Grey’s Anatomy – S18E17

Épisode 17 – I’ll Cover You – 15/20
J’ai préféré la manière dont cet épisode ménageait ses effets et ses surprises, tout en prenant le temps de développer certains personnages… mais je suis quelque peu frustré de me rendre compte que d’autres personnages sont trop ignorés ou sous-exploités par les scénaristes. Ce n’est pas nouveau, ça arrive souvent, sauf que ça donne un épisode qui est certes divertissant, mais qui donne l’impression de gagner du temps sur quelques intrigues.

Spoilers

Richard boit un des jus de fruits de Catherine, et il s’en souviendra.


You wrote a new story !

Cela faisait longtemps qu’un épisode n’avait pas commencé par une scène de sexe dis donc. Pardon, j’exagère un peu, mais ça fait longtemps que je n’ai plus vu la série aussi. Linc se fait donc plaisir avec une brune ressemblant à Amelia de dos, mais certainement pas de face. Hâte de voir qui elle sera exactement.

Pendant que Linc passe du bon temps, Jo enchaîne les gardes et c’est parfaitement improbable. Elle change de tenue et ne prend plus le temps de dormir. Sachant que ses deux jobs demandent des gardes de plus de 24h, je vois mal comment elle peut tenir un tel rythme. En plus, elle s’occupe aussi des urgences, ce qui est apparemment sa seule occasion de croiser Lincoln pour lui demander de garder Luna.

Ils se retrouvent grâce à ça avec un patient commun qui leur permet de parler un peu plus : Linc en veut quelque peu à Jo de n’être plus que son babysitter et de ne pas avoir le temps de lui parler. Ils vont pouvoir passer du temps ensemble, heureusement, car le patient a besoin d’être opéré, évidemment. Et comme le patient a aussi une femme enceinte, je sens que l’intrigue va être intéressante pour que Jo joue les super-héroïnes.

Difficile de ne pas s’attacher en tout cas à ce couple de patients, avec une femme enceinte et un homme alité qui a peur que son enfant soit nommé comme lui. Jo n’a pourtant pas le choix que de se reconnaître impuissante face au cancer de ce patient. Il n’a donc que quelques semaines à vivre après l’opération. Cela énerve Lincoln, mais ce n’est pas comme si elle y était pour quelque chose tout de même.

Et quand Jo retrouve la femme de ce patient et l’entend demandant d’accoucher immédiatement, elle enfile aussitôt sa casquette d’obstétricienne. C’est plutôt logique et c’est ce que j’attendais, sauf que Lincoln est toujours un connard. Il décide donc de faire appeler Carina pour avoir un deuxième avis, et ça énerve légitimement Jo. Comme je le pressentais en fin d’épisode précédent, on enchaîne sur une scène où il est évident que le but est de mieux cerner pourquoi Lincoln est si frustré de vivre en ce moment.

Il est ainsi révélé qu’il se sent utilisé par Jo parce qu’elle l’a dégagé de son lit, tout en voulant continuer de l’utiliser comme babysitter. Forcément, elle en arrive à avouer les sentiments qu’elle a développé pour lui. La scène était franchement intéressante et permet de relativiser quelque peu le personnage de Lincoln et le mauvais coton qu’il file depuis un moment. J’ai particulièrement accroché au discours de Jo lui répondant, cela dit – ce n’est pas tellement Lincoln que j’ai apprécié là. Après, il était sympa en fin d’épisode à avoir besoin de voir son bébé, ça donne envie de l’aimer à nouveau. Je n’oublie pas, par contre.

De son côté, Bailey revient de sa petite période de vacances avec sa nouvelle petite fille. Elle pourrait être heureuse de présenter Pru à tout le monde (wow, comment elle est grande déjà !!), mais non, elle est surtout dégoûtée de se rendre compte que le travail n’a pas été fait en son absence : le tableau de chirurgie est complètement sans dessus dessous.

Pourtant, les cas médicaux semblent s’enchaîner comme d’habitude au cours de l’épisode. On découvre ainsi une nouvelle patiente pour Winston et Maggie. Oui, les deux travaillent ensemble, ce qui leur donne l’occasion aussi de ne pas être d’accord sur le frère de Winston, et en parler. Du moins au début. Ensuite, le différent se reporte sur la patiente, qui refuse que sa femme soit mise au courant de sa présence à l’hôpital, puis de son opération.

Winston se retrouve à crier sur la patiente et la stresser, ce que Maggie ne peut évidemment tolérer. Elle finit par le reprendre devant tout le monde au bloc, puis dans un couloir, découvrant finalement l’arnaque monumentale dans laquelle son beau-frère s’est fourré. Elle demande ainsi à Amelia de dormir chez elle le soir, ne souhaitant pas rester avec Winston. Oups.

En parallèle, Catherine continue de vouloir sauver absolument le programme si cher à Richard, et c’est bien logique : ils sont mariés. Elle ferait mieux de s’occuper un peu mieux de lui, cependant, parce que quand il arrive à l’hôpital, il semble totalement à l’ouest. Pire que ça, il ignore totalement l’arrivée de Nick à l’hôpital et ça inquiète suffisamment Meredith pour qu’elle décide de lui faire une petite consultation médicale.

Assez vite, elle en arrive à la conclusion qu’il a dû boire de l’alcool, mais tout ce qu’il a bu est un jus de Catherine… qui s’avère finalement contenir non pas de l’alcool, mais du cannabis. C’est plutôt drôle en soi, mais ce n’est pas terrible pour Richard parce que c’est clairement à l’encontre de sa sobriété.

Ce n’est pas terrible pour Meredith non plus : elle est forcée de congédier Levi du bureau de Richard et de son service, pour le confier à Nick à la place. Au moins, Nick se fait une place et trouve rapidement son utilité, c’est déjà ça. Le pauvre prend cher pourtant : outre Richard, Miranda l’ignore aussi. Elle est rapidement forcée de changer d’avis et de voir les choses autrement quand Nick lui propose son aide pour enseigner également aux médecins résidents. C’est plutôt pratique.

Il obtient donc les permissions pour cela juste au moment où Levi le retrouve, et ça mène à quelques scènes marrantes. Le plus intéressant est encore quand Bailey le découvre et n’apprécie pas de voir Nick remplacer Meredith… pour mieux être remis à sa place par Nick. Il enseigne à merveille à Levi qui se retrouve à devoir « écrire une nouvelle histoire » en sauvant un patient ayant exactement les mêmes symptômes que celui qu’il a tué, contre son gré.

En attendant, Meredith est coincée pour la journée avec Richard, comprenant qu’elle est forcée de le babysitter puisque Catherine est occupée à sauver l’hôpital, une fois de plus. Elle n’est pas bien douée dans sa surveillance : elle quitte Richard pour passer un coup de fil, alors évidemment qu’il en profite pour sortir du bureau.

Il se retrouve donc à assister à Levi réécrivant l’histoire, et ça lui donne une idée brillante pour le programme. Heureusement, Meredith le ramène dans son bureau où Amelia est finalement celle qui surveillera Richard ensuite, le rassurant aussi sur ses dix ans de sobriété. Ce n’est jamais qu’un accident et certainement pas sa volonté.

Si Meredith confie Richard à Amelia, c’est aussi pour retourner voir Miranda et essayer de comprendre pourquoi elle n’est toujours pas heureuse maintenant qu’elle est de retour. Meredith propose encore son aide malgré tout, avant même que Miranda ne s’excuse. Elle le fait finalement et les deux femmes peuvent reprendre une relation cordiale. En fin d’épisode, Miranda va donc mieux, et sa journée ne fait que s’améliorer quand Levi la remercie de l’avoir laissé revenir dans le programme.

Pendant ce temps, Teddy et Owen commencent donc une thérapie pour comprendre comment élever Léo tout en restant ouverts d’esprit. Bizarrement, la thérapie semble plutôt se concentrer ensuite sur leur couple, mais bon, c’est vrai que Teddy aime l’ambiguïté après tout. Je veux dire, elle se retrouve ensuite à parler de tout ça avec… Amelia.

Franchement, c’est n’importe quoi, mais c’est étonnamment la bonne personne pour cela finalement : elle lui explique qu’elle est désormais en couple avec Kai et a compris que tout le monde n’a pas besoin d’être défini en permanence. Autrement dit, attendre et avancer au rythme de Leo est une excellente chose.

Teddy semble comprendre le message et arrêter de trop vouloir planifier les choses. Elle est forte – j’en suis bien incapable moi, j’aime trop tout planifier. Bon, on n’est pas là pour parler de moi après. Revenons donc à la fin de l’épisode : Richard retrouve Catherine et commence à l’engueuler d’avoir acheté un jus avec du cannabis, la forçant à lui annoncer que son cancer est revenu. J’avoue que je m’y attendais : je ne vois pas pour quelle raison elle aurait commencé à consommer de la drogue autrement.


 

Grey’s Anatomy – S18E16

Épisode 16 – Should I Stay or Should I Go ? – 16/20
La série ne me manquait pas spécialement pendant tout ce temps où je ne l’ai pas regardée, mais je replonge dedans hyper vite et avec plaisir. C’était un bon épisode, qui pour la première fois laisse entrevoir certains aspects importants de quelques personnages. On sent bien que ça évolue et ça bouge au sein de l’hôpital, même si c’est très lent à se faire. Et puis, il y avait cette voix de la raison tout au long de l’épisode qui était quand même vachement cool.

Spoilers

Tout l’hôpital est bouleversé à l’idée que le programme de résidence puisse être arrêté.


Some of us are loyal: I wanna save this place.

L’épisode commence par Meredith parlant de burn-out, et ça promet déjà des galères pour la suite des intrigues à venir. Cela me remet aussi en question sur cette longue période où je n’ai pas pu regarder un seul épisode, mais eh, le but des séries est aussi de se divertir et d’oublier ses soucis, donc passons tout de suite à la critique d’un épisode qui débute comme toujours par une présentation des différentes intrigues qui seront développées.

La première concerne Miranda. Bien que l’hôpital soit désormais soumis à un test risquant de lui faire perdre le droit d’avoir des internes, Miranda continue d’être aussi froide que possible vis-à-vis de son interne. Cela ne plaît pas à Catherine qui la convoque immédiatement pour un entretien, ce qui est complétement ridicule comme elle ne connaît pas toute la situation.

Richard est là aussi pour voir Catherine s’énerver sans raison contre Miranda, alors que celle-ci souligne assez logiquement que Catherine était pour la méthode Weber. En-dehors du bureau, Meredith culpabilise un peu de sa décision de privilégier le Minnesota et elle n’est pas aidée par Maggie qui nous fait une Maggie.

Cet épisode marque également le retour d’Addison. Il était temps et ça aurait suffi à me faire revenir plus vite si j’avais su que c’était l’épisode de son retour ! Elle est là pour voir Amelia, bien sûr, mais aussi parce qu’elle est au courant de ce qu’il se passe pour l’hôpital. Elle a toutefois envie de s’occuper de sa patiente enceinte, et c’est surtout pour ça qu’elle revient.

Dans son bureau, Miranda cherche de nouveaux médecins pour convaincre les résidents de rester à l’hôpital – mais c’est selon Catherine une mauvaise tactique. Il faut d’abord s’assurer que ceux-ci sont prêts à rester au lieu de chercher ailleurs une place au soleil. Et elle a raison. Ben oui, l’hôpital est donc sur le point de perdre ses internes et résidents, et ça fait stresser tout le monde. Parmi ce monde, il y a bien sûr Helm et Levi. Oui, Levi est de retour, et j’avais oublié que c’était déjà réglé pour qu’il revienne. Comme la scène se déroule dans un ascenseur, il est amusant de voir que l’ascenseur n’a pas perdu son pouvoir et le confronte rapidement à Niko.

Niko l’ignore totalement, et je ne suis pas sûr que ça donne envie à Levi de rester au Grey Sloan. Heureusement, il se retrouve à bosser avec Addison, et c’est une bonne chose pour le motiver à rester. Elle lui montre une nouvelle manière de travailler, soulignant qu’elle n’est pas une lycéenne et qu’elle s’en fiche de savoir que Meredith et Richard ne se parlent plus : elle souhaite juste que le travail soit fait pour aider sa patiente.

Qu’est-ce que j’aime Addison ! Elle est excellente dans cet épisode à rappeler à tout le monde qu’ils sont adultes et devraient se comporter comme tels. Merci, quoi. Cela fait du bien. Et bien sûr, à son contact, Meredith change et reprend une position d’écoute assez satisfaisante, parce qu’Addison est une bonne juge de la situation, de toute évidence.

Malheureusement pour elle, la patiente perd son bébé et elle reste dans un environnement toxique où tout le monde s’engueule pour des futilités. Catherine essaie donc de passer un sermon à Meredith face à Addison, juste après cette perte, et ça ne passe pas du tout pour Addison qui pète un câble comme elle sait si bien le faire. Il lui faut encore annoncer la perte de la grossesse de la femme, et elle le fait en présence de Levi qui décide ensuite de la réconforter avec une prière.

La patiente pourra certes tomber enceinte à nouveau, mais ce ne sera finalement pas avec le sperme de son mari décédé. Addison s’en veut, évidemment, mais elle reste la voix de la raison de l’épisode, avec beaucoup de lucidité. Elle explique donc à Richard qu’il doit abandonner le passé et se faire à l’idée d’un futur différent pour le programme.

On sent bien que c’est compliqué pour tout le monde de faire face à cette perspective, et c’est surtout Meredith qui prend le plus cher sur ce coup-là, avec beaucoup de personnes, y compris Maggie, la considérant comme peu loyale au Grey Sloan si elle décide de le quitter. Et là, la série touche un point crucial pour le développement de Meredith : Nick vient la voir de manière surprise à Seattle pour lui annoncer qu’il a trouvé un moyen de vivre à Seattle avec elle – elle n’a donc plus à quitter à l’hôpital.

Oui, mais voilà : Meredith a gagné le droit de se barrer, à peu près comme Karev ou comme Cristina ont pu le faire – ou Izzie d’ailleurs. Pourquoi les autres auraient-ils le droit de saisir des opportunités et pas elle ? Pourquoi Sanda Oh pourrait-elle aller gagner des awards avec une autre série, et pas Ellen Pompeo ? Humph. Dans cette scène, il se jouait beaucoup plus que simplement l’évolution du personnage de Meredith, et c’était hyper visible. Rarement Ellen Pompeo n’avait réussi en si peu de temps à me toucher.

C’est peut-être ma peur de voir la série s’arrêter – et je sais qu’elle est renouvelée – qui s’est réveillée dans cette scène, mais wow. C’était une sacrée fin d’épisode, où Meredith concède qu’elle est prête à rester le temps de sauver le programme de l’hôpital. Bref, elle veut rester un temps à Seattle, mais les jours de sa carrière à Grey Sloan sont comptés.

De son côté, Jo reçoit à nouveau la visite du frère préféré de sa patiente. Il y a très clairement un flirt entre Jo et Todd, et ça semble déranger Linc. C’est énervant de le voir se comporter comme ça, comme c’était énervant de voir Miranda essayer de forcer Jo à abandonner sa nouvelle carrière pour revenir en chirurgie générale – elle a besoin de médecins pour convaincre les internes et résidents de rester. Tss.

Jo organise donc une soirée avec Todd et Linc pour essayer d’entrevoir son futur, et Todd parvient à la convaincre qu’il est peut-être envisageable pour elle de superposer les deux programmes en même temps. Tout en étant maman. Je sais que c’est une super-héroïne, mais là, tout de même, ça fait beaucoup. On verra bien les fails que ça provoque.

Cela faisait un moment que la série le laissait entrevoir, mais cet épisode décide aussi de revenir sur l’intrigue de Léo, le fils adoptif de Teddy et Owen qui… continue de vouloir être une fille. Après les déguisements, il explicite clairement qu’il est une fille à Teddy et Owen. Et Teddy le corrige, ce qui ne me dit rien qui vaille pour la suite.

Elle le fait certes, mais elle est finalement volontaire pour l’emmener voir un psy afin de parler de la situation, sentant bien la confusion de son enfant vis-à-vis de son genre. Elle est toutefois interrompue au moment d’en parler à Owen par un couple qui débarque, plein de sang : l’homme a le bras coupé, la femme a son bras dans la main et elle s’évanouit évidemment. L’intrigue est dramatique comme la série sait le faire, et ça revient raviver quelques traumas anciens d’Owen.

Il décide en effet de tenter une nouvelle approche pour sauver le bras alors même que l’homme risquait vraiment d’être amputé. Ce faisant, il en néglige Teddy souhaitant parler de Léo – et reconnaissant son erreur de l’avoir corrigé le matin même. La position d’Owen est finalement d’écouter Léo quoiqu’il arrive, et d’entamer une thérapie de couple pour être capables de faire face à ce qui leur arrive.

Autrement, Maggie et Winston ont une sous-intrigue aussi dans cet épisode, mais ce n’était pas super passionnant. Elle tourne à nouveau autour du frère de ce dernier : il a une invention révolutionnaire à proposer à l’hôpital ! Il s’agit d’un patch capable de mesurer le battement du cœur d’un patient et de le communiquer sur tablettes.

L’idée est bonne, mais pose problème quand les patchs indiquent le décès du patient alors qu’il est encore très en vie. Winston n’aime vraiment pas son frère et ne se gêne pas pour le rappeler à plusieurs reprises, puis pour lui expliquer que les patchs ne marquent pas. Ce n’est pas bien grave : le frère ne perd pas la face et explique gentiment qu’il a simplement donné des patchs en version beta. Ouais, bien sûr, on sait qui est le béta dans l’affaire.

Il l’est vraiment : le frère a fait un emprunt énorme, et pas à une banque. S’il ne vend pas ses produits, il est donc foutu. Ben oui, mais bon… T’es con, t’es con ? Pauvre Winston, il est tiraillé là, parce qu’il s’agit de son frère et qu’il ne peut pas le laisser dans la merde, mais il ne peut pas non plus couler son hôpital.

En parallèle de tout ça, Miranda doit donc voir tous les résidents en présence de Catherine. Cela prend une tournure inattendue quand elle montre à quel point elle tient à ses résidents – quitte à leur demander de retourner dans le Minnesota pour protéger leur futur. C’est à peu près tout ce qu’on en voit, parce que Miranda ne reçoit pas les autres – Levi est occupé à tenter de récupérer Niko alors qu’il ne devrait vraiment pas – et elle préfère prendre un ou deux jours de vacances.

Voilà donc pour cette critique, mais je trouve que je n’ai pas souligné assez à quel point j’avais détesté Linc dans cet épisode. Il est un énorme bâtard avec ses sous-entendus concernant Todd face à Jo, il remet en place Amelia sans raison… Humph, c’est un côté du personnage que j’ai vraiment détesté. J’espère qu’une intrigue viendra le remettre prochainement à sa place.


 

Grey’s Anatomy – S18E15

Épisode 15 – Put It to the Test – 18/20
Non, l’effet nostalgie ne fait pas toujours tout, mais je dois avouer que cet épisode sait le ménager comme il faut pour nous donner envie d’y croire et d’aimer à nouveau la série. Le nouveau risque qui plane sur l’hôpital pour la dernière partie de cette saison devrait exister depuis quelques années déjà, mais je l’aime bien et ça devrait permettre de redonner un peu de sens à toutes les intrigues grâce à un fil rouge donnant envie de découvrir la suite.

Spoilers

Le programme de résidence est mis à mal par une évaluation qui pourrait bien en signifier la fin.


#GSM is abusive and will murder you.

Ben ? Pourquoi on ne connaît que la première partie des acronymes présentés par Meredith en début d’épisode ? Bon, qu’importe, elle a fait venir Nick à Seattle avec un organe. Et c’est un organe bien particulier : il s’agit d’un rein de porc qui est sur le point d’être greffé à un être humain en mort cérébrale, parce que pourquoi pas. Il faut bien faire des tests – et ce genre de xénogreffe est assez incroyable.

Pendant ce temps, le programme pour les résidents est sur le point de possiblement fermer, et ça pose un gros problème à Miranda, certes, mais aussi aux résidents. Helm se sent super mal de savoir que son programme risque de fermer, forçant ainsi Levi à venir au travail au moins pour une journée d’audit particulièrement flippante.

C’est assez dingue qu’on en arrive là seulement cette saison : des résidents se sont enfin plaints. On ne sait pas qui ou comment, mais ça change tout pour Miranda et les titulaires encore présents à l’hôpital, parce qu’ils vont d’être examinés et interrogés par des experts médicaux pour voir si le programme peut continuer ou non.

S’il ne continue pas ? Le résultat de l’observation sera rendu public et le programme fermé. Plus aucun résident, mais aussi beaucoup moins de patients. Miranda fait donc tout pour que tout se passe bien, mais elle n’est pas aidée la pauvre. Ainsi, Richard fait revenir Hamilton à l’hôpital pour ses tests physiques… C’est l’occasion d’une scène expéditive entre Kai et Amelia, et je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire. On ne les voit plus ensemble ? C’était bien la peine de forcer comme ça sur toute la moitié de la saison.

Bref, l’essentiel est ailleurs : Richard souhaite passer un examen pour vérifier qu’il est toujours au top de sa forme, et ça semble être le cas. Un peu trop même : il finit par comprendre qu’Hamilton est en train d’essayer de lui voler Meredith pour l’emmener au Minnesota. Et oui. Il fallait bien que ça arrive, mais quand il s’en rend compte, il ne peut pas s’empêcher d’en parler à Miranda, sans même que Meredith ne puisse leur en parler d’abord ou vraiment faire son choix, même si ça semble en bonne voie.

Miranda est inévitablement énervée et elle tombe aussitôt sur Meredith pour l’engueuler, alors qu’elle était en train de réconforter Nick. Sa procédure exceptionnelle n’est pas un franc succès, la femme du greffé débarque à l’hôpital et ça faisait beaucoup pour lui. Malheureusement, ça fait beaucoup pour Miranda aussi.

Elle apprend donc le possible départ de Mer et le prend aussitôt pour une trahison, ce qui justifie qu’elle aille l’engueuler apparemment. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que le stress de la journée, avec des interviews franchement désastreuses de la part de tous les titulaires. Entre ceux trop préoccupés par les douleurs de cœur comme Link et ceux qui sortent ensemble ou avec des étudiants, comme Maggie et Winston, ça ne pouvait pas être un succès. Heureusement qu’il y avait Jo pour assurer du succès du programme – et heureusement que personne ne mentionne ceux qui sont morts, aussi. Ce n’est toutefois pas suffisant, la joie de Jo atténue beaucoup les autres interviews, mais bon, ils sont tous plus nerveux que jamais et ça ne fait pas rêver.

Bref, Maggie est bipée pour s’occuper de Miranda lorsqu’elle nous fait une nouvelle crise cardiaque, ou ce qui y ressemble en tout cas, en s’attaquant à Meredith. C’était la pire des idées pour Miranda, parce que tout ce qu’elle fait, c’est prouver à Meredith qu’elle continue de la voir comme un de ses étudiantes prête à tout par amour – c’est pourtant loin d’être le cas, et c’est presque abusé de nous laisser vingt ans d’évolution de personnage de côté comme ça.

La pauvre Maggie se prend tout dans la gueule : Miranda a besoin de prendre du recul et d’arrêter tout le stress qui s’accumule clairement depuis quelques épisodes, son père est en train de passer des tests médicaux, Meredith est sur le point de quitter l’hôpital – et Seattle. Cela fait beaucoup. Et pourtant, ce n’est toujours pas le pire de ce qu’il se passe dans cet épisode.

Pendant ce temps, Levi se rend compte que sa mère est celle qui critique le plus violemment le Grey Sloan Memorial Hospital sur les réseaux sociaux. C’est bien drôle à voir, et on comprend aussi que la plainte vient probablement d’elle. Moi qui pensais que ça allait venir de lui directement comme on ne le voyait pas, ça me rassure. Et ça me rassure aussi de voir sa mère s’inquiéter pour lui.

Par contre, clairement, tout ça était suffisant pour lui donner envie de reprendre le boulot. Je ne vois pas bien l’intérêt de nous montrer la mère avoir un tel accident d’escaliers que celui qu’elle a. C’est fou, mais eh, ça me fait un point de Bingo Séries au moins. Il faut que je fasse attention à ma grille, tiens.

Allez, ça permet à Levi de remettre en pratique tout ce qu’il a appris après un rapide appel au 9-1-1 au moins. Il se retrouve forcé de lui faire une trachéotomie, une procédure décidément à la mode puisque l’on vient juste d’en avoir une sur Jeremy dans Station 19. Espérons un meilleur succès dans cet épisode ? Il le fait grâce à l’aide de Richard qui abandonne ses examens médicaux pour lui. Il s’arrête en plein milieu afin d’aider au téléphone Levi, mais aussi afin de l’accueillir à l’hôpital.

On note qu’il est très appréciable d’avoir cette relation entre Levi et Richard qui se développe, surtout que ça se fait aussi face à Amelia et Kai (qu’est-ce que j’ai ri de la scène avec Atticus d’ailleurs). Malheureusement, ça se fait aussi devant une des femmes chargée de faire un rapport sur le programme qui entraîne nos chirurgiens.

Elles demandent donc à parler à Weber pour avoir son point de vue sur le programme, et ça permet de jolies scènes avec des flashbacks de nos internes préférés, et des autres (les autres étant Miranda et Richard eux-mêmes, puisqu’ils ont passé toute une vie dans cet hôpital apparemment). Le témoignage se fait en parallèle de celui de Schmitt qui témoigne quant à lui pour prouver que Richard va bien et prend toujours de bonnes décisions. La preuve, il l’aide à sauver sa mère qui, effectivement, s’en tire bien dans l’épisode.

Je pense que ça devrait permettre au personnage de se reprendre en main et lui redonner envie de faire de la médecine. J’espère en tout cas. En attendant, Miranda apprend que l’hôpital est bien vu par les femmes chargées de l’évaluer : elles voient une véritable famille, et un désir de bien faire vraiment rassurant… Malheureusement, ce n’est pas suffisant, car ils manquent toujours de chirurgiens. Au moins, ça nous explique le retour programmé d’Addison, tout ça. Cela donne l’espoir d’en voir d’autres revenir, mais l’épisode se termine malgré tout par la promesse d’un départ de Meredith, prête à tout recommencer à zéro. Allez savoir ce que ça donnera.


 

Grey’s Anatomy – S18E14

Épisode 14 – Road Trippin’ – 16/20
L’épisode fonctionnait un peu mieux que le précédent non pas grâce aux personnages sur lesquels il se centrait, mais grâce au retour à une intrigue qui sert davantage de fil rouge pour la suite (et fin) de la saison qui approche déjà à grands pas. Le temps file vite, tout de même, surtout quand on rattrape trois épisodes dans la même journée.

Spoilers

Meredith est malade, Richard ne veut plus opérer et Miranda cherche encore des chirurgiens.

 


Serial killers ? Cats ?

Drôle de début d’épisode qui se centre un peu trop sur Winston et Maggie heureux de vivre. Je sens que ça nous cache des choses, surtout qu’ils semblaient encore trop se découvrir dans l’épisode précédent. Et pourtant, tous les deux se rendent à une réunion de l’hôpital pour présenter le cas de Fernanda, une des patientes de Maggie qui a besoin d’une procédure Ross. C’est une procédure de pointe, qui n’est pratiquée que dans huit hôpitaux.

Comme d’habitude, cela se termine entre une course des résidents et internes pour avoir le privilège d’observer et d’opérer la patiente, une gamine qui n’en demande probablement pas tant. C’est Helm qui obtient cette chance, toujours pas de Levi en vue et… l’intrigue médicale est mise de côté quand Wendell débarque à l’hôpital. Wendell ? Le petit frère de Winston dont nous n’avons jamais entendu parler et que Maggie elle-même ne reconnaît pas alors qu’elle est supposée avoir vu des photos ?

Cela n’a aucun sens, on sent que les scénaristes improvisent complètement ce personnage. J’imagine qu’il aura un problème médical à régler ou des problèmes de fric ou les deux. Ou juste une proposition pour le chef de chirurgie, c’est-à-dire Miranda. En théorie.

En parallèle, Owen continue sa rééducation, cette fois-ci avec Amelia. Il faut bien que je vous avoue que cette intrigue reste particulièrement inintéressante à mes yeux. De son côté, Meredith est malade et passe sa journée avec Zola. Je ne sais pas d’où ça sort, mais j’aime bien avoir plus de scènes avec les enfants de Meredith. C’est quand même tout un pan important de sa personnalité qui est trop souvent laissé de côté. Cela dit, sa maladie tombe mal et ça pose un problème à Miranda qui aurait bien besoin d’une chirurgienne.

Il faut dire que Richard refuse toujours d’opérer, donc elle n’a plus d’autres choix que… d’opérer elle-même. Elle laisse ainsi le rôle de chef à… Owen. Sans prévenir personne. Autant dire que ça ne fonctionne pas des masses pour le planning et que ça arrange bien Wendell qui présente aussitôt un projet futuriste à Owen, qui en est fan. Cela plaît à Owen, cela plaît à Amelia de rencontrer Wendell – mais pas tellement de voir Owen avec une blouse – et cela ne plaît pas du tout à Winston.

Il comprend en effet que son frère a obtenu un job en utilisant son nom de famille et sa réputation. Et ça ne lui plaît pas. Nous voilà donc plongé dans un conflit familial étonnant et pas forcément passionnant, mais j’imagine que ce Ndungu risque bien de finir par rester.

Pendant ce temps, on continue de suivre l’intrigue sur l’opération énorme à venir pour Fernanda, une véritable star et influenceuse apparemment. Le problème, c’est que quand elle arrive, elle n’est pas prête pour l’opération, car elle a fait un malaise. En ce qui me concerne, je suis plus inquiet pour le père de la gamine qui a mal au dos et qui va finir par être un patient d’Amelia vitesse grand V.

En attendant d’y arriver, Maggie décide de proposer une nouvelle procédure à la famille, une procédure encore plus inédite, rare et risquée. Du grand Maggie, donc, et ce n’est pas passionnant. J’ai préféré la scène où Winston aide Rafael, le frère de Fernanda, à gérer sa crise d’angoisse quand il apprend ce que va vivre sa sœur. Il est intéressant de voir la série s’intéresser aussi aux familles qui doivent gérer la maladie d’un enfant, après tout. Trop souvent, on se concentre uniquement sur les patients. La crise d’adolescent de Rafael n’est pas exceptionnelle, mais je trouve qu’elle était importante à montrer tout de même – et ça faisait écho aux problèmes de Winston.

En plus, lui, il est en désaccord avec Maggie sur la procédure. Pas grave, il s’y pointe quand même pour souligner à Maggie qu’elle est trop tendue pour une opération et lui raconter sa vie de famille. Pas très intéressante, d’ailleurs, mais bon, il était temps d’approfondir ce personnage. J’aurais préféré que ça se fasse autrement, avec les pistes que l’on connaissait déjà de lui. Là, on apprend dans le même épisode qu’il a un petit frère et qu’il fait des crises de panique lui aussi de temps en temps. Bon. Admettons.

Autrement, nous en revenons à l’intrigue de Jo et Todd. Apparemment, le rencard de l’épisode précédent ne s’est pas tellement bien passé : elle semble vouloir l’éviter à tout prix, balance son panier de fruits à ses collègues agissant comme des fourmis avec du sucre quand ils voient un panier de fruit – ils doivent tous être affamés dans cet épisode – et refuse un autre rencard avec lui. Le meilleur moment de l’épisode reste tout de même quand Jo s’en confie à Teddy… et que Teddy révèle qu’elle a tout oublié de la conversation qu’elles ont eue dans le bar.

Ma foi, moi aussi, j’avais oublié ça, donc bon. Je n’avais pas oublié l’existence d’Henry par contre et je trouve que Teddy le mentionne trop comme une blague, là. Bref, c’était marrant. Le problème, c’est que je trouve que Jo en fait un peu trop avec cette patiente, Laura. Elle l’aide beaucoup à gérer ses angoisses et lui indique que tout se passera bien, ce qui est généralement le code pour nous faire comprendre que quelque chose se passera mal.

Et pourtant, l’opération se termine sans problème et Jo peut bien aller réviser comme promis à Todd. C’est l’occasion de (re)découvrir qu’il y a une bibliothèque dans l’hôpital et l’occasion pour Todd de marquer des points auprès de Jo. Finalement, peut-être qu’il y a bien une chance pour Todd (et tant mieux, j’adore l’acteur, mais… bizarre comme manière de mener l’intrigue).

Sinon, Bailey laisse sa place de cheffe pour l’épisode à Owen, mais ça fait que c’est Owen qui se retrouve à gérer une femme qui a cherché une figure d’autorité dans l’hôpital pendant tout l’épisode. L’avantage, c’est qu’elle le trouve au moment où il engueule des résidents pour qu’ils aillent bosser. L’inconvénient, c’est qu’elle ne semble pas trouver normal de voir des médecins être rappelés à leurs devoirs, et qu’elle aurait préféré qu’ils assistent à une opération rarissime.

En effet, elle est là pour signaler au chef qu’il y a un gros problème sur la résidence en cours : plusieurs plaintes ont été déposées de manière anonyme suite à de trop longues semaines de travail, des manques de titulaires, etc. Effectivement, depuis une saison, on nous fait de l’humour sur la fuite des chirurgiens, mais ça devient gros et visible. Et ça l’est d’autant plus quand la femme ne peut pas parler au chef des résidents, Richard, ou à la cheffe tout court, Miranda, mais à… Owen.

Quant à la fuite des chirurgiens, elle n’est pas terminée : Zola passe sa journée avec Meredith et lui assure qu’elle, son frère et sa sœur sont prêts à suivre Meredith dans le Minnesota sans faire trop d’histoires si ça devait se produire. Nous prépare-t-on une fin de série à nouveau ? Après tout, la fin de saison est dans un mois et la saison 19 pourrait parfaitement être la dernière. Maintenant qu’il est question de mettre fin au programme des résidents, c’est tout à fait possible. Pauvre Miranda qui se prend encore ça dans la face en fin d’épisode alors qu’elle était heureuse d’avoir opéré toute la journée…