Films vus en 2020 #29

Salut les cinéphiles,

C’est reparti pour la liste des films vus durant le confinement, même si on approche progressivement de la fin de celui-ci puisque cet article va enfin me faire évoquer le mois de mai. La sélection du jour est une fois de plus assez éclectique, parce que pour occuper le confinement, il valait mieux s’éviter l’overdose en s’enfermant dans un seul genre.

Mary Poppins de retour au cinéma

Mary Poppins

Retour sur Disney + pour enfin regarder ce film culte, sachant que j’avais de toute manière une chanson entêtante sur la médecine en boucle dans mon petit cerveau. Concrètement, j’ai un peu plus aimé que quand j’étais petit où je n’avais pas accroché. Le film a de bons moments, j’aime bien les comédies musicales et les numéros proposés sont chouettes.

J’ai eu plus de mal à accrocher à l’intrigue et je trouve qu’il y avait des longueurs dans les chansons… mais là, je vais me faire des ennemis en disant ça, alors je vais insister sur le fait que c’était très beau à regarder ! Reste à souligner que j’aime bien l’analyse proposée par Saving M. Banks, qui donne un peu plus de matière au film, du coup, à défaut d’avoir lu les livres. Quant à la dernière scène, en tant que prof, c’est sûr qu’elle tombe juste et évoque un sentiment que je connais bien ! Bref, le film m’a un peu plus « parlé » que la dernière fois que je l’avais regardé.

Pavana ... "petite fille afghane, de l'autre côté de la terre ...

Parvana

Il faut de tout pour faire un monde, mais je crois qu’il faut que je me rendre à l’évidence : ce genre de film d’animation n’est pas pour moi. Je comprends qu’il soit plus évident de mettre en scène ce genre d’intrigue en dessin qu’avec un casting d’acteurs, mais je suis trop de la team gentil et Disney concernant les dessins animés pour apprécier à sa juste valeur ce genre d’œuvre !

Concrètement, il est question d’une petite fille afghane, Parvana, qui est obligée à onze ans de se faire passer pour un garçon afin de pouvoir travailler – puisque les femmes ne peuvent avoir un emploi – et apporter de l’argent à sa famille dans le besoin. L’histoire est poignante, évidemment, le film est très réussi et son héroïne attachante, mais voilà, c’est tellement dramatique que j’en aurais préféré un film. Je veux que les dessins animés me fassent rêver, pas cauchemarder. Après, je conseille quand même Parvana, c’est un très bon film (à la fin frustrante).

Spotlight - Blog de Ciné, Musique, Série

Spotlight

On va être honnête, ce film m’a regardé plus que l’inverse. Il faudra que je le regarde à nouveau un jour ou l’autre. Le casting est excellent et nous emmène à la tête d’une équipe de journalistes enquêtant sur l’Eglise Catholique pour débusquer des abus sexuels et des viols de la part de prêtres… tous étant couverts par leur hiérarchie et par les grands de ce monde.

Le tout est évidemment inspiré d’une histoire vraie qui avait fait scandale, et pour cause. Mon problème avec le film ? Je l’ai vu un peu tard – puis un peu tôt, c’était très bavard et c’était très… masculin. Pour un film dénonçant des abus du patriarcat, j’ai trouvé que c’était très attroupement d’acteurs blancs, si possible hommes, si possible de plus de quarante ans. Et comme toujours avec ce genre de film, humph, ça ne reflète pas assez mon monde – ou en tout cas le monde dans lequel j’ai envie de vivre désormais.

Après, c’est tiré d’une histoire vraie datant d’il y a quelques décennies… C’est donc bien normal et pas surprenant du tout. Juste, ça confirme le constat d’un gros manque de diversité et de l’emprise d’un certain groupe de population à l’époque. Bref. A revoir quand j’aurais deux heures devant moi.

A Separation | The Augustan Blog

La séparation

Gros coup de cœur inattendu pour ce film, qui dure lui aussi plus de deux heures, présentant la situation familiale tendue et complexe de Nader, obligé d’engager une aide-soignante pour venir en aide à son père malade lorsque sa femme décide de le quitter, puisqu’elle espère pouvoir quitter le pays pour offrir un meilleur avenir à leur fille. Nader n’a pas envie de quitter le pays, malgré ses idées plutôt progressistes, l’aide-soignante est une femme qui n’explique pas à son mari qu’elle va travailler chez un homme célibataire, et le tout se passe en Iran.

Le film n’a pas de page wikipedia, pas de page sur Allociné, mais vraiment, ce fut une petite claque : je n’en attendais rien, sauf qu’il est super bien écrit et très prenant, concentrant une bonne partie de son intrigue sur des détails paraissant peu important à première vue mais étant finalement les éléments sur lesquels on aurait pu se consacrer… Ainsi, à la fin, je suis revenu sur certaines scènes du film pour vérifier des éléments, ce que je fais vraiment rarement.

C’est en fait ce qui en a fait un coup de cœur car on se retrouve à jouer nous-mêmes les enquêteurs pour savoir qui croire et qui absoudre. Vous verrez que la situation fait de la peine tout en étant très réaliste, parce qu’on sent que ce genre d’histoire pourrait arriver à n’importe qui, y compris nous.

Et c’est bien la preuve qu’on ne fait pas toujours attention à tous les détails dans nos vies…

Unfriended: Dark Web (2018) Review | Horror Amino

Unfriended Dark Web

Autre genre, autre coup de cœur pour ce film d’horreur qui est un slasher tout ce qu’il y a de plus classique… Seulement voilà, j’ai adoré. Je suis toujours très friand et bon public face aux slashers, surtout quand il est question d’ajouter une intrigue liée au numérique. Ici, nous suivons donc la descente en Enfer d’un groupe d’amis qui se retrouve dans la merde quand l’un d’eux vole un ordinateur et s’en sert lors de leur classique soirée jeu entre amis.

C’est glauque, c’est sanglant par moment, il y a de l’action, quelques dilemmes, on sent bien que ça va partir en vrille… Il me manque peut-être un rebondissement à un moment, mais vraiment, pas déçu du voyage, le film m’a apporté ce que je voulais voir à ce moment-là et reste donc un bon souvenir. Le principe de rester uniquement sur l’écran d’ordinateur est sympa comme parti pris d’ailleurs, et ça doit faire des économies agréables, en plus !

Voilà pour moi cette semaine !

Films vus en 2020 (#24)

Salut les cinéphiles,

Comme chaque mercredi, je reviens vers vous ce soir pour vous parler des films vus cette année, et comme chaque mercredi, je débarque un peu plus tard pour le faire. Et après, je vais m’étonner des stats qui stagnent ou baissent le lundi, vous allez voir ! De toute manière, c’est toujours pareil en juin, il y a plein de choses à faire à droite, à gauche, et je ne vous parle même pas du rythme de travail post-confinement. D’ailleurs, je vois moins de films aussi à cause de ça, finalement, tout est lié. Bref, c’est parti pour quelques films, parmi lesquels un coup de cœur, et beaucoup, beaucoup, d’un même acteur !

Seul au monde

seul au monde – We Like it, le blog d'actualité du web et du buzz
Une transformation physique impressionnante

Mon début de mois d’avril était plein de crashs d’avion, et celui-ci a plutôt la classe, même s’il ne vaut pas celui de Flight. Ce film est tellement culte que je n’arrive pas à croire que je sois passé à côté pendant si longtemps. J’ai enfin compris la référence à Wilson, que je ne connaissais que de nom, forcément puisqu’il est une partie importante de The Last Man on Earth.

 

Concrètement, le film vaut le détour au-delà de son statut de film culte : un bon acteur, une histoire sympathique (même si lu et relu en ce qui me concerne) et une superbe réalisation en font un bon moment à passer. Et puis, c’est une référence, alors je suis content de l’avoir enfin regardé. En plus, il est sur mon poster des 100 films que je néglige énormément cette année.

Philadelphia

➽ PHILADELPHIA | | - .Encore un film avec Tom Hanks – vous allez voir que c’est légèrement le thème de cet article, encore un film avec Denzel Washington (si jeune !), disons que je me refais une culture cinématographique un peu plus culte. Concrètement, ce film raconte l’histoire d’un avocat homosexuel atteint du sida qui se fait virer par sa boîte et cherche alors à obtenir justice.

Sur fond d’homophobie latente, le film propose des scènes vraiment sympathiques d’acceptation et fait un bon travail pour éduquer sur les questions du VIH et du tabou qui l’entoure. Je n’ai accroché que moyennement, peut-être parce qu’il date un peu, peut-être parce que j’ai vu d’autres films sur le sujet. C’est un bon film malgré tout, mais je comprends qu’il soit moins culte que le précédent. Il est à voir si les thématiques qu’il traite vous intéresse ou si vous aimez les procès avec de bons orateurs -parce que la meilleure partie du film est clairement celle-ci en ce qui me concerne !

no ew emma thompson she's like that's my girl saving mr. banks ew ...

Saving Mr Banks

Quitte à se faire la filmographie de Tom Hanks, autant enchaîner avec un film disponible sur Disney +. Et quelle bonne surprise ! Avant tout, il faut que je vous précise que je n’avais pas encore vu Mary Poppins quand j’ai lancé ce film – ou plutôt, pas encore revu. Je pense que je l’ai vu dans mon enfance, mais il ne m’a pas marqué plus que ça, désolé à tous les fans.

En tout cas, si Mary Poppins n’est pas un film dont j’avais toutes les références, celui-ci a réussi à entrer immédiatement dans mes films cultes et trop méconnus. Saving Mr Banks raconte l’alliance improbable entre Walt Disney et l’auteur de Mary Poppins. C’est une excellente surprise – qui apparemment déforme quelque peu la réalité sur sa conclusion – qui fait une bonne promo de Disney, mais qui est aussi un véritable tire-larmes porté par un casting incroyablement bon (et quel plaisir de retrouver Sarah Griffith, même dans un petit rôle, je ne pensais pas qu’elle me manquait tant).

Bref, le film est un véritable coup de cœur dont je n’attendais pourtant rien mais qui m’a apporté beaucoup. C’est très beau, les chansons de Mary Poppins fonctionnent bien ici et l’analyse proposé de l’œuvre est un angle vraiment intéressant. Que vous soyez fan ou non de cette nounou tout ce qu’il y a de plus british, je vous conseille ce film qui fait voyager et qui fait adorer ses personnages sans le moindre souci, malgré une chronologie qui m’a au départ laissé perplexe.

Il faut dire que Pamela L. Travers est hyper complexe et attachante pour emmener le film vers un sommet d’émotions très bien gravi. Et ce carctère… Elle est plus chiante que moi, j’adore !

Gif Film Disney Tom Hanks Emma Thompson Saving Mr. Banks GIF | Gfycat
The medicine go down… ♫

The Green Mile

Autre film culte de mon poster des 100 films à voir avant de mourir, autre film de Tom Hanks pour boucler ce qui s’annonçait déjà à ce stade-là de mes visionnages comme un article 100% Tom Hanks, voici donc enfin que je peux compter La Ligne Verte à mon actif des films vus ! Et… Quelle surprise !

the green mile city-is-ours •
Une réplique qui passe toujours aussi bien en 2020 en revanche !

Contrairement à beaucoup d’autres œuvres cultes, je n’avais aucune idée de ce dont parlait ce film, qui a réussi à m’accrocher au départ avec son histoire de prison et m’a totalement pris par surprise après plus d’une heure dans son revirement de situation qui l’a rendu culte.

Du coup, je comprends son statut, mais je trouve ça un peu long comme histoire… Petit coup de cœur pour Mr Jingle, évidemment, pas pour le film qui est juste bon à mes yeux en revanche. Que je suis compliqué ! C’est une belle histoire, c’est vrai, mais il y a une fois de plus la fin qui me laisse perplexe car d’autres solutions étaient possibles, je pense. Puis, c’est un truc sur lequel je reviens souvent quand un film me déplaît, mais… ça manquait clairement d’au moins un personnage féminin fort. Comme tant d’autres films, je sais… Seulement, après le coup de cœur de Saving Mr Banks, je vous assure que le manque était encore plus flagrant, au milieu d’un casting d’excellents acteurs que j’aime beaucoup !

C’est tout pour cette semaine, puisque j’ai ensuite vu des films sans Tom Hanks. Il en a fait tellement, j’aurais pu passer mon année sur sa filmographie autrement…