Il est vraiment mais vraiment, VRAI-MENT, temps que la série touche à sa fin. La roue libre continue pour cet épisode, avec toujours cette volonté d’offrir une conclusion à tous les personnages de la série… mais dans les années 50. Et si tout le monde y obtient son happy end depuis quelques épisodes, quel sera l’intérêt de revenir dans un présent qui merde à chaque fois ? On est en droit de se poser la question. De toute manière, on ne fait que ça avec la série : se poser des questions qui n’ont pas de réponse tant c’est toujours n’importe quoi.
Spoilers
Josie débarque en ville.
Jughead Jones, do you have a thing for sexy teen witches ?
AH BAH QUAND MÊME ! On remercie bien fort Netflix dont la miniature de l’épisode spoile totalement le contenu de l’épisode – mais en même temps, il était plus que temps que Josie revienne dans la série. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour me motiver à regarder l’épisode dès aujourd’hui.
Sexy Betty | Sabrina la sorcière | Josie McSex | La pomme d’Archie
Sexy Betty
Pourtant, cet épisode commence mal : on nous remplace Jughead par Betty pour la narration, et ce n’est pas un franc succès. Elle écrit toujours sa « newsletter », ce qu’on avait oublié tellement c’était un point que les scénaristes ont sous-vendu. Rassurons-nous, cet épisode semble vouloir à tout prix nous fournir plein de flashbacks de la saison. On ne risquait pourtant pas de l’oublier tant elle avait un contenu scénaristique précis, fourni et très suivi. N’est-ce pas ?
Bref. Tout ça nous emmène à Betty qui est épuisée des double standards entre homme et femme, utilisant un vocabulaire hyper moderne au beau milieu des années 1950, quand elle découvre l’expédition pornographique de Reggie et Archie (oui, Reggie s’en vante auprès de Julian, c’est si logique). Par chance pour elle, elle tombe sur sa cousine et sur ses photos, parce que oui, Cheryl continue d’emmener ses photographies pseudo-porno avec Toni au lycée. Et elle se balade avec ça dans les mains.
Betty est FAN des photos qu’elle voit et demande aussitôt plus d’informations à Cheryl. Celle-ci n’a aucun mal à divulguer son secret, à accepter un photoshoot pour Betty ou à envisager d’écrire un numéro spécial de sa newsletter, dont elle est évidemment fan. Le photoshoot se déroule à merveille dans la chambre de Betty, puis Cheryl se propose de peindre sa photo préférée.
C’est l’occasion pour Betty de confier à Cheryl qu’elle n’a jamais eu d’expérience sexuelle, et Cheryl en profite pour lui filer un de ses magazines pseudo-porno. La raison ? Non, Betty ne vire pas 100% lesbienne, mais eh, dans le magazine, il y a toute la description des étapes à suivre pour se masturber correctement. Et oui, évidemment que la série nous propose la scène au passage. Ce ne serait pas drôle autrement. Quel plaisir donc de voir la série verser une nouvelle fois dans le mauvais érotisme avec Betty qui se touche et n’en peut plus de se lécher et mordre la lèvre… alors que Cheryl est en train de la peindre dans son manoir.
Elle fait bien : le tableau qu’elle peint est adorée par Betty. Elle trouve aussitôt que c’est la parfaite couverture pour son bouquin. Allons bon, voilà qu’elle sort un bouquin maintenant.
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Sabrina la sorcière
En parallèle, Jughead et Veronica sont en couple, pour de vrai. Ouep, on passe d’un baiser de rien du tout à un couple qui s’affiche dans les couloirs du lycée. Mais bordel, Tabitha ? Les regards choqués de tous les lycéens étaient plutôt marrants, surtout celui de Betty à vrai dire. Malheureusement, ça signifie aussi qu’il attire Veronica dans son intrigue de comics : elle lui parle de son costume d’Halloween et ça lui inspire aussitôt le personnage de « Veronica the teenage witch ». Allons bon.
L’idée plaît à son éditeur, en théorie. En pratique, il trouve sa sorcière trop sexy pour leur tribunal de censeurs. Il demande donc une sorcière qui ne soit pas sur un balai, qui possède moins de seins, qui ne soit pas brune et qui ne s’appelle Veronica. C’est une autre manière de dire qu’il déteste son idée, en vrai !
Et on le sent venir à des kilomètres… C’est une nouvelle origin story pour Sabrina ! Voilà donc Veronica qui propose ce nom à Jug pour sa nouvelle sorcière. Cette fois, c’est un succès pour Jug, mais uniquement auprès de son éditeur. La ville de Riverdale ne veut toujours pas de ses idées, parce que cette fois ça parle de satanisme et de sorcellerie, tout de même. C’était prévisible. Trop prévisible.
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Josie McSex
Bon, et Josie McCoy, la « fameuse chantouse » comme dit Veronica ? Elle débarque au Babylonium, parce qu’elle a entendu parler de la réputation de celui-ci et de Veronica et qu’elle souhaite y organiser une projection privée de son film musical. Ben oui, évidemment, qu’elle est une star très connue dont tout le monde est fan, même Clay et Kevin, et évidemment qu’elle est star d’un film également.
La projection ultra privée qu’elle organise est un succès : elle arrive à convaincre ses trois fans qu’elle fait du bon boulot. Veronica en profite aussitôt pour lui faire plein de compliments, lui dire que c’est parfait et insister pour organiser l’avant-première dans son cinéma. Tant qu’à faire. Le problème, c’est que le cinéma de Veronica est quand même petit et qu’elle ne connaît pas bien Riverdale.
Bon, profitons des longueurs de l’épisode sur Josie qui se retrouve à dormir chez Veronica pour évoquer le fait que l’actrice semble s’éclater dans son rôle de diva des années 50. Elle a la tête pour ça en plus, je trouve, la coupe de cheveux des années 50 lui va si bien.
Allez, on enchaîne sur Toni qui apprend la présence de Josie en ville et en profite aussi pour demander à Veronica de la faire venir à une soirée open-mic au Dark Room. Le but pour elle ? Que Fangs se fasse remarquer, parce qu’il a toujours besoin de devenir une star pour soutenir financièrement Midge.
Et il a intérêt à gérer, en plus, parce que Josie est un public difficile qui veut voir ce qu’est l’art à Riverdale pour savoir si ça vaut le coup d’y diffuser son film. Bon, en vrai, si elle n’aime pas son show, c’est vraiment qu’elle a mauvais goût, parce que je trouve que c’est vraiment top ce qu’il propose. Est-ce que c’est vraiment la voix de l’acteur même ?
Il a un truc de star en tout cas, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Josie. La star de l’épisode est séduite par Fangs et demande s’il est capable de jouer du bango. Evidemment que oui ? Nous voilà donc avec Josie et Reggie qui font une performance privée pour la Dark Room et… Mais au secours, qu’est-ce que je regarde ?
Josie semble juste vouloir chauffer tous les mecs de la salle avec sa voix la plus sexy possible et sa danse lascive, si on peut appeler ça de la danse. Mais qu’est-ce que c’est encore que cet épisode ? En tout cas, Josie est adorée par le tout Riverdale, à commencer par les étudiants de Black Athena. Elle fait pourtant de la philosophie de comptoir avec eux… Heureusement qu’ils sont censés être de grands lecteurs. Et euh… Depuis quand est-ce qu’il y a autant d’étudiants noirs à Riverdale ? J’ai l’impression qu’à chaque épisode on nous sort de nouveaux figurants et, maintenant, de nouveaux acteurs qui ont des répliques.
Cela dit, la scène n’a toujours aucun intérêt narratif pour la série, hein, c’est vraiment juste de la représentation pour le plaisir d’en avoir. C’est déjà bien, vous me direz. Cela n’empêche pas qu’on nous a fait disparaître le personnage de Josie un peu sans raison dans la série, on n’oublie pas qu’elle aurait pu revenir à l’échec de son spin-off pas sur elle. Et à vrai dire, même dans cette nouvelle version du personnage pleine de succès, les scénaristes continuent de se foutre d’elle : la voilà donc qui révèle qu’elle joue en fait toute sa vie sur son film à venir. C’est son propre financement qui permet de le créer et, sans un succès, elle sera ruinée.
Veronica la rassure comme elle peut et organise une grande et belle soirée au Babylonium. C’est pourtant une catastrophe quand la pellicule du film s’abîme dès le début. Veronica s’énerve sur Kevin et Clay qui font l’impossible pour la réparer, mais Josie est plus maligne que ça : elle décide aussitôt de faire une performance live le temps que le film soit en état d’être projeté. Et ça tombe bien, Fangs est dans la salle. Et puis, c’est bien connu, il y a des pianos dans toutes les salles de projection de films des années 50, non ?
Allez, je ne vais pas être trop critique, ça ne sert plus à rien à ce stade de la série. Trois épisodes et ce sera définitivement terminé. Vivement. La performance de Josie était sympathique, hein, je comprends qu’elle soit acclamée… mais purée, zéro intérêt narratif. Soyons heureux pour Josie, elle a un happy end qui n’inclue pas un meurtrier cette fois. « You’ve always been a star, Josie » lui dit Veronica, avant de se voir proposer de devenir productrice de films.
Putain. Ils vont tous décider de rester dans les années 50 quand Tabitha va vouloir les ramener en 2023, non ?
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La pomme d’Archie
Pendant ce temps, les scénaristes nous sortent un autre grand cliché que je suis loin d’avoir vu se vérifier dans mes études littéraires, hein, mais voilà : maintenant qu’il n’est plus puceau, Archie est un bien meilleur écrivain. C’est Geraldine qui lui dit, alors c’est forcément vrai (quelqu’un d’autre a remarqué que l’actrice écrivait super mal et carrément plus mal que la personne de la déco chargée d’écrire au tableau pour elle ?).
Pourtant, Archie est sur le point d’avoir le cœur brisé par Twyla. Il se convainc que c’est une excellente idée de revenir la voir et de lui offrir des fleurs, mais sans trop de surprise, elle lui fout un vent énorme. Cela n’empêche pas Archie de continuer d’écrire et d’inviter sa prof à une soirée dans un bar où il participera aussi à la soirée open-mic.
Et oui, il le fait alors même qu’il écrit un poème hyper érotique au sujet de… sa prof à lunettes, dont il se demande à quoi elle ressemblerait sans lunettes. Mais enfin ? Dur de ne pas éclater de rire quand il croque dans sa pomme. Sa prof se barre aussitôt et ne réapparaît que le lendemain pour lui parler de son mari, hein. Ben alors Geraldine ? Tu n’as plus envie de te faire Archie, alors ? C’est décevant cette saison 7, j’attendais le moment où on la voyait être affichée pour de vrai comme la prédatrice qu’elle est supposée être.
Bon, en tout cas, elle donne à Archie le conseil d’oublier les poèmes d’amour. Elle fait bien car c’était super gênant. À la place, on se récupère donc un Archie qui écrit un poème pour son père avant d’aller jouer les videurs au Babylonium pour la soirée d’avant-première de Josie. Malheureusement, son oncle tombe sur le poème et il n’aime pas du tout voir son neveu être si sensible et salir la mémoire de Fred. Le voilà donc qui déchire le poème et s’énerve. Quel cliffhanger de folie !
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Compteur d’Archie à poil : il est trop occupé à croquer des pommes.



