Aujourd’hui, mon calendrier de l’Avent m’a lancé un défi un peu fou : utiliser l’intelligence artificielle pour créer le prochain grand tube de Noël. Ambitieux, non ? L’idée avait tout pour me plaire : un peu de créativité, une pincée de magie technologique, et la promesse d’un potentiel succès mondial (quoi, on a le droit de rêver, non ?).
Pour ce défi, j’ai utilisé deux outils principaux : d’abord, ChatGPT (moi) pour écrire les paroles. Concrètement, ça m’a aidé à trouver des rimes, structurer les couplets et refrains, et capturer une ambiance de Noël.
Ensuite, Suno AI pour la mélodie et les voix : une plateforme impressionnante qui génère une chanson complète avec voix et instruments en fonction des mots-clés et du thème choisi. Hyper rapide et simple d’utilisation, même si je ne le maîtrise pas trop et qu’il n’écoute pas tout ce que je dis.
Bref, cliquez donc sur ce titre pour découvrir ça :
Je me suis d’abord tourné vers une idée enfantine et festive, dans l’esprit des chansons des années 60 : une idée toute simple d’une chanson sur l’atelier du père Noël, avec quelques idées de paroles vite complétées par chatgpt, pro de la rime improbable. Qu’en faire ensuite ? Le passer à la moulinette de Suno, bien sûr !
Résultat ? Une ambiance kitsch à souhait, où l’on se croirait presque dans un générique de dessin animé rétro. J’y entends une reprise interprétée par une gagnante de la Star Academy et son acolyte finaliste évincé en dernière ligne droite, en quelque sorte.
Le refrain est vite oublié, en revanche. C’est une chanson qui pourrait plaire à des enfants de 5 ans coincés dans une école maternelle un peu trop zélée sur l’esprit de Noël… Mais je ne tiens pas un hit. Bref, je me suis mis à réfléchir à une autre chanson ayant plus de potentiel.
Plus de potentiel ? Eh, ce qui fonctionne le mieux à Noël, c’est Carey ou Wham, non ? Je les vois comme les plus gros tubes originaux des dernières années, alors j’ai essayé un angle plus adulte et romantique, façon All I Want For Christmas Is You. Il faut au moins l’amour pour que ça fasse du clic et que ce soit catchy.
L’idée ? Une chanson sensuelle qui capturerait la magie des fêtes et la chaleur des chocolats chauds partagés sous une couverture. Grosso modo, ce sont les mots-clés que j’ai donné à chatgpt, avec aussi un titre tout basique et pas du tout inspiré de la chanson-cadeau de Ricky à Nini dans High school musical the musical the series.
Eh bien, disons que le résultat était plus… gênant que prévu. Si la chanson se veut tendre et attachante, elle dégage davantage une énergie Eurovision Kids style Bim Bam Boum que celle d’un hit planétaire. Et en même temps, bim bam boum est un hit quand on y réfléchit, alors pourquoi pas ma super chanson ?
Je sais pourquoi. Bien que pas désagréable à écouter, elle n’a définitivement pas de quoi détrôner Mariah Carey, surtout avec cette fin abrupte.
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Certes, les outils travaillent vite avec l’IA, avec des résultats étonnants qui peuvent nous faire penser que l’industrie musicale est mal barrée. Mais en l’état, il manque encore cette étincelle humaine, ce grain de folie ou d’émotion qui fait la différence entre une chanson « sympa » et un tube mémorable, je trouve.
Et surtout, ça ne suffit pas à remplacer un artiste, je trouve. C’est une solution de facilité et de flemme, mais comme beaucoup d’autres choses liées à l’IA, c’est à envisager comme un assistant qui peut aider les créateurs, certainement pas comme un créateur.
Je ne serai finalement pas la prochaine Mariah Carey, et c’est bien dommage, mais cette expérience m’a beaucoup amusé. Pour moi, ce défi restera une jolie anecdote dans mon calendrier de l’Avent.
Et vous, si vous deviez écrire un tube de Noël, quel angle choisiriez-vous ?
Ps : oui, j’ai un peu triché, j’ai créé les chansons hier car je demande à l’IA de me donner ses idées de case du lendemain avant d’aller me coucher… Et là j’ai eu envie de tester tout de suite.
Allez, je vous fais un bisou sucré comme un chocolat chaud 🔥
Wooooooooooooooooow. Tant d’informations que je devrais avoir la migraine, mais l’épisode gère à fond la manière de donner la réponse à de nombreuses questions que l’on se pose depuis le premier épisode. En fait, il donne même réponse à des questions que je ne me posais pas. Le récit est d’une sacrée ampleur, mais j’adore comment tout s’imbrique. Ce ne fut pas un coup de foudre cette série, mais ça va vraiment être un coup de cœur si elle continue à gérer autant sur les épisodes qu’il me reste à voir !
Spoilers
Simone et Wiley partent en quête de Clara – en passant par Schrödinger.
Je sais bien que j’avais dit un épisode par semaine, mais honnêtement, nous sommes lundi, c’est presque comme si on était encore la semaine dernière, non ? On va dire que oui, de toute manière, je fais bien ce que je veux, c’est mon visionnage. Sachez juste que ce n’est pas par manque d’envie mais bien par manque de temps en tout cas : la série est top.
L’épisode commence de manière étrange (enfin, si tant est que ça puisse être étrange dans cette série) avec Simone qui retrouve Jay complètement mal en point. Oui, quelqu’un a agressé Jésus, c’est tout de même gênant. Pourtant, l’intrigue ne s’arrête pas trop là-dessus : Simone porte un gilet de sauvetage, mais on ne saura pas pourquoi. Tout ce qu’il faut en retenir, c’est que Simone veut absolument des informations sur Clara. Elle pousse autant que possible Jay pour qu’il lui donne des infos sur elle, mais elle ne le fait jamais. C’est bien dommage.
Simone provoque Dieu, ce qui n’est jamais une bonne idée. Il n’y a jamais qu’un petit orage chaque fois qu’elle l’énerve, mais ça finit par pousser Jay à lui crier dessus qu’il aime tout le monde. Ah, Jésus est le plus grand polygame de l’univers dans cette série – et inévitablement, je me demande ce que ça donne avec le Pape son amour, hein. C’est tout de même quelque chose.
Le gilet de sauvetage ? Cela finit par avoir une explication tout de même : Simone et Wiley sont en fait sur un bateau qui les emmène sur l’île du début de saison. Les deux héros de la série sont agressés aussitôt par notre Robinson Crusoé – toujours nommé Schrödinger – mais le malentendu entre eux est vite dissipé : Simone insiste pour dire qu’ils ne viennent pas le secourir.
Tout ce qu’ils veulent est encore et toujours de retrouver Clara. L’homme refuse complètement de les aider, essayant même de mentir sur son identité. Bon, ce n’est pas simple de mentir quand son chat le trahit super vite, mais au moins ça permet à la série d’avancer. Cela dit, ça avance surtout quand il entend que Simone s’appelle en fait Elizabeth. Dès que c’est le cas, il change totalement d’avis : il connaît évidemment le nom de nos héros et accepte donc de leur parler, tout en précisant qu’il avait tout fait pour les épargner.
Pfiou. Ce n’est pas clair. Après un autre avertissement de la part de Schrödinger, Simone et Wiley peuvent enfin obtenir quelques informations sur Clara et le Graal. Cela se fait autour d’un petit repas où Wiley passe son temps à s’étouffer et où nos héros révèlent qu’ils ne connaissent pas grand-chose. Heureusement, Schrödinger peut les aider à combler les trous, et nos propres méconnaissances au passage. Le tout se fait avec énormément d’humour, parce que la série est en écriture automatique de ce point de vue-là désormais. Ils s’éclatent avec ces personnages, c’est tellement agréable !
Le récit de Schrödinger commence en 1982 dans un orphelinat (ou une école ?) où Clara est emmenée par Mathilde à une réunion de travail. Oui, oui, assez vite on découvre que Mathilde est donc la mère de Clara. Euh, elle prend un coup de vieux l’actrice là. Bon, bref, elle était maman dans les années 80 et assistait à une réunion avec la femme enceinte du Graal.
Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ? Clara a en tout cas interdiction de passer les portes de la salle de réunion, mais quand elle voit sa mère se barrer sans elle et sans un regard pour elle, elle décide de le faire quand même. Forcément. C’est ainsi qu’elle se retrouve avec une vie changée pour toujours, puisqu’elle ouvre une sorte de Bible et est… surprise par sa mère. Le problème, c’est que sa mère annonce alors qu’elle doit tuer sa fille. Wtf.
Mathilde révèle donc à sa fille qu’elle n’est pas banquière, mais une membre des Sisters of the Coin. La mission de ses sœurs ? Protéger le Graal. Cela dure depuis des millénaires quand les veuves des apôtres ont commencé à veiller dessus. Le Graal ? Mathilde révèle qu’il doit être surveillé avec précaution, parce qu’autrement, il provoque des catastrophes : c’est ainsi qu’on a eu droit à la destruction de Pompei parce quelqu’un s’en occupait mal.
Désormais, le Graal est comme un bébé pour les femmes qui le protègent – d’où la femme enceinte, j’imagine. Clara ne comprend pas trop le délire. La petite fille interroge sa mère sur son attitude bizarre, mais Mathilde insiste pour montrer l’importance de ce qu’elles font. De toute manière, Clara n’a plus vraiment le choix : soit sa mère l’entraîne à devenir une sœur, soit elle se fait tuer par celle-ci.
Et c’est ainsi que Clara s’est retrouvée enrôlée dans une école spéciale pour apprendre à s’occuper du Graal. Cela dit, Wiley s’ennuie lors du récit. Il n’a plus rien à bouffer, il n’a plus de sable dans ses shoes, alors il demande des informations sur la publicité de la fin de l’épisode précédent.
L’explication est encore plus improbable que le reste de la série : nous suivons Mathilde lors d’une réunion avec les sœurs qui semble extrêmement importante. Il y a évidemment une table ronde et une idée complètement perchée qui vient de Mathilde elle-même : elle explique que le Graal doit être vu par un maximum de personne et qu’avec les moyens modernes, il est complètement con de continuer à voyager et mettre en danger le Graal comme elles le font depuis des centaines d’années.
Non, maintenant, il existe des moyens de montrer à des milliers de personnes ce qu’on veut de manière bien plus simple. Une pub pour des baskets, un produit super cool, ce sera parfait pour ça. Mathilde balance alors que c’est Hans qui paiera la publicité. Pour se faire, il devra infiltrer le Vatican et se faire passer pour un prêtre. Voilà qui explique l’histoire du prêtre fou de l’épisode précédent.
Cependant, Mathilde veut être la star de sa pub, ce qui n’est pas du tout convaincant pour les autres sœurs à qui elle essaie de faire passer son projet. Clara se propose alors pour remplacer sa mère dans la pub : elle, elle est jeune et peut gérer le Graal. En effet, ce qui pose problème, c’est que Mathilde est trop vieille pour un produit cool. J’ai ri de voir le personnage en être choqué mais ne pas avoir le choix d’accepter que sa fille la remplace finalement pour être la tête d’affiche de la publicité.
Et voilà donc comment on se retrouve avec cette publicité. Cependant, il faut encore réussir à comprendre pourquoi le Graal a ensuite disparu et pourquoi Clara l’a volé. Pour cela, il faut se retrouver trois ans plus tard sur le tournage de la publicité.
Pendant celui-ci, Clara retrouve Hans, qu’elle connaît déjà mais qu’elle ne semble pas avoir vu depuis trois ans. Elle retrouve aussi sa mère, qui est odieuse avec l’ensemble des gens autour d’elle, y compris sa fille. Elle demande à Hans de lui servir son thé, insulte Clara pour son jeu et bon, elle est vraiment un personnage qui ne donne pas envie d’être rencontré. Cependant, la série ne s’arrête pas là, c’est évident : Hans décide de faire équipe avec Clara.
Il lui donne un rendez-vous secret à la tombée du soleil, lors duquel il lui révèle qu’il a fait faire une copie exacte du Graal. Son but ? Demander à Clara de le remplacer, même si je ne vois toujours pas bien quoi pourquoi. Après, s’il demande ça à Clara, c’est parce qu’elle est la seule à pouvoir toucher le Graal, officiellement, et parce qu’elle est sa fille, accessoirement. Ouais, c’est un peu sans surprise, on voit bien comment il regarde Mathilde, on se doutait qu’il allait être en couple avec.
Clara ne le croit pas, cependant, alors elle le menace de son épée et refuse de lui venir en aide. Le lendemain, le tournage continue d’être infernal, puisque sa mère est cinglée. Trop, c’est trop : alors que sa mère lui reproche de ne pas être assez aimante et protectrice avec l’actrice jouant la mère supérieure, Clara reproche à sa mère de ne pas l’avoir été avec elle. La scène suivante nous montre pourtant qu’elle est capable de l’est : elle s’occupe du Graal à merveille.
Elle le fait en expliquant à sa fille qu’elle est en train de mourir… C’est une information qui permet à Clara d’avoir toutes les émotions dont elle a besoin pour son tournage, au moins. Il faut que je souligne quelque part que le français des acteurs est toujours impeccable dans cette série, aussi. Bon, bien sûr, Clara est une actrice française, ça doit aider d’avoir quelqu’un sur le plateau pour corriger, mais c’est tellement rare !
Bref, tout ça mène au tournage de la scène suivante, où Clara doit théoriquement courir sur l’eau. Bien sûr, il y a une plateforme pour qu’elle puisse le faire. Seulement voilà, Clara continue de courir plus loin que la plateforme prévue, et elle tombe ainsi dans l’eau. Cela terrifie sa mère, qui est plus inquiète pour le Graal que pour sa fille. Clara le sait et elle sort le Graal de l’eau en premier… mais c’est clairement l’occasion parfaite pour intervertir le vrai et le faux Graal. En effet, juste avant ça, on a vu Hans revenir auprès de Clara pour lui demander de lui rendre le faux Graal. Selon lui, elle l’aurait volé et il aurait percé à jour son petit plan.
Allons bon. Clara nie tout en bloc, mais on se doute bien que c’est faux. Hans, lui, part en vrille quand Clara refuse de l’aider et que Mathilde lui demande un énième thé. Il essaie de s’imposer comme une figure autoritaire, puisque c’est lui qui a permis le financement de la pub de Mathilde… Mais c’est un échec cuisant. Mathilde appelle la sécurité, et hop, on n’en parle plus. Ouep, Mathilde dégage Hans sans que Clara ne demande quoique ce soit, comme ça. Elle est forte ! Tellement forte que c’est sûr qu’elle intervertit le vrai et le faux Graal.
Wiley en arrive à la même conclusion que moi, mais ça énerve Schrödinger d’être perpétuellement interrompu par les personnages. J’adore vraiment la série et j’adore l’effet que ça a donné d’avoir en permanence des interruptions de Simone et Wiley pendant le long récit de Schrödinger. Ils réagissent comme nous réagissons nous-mêmes à l’épisode et à ses révélations. C’est efficace, c’est plein d’humour et ça permet de faire avancer le récit à chaque fois.
Wiley pose alors LA question : quelqu’un a-t-il vu la publicité ? Nope. Mathilde est partie dans un grand délire toute seule. Quand elle organise un visionnage avec le patron de la boîte de baskets, elle découvre ainsi la terrible vérité : elle a simplement parlé à un stagiaire qui s’est emballé en acceptant la pub apparemment – ou en tout cas en étant séduit par l’idée. En vérité, la marque n’a pas du tout l’intention de s’associer à des bonnes sœurs et à l’image du Graal.
C’est une catastrophe pour Mathilde : la marque refuse la publicité qui a coûté une fortune et a mobilisé le Graal pendant un long moment. Les sœurs prennent alors la décision d’enterrer toutes les chaussures au Vatican, puis de bannir Mathilde si jamais la pub devait être montrée un jour à qui que ce soit. La mauvaise journée de Mathilde n’est pas terminée de toute manière : Clara, elle, remarque surtout que sa réplique émotion qui lui a demandé tant d’efforts a été coupée au montage.
Et oui, Mathilde ne croyait pas à l’émotion de sa fille, alors elle a pris cette décision… Pourtant, Clara croyait sa mère quand elle se disait sur le point de mourir, même si c’était un mensonge. Voilà donc pourquoi Clara s’est mise en tête de se venger : elle est énervée que sa mère ne se soit jamais occupée d’elle. C’est pour cela qu’elle vole le Graal avant de démissionner de son rôle de sœur. Sa mère refuse la démission, pour mieux pouvoir la virer. Et hop, c’est fait, on avance.
Clara débarque alors dans une université où elle annonce être la fille de Mathilde LaFleur à un professeur. Je ne l’ai pas reconnu immédiatement, parce qu’il n’a pas de barbe, mais eh, c’est Schrödinger. J’ai réagi à peu près comme Simone, il faut bien le dire.
Schrödinger enchaîne ensuite en révélant qu’il ne savait pas que Clara était sa fille avant qu’elle lui annonce. L’important pour Mathilde, c’est le Graal, pas Clara ou sa vie perso. Partant de là, Clara est venue voir son père parce qu’il était un scientifique et qu’elle comptait sur lui pour détruire le Graal. Yep. Plutôt que de prendre soin du Graal, Clara a désormais pour quête de le détruire et elle compte sur le laser de l’université de son père pour cela.
En fait, elle a déjà tout essayé avant et elle a désormais besoin d’aide. Elle espère que son père aura la même vocation qu’elle et qu’il jurera qu’il aidera sa fille à détruire le Graal. Quoiqu’il en coûte. Clara est satisfaite de cette promesse, mais on se doute bien, à ce stade de la série, que le Graal ne va pas pouvoir être détruit si simplement.
Nous assistons donc ensuite à une scène où le laser ne fait aucun effet sur le Graal, comme on pouvait s’en douter. Cela reste décevant pour Schrödinger, clairement. Au moins, il découvre toute la véritable histoire du Graal qu’il vient de raconter à nos personnages. Il reste un dernier chapitre à cette histoire toutefois : la fin de la vidéo, après la pub.
C’est ainsi que l’on suit Clara offrir à son père les fameuses baskets, parce qu’elles ne lui vont pas. En retour, Schrödinger essaie d’expliquer à sa fille qu’il ne cherche pas spécialement à nouer une relation avec elle. C’est quelque chose, ça, tout de même. Clara lui assure qu’il en va de même pour elle, et elle lui demande même de ne pas mettre les baskets en public car Hans pourrait les reconnaître et la retrouver.
Effectivement, il reconnaît les baskets. Tout ça mène à la décision de Clara de compléter la vidéo de la publicité : elle envoie comme cela un message à Hans pour le menacer d’essayer de la retrouver. Une fois que c’est fait, elle parcourt le monde avec son père pendant dix ans, pour tenter de détruire le Graal. Ils imaginent toutes les solutions possibles, sans y parvenir. Après tout, c’est logique : il s’agit du Graal tout de même. Ils doivent aussi bouger régulièrement le calice, parce qu’autrement, il se met à émettre une odeur nauséabonde. Pourquoi pas ?
Après un énième échec, Clara décide de tenter la dernière chose qu’ils n’ont jamais essayer : boire directement depuis le Graal. Ma foi, c’est logique de vouloir tester le seul interdit des sœurs. Schrödinger est d’abord contre pour cette raison, mais quand il voit la volonté de sa fille, il finit par se porter volontaire pour boire. On comprend qu’il a peur de voir sa fille mourir… et finalement, Clara lui propose de déterminer qui boira grâce à une partie de Pierre-papier-ciseau. Elle assure qu’elle jouera une pierre… mais bien sûr que non. Elle ment, utilise les ciseaux et est donc celle qui doit boire dans le Graal.
Reste à savoir quoi boire, hein ? Ben non, elle a déjà fait son choix avant : c’est ainsi que le premier liquide bu depuis des millénaires à partir du Graal est… du Fanta. Cependant, il ne se passe absolument rien quand elle boit, si ce n’est qu’on a une petite chanson en français.
Et puis, ensuite, elle se met à saigner du nez. Clara est alors incroyablement paisible et… rencontre Jay. Il suffit de boire au Graal pour rencontrer Jésus ? Ben super, faisons-le, non ? Ah ben non, quand Clara revient, elle dit à son père « quoi qu’il en coûte »… puis sa tête explose. WHAT THE FUCK. Je ne m’y attendais absolument pas. Je suis dépité et bien triste car j’adorais l’actrice – purée, bien sûr qu’elle a joué dans Overlord(« sexy et au caractère bien trempé », ma foi, c’est cohérent ce que j’écrivais en 2018) !
Ceci étant dit, ce n’est que le début des révélations : Schrödinger avait promis que Clara n’était pas très loin, et maintenant, nos personnages découvrent qu’elle est morte ?
Simone comprend plus vite que moi ce qu’il se passe : oui, Clara est toujours là. Après avoir eu la tête explosée, Clara, donneuse d’organes a été greffée à d’autres gens. Euh ? Sans qu’on ne vérifie la cause de sa mort ? Ce n’est pas banal une tête qui explose, tout de même. Son père a décidé de le faire pour une bonne raison cependant : plus tôt, c’est une souris qui avait eu la bonne idée de boire dans le Graal.
La souris est morte, sans pour autant avoir la tête qui explose… Mais quand le chat a bouffé la souris, il a retrouvé une santé éclatante. Mieux que ça, il semble increvable. Si les acteurs ne prennent pas une ride en quarante ans dans les flashbacks, c’est normal. Le chat, en revanche, non. Mieux que ça encore, le chat serait immunisé aux effets du Graal. Quoi de mieux que de faire en sorte de reproduire les effets sur des vrais gens ?
Schrödinger a voulu le faire et il a donc donné les organes de sa fille à des inconnus : Simone et Wiley. Ah oui, tout de même. Tout est lié, de la manière la plus cool possible, la plus fluide aussi et la plus élégante du côté des révélations. Tout un épisode flashback, c’est risqué dans n’importe quelle série, mais eux, ils démêlent tout avec aisance et avec des réactions des personnages qui sont toujours exceptionnelles.
Bref, Schrödinger compte sur Simone et Wiley pour détruire le Graal aujourd’hui. À l’époque, il voit bien que l’organe de sa fille est mis dans des gamins qui ne pourront pas l’aider. Partant de là, il a décidé de se séparer du Graal… en le donnant à bouffer à une baleine. La baleine est ensuite devenue folle et a détruit le navire, faisant échouer Schrödinger sur son île.
Seulement, une fois qu’il a réussi à s’en échapper, il s’est rendu compte qu’il n’avait pas trouvé la paix qu’il souhaitait. Dès que l’intelligence artificielle lui a proposé de lui poser n’importe quelle question, il a pris la décision de demander où étaient Elizabeth et Wiley. C’est pour ça qu’il est de retour sur l’île : il n’était pas libéré de son obsession et ça l’a inquiété. Pour protéger les deux enfants, il s’est isolé du monde. Seulement, maintenant qu’ils sont là… Il est assez clair que Schrödinger compte à nouveau sur eux pour tenter de détruire le Graal. Quoiqu’il en coûte, il l’a promis à sa fille. Simone et Wiley ne sont plus des enfants, ils peuvent tout à fait prendre la même décision que Clara (putain, dégoûté qu’elle soit morte !) et lui.
Si Wiley n’est pas convaincu par ce plan qui pourrait lui faire exploser la tête, on découvre que Simone hésite vraiment. Voudra-t-elle détruire le Graal pour venger Clara et rétablir la justice ? Eh, j’adore Clara, mais Simone ne l’a jamais rencontrée, faut pas abuser comme ça ! Après, j’imagine que ça lui permet aussi de marquer un point contre Mrs Davis. Et puis, Wiley a une date d’expiration, c’est lui qui prendra le risque pour sauver la vie de Simone, c’est sûr, non ? Non. Bon, ben en attendant : SAUVER MA VIIIIIE.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas écouté en boucle une chanson à cause d’une série. Qui aurait cru que ça arriverait avec cette série-là… et avec une chanson française dans une série américaine en plus ?? Excellent choix que Juliette Armanet, franchement. Je la redécouvre et je préfère largement cette chanson au Dernier jour du disco – que j’aimais déjà bien.
Un brin moins what the fuckesque que l’épisode précédent, mais suffisamment quand même pour que je l’écrive plusieurs fois au cours de la critique, cet épisode quatre a réussi à me faire rire à plusieurs reprises tout en dévoilant toujours plus l’intrigue prévue pour cette saison. C’est hyper efficace, les gags s’enchaînent et le mystère semble déjà s’éclaircir. Plusieurs pièces du puzzle sont en tout cas mises en place, même si je ne sais toujours pas ce que va représenter le puzzle à la fin !
Spoilers
Comment Elizabeth est-elle devenue Simone et comment Simone a-t-elle réagi à l’enlèvement de Wiley ?
Une heure d’épisode, et ça commence par « Tuez toutes ces putains » (dans le résumé, hein) ? Heureusement qu’il y a la promesse de la promesse de Katja Herbers dans l’épisode, parce que pour un dimanche soir, j’ai trouvé ça violent ! Franchement, j’ai hésité à me lancer dans le visionnage, mais en même temps, j’ai envie de respecter mon rythme d’un épisode par semaine. C’était donc le moment ou jamais.
L’épisode commence une fois de plus par un flashback, cette fois sept ans plus tôt quand Simone était en train de coucher avec Jay, c’est-à-dire Jésus dans sa propre tête, rappelons-le. Le problème, c’est que ça n’est pas trop possible de coucher avec Jay dans sa tête : il se réserve pour le mariage. Il faudra donc se contenter des baisers et des frottements avec les vêtements en attendant de se marier.
Après, Jay prévient Simone, qui s’appelle encore Elizabeth, que ce ne sera pas si simple que ça de se marier avec lui. Sans déconner. C’est en tout cas pour cela qu’elle est devenue sœur Simone : elle voulait se marier avec Dieu. Elle s’est donc rendue au couvent et a balancé ça comme ça à la première bonne sœur qu’elle trouvait.
Cela tombe bien : la bonne sœur est la mère supérieure des premiers épisodes et elle adore les réponses d’Elizabeth à ses questions, notamment ce moment où elle avoue son amour infini pour Jésus alors même qu’elle continue de dire qu’elle ne croit pas en la religion. Un rapide montage nous montre Elizabeth devenir petit à petit la bonne sœur parfaite dans le couvent – et dans sa tête aussi. Elle se marie donc avec Jay et lui reproche de ne pas s’être modernisé, mais eh, la série y va fort dans le blasphème malgré tout.
Bref, c’est comme cela qu’Elizabeth devient Sœur Simone dans son couvent. Le changement de nom est le début d’une nouvelle vie plus religieuse pour elle, un mariage dont elle est la plus heureuse au monde. Que d’émotions pour un mariage avec toi-même ! C’est beau la foi. On assiste à la fois à la cérémonie dans le couvent, puis aux retrouvailles entre Jay et Simone dans le restaurant, histoire qu’ils puissent faire l’amour devant la porte menant à Dieu.
Dans le présent, nous retrouvons Simone en Angleterre où elle cherche à prendre des nouvelles de Mathilda à l’hôpital. Elle parvient à obtenir des informations rapidement, mais elle est attaquée par une magnifique colombe blanche au passage – oiseau qui est très clairement un signe divin. Ce ne peut pas être un signe de Mrs Davis, non ? Cela se saurait si les intelligences artificielles maîtrisaient les animaux.
Cela dit, Simone n’a pas tellement le temps de parler avec Mathilda : elle est interrompue par un groupe de femmes qui n’apprécie pas de la voir à l’hôpital. Simone ment rapidement, mais elle est grillée encore plus vite : elle affirme être de l’église locale avec son accent américain. Finalement, elle n’a pas trop le choix de suivre la colombe, qui lui demande d’entrer à nouveau en contact avec Jay.
Celui-ci a une nouvelle mission pour Simone, et une mission plus urgente que retrouver Clara. C’est énervant, parce que cette intrigue autour de Clara est intrigante. Cela dit, Simone n’a pas trop le choix d’écouter ce que dit Jay – c’est soit ça, soit briser ses vœux. Et puis, elle a envie de plaire à son beau gosse de mari, après tout.
C’est juste embêtant, parce que Jay lui demande de tout lâcher pour se rendre à Rome. Elle doit en effet apporter un gâteau au Pape, en achetant le gâteau dans une pâtisserie bien particulière. Même si Simone promet de le faire et de l’apporter pour le lendemain, elle prend tout de même le temps de repasser dans la chambre de Mathilda. Pas vraiment de Katja Herbers pour moi ce soir apparemment : un infirmier lui annonce qu’elle est morte (ben voyons).
Elle n’y croit pas, mais elle est encore détournée de cette intrigue : Simone reçoit un appel si elle en croit la sonnerie dans son sac à dos. Cela dit, l’appel n’est pas pour elle, il est pour Wiley. Il a un téléphone caché dans une botte, rien que ça. Simone n’hésite pas trop à décrocher quand elle trouve le téléphone et elle se retrouve à parler avec l’homme de main de Wiley, toujours le même. Si elle ne commence pas par ça, elle finit par lui raconter l’enlèvement de Wiley, le mettant bien sûr sur le dos de Mrs Davis.
Le bras droit est alors suffisamment stupide pour l’informer que l’algorithme ne fait pas de kidnapping – et n’en fait jamais. Dommage : Wiley a fait croire que Simone avait été enlevée par des hommes bossant pour Mrs Davis, les fameux allemands. Simone finit donc par comprendre que Wiley lui a menti et raccroche sans en attendre plus.
De son côté, Wiley se réveille dans un étrange caveau souterrain où le prêtre/ambulancier de l’épisode précédent l’interroge une fois de plus sur ses baskets. Il a repris ses affaires de prêtre cette fois et on sent qu’il a quelques réponses à apporter sur le délire du Graal. Cela dit, il ne le fait pas tout de suite, préférant interroger son prisonnier. Ouep, le caveau est une cellule.
Et c’est peut-être même un donjon ? Il y a une cellule en face de celle de Wiley, avec un certain Filipe qui prétend être un Pape – le Pape. Ce dernier révèle avoir été remplacé par un sosie, ce qui fait que personne ne sait qu’il a disparu. Soit. C’est intéressant comme idée, mais le Pape est beaucoup trop jeune à mon goût.
Sans trop de surprise, tout ça est lié de nouveau à Mrs Davis, ce qui fait que Wiley décide de les bouder. De manière bien prévisible, on notera que Mrs Davis a un autre nom en Italie : Madonna. Evidemment. Alors que leur geôlier les laisse pour se rendre auprès de prêtres habillés en rouge, voilà le Pape qui demande à Wiley comment il compte s’évader – et l’aider à s’évader au passage.
Ben oui : il a les baskets, il est donc forcément là pour l’aider à s’échapper. Oh lala, mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de baskets, encore ? Cette série est tellement perchée !
Heureusement qu’ils ont des acteurs excellents pour nous vendre tout ça, parce qu’autrement, ça serait sacrément mauvais. Seulement voilà, les acteurs sont hyper crédibles et vendent très bien l’humour décalé. On se retrouve aussi avec un Wiley exceptionnel quand il fait sa crise de prisonnier pas intéressé par son destin ou avec un Pape de cinquante ans qui nous explique qu’il a voulu devenir Pape car seul le Pape peut avoir accès à Jésus.
Seulement l’accès fut frustrant pour le Pape qui n’a eu qu’un doigt (non pas celui-ci !) pour lui. C’est pour cela que le Pape s’est mis à parler avec Madonna : au moins, Madonna l’écoute en permanence et lui répond. Au passage, on nous confirme que le Pape voit Jésus sous la même forme que Simone – ou en tout cas, dans un restaurant lui aussi.
Wiley découvre donc que Simone ne lui a pas menti, mais il est rassuré tout de même de savoir que Jésus a fait patienter le Pape parce qu’il était avec une femme qui n’est pas Simone, mais Clara. Malheureusement, ce côté intéressant est rapidement coupé par le retour du faux ambulancier prêtre qui souhaite les interrompre… et qui se fait assommer bien rapidement par le Pape. Bon, Wiley reste persuadé qu’il a affaire à des acteurs comme lui avait embauché des faux allemands.
Blasé de voir le Pape incapable d’accéder aux clés et se moquer de lui car Simone l’a abandonné pour Jésus, Wiley finit par craquer et se servir des lacets de ses baskets pour arriver lui-même aux clés. Au passage, on finit par découvrir que sa date d’expiration est pour dans huit jours. Cela explique pourquoi il est si blasé, j’imagine, et pourquoi plus rien n’a de sens pour lui. Le Pape parvient heureusement à le remotiver à s’enfuir. Les voilà qui courent donc tous les deux à travers un souterrain, jusqu’à une trappe scellée vers l’extérieur.
Pendant ce temps, le bras droit de Wiley – celui qui met un point d’honneur à toujours montrer son torse nu dans chaque scène – se débrouille pour le retrouver. De son premier coup de fil à Simone dans l’épisode, il apprend en effet que Wiley a été enlevé. Grâce à la vidéosurveillance, il retrouve le prêtre faux ambulancier, puis remonte la piste jusqu’à l’endroit où est Wiley. Il s’y rend avec tout un commando et finit par trouver une trappe scellée.
On s’en doute rapidement : ce n’est pas celle de Wiley. Non, c’est une trappe qui le fait tomber dans un tas de boîtes de baskets. Wiley ? Il parvient à éclater la trappe qui le retenait prisonnier et sort ainsi du sol d’une fontaine du Vatican.
Cela permet d’interrompre une conférence de presse du faux Pape – c’est plutôt une bonne chose, j’imagine. Le prêtre faux ambulancier les poursuit lui et le vrai Pape, mais personne ne le remarque quand il sort de la fontaine. Tout finit bien pour lui.
Comme promis, Simone se rend rapidement à Rome, où elle tombe comme par hasard sur un mariage alors qu’elle se rend dans la pâtisserie de Maria. Pas de chance, quand elle arrive sur place, elle tombe sur une boutique cramée par un grand feu datant de la veille. Par chance, cependant, elle cherche en fait le magasin d’à côté, qui a à peu près le même nom. Franchement, c’est un grand n’importe quoi, mais l’humour de la série finit par vraiment me convaincre. J’ai bien ri du quiproquo, comme j’ai ri plus tôt de voir Simone être attaquée par la Colombe.
Bref, Simone parvient finalement à rencontrer Maria pour lui demander d’acheter le gâteau. Maria est très sympathique et, par chance, elle parle anglais. Cela n’aide pas vraiment Simone à savoir quel gâteau choisir pour le Pape. Ordel, ça donne faim toutes ces pâtisseries et tous ces gâteaux exposés les uns après l’autre. Voilà en tout cas Simone qui laisse son doigt la guider et choisir un gâteau bien particulier – le gâteau du Roi, avec l’équivalent de la fève d’une galette des rois.
Simone finit par révéler que le gâteau est pour le Pape… ce qui énerve Maria. Elle était bien sympathique jusque-là, mais elle refuse que le Pape reçoive son gâteau. La voilà qui le détruit avec un marteau (wtf ?) et fait ensuite un chantage à Simone : elle lui en préparera un autre, pour un million d’euros. Ma foi, pourquoi pas !
Heureusement pour elle, elle a un contact qui a peut-être ce qu’il lui faut : le bras droit de Wiley. Il faudra que j’arrive à capter son nom un jour ! Bon, en tout cas, il informe Simone qu’il n’a pas l’argent dont elle a besoin – elle comptait sur l’héritage de Wiley, mais il ne l’a jamais débloqué. Partant de là, Simone n’a plus d’autres choix que de demander l’aide de Mrs Davis. C’est embêtant car elle aurait préféré éviter, mais bon, ce n’est pas exactement comme si elle avait le choix.
Pour trouver Mrs Davis, c’est simple : Simone n’a qu’à chercher quelqu’un pris en photo avec des ailes. Elle se retrouve donc avec une mime qui lui sert de proxy et une Mrs Davis qui est ravie de pouvoir lui donner son argent. Elle veut d’abord lui filer l’argent par virement bancaire, puis après une redirection (10 42 ?), elle s’arrange pour que Simone puisse avoir un million d’euros en liquide.
Rien de plus simple dans Rome : Mrs Davis envoie tous ses utilisateurs lui donner des billets qu’elle met dans des sacs poubelles. J’ai trouvé l’idée absolument géniale et c’est une belle manière de contourner un problème. Bon, après, les scénaristes ont créé le problème.
Simone profite du temps que Maria passe à refaire le gâteau pour parler avec elle et essayer de comprendre sa haine du Pape. C’est plutôt intéressant parce que Maria révèle qu’elle voulait devenir Papesse mais que tout le monde s’est toujours moqué d’elle, la forçant à changer de voie finalement. Le plus intéressant reste que Maria compare Simone à toutes les femmes qui sont venues durant la semaine pour tenter de lui acheter le gâteau pour le Pape.
L’air de rien, Simone se laisse affecter par l’information et la jalousie. Quand elle se rend aux portes du Vatican, elle découvre une liste longue comme le bras de noms de personnes qui pourraient parler au Pape et cela la frustre tellement qu’elle décide finalement de garder le gâteau pour elle. C’était inattendu – et toujours marrant de voir Simone dans ce genre de scène.
Par contre, elle fait de la merde et brise ses vœux en faisant ça. Voilà donc Simone qui s’étouffe et finit par vomir, dans le restaurant de Jay, tous les messages qu’il lui a fait avaler. Elle en profite aussi pour s’énerver contre Jay et le confronter sur ses nombreuses femmes. Elle a toujours su qu’il en avait d’autres, mais le savoir et le vivre, ce sont deux choses différentes. Simone s’énerve tellement que la confrontation avec Jay termine mal, avec Dieu qui s’énerve aussi. Mais même ça, elle s’en fiche.
On voit alors Simone se réveiller dans l’hôpital du Vatican, où Wiley l’attend à son chevet. C’est une manière bien simple de réunir les deux personnages que de faire s’étouffer Simone juste devant le Vatican, mais pourquoi pas. Elle pardonne rapidement à Wiley d’avoir utilisé les faux allemands pour l’enlever, surtout qu’elle avait 1+1 toute seule et finit par rencontrer le Pape.
Celui-ci est tout perturbé de voir que Simone s’étouffait sur un bébé Jésus de Gâteau du Roi et elle n’a d’autres choix que de lui expliquer que c’était un message de Dieu, message qui venait sûrement comme un message de réconciliations. Soit. Wiley enchaîne alors en lui parlant de Clara, ce qui permet à Simone de comprendre que Jay la connaissait, contrairement à ce qu’elle s’imaginait.
Ce n’est pas tout, par contre : Madonna / Mrs Davis a eu la bonne idée d’envoyer le Pape à la recherche d’une cassette VHS. Et pas n’importe laquelle : Simone, Wiley et le Pape visionnent la vidéo en fin d’épisode, et c’est encore un beau gros WTF. On se retrouve en effet avec le trio qui regarde en fait… la première scène de la série, avec la décapitation d’un soldat et le massacre de tout un tas de bonnes sœurs.
Je n’avais pas fait le lien, mais la religieuse d’exception du premier épisode était en fait Clara, évidemment. Je me sens à la ramasse sur ce coup-là. Bref. Cette fois, la série en dévoile un peu plus : Clara se rend au bord de la mer, comme prévu, mais elle est toujours poursuivie par des chevaliers qui veulent sa peau. C’est ainsi qu’elle se retrouve à devoir fendre d’une épée sa botte, afin de révéler que celle-ci contient… une basket.
Et pas n’importe quelle basket, vous l’aurez deviné. Finalement, tout ça n’est qu’une pub pour des baskets – et la pub se termine par un message vidéo de Clara, Graal en main, qui n’hésite pas à menacer l’Eglise si jamais celle-ci venait à sa recherche. Ouais, wtf ? Simone a raison. Je n’ai pas tout capté, je reconnais. On verra la semaine prochaine (j’écris ça à minuit pile, donc on verra cette semaine, en fait).
Petite mention spéciale au décompte du générique de fin, j’ai adoré l’idée. Dommage que ça mène à une bande annonce que j’ai préféré ne pas regarder pour me garder tout le suspense et ne rien me spoiler !
C’est compliqué de noter cette série. Chaque épisode surprend vraiment énormément et ne va jamais dans la direction qu’on pourrait être en droit d’attendre. Je ne sais pas ce que je vais voir au moment de lancer l’épisode et je ne sais pas ce que je regarde jusqu’au bout du bout du générique de fin… mais en même temps, il y a une histoire qui se dessine, il y a un jeu d’acteur génial et une qualité dans la réalisation qui donne envie de rester. Un OVNI, quoi.
Spoilers
Wiley et Simone partent à Londres pour trouver Clara.
Je continue mon visionnage au rythme d’un épisode par semaine, et tant pis si ça me fait avoir un mois de retard. C’est comme ça que je savoure le mieux les séries après tout, surtout quand elles sont si courtes. Et puis, avec le vent d’annulation qui souffle en ce moment et la grève des scénaristes qui n’arrange rien, j’ai plutôt intérêt à faire durer mes séries, j’imagine. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec cette série. Cela ne fait que trois épisodes, mais on l’a déjà tous bien compris, je crois. Ce début d’épisode est donc celui d’un film en noir et blanc, allez savoir pourquoi. Cela permet de se remettre en tête le reste de la série, on va dire, car on gagne un peu de temps avec ce qui est finalement une annonce de ce qui viendra plus tard…
Ainsi, le début de l’épisode se déroule en fait sept ans plus tôt, quand Simone était donc encore en couple avec Wiley. Elle l’aide à se préparer pour un entretien dont on ne sait rien et ça se fait avec humour. Par contre, ils semblent bloqués dans les années 90 côté look et appartement, alors qu’il y a sept ans, ben on était en 2016, quoi. J’avoue ne pas avoir tout suivi à la scène par contre : le couple se prépare à et envisage de partir en Alaska.
On finit par comprendre : c’est l’anniversaire de Wiley, un jour où il peut recevoir l’héritage de ses parents morts. Et ce n’est pas un petit héritage, en vrai. Non, il reçoit 712 millions de dollars d’héritage – mais il décide de tout donner à des œuvres caritatives. Bon, tout, à l’exception de 85 000$ tout de même, parce qu’il a besoin de ça pour acheter un chalet en Alaska. C’est quelque peu abusé dans la manière dont c’est présenté, avec Wiley qui surjoue tout et récite finalement le texte que Simone lui a dit de dire à l’ensemble des banquiers.
Toutefois, au moment d’obtenir ce qu’il veut, un certain Bo l’arrête. Il débarque à temps, dépose une coupe sur la table (le Graal ?) et explique à Wiley qu’il a un secret de famille à lui révéler. J’ai eu du mal à suivre en vrai, parce que la manière dont c’est présenté m’a surtout fait bailler. Concrètement, on apprend donc que son grand-père a décidé que l’héritage sauterait une génération et, partant de là, les parents de Wiley ont tout fait pour que sa vie soit une réussite et qu’il ne soit jamais vraiment en danger.
Bo, chargé de son entraînement de cowboy, a donc toujours tout truqué. Il l’explique beaucoup trop longtemps à mon avis pour que le gag final fonctionne : il n’avait pas besoin de dire tout ça à Wiley pour qu’il comprenne qu’il ne méritait pas son héritage, parce qu’il y avait déjà renoncé de toute manière.
Par contre, ça donne envie à Wiley de faire du rodéo ? Comme il n’en a jamais vraiment fait et que toute sa vie est devenue un mensonge, il veut au moins rétablir ça. Par contre, la série a déjà pris le temps de nous apprendre que Lizzie (Simone) trouvait ça stupide et un plan nous montre bien le danger avec un type à la jambe explosée par un taureau, alors quand il appelle sa copine pour lui annoncer son désir de faire un rodéo, elle est loin d’approuver son plan. Moi aussi, vraiment, tout ce début d’épisode m’a fait bailler, je suis déçu de ce que je vois.
De nos jours, à l’écart de Londres, Simone et Wiley sont dans un train à surveiller l’homme que Simone a eu au téléphone dans l’épisode d’avant. Elle continue de mentir à Wiley sur une partie des informations qu’elle a reçu d’une vision dans sa tête, mais en même temps, Wiley continue de lui mentir avec son tour de l’épisode précédent : il ne lui annonce rien de son trucage avec les faux Allemands, évidemment.
La série nous rappelle ce qu’ils font là vite fait : ils sont à la recherche de Clara, que Simone sait être rousse. C’est à peu près tout ce qu’elle confie à Wiley, assurant que ça vient de l’IA quand on sait nous que ce n’est pas le cas. Sceptique, Wiley décide de la croire, puis prend tout de même le temps de passer un coup de fil à ses hommes. Ceux-ci ont réussi à déterminer où se rendait l’homme qu’ils suivaient dans ce train : à un festival nommé Excalibattle. Nous n’avons pas tellement plus d’informations, puisque les hommes de Wiley sont en fait en train de s’entraîner à se battre. Un grand moment.
Pendant ce temps, Simone passe un peu de temps à prier. La prière est interrompue par une anglaise qui sert de proxy à Mrs Davis – ou à « Maman », car c’est le nom qu’on donne à l’intelligence artificielle en Angleterre. C’est encore plus flippant, bordel ! Simone reçoit ainsi un cadeau de la part de l’intelligence artificielle, mais cette fois, il n’est pas pour elle… Il est pour Wiley.
On n’en saura pas beaucoup plus car « Maman » explique ensuite à Simone que sa mère est dans le train, alors ça change vite le sujet de la conversation. L’intelligence artificielle se met alors à buguer, avant de confirmer que la mère de Simone est vraiment dans le train. Elle se rend aussitôt dans le wagon-bar pour la retrouver, croisant au passage un étrange prêtre. Si Simone est surprise d’apprendre que sa mère est là, ce n’est pas le cas de Celeste. Elle est en train de suivre sa fille, pour une excellente raison : elle est sûre que son mari est encore en vie, contrairement à Simone. Celeste pense ainsi que sa fille est devenue une nonne pour aider son père à faire semblant de mourir.
C’est une idée parfaitement tordue, mais ça me paraît digne de la série. Heureusement que le casting est excellent, tout de même, parce que ça part tellement dans tous les sens que c’est peu crédible. Une fois de plus. Il est intéressant en tout cas d’avoir des nouvelles de Celeste et d’apprendre tout ça. Cela ajoute une deuxième intrigue en fil rouge, un truc qui servira probablement plus la saison que le Graal – le Graal me semblant être juste un moyen de tromper notre attention. Ouais, j’attends de cette série un bon mindfuck et un tour de passe-passe grandiose d’ici la fin de saison.
Bref, la série nous emmène donc contre toute attente dans une convention de fans de l’époque médiévale. Ils se réunissent sur le lieu où une étrange épée serait apparue, telle Excalibur. Une fois sur place, Wiley et Simone découvrent une étrange ambiance, avant de se rendre compte que le type qu’ils suivent parlent avec une rousse. Simone pense aussitôt qu’il s’agit de Clara.
Elle est donc sûre d’avoir obtenu exactement ce qu’elle voulait… Mais ça ne suffit pas à Wiley. Il décide de continuer de suivre l’homme et s’inscrit au même tournoi que lui, même s’il n’y a a priori plus rien à tirer de lui. Ce tournage a dû être rigolo à faire quand même : on se retrouve avec une trentaine de figurants au look improbable (peut-être même plus) et pseudo-moyen-âgeux, pseudo modernes, qui courent dans les ruines d’un château. Wiley suit le mouvement sans avoir la moindre idée de ce qu’il se passe, mais la foule est en délire pour se précipiter vers… une épée géante. Ni Wiley, ni Simone ne semblent comprendre ce qu’il se passe. Une chose est sûre, le but est de mettre sa main sur l’épée avant que la trompette ne sonne à nouveau.
Pourquoi ? Mystère. Toute la foule est extrêmement heureuse de ce combat en tout cas. Ceux qui ne touchent pas l’épée sont jugés non dignes et virés du terrain, alors que ceux qui touchent l’épée ont droit de peut-être accéder à une glorieuse rédemption… Le concours s’avère être une compétition acharnée très américaine : c’est extrêmement simple, le dernier qui aura encore une main sur l’épée parmi les 47 hommes ayant réussi à la toucher à l’issue de la course sera nommé le Vrai Roi et gagnera de l’argent. Les autres auront droit à toute la foule qui se moque d’eux.
Wiley décide en tout cas de rester participer à la compétition, ce qui est loin d’être une décision que Simone approuve ou comprend. Elle préfère partir en quête du Graal, évidemment. La scène où les deux personnages s’engueulent sans parler, à une bonne distance l’un de l’autre, était absolument brillante. J’adore cette actrice et son jeu comique, elle est vraiment talentueuse – pas comme l’homme qui éternue et lâche l’épée bien trop tôt.
Deux heures plus tard, il y a toujours 46 hommes dans la compétition (ça m’a fait rire tout de même, le pauvre numéro 7) et Simone a eu le temps de suivre « Clara » jusqu’à son hôtel et de revenir. Elle peut donc communiquer avec Wiley via un téléphone de l’époque, deux boîtes de conserve reliée entre elles par un fil, qui leur permettent d’échanger les informations qu’ils ont. Wiley n’a rien, puisqu’il n’a pas du tout parlé à l’homme qu’il suivait et qui fait partie des 46 participants.
Simone, elle, peut expliquer qu’elle a eu le temps de suivre la femme qui s’appelle en fait Mathilde. C’est un peu frustrant : tout ce que fait Simone n’est finalement qu’un récit dans l’épisode, à chaque fois fait entre deux boîtes de conserve. On a connu des manières plus subtiles et discrètes de parler de trucs top secret.
Poussé par Simone, Wiley décide d’aller parler à l’homme et de s’en approcher en étant toujours la main sur l’épée, ce qui apporte une forme d’humour, j’imagine. En revanche, c’est à peu près tout : l’homme refuse de lui parler et l’envoie bouler. Par chance, un organisateur de la compétition semble se prendre d’amitié pour Wiley et lui explique qu’une demi-journée à toucher l’épée suffit à faire parler n’importe qui. On perd vite la boule, apparemment.
Quatre heures plus tard, Wiley et l’homme font toujours partie de la compétition, et on comprend que la série décide de passer beaucoup, beaucoup de temps elle aussi autour d’Excalibur, une épée gigantesque pour le besoin de l’épisode. Beaucoup, beaucoup de temps est accordé à ce concours, qui propose aussi un chant médiéval par un participant insupportable.
Au bout de dix heures, l’homme chante toujours comme une casserole et on sent que ça devient dur pour les autres participants, surtout quand il est accompagné par un musicien s’approchant de l’estrade où est le Graal. Au bout de quatorze heures, ils devraient effectivement tous être devenus complètement fous. C’est un peu le cas : il y en a qui s’attaque au joueur de cornemuse et un qui l’applaudit.
Deux heures plus tard encore, Simone explique à Wiley, toujours avec les boîtes de conserve, que son enquête concernant Mathilde avance. On note aussi qu’elle est toujours obsédée par la présence de sa mère dans le train, même si elle refuse d’en parler. De toute manière, Wiley n’est plus trop en état de parler : il est trop concentré sur la douleur qu’il a aux pieds. Simone décide donc de lui envoyer un colis. C’est autorisé dans le règlement, ça ?
Apparemment, oui. Le colis ? Le cadeau de Mrs Davis, évidemment : une jolie paire de baskets. J’imagine qu’il y avait un placement de produit au passage, mais je n’y connais rien en baskets, désolé. Bref, on en arrive à dix-huit heures à toucher la même épée, ça devient sacrément impressionnant, tout de même. L’avantage, c’est que ça me fait très clairement un plan en time-lapse pour le Bingo Séries, qui était très joli avec l’ombre de l’épée servant de cadran solaire d’ailleurs. Il y a toujours un public pour les regarder au bout de 22 heures, alors qu’un homme décide de se mettre à faire ses excréments devant tout le monde. Charmant.
Au bout de 24h, Wiley commence à perdre vraiment la raison et imaginer un taureau à la place d’un des participants qui lui faisait peur dès le début. On sent qu’il n’est pas là que pour aider Simone, contrairement à ce qu’il lui dit, mais pour régler aussi l’intrigue du rodéo du début d’épisode : on n’a pas eu l’occasion de voir ce qu’il s’était passé… mais il s’est forcément passé quelque chose.
Le plan finit par marcher cependant : l’homme que Wiley suivait finit par lui parler et lui expliquer grosso-modo qu’il a été friendzoné par Clara. Il espère que gagner la compétition fera prendre à Clara qui il est et qu’elle le reprendra après l’avoir viré. Malheureusement pour lui, l’homme perd la compétition en répondant aux questions de Wiley : Mathilde se rend au Loch de Drumellie. Au bout de 31h, Wiley peut enfin parler de tout ça avec… l’homme d’Église croisé dans le train, qui souhaite savoir d’où il tient ses baskets ! La série nous rajoute du mystère sur le mystère si l’Église se met à enquêter sur Mrs Davis également… à moins que ce ne soit qu’un autre serviteur de Mrs Davis. Difficile à dire.
Quand Wiley parle enfin à Simone, il omet en tout cas de lui parler du prêtre. Pourquoi Wiley continue-t-il la compétition ? Mystère. Il avoue évidemment qu’il est sûr de pouvoir gagner et ça énerve Simone. Elle part donc seule mener la quête du Graal.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est dramatique : Simone décide d’aller seule à la conquête du Graal, à califourchon sur une moto. Elle a toutes les informations dont elle a besoin pour ça et se rend donc au Loch désigné pour savoir ce qu’il s’y passe. Alors qu’une éclipse a lieu, elle surveille une étrange secte entrer dans une transe devant Clara qui les surveille. Ouais, bon, il y en a une qui surveille en participant, Clara, et une qui surveille en restant loin de tout ça, Simone.
Finalement, Simone observe une femme enceinte se faire poignarder… Ce qu’elle enfante au passage ? Le Graal apparemment. Difficile de comprendre exactement ce qu’il se passe, surtout que la femme que Simone pense être Clara prend en otage Simone. Au passage, Mathilde révèle qu’elle pense que Simone est Clara. Bordel, mais qui est Clara ? On ne le saura pas dans cet épisode. En un seul coup, Simone se débarrasse de son assaillante… et la met à terre. Mathilde s’éclate la tronche contre une pierre et Simone peut donc s’enfuir avant d’être poursuivie par la secte.
De son côté, Wiley se retrouve seul face au taureau dans sa quête du Graal. Le vent souffle et on retombe sur le film en noir et blanc du début : c’était donc une simple annonce de ce qui allait arriver. Wiley est sur le point de gagner, mais une tempête se prépare et commence à faire flipper les spectateurs. C’est le moment que Simone choisit pour revenir et demander un autre coup de boîte de conserve à l’organisateur qui l’aide depuis le début.
Seulement voilà, c’est ce dernier qui révèle que s’il est aussi sympa avec Simone et Wiley, c’est parce que Wiley… a des ailes. Oui, oui, Simone découvre alors qu’il a des ailes sur l’application. C’en est trop pour elle qui comprend qu’il travaille possiblement avec Mrs Davis. Elle décide d’aller le confronter – et on note que les deux personnages se mettent à utiliser les pronoms féminins pour parler de Mrs Davis cette fois. Wiley révèle alors qu’il existe un autre moyen que de suivre les quêtes de l’intelligence artificielle pour avoir des ailes : il n’a pas fait ce qu’elle voulait, il n’a pas respecté les quêtes de Mrs Davis… il a simplement choisi l’option avec date d’expiration. C’est du grand n’importe quoi et ça rend triste pour son personnage.
Pourtant, Simone commence enfin à entrevoir qui il est réellement : un homme toujours blessé par ce qu’il s’est passé lors de la remise de son héritage. Oui, le concours d’Excalibattle renvoie finalement Wiley au rodéo qui a eu lieu huit ans plus tôt – et en début d’épisode. C’est une construction intéressante pour l’épisode, car ça nous donne l’impression de comprendre peu à peu ce qu’il s’est passé durant l’épisode, tout en cernant mieux Wiley, qui n’est peut-être pas si méchant que ça. Ainsi, Wiley a décidé de ne pas monter sur le taureau huit ans plus tôt et de ne pas tenter le rodéo. Il a eu la lâcheté de privilégier finalement sa vie, et toute la foule s’est moquée de lui.
Il est persuadé que c’est à ce moment-là que Simone a arrêté de l’aimer, parce qu’elle a eu honte de lui. Ce n’est pourtant pas ce qu’il s’est passé, loin de là : en fait, elle a décidé en le voyant partir vers le taureau de se mettre à prier pour sa survie. C’est pendant cette prière que Simone a découvert le restaurant de Jay. Elle ne croyait pas du tout en Dieu et Jésus avant, mais elle a su que c’était lui qu’elle voyait, c’est de lui qu’elle est tombée amoureuse immédiatement. Du Messie. Allons bon. C’est une jolie histoire, et de jolis plans pour nous la raconter, et ça nous confirme ce qu’on supposait depuis l’épisode précédent.
Dans le présent, Simone explique donc que Wiley n’a pas pu monter sur le taureau car Dieu l’en a empêché suite à sa prière – et suite à sa conversation avec Jay lui offrant des falafels délicieux aussi. Dépité par ce qu’il entend, Wiley s’amuse alors à tenter un petit blasphème.
Quand on tient une épée et qu’il y a de l’orage, ce n’est pas une excellente idée en revanche. Le blasphème ne peut rester impuni et on le voit venir de très loin : l’orage grondait depuis trop longtemps pour que ça ne termine pas par un éclair qui tombe directement sur Excalibur. Le pauvre Wiley tombe donc inconscient, mais il gagne apparemment le concours. Joli.
À son réveil et alors qu’il est emmené par l’ambulance, Simone en profite tout de même pour expliquer à Wiley qu’elle a vu le Graal… mais il affirme n’en avoir plus rien à faire. Il en veut très clairement à Simone de lui avoir enfin dit la vérité, alors même que c’est ce qu’il cherchait depuis le départ. C’est triste comme fin d’épisode, ça, mais eh, la série a vraiment bien des qualités.
Elle surprend ainsi par un cliffhanger que je n’ai pas vu arriver : Wiley est enlevé par un faux ambulancier, le prêtre de l’épisode, qui le gaze pour savoir d’où viennent ces baskets. WTF ?