Grey’s Anatomy – S22E06 – When I Crash – 15/20

Je reste sur ma lancée concernant cette saison : ils ont déjà fait beaucoup mieux que ça ! Même avec des intrigues qui cherchent à boucler ce premier tiers de saison avant une pause de deux mois, même avec des bons moments, même avec des retours de personnages, tout ça est un peu trop rushé à mon goût. J’ai eu l’impression d’être déconnecté de ce qui arrivait une bonne partie de l’épisode, peut-être parce que je sentais trop vers quoi on se dirigeait dans chaque intrigue. La formule n’est pas réinventée avec cet épisode, donc. Mais en même temps, pourquoi la réinventer puisque ça fonctionne ?

Spoilers

Jo est hospitalisée, Owen assiste à un accident de bus (mais on s’en fout, en fait).


In the end, all you can do is hope for the best.

Bordel, y a rien qui va avec le début de cet épisode. Déjà, je suis en retard, mais j’ai trop envie de le voir donc je le lance quand même. Ensuite, ils se souviennent soudainement de la caravane que l’on n’a pas dû voir depuis genre un mois, et enfin, parce que cette première scène est concentrée sur Owen qui couche avec Nora et Teddy qui est imblairable à débarquer avec les enfants sans prévenir. Enfin. Elle a prévenu, d’accord, mais en l’absence de réponse, tu ne t’imposes pas comme ça, non ?

Owen enchaîne avec une sacrée matinée, puisqu’en chemin pour l’hôpital, il assiste à un gros accident de voiture – et de bus plus précisément. Oh, Georges, tu nous manques. Bon, les victimes de cet accident de bus ont un peu de la chance d’avoir Owen à proximité, tout de même. Après tout, il est un chirurgien habitué à des situations catastrophiques d’urgence. En plus, comme Teddy est à proximité, il peut l’appeler et lui demander d’aider une jeune cycliste prise au piège sous le bus en question.

Cela me rappelle que Station 19 manque beaucoup trop : on est clairement sur une intervention où il serait logique d’avoir au moins un pompier de la caserne sur scène, non ? Cela aurait été une super pause de mi-saison de les revoir ! En plus, ils n’auraient pas fait les erreurs de base complètement stupides de Teddy. En effet, elle décide de passer sous le bus alors que celui-ci n’est pas sécurisé.

Son but est évidemment de venir en aide à la cycliste, mais ça pourrait mal tourner. Et soyons honnêtes : je ne supporte plus le personnage, mais je n’ai pas envie qu’elle meure, parce que ça nous rajouterait encore du trauma d’Owen pour deux ans ! Bon, bref, la patiente est amenée à l’hôpital où on la perd clairement de vue pour le reste de l’épisode. Forcément : c’est Helm qui s’occupe d’elle, donc bon, on ne va quand même pas suivre.

Oui, Helm sort d’absolument nulle part dans cet épisode, mais il paraît qu’elle était dans le sud de la France. Non, vraiment, c’est tellement nul d’avoir le casting présent de manière aléatoire comme ça. Elle a raté tout le premier tiers de la saison et on doit agir comme si c’était parfaitement normal ? Elle est tellement maltraitée l’actrice. Elle va clairement se barrer du jour au lendemain, non ? Bon, ce ne serait pas la première.

Au lieu de s’intéresser à elle, les scénaristes préfèrent donc bien évidemment nous imposer encore du Teddy/Owen, avec le cas de Nora nue qui se dresse entre eux désormais. Ils s’engueulent encore, blessés de ne pas réussir à en arriver à un stade où il n’y a plus rien de compliqué entre eux. En même temps, ça fait quoi ? Trois semaines qu’ils parlent divorce ? Ils ont déjà chacun une copine, ça n’aide pas. Bien sûr qu’ils rushent les choses, contrairement à ce qu’ils disent, quoi. Bref, même si j’adore l’actrice, je suis content de voir Nora rompre avec Owen. C’est tout ce qu’il mérite et grand bien lui fasse à elle : être en couple avec Owen, c’est une mauvaise idée pour sa propre survie.

Suite au cliffhanger de la semaine précédente, Jo est alitée pour sept semaines. Elle est inquiète de cette rupture prématurée de la poche des eaux et demande évidemment un check-up complet. Bon, c’est l’occasion de nous introduire Iris, là où Carina aurait été parfaite (mais bon, le but est apparemment un flirt avec Winston ? Faut qu’il arrête de flirter avec tout le monde lui !) et de nous montrer que Lincoln est non seulement un patient nul, mais aussi un aidant horrible. Il est méga stressant.

Je ne doute pas que l’épisode va lui donner raison, mais j’ai trouvé ça terrible de le voir étouffer Jo comme il le fait. Heureusement qu’elle est amoureuse, hein. Il n’écoute rien de ce qu’elle lui dit, n’écoute pas non plus les indices qu’elle balance pour qu’il la laisse tranquille et elle est forcée de garder une poker face devant lui alors qu’elle est paniquée. Évidemment.

J’espère en tout cas qu’ils ont une bonne assurance et une bonne mutuelle ce jeune couple marié, parce que la situation dégénère encore pour eux. Lincoln est à peine sorti de son lit d’hôpital que c’est à Jo d’y être coincée avec un problème cardiaque qui met à risque la grossesse – mais aussi sa vie. C’est terrible. Elle sait parfaitement ce qui est en train d’arriver quand Winston et Ben le lui disent, mais Lincoln, plutôt que de rester avec elle, fuit pour aller voir les médecins et avoir un petit shot de réalité. Je ne l’aime tellement pas Lincoln cette saison !

Bien sûr, le cas de Jo se complique pour la fin d’épisode. Ne peut-on pas la laisser tranquille deux minutes, sérieusement ? La pauvre. Sa condition se dégradant, elle est emmenée en urgences au bloc opératoire, tout en ayant conscience de ce qui lui arrive.

Bailey est prise par surprise quand elle découvre que le cours qu’elle avait prévu avec les internes est annulée par Richard. C’est Ben qui se retrouve à lui annoncer, parce qu’apparemment Richard n’a pas pris le temps de la prévenir. Sympathique, cet hôpital. Pour ne rien arranger, Richard demande aux résidents d’augmenter leur nombre de résolution de cas de 10%. Pardon ? On se croirait dans les sévices publiques, dis-donc.

En tout cas, l’accident de bus est une aubaine pour eux. Jules paraît drôlement sans cœur, mais bon, je la comprends, d’une certaine manière. Bailey, elle, est forcée de travailler avec Richard dans cet épisode, ce qui aide pour qu’ils règlent les tensions entre eux. En théorie. En pratique, ils ne font que s’embrouiller, notamment sur le cas d’un patient que Bailey veut déclarer mort quand Richard, lui, ne souhaite pas abandonner. Et il a raison : grâce à de multiples efforts, le cœur repart.

Le problème, c’est que Richard est appelé ensuite sur une autre urgence et il n’a plus confiance en Bailey. Euh ? Cela sort de nulle part cette histoire, tout de même, non ? En tout cas, Jules est ravie d’être d’une opération qui consiste clairement à ranimer un mort à la vie. Elle prend même assez la confiance pour inviter Winston à boire un verre – dommage que Winston trouve mieux à faire (surtout qu’on aurait préféré qu’il ne fasse rien).

En revanche, pendant que Richard et Bailey se retrouvent à essayer de sauver la vie d’un homme, Simone et Bryant se retrouvent à devoir gérer l’autiste qu’il accompagnait. Ce dernier est blessé, mais ne communique pas : il a un casque anti-bruit, beaucoup de stress et refuse l’aide que les médecins veulent lui apporter.

Simone galère beaucoup, Bryant réussit une approche plus fluide grâce au basket et à deux, ils font une bonne équipe pour lui apporter le soin dont il a besoin. Les scénaristes en font des caisses pour les rapprocher et les foutre en couple. J’en ai tellement rien à faire de son couple avec Lucas que ça me va bien si elle finit avec Bryant finalement. Simone est devenue franchement agaçante, de toute manière, et sa manière de dévorer Bryant des yeux quand il décide de rester avec le patient qu’il est en train de soigner plutôt que d’aller intuber un autre, sérieusement, c’était abusé. Ceci étant, j’aime bien la relation qui se noue entre Bryant et le patient. Simone et Bryant, bof. Elle a assez de classe pour ne pas céder à ses avances, pour l’instant, et c’est bien.

Pour augmenter son nombre de cas, Kwan fait un peu de chantage à Mohanty : elle lui doit une faveur et il en profite pour récupérer un cas qu’elle a pourtant refusé avant à Lucas. Elle le sent mal, mais elle se laisse convaincre. Allez, encore deux qui vont finir en couple. En tout cas, Kwan est au courant de tout ça, mais il fait quand même appel à Lucas pour lui venir en aide quand il est confronté à une procédure qui doit se faire à deux.

Le patient est récalcitrant, mais accepte pour aider Kwan qui négocie bien. Lucas, lui, vient avec sa nouvelle interne, celle que Meredith avait dû soigner pour son premier jour de boulot. Je l’aime beaucoup cette bébé Meredith, en vrai, et elle finit par convaincre Lucas d’agir sans la présence de Kwan quand celui-ci doit s’absenter. Cela va plaire à Mohanty, tiens.

Elle accepte que Lucas et son interne soit avec elle sur l’opération à la place de Kwan. Il est chouette de voir Lucas reconnaître que son interne lui a été précieuse après avoir passé l’épisode à la rabaisser et lui parler mal. En vrai, il ne fait pas exprès et ça se voit, il est dans sa précipitation habituelle et, techniquement, il a toujours son TDA, même si on oublie vraiment cette intrigue puisque les scénaristes n’en parlent plus.

On arrive en tout cas à la fin d’épisode : Kwan se contente de la situation où il a eu un trauma plutôt que l’opération avec Mohanty. Elle lui ouvre clairement des portes dans l’ascenseur et, hop, les deux se retrouvent à s’embrasser. C’est rushé, mais comme on l’a vu venir à des kilomètres, pourquoi pas.

Les vrais cliffhangers sont ailleurs, toutefois : Miranda apprend ainsi de Richard qu’il a un cancer (apparemment de la prostate, si on en croit le message de prévention diffusé à la fin de l’épisode). Bon, comme d’habitude, un peu. Le vrai stress, c’est de savoir que Jo est sur la table d’opération et qu’Iris presse Winston pour qu’il soit celui qui la fasse accoucher en lui ouvrant l’utérus pour récupérer les bébés. Il est tout stressé de ne pas avoir pratiqué ces gestes depuis ses études, mais bon, il n’y a pas le choix parce qu’apparemment, personne d’autre ne bosse dans cet hôpital où Jo travaille. D’habitude, ils larguent tous les patients qu’ils ont quand il s’agit de la famille, hein…

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Grey’s Anatomy – S22E05 – Sometimes I Feel Like a Motherless Child – 13/20

Mouais. C’est un épisode qui fait des économies sur son casting et probablement sur son écriture aussi, parce que franchement, il y a des idées qui sortent de nulle part et du drama facile juste pour combler un épisode. C’est vraiment dommage que ça se sente tant que l’on fait face à un épisode qui comble avant la pause de mi-saison.

Spoilers

Jo et Link se prennent la tête sur des questions religieuses, Simone découvre un pan du passé de sa mère et Kwan fait bien de suivre son instinct.


I brought up painful memories.

La série part déjà en pause vendredi, mais ce serait bien d’être à jour quand même. Je fais ce que je peux, mais les journées sont de plus en plus courtes et l’absence de lumière ne m’aide pas à me motiver apparemment. Peut-être aussi que la série est trop peu passionnante dernièrement pour me donner envie de me jeter sur les épisodes, allez savoir. Je ne suis pas le seul à me sentir éclaté de fatigue, au moins : Jo est enceinte jusqu’au cou, mais toujours pas en arrêt ; les nouveaux plus si nouveaux continuent de passer toute leur vie à l’hôpital.

C’est du moins ce qui semble être le cas en début d’épisode, quand on voit Jules et Kwan être épuisés d’une longue journée. Pourtant, ils se lancent ensuite dans une visite à domicile qui n’a aucun sens. Kwan s’inquiète pour sa patiente et passe la voir chez elle, emmenant avec lui Jules qui avait besoin d’être déposée chez elle. Soit. C’est déroutant comme intrigue, parce qu’on ne les voit vraiment jamais se déplacer à domicile, franchement.

On sent bien que ça perturbe Jules aussi, mais finalement, il est révélé que la patiente est entre deux contrats d’assurance : elle ne peut donc pas se rendre à l’hôpital. Outch. C’est triste, franchement, surtout qu’elle a bien sûr besoin de soins immédiats. Kwan propose de faire ce qu’il peut pour attendre, avec quelques antibiotiques sous perfusion. C’est terrible comment la patiente fait de la peine : elle a le pied noir tellement a besoin de soins, mais ne s’est pas rendu à l’hôpital pour s’occuper de son fils.

Et hop, elle perd son orteil au passage. Constatant cela, Jules et Kwan se sentent obligés d’appeler l’hôpital, parce qu’ils savent qu’elle peut perdre sa jambe. Seulement, elle, elle est effrayée d’être déportée au passage. Bien sûr que Grey’s va se saisir du sujet : l’administration Trump est de retour et complique la vie de tous les immigrés. La femme est terrifiée, ne veut surtout pas aller à l’hôpital et Kwan se retrouve coincé comme tout face à cette situation.

Il finit par faire la chose la plus raisonnable qu’il lui reste à faire : appeler Bailey et lui ruiner sa soirée romantique sans enfant et avec Ben. Bon, si vous me demandez, elle ne perd pas grand-chose, mais elle est quand même énervée par son subalterne. Après, la situation est dramatique, avec le fils de la patiente qui a peur de voir sa mère passer la porte de sa maison, parce qu’il sait que son oncle a été déporté sans savoir où pour le moment. Jules se retrouve à faire du babysitting pour rassurer le gamin, histoire qu’on s’attache à cette famille et qu’on soit tous aussi révoltés que Bailey peut l’être.

Bien sûr, Bailey est révoltée. Son énervement n’est pas envers Kwan toutefois, il est évidemment politique. Si elle n’apprécie pas de voir sa clinique être mise à risque par l’attitude inconsidérée de Jules et Kwan, elle est très heureuse d’avoir sauvé le pied de la patiente – et sa vie au passage. Elle menace quand même de les virer, pour la forme.

La fin d’épisode semble préparer le terrain pour le prochain épisode, avec Jules qui croise Winston sur le point d’aller parler en public du cas de Nora. Mouais.

De son côté, Simone doit s’occuper d’une patiente qui fait trop d’arrêts cardiaques à répétition et elle semble épuisée. Elle gère aussi le nouvel interne de Lucas comme elle peut parce qu’il est encore en retard (il vit désormais chez Amelia apparemment), même si elle est clairement agacée par son incompétence. Elle m’énerve, elle aussi elle faisait des conneries il n’y a pas si longtemps ! Il est alors révélé, et ça sort de nulle part, que la patiente dont elle s’occupe a une photo de sa mère. Ben super. La patiente, Regina, s’avère être une des meilleures amies de sa mère… Mais dont Simone n’a jamais entendu parler. L’excuse de Regina ? Elle rappelait de mauvais souvenirs à la famille de Simone. Mouais. Cela sent mauvais : si elle n’en a jamais entendu parler, il y a sûrement une raison, hein. Et bien sûr, la patiente finit par critiquer le père de Simone et lui dire qu’elle n’a pas eu toute l’histoire.

Pour ne rien arranger, Lucas arrive en retard et Simone lui fait sentir qu’elle est énervée, ce qui est suffisamment peu discret pour que la patiente s’en rende compte. Simone lui laisse trop voir sa vie, je ne le sens pas et on connaît assez les scénaristes pour savoir que ça pue pour la survie de la patiente, en plus.

C’est donc sans surprise que son état se dégrade au cours de l’épisode. Simone s’attache pourtant à cette patiente et tous les souvenirs qu’elle lui apporte de sa mère. Elle passe l’épisode à papoter avec, à être agacée par Lucas sans lui dire qu’elle connaît Regina et à aborder le sujet de sa sœur qui la déteste pour la mort de leur mère. Et bim, arrêt cardiaque une fois que Regina a pris sa culpabilité. La patiente meure, malgré tous les efforts bien nombreux de Simone pour la maintenir en vie. Au moins, en fin d’épisode, elle peut appeler sa grand-mère qui a Alzheimer et obtenir plein d’infos sur Regina en continuant de se faire passer pour sa mère. Mouais. C’est pas si simple les patients d’Alzheimer non plus, Grey’s romantise vraiment bien la maladie.

Les scénaristes semblent s’être donnés pour mission de faire en sorte que Link m’énerve le plus possible cette saison. Il débarque donc à l’hôpital pour continuer à bosser sur son administratif, mais il en profite pour parler religion avec Jo. Je ne sais pas d’où ça sort cette idée. L’épisode me perturbe parce qu’il n’est jamais question de religion pour les personnages qui ne sont pas April d’habitude. Seulement voilà, le débat qui s’impose à Jo et Link désormais est de savoir si les jumeaux doivent être baptisés ou non.

J’ai du mal à comprendre pourquoi on nous explique que Jo est attachée au baptême pour ses enfants, franchement. Est-ce que Luna est baptisée ? Si c’est le cas, Link est forcément au courant. Si ce n’est pas le cas, pourquoi en faire tout un foin dans l’épisode ? Les scénaristes eux-mêmes se rendent compte de l’idiotie de cette idée, puisque non, Luna n’est pas baptisée. Partant de là… Non, pardon, mais je ne comprends pas Jo. Cela fait près de quinze ans qu’on connaît le personnage, d’où ce soudain élan vers la religion lui viendrait-il ?

Bon. OK. La grossesse, ça doit faire se poser plein de questions, admettons… mais tout l’épisode consiste donc à avoir Lincoln qui prend la tête à Jo sur leur lieu de travail pour parler de baptême quand Jo a clairement d’autres problèmes à régler. Je ne sais pas, l’engueulade pourrait attendre, mais non, il faut que Link force absolument à ce moment-là. Et ça m’a énervé, même si sur la question de la religion, je suis plutôt de son côté – m’enfin, chacun voit midi à sa porte et perso, je n’attendrais pas sept mois de grossesse pour parler religion ?

Lincoln est particulièrement énervé par la question parce qu’il déteste la religion depuis qu’il a eu affaire à un groupe religieux dans un hôpital et qu’il a perdu toute foi en Dieu. Pourtant, voilà, Jo a prié pour la survie de Lincoln après l’explosion. Cela ne règle pas la question du tout, mais bon, ils rentent quand même chez eux ; jusqu’à ce que Jo perde les eaux en chemin, évidemment.

Il faut dire que Jo a eu une longue nuit au travail, à essayer de faire accoucher une femme enceinte dont le bébé était mal positionné et qui refusait totalement les traitements médicaux. Eh, les scénaristes donnent raison à la patiente : elle douille et souffre tout l’épisode, mais finalement elle réussit à accoucher sans péridurale ou intervention médicale, autre que les massages de Jo pour retourner le bébé. En vrai, tout ça était peut-être la partie la plus intéressante de l’épisode car c’était la moins prévisible et que j’ai bien aimé cette patiente totalement arrogante et horrible avec Jo… mais qui se comportait ainsi parce qu’elle a perdu son mari, mort trois mois plus tôt. Le deuil, c’est horrible.

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Grey’s Anatomy – S22E04 – Goodbye Horses – 14/20

Si je ne vois pas forcément où les scénaristes veulent aller de manière globale pour cette saison, il est assez évident qu’ils ont des trajectoires bien définies pour chaque personnage. Cela manque un peu de cohérence d’ensemble, mais ça fonctionne si on prend chaque intrigue à part. C’est de plus en plus écrit comme ça depuis plusieurs saisons, ça ne me surprend donc pas. Juste, dans celui-ci, c’était particulièrement visible que tous les personnages ne se croisent pas, et que certains sont mentionnés sans pour autant que l’acteur n’apparaisse à l’écran…

Spoilers

Jackson est de retour à l’hôpital.


People carpool for all sorts of reasons.

Soyons clairs dès le début : ce n’est pas un épisode d’Halloween et ça m’énerve énormément, parce que sérieusement, être diffusé un 30 novembre et ne pas profiter de l’occasion, c’est nul. J

Jackson Avery est de retour, encore ! J’aime bien le fait qu’il revienne si régulièrement, mais on est à un stade où ce n’est même plus vraiment une surprise. Pour cette semaine, il travaillera théoriquement avec Kwan et Mohanty, la nouvelle voulant l’impressionner. Décidément, on nous force ce duo ? Eh bien, non !

Jackson revient pour une procédure proposée par Ben. Tss. S’il est impressionné par Mohanty, il se sert d’elle pour tout ce qu’il y a à faire, sauf la procédure avec lui. Mohanty est dépitée, Kwan est heureux de pouvoir assister à l’opération… mais finalement, il cède sa place à Mohanty dès qu’il en a l’occasion. Elle le remarque et le remercie en fin d’épisode, même si ça reste un faux non-dit entre eux : elle lui donne juste un conseil médical et fait semblant de croire à son excuse toute pétée d’indigestion expliquant pourquoi il a dû céder sa place pour elle. Elle peut bien le remercier, en vrai, parce qu’elle s’est faite remarquer par Jackson, ce qu’elle espérait dès le début de l’épisode. Une jolie manière de nous dire qu’il approuve sa présence et par conséquent, nous aussi on devrait le faire ?

En parallèle, Mer aide Richard à gérer l’administratif de l’hôpital, mais lui fait des vieux suspenses – et à nous aussi. Elle découvre en fait sur Internet que Koracick a publié les résultats de ses examens sur les souris mâles, et ça ne lui plaît pas. Comme Jackson est là cette semaine, elle en profite pour aller le voir et le confronter sur ça. Lui, il est plus blasé que prévu par Mer qui vient lui faire la morale sur les souris femelles : Tom n’a testé que les mâles, ses recherches sous-entendent que ça marche sur toutes les souris et donc personne ne va faire attention à ce détail qui n’en est pas un.

Il la rembarre d’abord, lui rappelant qu’elle, elle n’a rien publié et elle a arrêté ses recherches. Il paraît un peu bâtard en début d’épisode, mais ce n’est pas l’Avery qu’on connaît. Rassurez-vous donc, ça va changer pour lui.

En effet, en cours de route, Jackson est obligé de supplier Meredith pour qu’elle l’aide avec sa patiente. J’ai trouvé ça abusé de Meredith : heureusement qu’elle accepte finalement. Cela dit, Meredith fait quand même de la merde : elle entend la patiente regretter d’avoir à subir deux opérations séparées, surtout qu’elle n’aime pas l’idée de devoir se voir une nouvelle fois sans poitrine : elle a eu un cancer du sein et était là pour une chirurgie de réparation mammaire, jusqu’à ce qu’une infection ailleurs l’oblige à subir une deuxième opération.

Si Jackson voulait deux opérations séparées, Mer entend que la patiente ne supporte plus son corps et l’image que les miroirs lui renvoient, alors elle pousse pour une double opération immédiate. Le clash entre Mer et Jackson se poursuit pendant l’opération, et, en vrai, j’ai bien aimé cette dynamique entre eux. Finalement, tout ce que fait Jackson, c’est la pousser à reprendre ses recherches et c’est un peu logique. C’est tellement ce qu’elle devrait faire.

Finalement, Jackson n’est donc pas un connard avec elle : il veut juste qu’elle remonte en selle et c’est plutôt une bonne chose pour elle – il est juste un bon ami. Cela permet à Meredith de comprendre que la différence entre les souris mâles et femelles vient probablement de l’oestrogène. Bref, elle est prête à reprendre ses recherches. Il lui propose donc, en fin d’épisode, un retour avec lui à Chicago. Allez. Richard approuve évidemment et bye Meredith, je suppose.

De son côté, dans cette intrigue, Ben commence à envisager de se spécialiser en chirurgie plastique. Il ne veut pas trop le faire à la base, aussi parce qu’il sait que ça représente encore trois ans d’études supplémentaires, mais bon, Bailey lui assure qu’elle est prête à gérer ses corvées trois ans de plus si ça lui permet de vivre avec un mari heureux. Quel couple, dis donc !

En même temps, tout faire à la maison est devenu le quotidien de Bailey depuis pas mal de temps en vrai, puisqu’il a eu l’occasion d’être pompier et tout. Ne croyez pas pour autant que Bailey soit inactive au travail, loin de là. En vrai, Bailey continue sa lancée sur l’intrigue de l’épisode précédent : elle doit donc annoncer à sa patiente qu’elle est au stade 4 de son cancer. Elle a de quoi être déprimée cette pauvre patiente, surtout qu’elle n’est pas accompagnée du tout. Elle veut rester seule pour concentrer son énergie sur la bataille qu’il lui reste à faire, ce qui dérange un peu Bailey. Elle aimerait que la patiente contacte sa famille en soutien, mais bon, ça ne la regarde pas tant que ça, en vrai.

Bailey demande en tout cas à Lucas de gérer la patiente et de mettre toute son attention sur elle – quitte à rater l’opération qu’il voulait observer, sur conseil de Bailey elle-même. Pauvre Lucas, il se fait remettre en place par Bailey devant son interne et… elle est totalement dans l’abus avec lui. Décidément, ils vont s’embrouiller toute la saison ?

La patiente n’est pas heureuse de l’arrivée de Lucas sur son cas, en plus, parce qu’elle n’est pas renseignée sur lui et souhaite avoir tout son CV. Pourtant, elle va apprendre à lui faire confiance quand, au détour d’une conversation où ils cherchaient chacun une solution d’essais cliniques pour elle, il examine sa jambe et repère un problème médical qu’il peut traiter. L’avantage, c’est que ça leur permet de passer du temps ensemble, histoire qu’elle puisse se confier à lui. J’espère qu’ils ne vont pas nous foutre une romance entre eux, mais au moins, il est de bon soutien pour elle : il l’écoute, il la laisse pleurer dans ses bras.

Bien sûr, ça fait qu’à la fin de l’épisode, Lucas demande à Bailey de rester plus longtemps sur le cas de cette patiente. Il n’a que peu bosser en oncologie et il est évidemment prêt à passer son tour sur des grosses chirurgies pour ça. Cela fait plaisir à Bailey. Moi, je ne suis pas sûr que son choix se fasse pour les bonnes raisons… et en même temps, ce n’est pas le premier à qui ça arrive dans cette série. On verra bien.

Autrement, Link sort enfin de l’hôpital dans cet épisode. Je n’ai pas eu le temps de m’habituer à l’idée qu’il y était coincé, mais ça semble lui faire plaisir. Il est accompagné aux portes de l’hôpital par Owen qui est ravi de lui donner ses recommandations médicales, jusqu’à ce qu’il aperçoive débarquer Teddy et Cass ensemble. Après plusieurs nuits ensemble très fun à l’hôtel, elles ont décidé de covoiturer pour profiter un peu plus longtemps d’être ensemble. Seulement voilà, leur relation est clairement grillée par Owen.

Qu’importe, elle peut bien faire ce qu’elle peut, Teddy, en vrai. C’est pas hyper sympa pour Owen, mais who cares ? Pourtant, croiser Owen alors qu’elle est avec Cass met sa nouvelle relation en péril quand soudainement Teddy veut absolument avoir tout le contrôle. Elle est ainsi odieuse avec Cass en cours d’épisode, mais elles finissent par se réconcilier. J’ai beau adorer Sophia Bush, je pense qu’on sent bien que cette intrigue me soule, principalement parce que Teddy et Owen sont détestables et c’est tout.

Dans l’épisode, Teddy a aussi à s’occuper de Nora qui revient à l’hôpital, angoissée par des maux de ventre. Finalement, ce n’est rien qu’une petite indigestion de rien du tout et hop, on peut passer à autre chose. Puisqu’elle va bien, Teddy se permet aussi de lui parler de son divorce avec Owen, profitant au passage pour lui indiquer qu’elle a un boulevard pour aller le draguer. Mais qu’est-ce que Nora peut bien trouver à Owen sérieusement ? L’épisode se termine par un rencard entre eux autour d’un dîner parce qu’évidemment elle tombe sur lui en sortant de l’épisode. Bref. En trois épisodes, Teddy et Owen passent d’un divorce à être déjà recasé avec d’autres. On ne traîne pas dans cette série !

Sinon, les scénaristes se souviennent apparemment de l’existence de Maxine, mais c’est vraiment juste pour que Jules se plaigne d’elle à Simone l’air de rien dans une conversation. Simone, persuadée d’être le personnage principal de cette série, lui propose donc de venir vivre avec elle, mais Jules refuse catégoriquement. Simone a le culot de s’en plaindre auprès de Kwan, après lui avoir passé un savon quand il avait proposé une nouvelle coloc l’an dernier. Bref. Kwan s’amuse de la situation, et c’est plutôt bien.

Bien sûr, Jules est de plus en plus une personnage parfaite : en fin d’épisode, elle explique à Simone qu’elle ne veut pas vivre avec elle justement parce qu’elles sont amies et qu’elle ne veut pas perdre une amie comme ça a pu lui arriver dans d’autres collocations par le passé.

Pour autant, les deux internes bossent aussi durant l’épisode, hein. Deux jockeys débarquent à l’hôpital en affirmant être tombés de chevaux… mais l’équipe médicale découvre vite qu’ils ne sont pas réellement tombés de vrais chevaux. Désolé d’avoir eu envie de rire devant leur « sport », j’ai encore besoin d’ouvrir mon esprit apparemment, mais ça ressemble plus à un jeu qu’à un sport, non ? Qu’importe. Leur patient va bien, mais son pote s’effondre sans prévenir.

Owen est le médecin qui s’en charge, avec l’aide de Jules et de… Link. Celui-ci est de retour à l’hôpital car Jo y a été appelée en urgence quand il était avec elle. C’est abusé comme tout cette scène. Le type se balade dans les urgences, intervient dans la consultation d’Owen et se fait emmener par le patient dans la suite des examens car il a gagné sa confiance. Pardon, mais le patient est clairement mineur, comment c’est possible tout ça ?

Le patient fait carrément un arrêt cardiaque pendant son IRM, en plus. Il est emmené aussitôt à son bloc opératoire. Cela permet à Simone d’être dépitée par la vie quand elle informe son pote et que ce dernier décide aussitôt de repartir à la compétition où il espère pouvoir gagner maintenant que son pote, son rival imbattable, est en train d’être opéré. Sympathique, ce gamin.

Bon, celui qui est opéré s’en sort plutôt bien, malgré les moqueries de la plupart des chirurgiens. Owen est étonnamment celui qui les fait s’arrêter et j’ai envie de bien l’aimer pour une fois, mais ne vous inquiétez, ça ne dure pas : il rembarre Link dans la scène suivante quand celui-ci essaie d’être sympa avec lui et de lui parler de son divorce. Quel bâtard. Il a beau s’excuser après, je ne suis pas fan de lui et ça ne sera jamais le cas.

Bon, et désolé, il faut que je l’écrive : Amelia me manque, tout de même. Ah, et tant qu’on y est : rendez-moi Carina et Maya, ce serait tellement plus intéressant que Cass et Teddy !

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Grey’s Anatomy – S22E03 – Between Two Lungs – 14/20

Cette semaine encore, la série propose un beau patchwork de plusieurs petites intrigues. On ne sait pas trop vers quoi on se dirige, mais la série continue d’avancer à sa vitesse de croisière. Tout ne me convainc pas, plusieurs personnages me saoulent, mais grosso modo, il y a du côté des nouveaux encore de quoi me motiver pour la suite. Et heureusement !

Spoilers

Une double greffe sur un patient de six ans : qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?


Stop talking.

D’accord, j’avais plus envie de commencer la saison 2 de Culte hier, mais ce n’est plus le cas désormais, j’ai envie de savoir ce que nous réserve Grey’s cette semaine. Bon, après, quand l’épisode commence par les problèmes de Mer avec son pré-ado (bordel, déjà ?) et par Ben qui danse parce qu’il est content de sa promotion… autant vous dire que j’ai failli arrêter, hein ! Cela dit, j’ai bien aimé voir Bailey remettre Ben et Richard à leur juste place : elle a fait les jobs dont ils sont si fiers.

Voir Ben déjà obtenir une promotion, ça me soule et c’est nul franchement. Il est heureux comme tout, mais se rend compte que ça demande de faire quand même beaucoup de paperasse… Soit. Ce n’est pas du tout dans l’ADN du personnage, mais faisons comme si.

Mer passe quant à elle tout l’épisode à essayer de comprendre ce que Bailey, son fils, a bien pu confier à Nick qu’il ne veut pas lui dire, en revanche. Elle espère que son fils trouve son premier amour, s’inquiète qu’il se soit battu, etc. Elle devient presque insupportable, alors que Nick assure qu’il ne trahira pas la confiance de Bailey. Meredith finit par trouver ça bien que son fils lui fasse assez confiance pour lui confier un secret, cependant.

À l’hôpital, le grand sujet du jour est une double transplantation de poumons – c’est même le titre de l’épisode. Tous les internes espèrent pouvoir en être, tous les résidents aussi (même si Kwan dit le contraire). Comme son nouvel interne veut déjà avoir des faveurs de son plan cul, Jules comprend vite que Simone a couché avec un nouvel interne, et elle me fait délirer. Il faut dire que Simone n’est plus des malignes à lui proposer un pacte sans sexe et sans relation pour un an. Lol.

On nous présente comme toujours l’intrigue par le biais des patients. On a donc deux papas gays qui veulent sauver leur enfant et donnent chacun un bout de poumon pour lui faire une greffe. Une sacrée situation, encore, toute la famille sur le billard avec des risques importants pour leur santé. Tellement de risques, en fait, que Winston n’est pas convaincu du tout par l’idée de Nick qui est derrière cette opération révolutionnaire.

Il insiste pour vérifier que les pères sont bien au courant des risques qu’ils prennent, risques à vie. Mer lui sert d’excuse pour sonder les papas, qui sont des vrais papas et ne reculent pas pour si peu. Winston accepte donc de faire l’opération sur l’enfant, et il peut compter pour ça sur Jules qui le soutient – qu’elle est loin du pacte voulu par Simone en début d’épisode.

Si tout se passe bien pour lui, ce n’est pas le cas pour Nick : son patient s’avère avoir une infection et ne peut pas être opéré. Partant de là, Nick essaie d’annuler toutes les opérations, seulement, voilà, Winston a déjà commencé et l’enfant ne survivra pas à un décalage de quelques jours. Meredith propose alors de diviser en deux le bout de poumon du papa sain ; ce qui n’est pas si évident en théorie. En pratique, ils le font sur des reins. Winston se retrouve donc à improviser toute une procédure et à faire des tests. Sur un gamin de six ans. Tout va bien.

Il reste à annoncer tout ça aux patients désormais. Le papa qui voulait le plus donner son poumon se réveille avec une petite infection et la bonne nouvelle que son fils ira bien quand même.

Bien sûr, Lucas a du mal à se faire à la présence de Bryant, le nouvel interne qui a couché avec Simone. Il est tellement agacé par lui qu’il finit par lui révéler ce qu’il s’est passé. Malgré ses essais pour s’en débarrasser auprès de Bailey, Lucas apprend vite qu’il doit enseigner à tout le monde, comme il peut.

Il est désespéré, mais supporte la situation comme il peut. En plus, ils s’occupent d’une patiente plutôt bavarde alors qu’avec Bryant (Wes, c’est son prénom), il est hyper silencieux. Bordel, c’était mieux quand Jules couchait avec Lincoln avant son premier jour, hein. Là, Simone et Lucas sont à la limite du harcèlement avec Bryant, c’est terriblement mal écrit.

Heureusement, Bailey est là pour se rendre compte qu’il y a un souci et observer les techniques pédagogiques de Lucas. C’est une bonne chose cependant : Bailey le remet à sa place. Les scénaristes lui donnent encore un peu trop raison, je trouve, puisqu’il trouve une tumeur sur l’organe qu’il est en train d’opérer – le cancer de la patiente s’étend malgré la chimio. Il se comporte un peu mieux quand même avec Bryant par la suite, ainsi qu’avec la patiente à qui il redonne de l’espoir quand il n’y a plus trop si l’on en croit la tête de Bailey. Elle a eu de meilleures poker faces par le passé, mais ça doit être terrible d’annoncer à une femme de 27 ans qu’elle va mourir d’un cancer, je suppose.

Jo et Teddy continuent d’être très amies cette saison. C’est un duo que je n’aime pas trop et que les scénaristes me paraissent forcer depuis la saison précédente. Elles arrivent et partent toujours en même temps de l’hôpital, j’ai l’impression. Ce n’est peut-être qu’une impression. Bon, peu importe, l’intérêt de la scène est que Jo observe une interaction gênante entre Cass et Teddy. Oui, Cass est de retour pour draguer Teddy dans l’ascenseur. Qu’est-ce que j’aime cette actrice, mais qu’est-ce que ça fait bizarre quand même ce flirt digne d’adolescentes !

Toute cette partie de l’intrigue m’a déprimé, honnêtement. Jo emmène Teddy acheter une voiture. Et elle est enceinte. Et elle veut tester une voiture. Et il n’y a même pas d’accident ? C’est nul. Jo a besoin de Teddy, apparemment, pour négocier avec le vendeur, parce qu’elle est trop optimiste et joyeuse et qu’elle compte sur la sans cœur qu’est Teddy pour ne faire qu’une bouchée du vendeur. Pourtant, Teddy s’effondre quand le vendeur se met à parler d’enfants qui vivront toute une vie dans leur voiture… C’est si nul ?

Elle pleure parce qu’ils ne feront jamais de roadtrip en famille avec Owen ? C’est si nul ! Je comprends l’écriture du perso et la volonté de faire une intrigue sur ce regret, mais putain, ils ont passé des entre-saisons à s’enfuir à l’autre bout du pays parce qu’ils étaient des criminels, alors peut-elle vraiment regretter cette relation de merde avec Owen et d’hypothétiques roadtrips familiaux ? Et puis, côté écriture, merci la crédibilité de les foutre dans une voiture à vendre après avoir fui en plein milieu d’une négociation pour acheter une voiture !

J’ai toutefois bien aimé la morale qui est qu’il est important de se passer en premier parfois et de retrouver sa joie de vivre – ou au moins un petit quelque chose qui rend heureux. Pour Teddy, c’est la négociation qui la rend heureuse. C’est mal écrit, avec des techniques de négociation auxquelles on ne peut pas croire, mais on va faire avec, surtout que ça lui donne ensuite le courage de recontacter Cass pour un petit rencard. Ben voyons.

De son côté, Kwan se met à dos la nouvelle chirurgienne plastique de l’hôpital en la prenant pour une interne. Il est odieux avec elle, lui parle mal en pensant que c’est sa subalterne, avant de découvrir que Mohanty, la nouvelle, est sa supérieure. C’est plutôt amusant comme première rencontre et très Grey’s dans l’esprit. En plus, ils passent la journée à bosser ensemble sur le même patient, qui fait un peu les mêmes erreurs que Kwan en pensant qu’elle n’est pas la chirurgienne…

Kwan fait aussi l’erreur de donner à manger à ce patient, sûr que ça ne posera pas de problème puisque sa chirurgie est terminée. Seulement voilà, il y a une complication et il doit retourner se faire opérer – ce qui pose problème maintenant que Kwan lui a dit de manger. Franchement, après 20 ans de Grey’s, je savais déjà que ça allait lui arriver, mais en vrai, ça fait longtemps qu’on n’a plus vu ce genre de petites conneries dans la série et ça passe toujours.

Kwan essaie donc de se rattraper le soir et demande comment il pourra impressionner Mohanty par la suite. Qu’est-ce que j’ai aimé sa réponse : tais-toi, Kwan. Tais-toi.

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