The Walking Dead – S10E18

 
Épisode 18 – Find Me – 13/20
Bizarrement, j’attendais plus de l’épisode après l’excellent retour de l’épisode précédent, mais on tombe exactement sur ce que je redoutais avec ce principe des one-shots. Ce n’est pas tant que je n’aime pas les personnages sur qui on se concentre cette semaine, c’est que l’épisode manque de rythme et nous prend pour des truffes à révéler des informations cruciales pour la construction de personnages que l’on aurait dû avoir il y a fort longtemps.

Spoilers


We’ve had a good long run, longer than most.

Qu’est-ce que c’est que ce résumé ? Je voulais mon « Previously on AMC The Walking Dead », pas cet espèce de résumé chelou par Darryl. Bon, au moins, ça me remet bien dans le contexte après deux semaines sans épisode. Je suis toujours aussi content de revenir dans cette série, c’est bon signe et ça n’a pas toujours été le cas au fil des années.

Ca ne va pas forcément le rester si tous les épisodes se concentrent déjà autant sur Carol et Darryl. Je veux dire, ils vont déjà avoir leur spin-off, à quoi bon passer la dernière saison et demi à se les bouffer à toutes les sauces comme ça ? Les acteurs ont beau être bons, il y a un moment que je suis blasé par ces personnages – et par la diction de Darryl qui ne prononce pas les syllabes.

En tout cas, pour cet épisode, c’est ce à quoi on va avoir le droit : Darryl et Carol qui se font un petit trip en moto. J’ai connu plus réjouissant comme programme, mais au moins, je ne suis pas le chien forcé de courir après ses maîtres, c’est déjà ça. L’épisode enchaîne sur d’étranges scènes de survie, avec Carol qui a une crampe au pied et s’amuse comme une folle à pêcher du poisson dans la rivière, avant de le vider sous les conseils de Darryl.

Ce genre de scène devrait être la base d’une série de survie, c’est sûr, mais c’est loin d’être le cas et c’était étonnant à voir, surtout dès le début d’un épisode. Le problème, c’est qu’on manquait clairement d’enjeux : une fois de plus, ça blablate dans le vent. Au moins, ça donne l’impression de vraiment construire les personnages pour une fois. Par contre, Carol qui souligne qu’ils ont eu une longue vie par rapport à d’autres…

Certes, c’est vrai, et particulièrement pour les personnages de cette série. M’enfin, ils ont quand même toute une communauté les attendant gentiment en ville ? Eux aussi ont la même vie qu’eux, franchement. Fort heureusement pour nous, le chien les interrompt en se mettant à aboyer ensuite.  Il les attire vers une maison de campagne assez sympathique, perdue au milieu des bois.

Jusque-là, rien d’étonnant pour la série, nous n’en sommes pas à la première. En revanche, Darryl a un étrange flashback à ce moment-là, alors que Carol souhaite s’installer un moment sur place. Daryl approuve, et pour cause : il connaît très bien cette cabane. Il y a trouvé son chien pour la première fois il y a cinq ans : il n’était alors qu’un chiot.

Il ne l’a donc pas eu directement au début de sa retraite en solitaire à la mort de Rick ? C’est intéressant. Et c’est une bonne idée de revenir dans le passé pour nous dire comment Daryl s’est installé dans sa nouvelle vie, concrètement. Se tourner vers le passé, ça risque vite d’être long et chiant en revanche, si la série ne nous apporte pas des informations sur sa nouvelle intrigue.

On en arrive en fait au type d’épisode que je craignais d’avoir : des développements longs sur les personnages. Bref. Dans ce flashback, Daryl était donc seul, mais pas coupé du monde non plus. On découvre ainsi qu’il avait l’habitude d erecevoir la visite de Carol, ce qui n’est qu’une découverte partielle : on avait déjà eu le droit à des scènes nous l’apprenant sans nous le montrer.

Bref, il y a cinq ans, cela faisait déjà deux ans que Daryl vivait seul, Maggie venait de se barrer et Carol déprimait de plus en plus de vivre seule. Daryl non, en revanche. Il survit comme il peut aux tempêtes, aux zombies et aux orages détruisant sa carte.

Un an plus tard, il est toujours dans ses recherches de Rick, du moins on le suppose, lorsque son chien l’amène dans une cabane… où l’attend la vraie propriétaire du chien. Ah. Ce n’était donc pas le chien de Daryl ? Soit. Pas sûr que tout ça soit utile pour la suite. La nana nous le fait prisonnier un moment, mais c’est suffisamment court pour qu’ils restent bons amis : elle ne lui donne pas son nom, mais elle le laisse s’enfuir.

Six mois plus tard, le chien retrouve une fois de plus Daryl, qui décide de le ramener à la femme. Celle-ci prend clairement l’habitude de le voir de temps à autres et de sympathiser avec lui, et ça faisait une scène plutôt marrante et chouette à suivre. Huit mois plus tard (oui, oui, encore !), elle finit par lui dire qu’elle s’appelle Leah, après l’avoir sauvé de justesse d’une attaque de zombies et s’être retrouvée coincée contre lui dans un tronc d’arbre, à la LOST.

Trois mois plus tard, Daryl reprend le contact avec Leah en lui balançant un poisson sur sa porte… sauf que bon, elle ne le prend pas bien, bizarrement et finit par lui balancer à la tronche, lui assurant qu’elle préfère rester seule. Bien sûr, cela mène à d’autres scènes où ils restent à se parler et apprendre à se connaître. Ainsi, Leah a eu un fils, Matthew, qui n’était pas son fils, mais celui de sa sœur, morte en couche. Et ce n’était pas vraiment sa sœur non plus, hein. La notion de famille dans cette série, de toute manière…

J’ai réussi à rire sur cette scène émotionnelle, juste parce que j’ai trouvé ça très sympa d’enchaîner une chaîne où les personnages disent avoir la notion du temps avec une scène où Leah balance que c’est l’anniversaire de Matthew. C’est d’une crédibilité folle. La nana raconte son histoire et la perte de son fils, parce qu’elle l’a élevé, et Darryl lui raconte la perte de son frère – Rick, pas Merle. Soit.

On enchaîne sur une scène sympathique où ils pêchent ensemble – sympathique, mais répétitif après le début d’épisode où Carol a fait pareil, et ensuite, ils se pècho ensemble. PARDON ? Donc ? Après dix saisons, on nous balance que Daryl a eu une meuf, comme ça ? Je ? HEIN ? Dix ans de célibat et de flirt avec Carol pour ça ?

Cela n’a pas spécialement de sens. Dix mois plus tard, Leah en a toutefois marre de voir Daryl partir à la recherche de Rick régulièrement et envisager de retourner auprès de son ancienne famille plutôt que de rester avec elle. Elle lui présente donc un horrible ultimatum et il fait le mauvais choix, préférant partir à la recherche de Rick. Il papote tout de même avec Carol, avant de prendre conscience qu’il ferait mieux de retourner auprès de Leah.

Malheureusement, elle n’est plus là quand il arrive à la cabane : toutes les affaires sont renversées et il ne reste plus que le chien. Daryl lui laisse un mot, avant de se rendre tout droit vers la saison 9 où on l’a retrouvé. Soit. Cela n’a aucun sens de nous balancer ça après une saison et demi, mais il va falloir avec.

Dans le présent, Daryl laisse Carol fouiller la cabane et tomber sur des souvenirs qui lui appartienne. Ou qui appartienne à sa copine ? Genre ! Carol en savait plus que nous sur le sujet, apparemment. Elle essaie d’expliquer à Daryl que Leah s’est peut-être juste barrée et qu’il n’y a aucun moyen de savoir ce qui lui est arrivé, donc aucune raison qu’il ne culpabilise.

Il culpabilise tout de même, avant de reprocher à Carol la disparition de Connie. L’épisode se termine sur une bonne engueulade entre les deux amis de toujours et… c’est tout. A la semaine prochaine.

> Saison 10

The Walking Dead – S10E17

ÉPISODE 17 – HOME SWEET HOME – 18/20
OH PURÉE, POUR UN ÉPISODE QUI SURGIT PAR SURPRISE EN CE LUNDI, C’ÉTAIT BEAUCOUP, BEAUCOUP TROP BON. JE SUIS TRÈS SURPRIS PARCE QUE JE M’ATTENDAIS À UN TOUT AUTRE GENRE DE RETOUR POUR LA SÉRIE QUI SEMBLAIT VOULOIR PROLONGER LA SAISON DE LA PIRE DES MANIÈRES. LÀ, J’AI JUSTE EU L’IMPRESSION DE VOIR UNE NOUVELLE SAISON – MÊME SI EFFECTIVEMENT, CE N’EST PAS ÉCRIT COMME UN PREMIER ÉPISODE. BON, BREF, DE BELLES PERFORMANCES D’ACTEURS, DE L’ACTION ET UN DÉVELOPPEMENT INTÉRESSANT, C’EST DÉJÀ BEAUCOUP – VRAIMENT – POUR UN ÉPISODE DE CETTE SÉRIE !

Spoilers


I didn’t escape if that’s what you’re thinking

La série ne devait revenir que la semaine prochaine, mais bizarrement, elle est déjà de retour. Le résumé de la saison précédente – de la même saison ? – est plutôt bon pour se remettre dans l’ambiance. L’avantage du Covid, c’est que j’ai l’impression que la saison précédente vient juste de se terminer, alors que pas du tout. Cela ne durera pas.

Cet épisode recommence par Maggie et c’est déjà une excellente nouvelle en ce qui me concerne. C’est ce qui m’a motivé à lancer l’épisode au plus vite, voir une photo d’elle. Je sais que je vais le regretter quand je vais devoir attendre deux semaines avant le prochain, mais peut-on vraiment m’en vouloir ? Je ne crois pas : je crains les spoilers, et j’ai retrouvé mon amour de la série depuis deux saisons, autant en profiter !

Nous suivons donc Magge avec Judith, et ça ne pouvait être mieux pour une reprise. Je veux dire, la série se concentre sur deux de mes personnages préférés, c’est plutôt une bonne chose. J’aime bien la relation qu’elles ont et ça m’a fait temporairement oublier les problèmes à venir, notamment avec Negan qui a été libéré.

Cela ne peut pas plaire à Maggie et leurs retrouvailles sont terribles à voir. Un regard de Maggie suffit à faire comprendre à Negan qu’elle est loin de lui avoir pardonné. Celui-ci lui précise aussitôt qu’il ne s’est pas échappé et… wow. Je croyais que ces épisodes allaient être chiants, mais cette scène est déjà beaucoup trop bien et bien meilleure que ce que j’en attendais. L’épisode pourrait déjà s’arrêter là que ça m’irait.

Ce n’est toutefois pas le cas : on enchaîne sur Carol et Daryl faisant un point sur la situation et découvrant les hommes de Maggie, qui leur présente Elijah et Cole. Malheureusement, ceux-ci ont un problème : ils ont perdu leur village récemment et elle compte désormais les amener à Hilltop pour les aider. Mauvais plan. Maggie découvre ainsi que Hilltop n’est plus. Effectivement, la bataille de la fin de saison (qui n’en est plus une, donc) n’a laissé que peu de chance à ce refuge. Bien sûr, Carol lui explique comme elle peut que c’est pour faire face aux Chuchoteurs et à Alpha qu’elle a eu besoin de libérer Negan.

Cela choque Maggie de découvrir que la libération de Negan vient d’elle, mais elle est forcée de se faire une raison. Et ses hommes résument bien les choses : ils sont forcés maintenant de se rendre à Alexandria et co-habiter avec lui. Avant ça, Maggie rebrousse chemin pour retourner chercher son fils. Pour une fois, j’ai bien aimé Carol, et ça se souligne : son absence de mot sur sa relation à Negan était à la fois bien jouée et vraiment bien trouvée. Une bonne idée, donc. Maggie, elle, préfère faire cavalier seul et s’éloigner de ses anciens amis en se dirigeant vers Hershel, mais Daryl ne compte pas la laisser seule pour autant.

On nous rappelle au passage l’absence de Connie, histoire de, puisque Kelly part avec eux pour tenter de la retrouver. Comme toujours dans la série, on a ensuite quelques longueurs parce qu’il faut bien marcher d’un point à un autre, en cherchant des indices sur Connie et en butant du zombie en cours de route. Il y a une petite horde dans des containers qui leur posent un problème, mais finalement ils s’en sortent quasi sans dommage. La série a réussi à me faire peur tout de même en tailladant le bras de Maggie.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu peur pour un perso dans la série. Cela aurait été abusé de leur part, mais ils auraient pu le faire, on les connaît. Finalement, ils explosent la tête du zombie qui a blessé Maggie et les effets spéciaux sont toujours aussi bons.

On enchaîne donc sur le récit de ce qu’a fait Maggie pendant son absence de la série – et elle ne nous dit pas que sa carrière d’actrice a patiné, hein. Maggie s’est rapidement séparée de ceux qu’elle connaissait en partant, parce que Knoxville s’est effondrée. Ensuite, elle s’est rendue dans un nouveau village, a fait un détour avec Hershel pour lui montrer la maison de vacances de sa nanny. Après la mort de Beth, elle avait eu pour projet d’y aller avec Glen.

Ce fut un échec, bien sûr, mais pour la série, c’est très chouette de nous proposer une scène nous rappelant que Maggie était vraiment un excellent personnage – et qu’elle a juste perdu toute sa famille alors qu’à une époque elle avait père, sœur et fiancé. C’est violent. Oh, il y a plus violent, notamment quand Hershel a demandé comment son père était mort – et si son tueur était mort, ensuite.

Quelle scène ! J’ai tout simplement adoré le choix -probablement motivé par le Covid – de nous faire simplement une scène entre Maggie et Darryl. Cela fonctionne vraiment bien mieux qu’une suite de flashbacks interminables, et la qualité de jeu de l’actrice sauve l’ensemble. Les séries sont bien plus bavardes en temps de pandémie, mais pour une fois que c’est une bonne idée dans cette série de faire bavarder des personnages, je ne vais pas m’en plaindre.

Et la musique sur cette scène ? C’était merveilleux. En tout cas, Maggie a ensuite perdu un autre village – celui de Cole et Elijah – et est à présent de retour auprès de ses amis. Et ça tombe bien, on avait bien besoin de son retour. J’aime comment les scénaristes réussissent à justifier ce retour de manière cohérente.

Le lendemain, tout le monde s’inquiète pour Kelly qui était censée monter la garde, mais qui n’est plus à son poste. Elle était simplement en train de vérifier si une veste sur un camion était à Connie ou non, et ce n’était pas le cas. Ils reprennent alors leur chemin vers la planque de Maggie, pour mieux découvrir une colonne de fumée dans le ciel… et on nous indique alors un bon twist avec une réplique problématique : « merde, c’est eux, ils nous ont trouvé ».

Le problème, c’est que la maison qui servait de planque aux gens avec Maggie est donc partie en fumée. La série introduit alors la nouvelle menace, les Reapers. Maggie refuse que ses hommes racontent à Kelly ce qu’ils sont, mais on peut la comprendre tout de même : Hershel a disparu. Or, dans cette série, les disparitions d’enfants, ça se termine rarement bien. En tout cas, Maggie revient avec une nouvelle menace, elle abuse un peu sur ce coup-là.

Je sens qu’on aura quand même un épisode flashback sur ce qui lui est arrivé… Je ne sais pas, j’étais tellement sûr que c’est ce qu’ils allaient faire pour étendre cette saison 10… mais finalement, on nous propose juste une nouvelle saison avec une nouvelle menace ? Je sais qu’on va se concentrer sur un personnage à chaque fois, mais on nous a déjà fait le coup.

La série nous sépare nos héros puisque les pistes se divisent, et ils sont sacrément cons : Maggie et Darryl partent dans un sens, alors que Kelly, Cole et Elijah partent ailleurs. Le problème, c’est que la série insiste lourdement sur le pote masqué de Maggie, et ça ne me rassure pas, parce qu’on dirait vraiment que pendant la nuit, il a été remplacé par un ennemi.

Pourtant, ce n’est pas le cas : l’insistance était juste pour que l’on apprenne à connaître le personnage et à deviner ses émotions, puisqu’il enlève son masque suffisamment proche de son pote pour que ce soit un trop gros risque. Il sympathise ainsi avec Kelly, comme ils ont tous les deux perdus une sœur il y a peu. Soit. Notons que cet homme masqué s’appelle Elijah – j’espère m’en souvenir en l’écrivant ici. Ce n’est pas gagné.

En parallèle, Darryl et Maggie finissent par tomber les premiers sur une femme dans les bois… sauf que ce n’est pas une ennemie, c’est une des alliées de Maggie. Bon, elle ne fera pas long feu malheureusement. Elle a juste le temps d’indiquer à Maggie que les cadavres calcinés de la planque sont ceux de Jean et Billy, c’est à retenir. Elle lui avoue aussi que Kim et Hershel sont ensemble et alors que tout semble être revenu calme et être réglé… Les reapers attaquent à nouveau, tuant un des hommes de Maggie en sortant de nulle part. Oh. Ce sont de vrais snipers, ça va rendre difficile la fin de cette saison 10. Les balles sortent de nulle part, ça siffle et ça tue, et c’est tout.

Enfin, parfois, ça permet aussi de tendre un piège en laissant agoniser quelqu’un. C’était hyper grillé, et Daryl ne tombe pas dans ce piège d’amateur évidemment. En revanche, Maya ne comprend pas qu’il s’agit d’un piège, et elle se fait avoir comme une bleue. Dommage, elle avait l’air plutôt cool comme personnage. Avant de mourir, elle parvient à communiquer avec Maggie par gestes, indiquant qu’elle a vu Hershel ? C’est en tout cas ce que Maggie comprend alors ça la rend à nouveau un brin trop téméraire.

Elle contourne comme elle peut la situation, indiquant à Darryl de divertir ce qui semble être un seul tireur… mais elle trouve la mitraillette sans tireur. Celui-ci est un vrai militaire bien planqué qui n’hésite pas à s’en prendre à Maggie. Comme c’est Maggie, cependant, elle n’est pas à sous-estimer… jusqu’à ce qu’un piège nous attrape ensuite la jambe de Maggie et c’est sacrément flippant pour elle, même si cette fois, je ne me suis pas inquiété pour elle. La scène était juste belle à voir.

L’ennemi est hyper protégé et il nous met à mal nos héros en deux temps, trois mouvements. Même Daryl se fait finalement assommé par celui qui semble être un militaire expérimenté et bien trop doué lorsqu’il évite de justesse la mort de Maggie. Le reaper met K.O Daryl en deux secondes. Par chance, le reste du groupe finit par rejoindre Maggie et Daryl. Cela leur permet de les sauver, sans pour autant tuer leur ennemi.

Maggie refuse de le tuer, préférant tenter de le faire parler. C’est toutefois assez clairement peine perdue. Il finit tout de même par lui annoncer que le pape a décidé de marquer Maggie – ou la ville ? Une fois ce charmant message délivré, l’homme se fait sauter à la grenade, tout simplement. Ah oui, tout de même, Maggie a de sacrés ennemis là. Elle a aussi un fils qui est beaucoup trop choupi : elle le retrouve perché à un arbre et je sens que ce nouveau personnage va être un nouvel ami pour Judith.

Grandir dans un monde plein de zombies, ça les aide à être agiles, c’est cool. La fin d’épisode se concentre étonnamment non pas sur Hershel, mais sur Elijah, l’homme masqué qui accompagne Maggie partout, et sur Kelly. Ces deux-là sont désormais amis, et Maggie décide d’apprendre à mieux connaître Kelly.

Cela nous permet de sympathiser encore un peu plus avec ce personnage que j’ai fini par bien aimer, et la scène entre ces deux femmes est géniale, parce qu’elle insiste sur leur rôle de sœurs. Cela fonctionne bien, à nouveau, comme tout le reste de l’épisode. J’ai moins aimé Daryl qui interrompt cette très chouette scène, mais au moins, ça apporte une bonne nouvelle : Maggie décide de rentrer à Alexandria avec Daryl.

Cela me rend très heureux – même si j’ai peur de ne plus revoir Maggie dans la suite de la saison. Le retour à Alexandria n’est pas sans problème non plus : les Chuchoteurs ont laissé une trace de leur passage à Alexandria, et il y a des travaux à faire. Maggie, déterminée, décide malgré tout de rentrer dans la ville, en tenant la main de son fils, y compris devant Negan.

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