuite. Si vous avez beaucoup de temps, changez littéralement de sujet : c’est souvent dur de parler de soi ; dites « l’homme/la femme » au lieu de « je » (ou mettez votre prénom). C’est mégalo, mais ça débloque (pensez à toutes les mini-bio d’auteurs lues dans vos vies… on est habitué à parler des autres). N’oubliez pas de repasser au « je » dans la version finale par contre, sinon votre lettre de motivation sera sacrément déroutante.
  8. Eteignez votre portable : C’est un conseil que j’aurais pu écrire bien avant, mais j’ai tendance à l’oublier tant c’est un automatisme chez moi. Coupez les sources de distraction (après avoir fini cet article hein !) – elles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, par exemple, j’adore écrire en musique alors que ça va bloquer certaines personnes – à commencer par votre portable et ses innombrables notifications.
  9. Relisez-vous : non, pas ce que vous n’arrivez pas à écrire, mais ce que vous avez déjà écrit dans votre vie. Dans l’idéal, relire quelque chose de similaire à ce qu’on a déjà fait débloque totalement. Si ce n’est pas possible, relisez autre chose d’assez structuré – d’anciens mails professionnels, des dissertations d’un autre temps, qu’importe. Nous écrivons beaucoup de choses dans nos vies ; et on écrit même désormais tous les jours, tous, avec le numérique. Pourquoi est-ce qu’on en arrive encore à bloquer dès qu’il faut un peu de structure, hein ?
  10. Ecrire : C’est un point commun à un certain nombre de conseils de cette liste. Je sais que ça paraît débile de dire d’écrire à quelqu’un qui n’arrive pas à écrire, mais promis, écrivez n’importe quoi et ça vous débloquera. Regardez un peu mon introduction de cet article… Vous voyez ? Une banalité fait parfois bien l’affaire ! Et si vous voulez un autre exemple, je crois que je peux citer ce très bon article de Niko sur Sense8, écrit après une angoisse très similaire à la page blanche. Je crois que c’est lui qui m’a refilé le problème en fait !

Et si vous ne savez toujours pas par quoi commencer pour vous remettre à écrire, laissez simplement un commentaire ci-dessous. Ben, quoi, c’est pour vous débloquer, ce n’est pas pour moi !

PS : pas de gif, c’est pour accompagner la page blanche (et économiser mon forfait).