Riverdale – S07E08 – Hoop Dreams – 13/20

J’ai quand même l’impression que la saison s’écrit toute seule à force. Si cet épisode marque quelques points, c’est parce qu’il permet le retour de personnages qui manquaient et parce qu’il fait avancer discrètement le fil rouge énoncé dans les premiers épisodes. Les messages sociaux à faire passer continuent ainsi d’être l’intérêt principal des scénaristes et toutes les opportunités qui passent sont bonnes à prendre pour ça. A leurs yeux, en tout cas.

Spoilers

Reggie est recruté dans l’équipe de basket du lycée dans l’espoir de renforcer celle-ci !

We used to be unstoppable.

Reggie is back | Tabitha is back | Les Vixens | Babylonium

Reggie is back

Loin du cliffhanger de l’épisode précédent, cet épisode commence par une tension inattendue : l’équipe de basket de Riverdale High perd son match contre les Bulldogs et ça énerve beaucoup Julian. Il est inconcevable pour lui que son équipe puisse perdre et les beaux petits discours d’Archie tout mignon dans les vestiaires ne lui plaisent pas du tout. Il veut être bien plus agressif que ça !

Par chance pour Julian, l’oncle d’Archie lui révèle ensuite l’arrivée d’une nouvelle recrue dans l’équipe : Mantle. Reggie Mantle ! Ah, il était temps de le retrouver lui ! Ou pas ? Je ne sais pas, c’est une saison finale, je trouve ça sympathique de me dire qu’on ne l’oublie pas totalement après huit épisodes. Reggie revient donc à Riverdale par une porte inattendue : celle de l’équipe de basket.

Archie et son oncle décident d’aller le chercher directement dans sa ferme où il ressemblait plus à un Clark Kent de Smallville qu’autre chose. Archie doit vite le regretter si vous voulez mon avis : Reggie aperçoit Betty par la fenêtre de la chambre qu’il partage avec Archie et souhaite aussitôt en savoir plus sur elle.

En plus, Reggie Mantle a son petit succès quand il débarque au lycée : Veronica et Cheryl se battent aussitôt pour lui plaire, même si on ne voit pas bien pourquoi Cheryl fait ça. Malheureusement pour Veronica, propriétaire du cinéma de la ville, Reggie n’a d’yeux que pour Betty. En attendant que ça puisse se faire, il faut en tout cas commencer les entraînements de basket. Ceux-ci ne se passent que moyennement bien pour Reggie : Julian n’est pas heureux de le voir débarquer et le fait savoir.

Tout le reste de l’équipe refuse donc de faire équipe avec Reggie : il n’y a qu’Archie et Fangs pour être assez sympa pour ça. Ce n’est pas un problème pour Reggie : il embauche également Dilton, qui sert de souffre-douleur à l’équipe de basket dans chaque épisode, et ensemble, ils gagnent sans problème le match. 

Malgré cette victoire, Reggie n’est pas si heureux : il se rend compte que Betty n’est pas trop une bonne petite amie, qu’Archie veut être son ami mais qu’il ne l’écoute pas et surtout que Julian est un connard. Si Reggie est si dur avec tout le monde, c’est parce qu’il a un passé douloureux. Eh ouais : il a eu affaire à tout un tas de racisme dans son lycée précédent et il préfère à présent se protéger que de souffrir. Logique.

La réaction d’Archie est parfaite, s’excusant de ce qu’a pu traverser Reggie sans le remettre en question ou sans s’énerver. Ce n’est pas une réaction crédible pour l’époque et ça continue de paraître forcé, mais bon, admettons. Si Archie assure que les habitants de Riverdale ne sont pas racistes, il est forcé aussi de reconnaître que Reggie n’a pas tort : lors d’une soirée chez les Blossom, il est confronté au racisme de la famille et ne l’apprécie pas.

De retour chez lui, il abrège donc la conversation avec Reggie pour ne pas avoir à tout lui raconter. Le lendemain, Archie prouve aussi qu’il a bien compris le problème à Reggie : quand Julian l’appelle « Banana boy », il décide de lui foutre un pain dans la gueule. Julian finit au sol et Archie fait un petit discours pour rappeler à toute l’équipe que Reggie est leur meilleur joueur. Allez, ouvrez-vous l’esprit joueurs de Riverdale High !

Malgré tout, Archie précise encore à Reggie qu’il n’a pas frappé Julian pour lui, car il n’a pas besoin d’être sauvé. Il l’a fait pour lui-même et pour l’équipe. Au moins, ça permet à Reggie et Archie d’être amis. Bref, il aura fallu moins d’un épisode pour que Reggie s’ouvre un peu plus.

Reggie is back | Tabitha is back | Les Vixens | Babylonium

Tabitha is back

Après un épisode d’absence, Toni revient dans la série pour mieux rouler des sacrées pelles à Cheryl. C’est que ça nous manquait presque, à force ! Toni se fait ensuite draguer par une autre nana, mais elle y met vite un terme quand elle voit débarquer en ville… Tabitha ! Yeah ! Bon, c’est la version de Tabitha lycéenne avec lunettes terriblement démodées qui revient, pas la version 2023, hein.

Celle-ci est toujours une très grande amie de Toni dans cette réalité. Elle n’oublie pas pour autant de passer voir Jug pour lui demander pourquoi il n’a pas envoyé ses devoirs. Elle le pardonne vite, puis apprend qu’il écrit avec un auteur de science-fiction qu’elle adore. Eh ouais ! Evidemment que Tabitha et Jug sont faits pour être ensemble, voyons.

Ils se rendent donc ensemble chez l’auteur préféré de Jug, mais c’est en vain : il n’ouvre pas sa porte, probablement massacré par le vendeur de lait. Ne pouvant finalement pas proposer à Tabitha un rendez-vous parfait avec l’auteur, Jug se rabat sur le cinéma de la ville. Un vrai petit couple en rencard !

Jug lui montre ensuite son train (non, vraiment, ce n’est pas une métaphore), elle lui offre son livre de science-fiction préféré (avec un couple mixte et une comète, comme par hasard) et ils le lisent ensemble – si c’est pas mignon. La mignonitude est évidemment cassée le lendemain matin quand Jug rend visite à leur auteur préféré pour mieux apprendre sa mort. Cela dit, le shérif lui apprend qu’il s’est suicidé… Pas exactement ce que j’attendais, donc, le fil rouge va encore patiner !

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Les Vixens

De son côté, Betty reçoit la visite de son père qui aimerait qu’elle se mette à faire plus de sport. Selon le médecin de famille, cela pourrait calmer ses ardeurs du moment. Pour qu’elle fasse plus de sport loin de toutes tentations, le père de Betty s’arrange donc pour que sa fille puisse rejoindre… les pom-pom girls. Ah ben oui, quelle belle idée !

Belle idée de merde, en tout cas. Betty se retrouve à rejoindre les pom-pom girls pile quand Cheryl décide d’associer chacune d’entre elles à un mec. Betty se retrouve évidemment avec Reggie, ça tombe bien ! Cheryl lui fait un vrai cadeau sur ce coup-là, préférant associer Archie avec… Toni ! Cette dernière prend plutôt mal l’affaire et décide d’arrêter d’être une pom-pom girl : elle n’a pas envie d’une relation trop sérieuse avec Cheryl, elle a besoin de son espace vital et surtout, elle a envie de se retrouver aussi fun qu’elle l’était avant. Mouais.

C’est de la perte de temps, on sait bien que les scénaristes veulent nous les mettre ensemble de toute manière. En attendant, il faut donc faire avec cette rupture et avec une Toni qui s’en confie ensuite à Toni et Clay – sous prétexte qu’elle souhaite faire un club d’écriture de personnes de couleur. Cela permet à Cheryl de comprendre que la couleur de sa peau est une des raisons de leur rupture, mais ça ne l’empêche pas de promettre à Toni de tout faire pour lui venir en aide en vendant correctement son club au principal. Et puis, bien sûr, Cheryl redécouvre elle aussi que sa famille est bien raciste quand elle entend comment on parle de Reggie chez elle…

Côté Vixens, il faut aussi faire avec des scènes où Betty se fait rejeter par Reggie : il découvre qu’elle est très centrée sur le sexe et fait des strip-teases avec Archie, son nouveau coloc, et c’est trop pour lui. Cela laisse la voie libre pour retrouver une fois de plus Betty/Archie, surtout que Betty ne compte pas rester pom-pom girl. Elle sait bien qu’Alice ne tolérera pas l’idée de sa fille censée faire équipe et être un soutien pour un joueur de basket en particulier.

Bref, tout est bien qui finit bien : Toni propose même un autre rencard avec Cheryl moins d’un épisode après avoir rompu avec elle, parce qu’elle se rend compte qu’elles rompent pour les mauvaises raisons. Mignon tout plein, je vous dis !

Reggie is back | Tabitha is back | Les Vixens | Babylonium

Babylonium

En parallèle, Veronica n’a vraiment pas de chance en amour. Il faut dire qu’elle a envie de Reggie, qui ne veut que Betty, mais aussi de Clay, qui n’a d’yeux que pour Kevin. Il est plutôt drôle d’avoir Veronica demandant de l’aide à Kevin pour séduire Clay, mais là encore, je ne vois pas trop où ils veulent en venir. En plus, j’en étais à considérer que ce n’était pas très original d’avoir un Clay comme employé d’un cinéma après 13 Reasons Why.

Si la série continue de combler les trous comme elle peut avec cette intrigue sortant de nulle part, j’ai au moins envie de souligner que ça apporte un peu d’humour. Veronica donne tout ce qu’elle a pour séduire Clay, mais il n’a d’yeux que pour Kevin. Finalement, Veronica révèle en fait à Kevin qu’elle savait très bien qu’ils étaient gays : elle ne faisait que tester son hypothèse en draguant Clay. L’avantage, c’est qu’elle est fan des homosexuels (ouais, ça fait grincer des dents, je sais) donc bon, les mentalités continuent d’évoluer dans le bon sens pour sauver la ville de sa comète en 2023. C’était ça l’idée, non ? Un truc comme ça, à peu près.

Il ne faut pas que je m’emballe de toute manière, car nous n’y sommes pas encore ! Non, nous en sommes à Veronica qui se prend un râteau aussi de Reggie, totalement sur la défensive quand elle essaie de le draguer. Il n’en faut pas plus pour la convaincre que c’est un bon parti !

Reggie is back | Tabitha is back | Les Vixens | Babylonium

Compteur d’Archie à poil : Toujours pas. Il met même des t-shirts sous son marcel pour éviter d’avoir à perdre du temps en maquillage avec son tatouage, non ?

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Riverdale – S07E07 – Dirty Dancing – 12/20

Ouais, bon, on commence à avoir fait le tour de leur délire et il serait temps que la série en revienne à un fil rouge plus conséquent. Je ne sais pas, j’ai moins accroché à ce qu’il se passait dans cet épisode, parce qu’on enchaîne les clichés sans trop de raison. C’est sympathique à voir, l’ambiance change des saisons précédentes mais… Disons qu’il est temps que ça se termine !

Spoilers

Betty et Archie font face aux conséquences de leur petit spectacle.

This is a comic book, sir, this isn’t a porno mag.

Betty & Archie | Babylonium | Kevin | Jughead

Betty & Archie

Sans trop de surprise, l’épisode reprend avec les conséquences du cliffhanger précédent : Archie et Betty s’amusaient à se mater l’un l’autre lors d’un strip-tease improvisé entre deux maisons. Au début de cet épisode, ils sont donc punis… La pire punition étant finalement celle d’Alice qui décide de téléphoner à ses amies pour leur raconter ce qu’il s’est passé ; menant au fait que toute la ville est rapidement au courant des activités nocturnes des adolescents. C’est encore mieux que les réseaux sociaux, ma foi.

La punition pour Archie ? Une conversation gênante avec son oncle sur son absence de pantalon et les douches froides nécessaires. La punition pour Betty ? Être obligée de danser tous les soirs au bal organisé par son père. Ah oui, ça va vraiment mettre un terme à ce qu’il se passe et aux envies sexuelles de Betty de la faire danser avec des garçons. La punition est toutefois bienvenue, c’est un point de Bingo Séries !

Ceci étant dit, les réactions hyper sexistes qui suivent au lycée ne sont pas géniales : Betty est sifflée et ridiculisée, Archie est applaudi… Tss. J’imagine que c’est une bonne chose d’amplifier à ce point le sexisme pour une série diffusée en 2023. Ma foi, si ça peut aider à faire bouger les choses en insistant sur les inégalités en place pour les combattre ? Ouais. Je prête beaucoup trop de force et d’intention à la série, je sais.

Je veux dire, on en est au stade où on nous impose ensuite une scène où Cheryl révèle qu’elle adore danser pour l’émission du père de Betty – et on la comprend parce qu’elle danse très bien. M’enfin, ce n’est tout de même pas grandiose. J’ai beaucoup ri de la voir faire une pub en famille pour le sirop d’érable, mais pas autant que devant un certain Troy décidant de danser avec Betty pour mieux la toucher. Ben oui, c’est une fille facile bien sûr.

Il obtient en retour une gifle bien méritée, diffusée à la télévision devant toute la ville. Il va en être ravi pour sa réputation – la réputation étant d’ailleurs la seule chose qui préoccupe Alice ensuite. Elle accuse ainsi Betty de se faire une mauvaise réputation quand on sait tous que c’est Alice qui lui fait une mauvaise réputation, en fait. Bon, bref, l’essentiel, c’est encore qu’Alice laisse malgré tout sa fille punie se balader en ville seule. C’est sans surprise qu’elle retombe ainsi sur Archie chez Pop’s.

Bon, cela dit, ce n’est pas pour l’intrigue de Betty que ça a son importance. Pour se venger définitivement de sa mère, Betty décide finalement d’utiliser une autre émission de danse de son père pour s’affirmer une fois pour toutes – et surtout pour être bannie à jamais de l’émission. Elle utilise donc le segment sur le twirl pour faire une petite démonstration de danse parfaite : elle tourne juste assez pour montrer sa culotte à la caméra.

Alice est choquée, évidemment, parce que sa fille est en pleine révolution sexuelle : elle sait ce qu’elle veut et elle sait comment l’obtenir. C’est un vrai problème pour tout le monde autour d’elle apparemment, à commencer par le principal du lycée. Ben oui, il faut bien qu’il s’acharne sur ses lycéens lui !

Betty & Archie | Babylonium | Kevin | Jughead

Babylonium

Veronica aussi a droit à quelques remontrances de ses parents : Alice les a prévenus de la bonne idée de Veronica pour Betty et Archie et ils décident donc de la punir. Elle a été une mauvaise fille et doit donc être punie elle aussi : elle se retrouve à devoir bosser au Babylonium. Ce n’est toutefois pas un casino, mais un cinéma.

Si Veronica le vit d’abord comme une punition, elle débarque finalement très joyeuse et heureuse au Babylonium, où elle se retrouve à bosser avec son patron et Clay. Et c’est tout. On verra si cette intrigue mène quelque part par la suite… Pour l’instant, on se retrouve avec Clay et Veronica qui deviennent amis, puis avec Veronica découvrant que le cinéma où elle doit travailler est absolument désert. Forcément.

La série se met à nous pondre un discours pour sauver les cinémas désormais, critiquant l’impact de la télévision et du cinéma plein-air sur les palaces comme le Babylonium. Veronica enregistre donc une publicité, et je me demande bien avec quel matériel et avec quel argent, mais c’est en vain : le propriétaire du cinéma a décidé de vendre le Babylonium et vient justement de signer avec… les parents de Veronica. Et tant pis s’ils décident de transformer le palace en parking, hein. C’est dur de ne pas rire devant cette série, tout de même ! Je crains toutefois le pire : ils vont finir par nous ramener Hiram à ce stade, c’est sûr.

Je veux dire, on en est au point où Veronica décide de se séparer d’un tableau original de Hopper qui est chez ses parents pour racheter le théâtre à la place de ses parents. Le tableau n’est même pas vraiment à elle donc je me demande bien comment c’est jouable comme vente, mais ça se saurait si les scénaristes se souciaient des détails dans cette série… Voilà donc Veronica, adolescente, qui finit à la tête d’une entreprise. Peu importe l’époque, c’est donc toujours pareil !

Betty & Archie | Babylonium | Kevin | Jughead

Kevin

De son côté, Kevin découvre en sortant de sa douche que son père a fouillé sa chambre et trouvé son magazine porno gay. Allez, j’exagère, ce n’est pas vraiment du porno. Kevin s’en justifie comme il peut, expliquant que c’est un magazine de bodybuilding. Le shérif n’est pas idiot, cependant, il voit bien que son fils a un penchant qui ne lui plaît pas du tout. Pour combattre ce penchant, que fait le shérif ? Il force son fils à rejoindre l’équipe de basket de Riverdale High. Belle idée que de le faire entrer dans les vestiaires du lycée plus que nécessaire, non ?

Non. Archie s’inquiète auprès de son oncle pour savoir ce qu’il se passe avec Kevin, puis il force l’amitié avec lui. C’est assez fou : je me rends compte qu’ils n’ont partagé que très peu de scènes depuis le début de la série, tout de même. Les voilà en tout cas qui se retrouvent amis, parce qu’Archie décide de marquer quelques paniers avec lui puis de le protéger de Julian dans les vestiaires.

Oui, oui, Julian s’attaque à Kevin dans les vestiaires, mais pas comme on l’imaginerait : il se contente de lui demander s’il est puceau et s’il est prêt à ne plus l’être pour faire partie de l’équipe, l’invitant à aller voir une prostituée. Mais c’est vraiment passionnant cette intrigue ! Kevin se porte volontaire avec plaisir, avant d’angoisser longuement : il s’en plaint à Archie et ne comprend pas pourquoi lui est forcé de prouver qu’il est un homme en couchant avec Twyla quand Archie est puceau lui aussi.

La question est certes intéressante pour une série pour ados, mais le problème, c’est qu’après sept ans de diffusion, il n’y a plus vraiment d’ados dans les gens regardant la série. Si ? Je ne sais pas trop. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que chez Twyla, les choses se passent mal pour Kevin qui est incapable de coucher avec elle et finit en larmes. Comment on le sait ? Eh bien, Archie vient à sa rescousse après s’être fait engueuler par Betty. Bien sûr, Twyla imagine aussitôt qu’Archie et Kevin sont en couple, mais Archie ne semble pas s’en rendre compte et affirme à Kevin qu’ils vont sauver sa réputation en prétendant qu’il a bien couché avec Twyla. Mouais.

En rentrant chez lui, Kevin n’est pas au bout de ses surprises, en plus. Il découvre que c’est son père qui avait suggéré l’idée de l’envoyer chez Twyla. Et il est suffisamment pote avec elle – ou riche pour la payer, au choix – pour savoir tout ce qu’il s’est passé avec elle. Il décide donc de retirer son fils de l’équipe de basket et Archie en profite pour découvrir que son oncle est homophobe, ce qui semble lui poser problème. Archie décide donc de rester ami avec Clay et Kevin malgré ses soupçons… Il est si tolérant !

Betty & Archie | Babylonium | Kevin | Jughead

Jughead

Enfin, Jughead en est toujours à ses considérations d’écriture de comics et de trahison d’auteur de son enfance. Ce n’est pas bien intéressant, et ça ne s’améliore pas quand le principal convoque Jug pour lui reprocher son passe-temps extrascolaire. En fait, il va jusqu’à comparer les comics books à de la pornographie afin de forcer Jug à mettre un terme à son activité d’écriture.

Yep. Soit il arrête l’écriture de comics, soit il arrête l’école. Le dilemme est clair, la décision de Jug aussi : face à ce nœud gordien, il décide d’arrêter les cours, comme tous les adolescents à sa place. Pourtant, son auteur préféré, qui est censé le détester et ne plus lui parler, lui fait ensuite la morale. Il lui trouve également une solution : il suffit d’écrire sous un alias ses histoires d’horreur, mais aussi de faire du chantage au principal, parce que ce qu’il fait est illégal et que la Cour Suprême trouverait sûrement à y redire. Jughead peut ainsi continuer à écrire des BDs, sur un personnage pas si différent que ça de Donald Duck (mais juste assez pour s’éviter un procès j’imagine), et à aller en cours.

Bref, Jug finit l’épisode en étant de nouveau pote avec son auteur préféré, et tout est bien qui finit bien… sauf que bon, l’auteur reçoit la visite d’un vendeur de lait serial killer. Oupsie.

Betty & Archie | Babylonium | Kevin | Jughead

Compteur d’Archie à poil : il garde son marcel dans les vestiaires désormais !

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Riverdale – S07E06 – Peep Show – 10/20

J’ai beau vouloir rester positif et apprécier certains choix faits pour la saison, cet épisode part à nouveau dans tous les (mauvais) sens et ne parvient pas vraiment à me convaincre. Chaque intrigue avance plutôt efficacement et toujours aussi rapidement, mais l’ensemble manque trop de cohésion – à moins que les obsessions sexuelles des personnages et des scénaristes soient la cohésion en question.

Spoilers

Betty aime le sexe, Cheryl aussi. Par contre, Archie n’aime pas son oncle et Jug n’aime pas le plagiat.

What’s sex like?

Oui, oui, me revoilà déjà devant un épisode de la série (cette intro fonctionne moins bien que prévu : en vrai, j’ai vu cet épisode le lendemain du précédent, mais je n’ai pas eu le temps de mettre en page depuis) ! En vrai, j’aime bien l’ambiance un peu vieillotte et le fait que ce soit si peu prise de tête cette saison, alors j’ai eu envie de continuer pour me mettre à jour petit à petit. Et puis tant que j’ai envie de la regarder, autant en profiter, parce que c’est loin d’être le cas tous les jours, hein !

Le plagiat, c’est mal | Archie | SEX | Cheryl & Toni

Le plagiat, c’est mal.

Jug découvre que son rêve tourne au cauchemar : l’éditeur pour lequel il travaille est en fait un grand habitué des plagiats, et il s’en prend à présent à des auteurs que Jug adore. C’est gênant. On nous rappelle que le plagiat, c’est mal, mais moi, ça me fait rire venant de ces scénaristes qui passent tout leur temps à reprendre d’autres histoires.

Pour autant, cela n’empêche pas Jug de se rendre directement chez son auteur favori pour lui annoncer que Pep Comics est en train de le plagier. Bien sûr. C’est du pur Riverdale, ça. Comment Jug peut-il retrouver l’adresse de son auteur préféré plus de dix ans après, dans une décennie qui n’a pas Internet et à peine le téléphone ?

Allez, qu’importe, l’essentiel, c’est qu’il arrive à faire comprendre à l’auteur qu’il est plagié et que ça a été le cas huit fois. Il fait bien de le faire, parce qu’il peut ensuite éviter les problèmes légaux de Pep Comics et se faire bien voir de son patron en lui évitant un procès couteux. Et bien sûr, Jug fait tout ça dans son intérêt perso : il souhaite être le prochain à pouvoir adapter les histoires de son auteur préféré ; et il n’hésite pas à lui demander.

Bon, je vois bien qu’il y a une trame en fil rouge pour les comics, mais je ne sais vraiment pas où elle est supposée nous mener. En plus, on a complètement oublié Ethel à présent ! Allez, qu’importe : Jug commence à avoir sa petite réputation d’auteur de comics book et il accepte même de se remettre à écrire des nouvelles pour les faire lire à son auteur préféré.

Seulement voilà, une fois chez lui, Jug est tiraillé par la curiosité quand il découvre que son auteur préféré s’est remis à écrire apparemment. Il vole donc son manuscrit et se fait dégommer par l’auteur le lendemain, parce qu’il n’apprécie pas ce qu’il considère être le même genre de vol que le plagiat.

Et c’est après tout ça qu’on en revient finalement au fil rouge : la secrétaire du principal confisque un comic et se rend compte qu’il a été écrit par Jug. On avancera donc, peut-être, au prochain épisode.

Le plagiat, c’est mal | Archie | SEX | Cheryl & Toni

Archie

De son côté, Archie a donc vu son oncle revenir dans sa vie suite au délire avec Cheryl. J’avoue que j’avais tout oublié et que ce n’était pas plus mal d’avoir oublié… L’oncle décide de reprendre en main son neveu et de faire en sorte que sa vie retrouve le droit chemin : il le fait s’excuser auprès de sa mère et prend rendez-vous avec le principal pour cela.

Ce rendez-vous lui permet aussi de devenir le coach de l’équipe de basketball, parce que pourquoi pas ? Archie n’a plus envie d’être dans l’équipe une fois que c’est fait. En plus, son oncle lui mène vraiment la vie dure : il confisque même sa belle voiture sans le prévenir et ne lui rend pas tant que ses notes ne remonteront pas.

Mieux encore : si Archie n’est plus dans l’équipe de basket, il doit à présent être celui qui leur sert des verres d’eau pendant l’entraînement et les matchs, mais aussi celui qui fait le ménage. Euh ? En quoi est-ce que ça remontera ses notes de perdre autant de temps ? On ne sait pas trop, mais l’oncle les enchaîne, en trouvant ensuite un job à son neveu chez Pop’s.

Comme à l’entraînement, Archie doit alors supporter Julian qui se moque de lui. Inévitablement. Il peut au moins compter sur l’amitié de Pop et sur le souvenir de son père ce héros pour se consoler. Cela ne dure qu’un temps, évidemment : très vite, Archie est lassé des moqueries de Julian et finit par se battre avec lui. Cela nous permet de subir une super scène entre Archie et sa mère. Il ne manquait plus que ça, vraiment, la bienveillance américaine de base qui permet à Archie de se réaffirmer en fin d’épisode : il rejoint à nouveau l’équipe de basket. Julian n’en veut pas, mais il n’a pas son mot à dire, évidemment.

Le plagiat, c’est mal | Archie | SEX | Cheryl & Toni

SEX.

WTF ? La série n’y va pas de main morte ensuite et continue de traiter de manière très directe son obsession de la saison : le sexe. Ainsi, Archie prend une douche et en sort avec une simple serviette autour de la taille, histoire que Betty puisse le mater depuis sa chambre. Bordel, il y a eu tellement de zooms, on sait que le compteur va encore s’affoler. Non, plus sérieusement, le but, c’est de nous rapprocher ensuite Betty et Veronica.

Ouais, je sais, on ne s’y attend pas, mais voilà : Betty demande conseil à Veronica pour savoir ce que ça fait de faire l’amour, pare qu’elle est si sexy qu’elle imagine que Veronica n’est plus pucelle. Ce n’est finalement pas le cas, mais Veronica lui conseille tout de même d’essayer un peu de lingerie pour se découvrir sexy elle aussi.

Le conseil de Veronica, puis ses murmures à l’oreille de Betty, finit par porter ses fruits auprès de Betty. Elle met une jolie tenue et se mate dans le miroir, pour regagner confiance. Veronica insiste alors pour que Betty porte ces sous-vêtements tous les jours, même quand elle a gym. Bizarrement, Betty ne trouve pas l’idée si confortable, hein.

Les deux amies prennent le temps d’en parler, avant que Betty ne finisse par confier qu’elle aimerait bien qu’Archie la remarque et sorte avec lui. Pas de bol pour Betty, Archie a autre chose en tête dans cet épisode, parce qu’il doit absolument remonter ses notes. Il est donc forcé de refuser le rencard que lui propose Betty, et… c’est en toute subtilité qu’on voit Veronica être heureuse de ce râteau de sa nouvelle meilleure amie.

On a bien compris que Veronica voulait se faire Archie, elle aussi. En attendant, elle console Betty qui ne croit pas trop à l’excuse (pourtant légitime) d’Archie et propose à la blonde d’aller trainer vers l’école privée des garçons, histoire de se trouver un nouveau petit-ami. Et oui, la série ne nous épargne pas ça non plus. On voit donc Betty et Veronica dans un double rencard avec des types chez Pop’s, mais Betty préfère clairement mater Archie par la fenêtre. Elle en a l’habitude après tout.

Veronica finit par le découvrir aussi et dès qu’elle sait que Betty peut mater Archie à son aise quand elle veut, Veronica demande sa place pour une représentation. Evidemment. Sans surprise, Archie finit par les voir en train de le mater et PARDON ? Il y a des rideaux pour cette fenêtre ? Mais depuis quand ? Et pourquoi ne les ferme-t-il jamais ?

La réponse vient peut-être dans la scène suivante : Archie est tout excité (son mot, pas le mien !) de donner un rendez-vous à Betty pour le soir-même, à minuit, histoire qu’ils se voient l’un l’autre depuis la fenêtre. Et elle promet de porter quelque chose de spécial pour lui. L’épisode termine sur les deux héros très heureux et souriants de se déshabiller l’un devant l’autre. Et oui, on nous fait subir ça aussi, une sorte de soft porno plein d’érotisme qui n’a pas grand-chose à faire là en théorie. Pas du tout gênant des adultes qui se prennent pour des adolescents en train de se mater et de se foutre à poil l’un devant l’autre hein.

Pas de bol, Betty est surprise par son père et Archie par son oncle PILE au moment où ils allaient finir nus. Dommage, n’est-ce pas ?

Le plagiat, c’est mal | Archie | SEX | Cheryl & Toni

Cheryl et Toni

Il n’y a pas que le sexe cette saison comme obsession pour les scénaristes ! Il y a aussi Toni et Cheryl. Wtf ? Le couple semblait avoir été totalement enterré et oublié en saison 6, mais non, on y revient une fois de plus. J’ai presque de la peine pour Fangs, mais bon, il faut faire avec : Cheryl ne s’assume pas lesbienne dans cette réalité, mais elle l’est totalement.

Elle rend donc le roman à l’eau de rose lesbien à Toni et flirte un peu avec elle, mais sans assumer et sans donner suite, contrairement aux envies de Toni. Ce n’est pas grave, cette dernière a plus d’un tour dans son sac : elle auditionne ensuite pour être une pom-pom girl. Il y a bien sûr Evelyn qui est contre l’idée de voir Toni rejoindre l’équipe, mais Evelyn est de toute manière une ennemie de Cheryl dans l’équipe, que Cheryl le reconnaisse ou non.

Evelyn se rend en tout cas chez Cheryl pour la prévenir qu’elle ne veut pas d’une fille comme Toni dans l’équipe, et pas parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est lesbienne. Cheryl prend aussitôt sa défense et assure que c’est faux, mais bon, Evelyn voit bien qu’il y a anguille sous roche. Elle fouille donc le casier de Toni, trouve le bouquin et la confronte. Tout ce qu’en retient Toni, c’est évident, c’est que Cheryl parle d’elle et prend sa défense.

Par contre, elle ne veut pas qu’on prenne sa défense et surtout, elle ne veut pas que Cheryl définisse qui elle est pour elle : elle se rend donc auprès de Cheryl pour la remettre à sa place et lui dire qu’elle ne veut plus être liée à elle – elle ne cherchera plus à la draguer. C’est une catastrophe pour Cheryl qui se retrouve forcée de lui dire qu’elle est attirée par les filles, en général, et par elle, en particulier. Ne sont-elles pas mignonnes ?

Allez, plus vite on avance dans cette intrigue, plus vite on aura une chance de rejoindre notre réalité et la conclusion de la série, j’imagine. Cheryl et Toni prennent donc un café ensemble, histoire d’avoir un rencard pour parler des autres homosexuels de la ville – Clay et Kevin, donc – et pour parler du coming-out. Pas si simple : Toni se retrouve à vivre chez sa grand-mère tandis que Cheryl assure qu’elle ne peut pas le faire car sa mère est homophobe et a renié sa sœur pour ça.

Malgré tout, Cheryl a bien envie de plus avec Toni – et comme ça commence à se faire, elle en profite aussi pour lui donner un beau rôle chez les pom-pom girls, et Toni la remercie avec un bon gros smack tout ce qu’il y a plus de romantique. Tant qu’à faire.

Le plagiat, c’est mal | Archie | SEX | Cheryl & Toni

Compteur d’Archie à poil : +3, seulement… mais tant de zooms, ça devrait compter double au moins !

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Riverdale – S07E05 – Tales in a Jugular Vein – 13/20

C’est… un épisode d’Halloween peut-être ? Avec une St Valentin à un moment ? Non, bon, je ne sais pas commenter critiquer ça de manière objective et sans spoiler, mais disons que même si les scénaristes semblent avoir un plan et un fil rouge pour la saison, ça avance tellement lentement qu’on comprend bien qu’ils continuent de se donner carte libre pour tester tout ce qu’ils n’ont jamais trop eu l’occasion de faire avant. Le pire, c’est que comme les acteurs paraissent s’éclater, je n’ai pas envie de descendre sous la moyenne. Après, il y a un problème de rythme et les meilleures idées sont en début d’épisode, avant que ça ne fasse qu’empirer par la suite.

Spoilers

Jug doit écrire quatre histoires en une nuit.

All these stories have been done to death.

Rien de tel qu’un dimanche soir pour se rendre compte qu’on est à la bourre dans absolument toutes ses séries. Après deux semaines sans rien voir et une à ne faire que commencer de nouvelles saisons, j’avais le choix entre me lancer enfin dans la si critiquée The Idol pour me faire mon avis ou faire semblant de me remettre à Riverdale. Histoire que cette dernière ne me soit pas spoilée alors que son épisode final se rapproche de semaine en semaine, je me suis dit que le choix le plus logique était d’enfin m’y remettre. En plus, bon, je suis un peu fatigué et rien ne vaut un Riverdale quand c’est comme ça.

L’idée de base | Keep your head in the game | Une nuit chez les Blossom | La vanité tue | My better half | En conclusion

L’idée de base

Cet épisode commence par un meeting un peu glauque du maire Blossom et du principal du lycée, parce que c’est bien connu, les principaux de lycée ont un pouvoir de dingue sur une ville apparemment. Le but de la réunion est rapidement révélée : il va falloir bannir les comics books de la ville, parce que c’est à cause d’eux que les meurtres comme ceux des parents d’Ethel finissent par se produire en ville apparemment. OK boomer avant l’heure, eux.

Nous retrouvons ensuite Jug qui se rend chez son éditeur et lui assure qu’il est capable de boucler une édition de quatre histoires de sept pages sans aucun souci avant le lendemain matin. Pourtant, ce n’est pas si simple de trouver une bonne idée parmi les cartons à idées que l’éditeur lui donne. Heureusement, il a l’idée de tordre le coup aux attentes en se concentrant à présent sur des histoires d’horreur qui mettraient en scène des adolescents. Alors comment dire… C’était peut-être original à l’époque à laquelle il est en train de vivre, mais bon, pour nous, c’est du réchauffé.

C’est donc un problème : l’épisode promet d’être hyper long et déjà vu avec son idée de base et ça se confirme rapidement quand Jug raconte la première histoire à Veronica.

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Keep your head in the game

La première histoire concerne un gardien de clés – un key-keeper – du lycée qui nous raconte avec sa voix pseudo-horrifique une histoire qui fait peur et qui commence par un cours de gym (parce que qu’est-ce qui fait plus peur qu’un cours de gym ? J’ai plein d’idées, moi !). La série s’amuse avec son concept, se donnant des allures de comics par moment, mais bon, l’histoire en elle-même est pourrie.

On se retrouve avec un cours de basket qui se passe mal pour un certain Dilton, incapable de tirer un panier correct. On lui demande pourtant d’être capable d’envoyer un ballon dans le panier et ça ne semble pas dur, mais la pression ne lui réussit pas. La pression ? Tous ses coéquipiers se retrouvent à devoir faire du sport en attendant. En plein cours de sport ! Rendez-vous compte… Julian, qui en fait partie, est donc très énervé !

Il décide de s’en prendre à lui dès la fin du cours et l’enferme dans un casier de vestiaire, malgré les protestations d’Archie. Le lendemain matin, Dilton est devenu un autre adolescent : sa claustrophobie l’a fait virer psychopathe, avec le refrain « garde ta tête dans le jeu » en boucle dans sa tête. Le voilà donc qui récupère une hache pour mieux décapiter l’ensemble de l’équipe de basket du lycée. Ouais, ouais, la série s’amuse à proposer à Dilton de marquer des paniers avec les têtes de Julian et Archie. Ca m’a fait sourire.

Je sais bien que c’est fait exprès, mais l’ensemble avait vraiment des allures de films sans budget – le moment où Dilton récupère la hache ? C’était sacrément naze !

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Une nuit chez les Blossom

La deuxième histoire nous met en scène un Archie qui a bien la tête sur les épaules, je vous rassure. Il se rend au manoir Blossom où il tombe sur une Nana flippante, en plein orage, alors qu’il a crevé. Malgré tout, il demande à rester passer la nuit au manoir, par peur de ne pouvoir s’en sortir dans la tempête et parce que la ligne téléphonique est coupée. C’est vrai que le monde était encore plus horrible avant, on était vite coupé des autres (le rêve !).

Nana accueille donc Archie chez elle et lui sert du thé. En échange de son hospitalité, elle demande à Archie de s’enfermer à clé pour la nuit dans sa chambre afin qu’il ne croise pas sa petite fille qui est évidemment une perverse qui a absolument besoin de toucher les autres. Oh, Archie est au paradis quand il regarde le portrait de Cheryl, ça se voit, mais bon… il promet tout de même à Nana de bien s’enfermer. On le croit, évidemment.

Dès qu’il en a l’occasion, il laisse donc la porte entrouverte et prend soin de dormir en caleçon, histoire d’être sûr d’attirer Cheryl à lui. Cela fonctionne à merveille et la série nous redonne l’occasion de voir un peu d’action entre Cheryl et Archie. Enfin de voir… C’est là tout l’essentiel de cette histoire et de cette scène : tout se passe dans le noir, avec un jeu d’ombre sympathique.

C’est moins sympathique le lendemain matin quand Archie se réveille, tout heureux d’avoir « dormi » chez Nana. Il aurait mieux fait d’allumer la lumière cependant : pendant son petit-déjeuner, il apprend de Nana qu’en fait Cheryl a la lèpre et est super contagieuse. Il découvre donc qu’il est bon pour mourir. Pire encore, Nana avait tout planifié depuis le départ et avait provoqué l’accident qui l’a emmené chez elles. Evidemment. Allez, les acteurs semblent s’amuser, c’est déjà un bon début…

Mais franchement, difficile de ne pas être d’accord avec Veronica quand on en revient au présent : c’est grotesque. Marrant, certes, mais pas si flippant cette affaire. Cela permet en tout cas à Veronica de raconter à Jug les derniers potins sur les vrais Cheryl et Archie, mais aussi de tenter de draguer un peu Jug.

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La vanité tue

La troisième histoire se concentre sur Betty, qui se trouve apparemment très fade quand elle se rend au lycée. Personne ne la remarque, parce que sa queue de cheval est on ne peut plus classique. Elle est pourtant habillée en rose, on ne voit qu’elle, je trouve. Mais bon, faisons comme si. Betty se rend chez le coiffeur et demande à sa coiffeuse quelque chose qui lui permettra de se faire remarquer.

Oh, elle reçoit la promesse d’une coiffure parisienne qui fera que tout le monde la remarque. Ah ben ça c’est sûr : pour l’entretenir, on lui dit de ne plus jamais laver ses cheveux autrement qu’avec une bombe bien plus particulière.

La coiffure ? Elle est absolument immonde et nécessite tellement de laque que j’ai failli m’étouffer rien qu’en regardant Betty. Le problème, c’est que si on la remarque, c’est aussi pour se moquer d’elle. Après, c’est surtout Cheryl et Veronica qui se moquent. Les garçons, eux, sont juste très fans de ce qu’ils voient, insistant pour lui rendre des services et lui filer des rencards.

Bref, tout se passe bien pour Betty, qui s’asperge de laque en permanence… Mais bon, on nous promet une histoire d’horreur malgré tout. L’horreur met juste du temps à arriver, et on se tape un rencard Archie/Betty en attendant. Ils vont chez Pop’s et se mettent à danser de manière la plus ridicule possible. Fort heureusement, le rencard tourne court : Betty fait un malaise et meurt sur place, sous le nez d’Archie.

Reste à savoir pourquoi, n’est-ce pas ? On s’en fout pas mal et la sériep part alors dans l’une des scènes les plus comiques de la série : une autopsie qui commence par la coupe de cheveux, à l’intérieur de laquelle le médecin légiste découvre plein d’araignées. Oui, oui, c’est ça qui fait peur : Betty s’est fait bouffer le cerveau par des araignées.

La morale ? Il ne faut pas vouloir la beauté à tout prix apparemment. Cette histoire ne plaît pas trop à Veronica, qui demande une dernière histoire dont elle serait la vedette. Ben oui, tant qu’à faire. Oui, oui, les scénaristes nous font clairement un aperçu de leur salle des scénaristes et ce n’est pas grandiose.

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My better half

La dernière histoire de l’épisode n’est toujours pas grandiose non plus, ça va de soi. On se retrouve ainsi avec un Archie qui aurait des rencards avec Veronica un jour sur deux, des rencards avec Betty un jour sur deux ; et seulement le dimanche pour lui, pour dormir et arrêter de tourner au café afin de ne pas s’effondrer.

C’est un joli triangle amoureux, ma foi. Non. En fait, toute l’intrigue est super gênante, avec les filles qui sont en plus au courant, mais OK avec la situation ; se laissant endormir par le même mensonge, et les garçons tous jaloux de ce qu’Archie parvient à faire, parce que c’est bien connu, ça donne envie d’avoir deux copines à la fois.

On ne peut pas faire plus cliché que ça, non ? Allez, c’est le sexisme de ces années-là, c’est un grand classique, on va dire qu’on ne va pas leur en vouloir… mais nous imposer ça, c’est de la merde. C’est de la merde aussi pour Veronica et Betty, qui sont sûres chacune d’être la favorite d’Archie.

Bien sûr, elles finissent par comprendre qu’Archie les manipule complètement, à cause d’une St Valentin qui tombe un dimanche et qui leur permet de se rendre compte qu’il bave sur l’une et sur l’autre, et pas seulement en les embrassant, hein. Elles s’en rendent compte devant Cheryl qui s’amuse de la situation, ce qui pousse Betty et Veronica à aller confronter directement Archie. Lui, il a déjà tout prévu : il parle de son père mort pour justifier qu’il passera la St Valentin avec sa mère. Et les deux adolescentes réagissent à ça comme elles le feraient devant un truc mignon ? Tss. Ce n’est même plus du sexisme à ce stade, c’est juste horriblement écrit…

Finalement, Betty et Veroncia décident de passer la St Valentin ensemble à Pop’s, pour mieux découvrir qu’Archie avait en fait un rencard avec Cheryl. On le sentait venir à des kilomètres ce retournement de situation, et ça mène à une situation où les filles veulent se venger de lui, inévitablement. Et on peut toujours compter sur Betty pour avoir des bonnes idées de vengeance.

Le lendemain, Archie se voit donc proposer par Betty et Veronica un rencard auquel il ne s’attendait pas : les deux filles s’offrent à lui en même temps. C’est exactement tout ce dont il rêvait, soi-disant. Bon allez, c’est un ado débordant d’hormones et il accepte évidemment ce rencard, espérant ainsi passer la meilleure nuit de sa vie avec les deux filles. Au moins, les actrices semblent s’amuser de cette intrigue.

Betty et Veronica donnent alors un café bien particulier à Archie : c’est du poison. Il s’effondre après quelques effets d’Astérix buvant de la potion magique… et se réveille finalement complètement attaché à une table de l’atelier du lycée. Les filles ont trouvé une solution idéale pour le partager : elles décident de le couper en deux, tout simplement.

Je m’attendais à ce qu’il soit coupé en deux de manière verticale, mais non : Veronica garde le haut, Betty le bas. Mouais. Tout ça va se passer de commentaire de ma part – j’aurais tellement à dire !

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En conclusion

Au moins, Veronica finit par expliquer à Jug qu’elle n’est pas ravie de l’histoire, surtout que ça démonise les adolescentes à chaque fois. Alors… On n’a pas eu droit aux mêmes histoires, apparemment. Après, tant mieux : cette histoire permet au moins de séparer le couple Veronica/Jug une fois pour toutes si on en croit la narration de Jug. Cet épisode aura au moins servi à quelque chose comme ça.

C’est bien le seul intérêt, parce qu’il n’a pas réussi à faire vraiment peur ou à être vraiment drôle. J’aime bien l’idée de départ, mais elle ne fonctionne tout simplement pas. Et bien sûr, le journal de Riverdale finit par oublier le meurtre des parents d’Ethel pour plutôt se concentrer sur la mort nécessaire et à planifier des comics books. Soit.

Jug ? Son travail est adoré par son éditeur qui finit par lui offrir… son nom imprimé dans le comic-book. Voilà donc Jughead Jugular Bone crédité pour son travail. Et il en est ravi ! Mais bon, to be continued. Ah. On tente de nous revendre le fil rouge là ? Mais bordel, vivement qu’il avance alors !

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Compteur d’Archie à poil : +2, même si les scènes sont l’une après l’autre et que j’ai l’impression qu’on rate une occasion à un moment.

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