Les Lumières en Seine de retour

Salut les sériephiles,

Joyeux Thanksgiving & bon Black Friday ! Cette année encore, j’ai craqué pour un tour à Lumières en Seine au Domaine national de Saint-Cloud. Après une édition 2023 déjà magique et un détour par le Parc de l’Etrange pour Halloween, je voulais voir si 2024 saurait encore me surprendre. Spoiler : c’était toujours aussi chouette, mais quelques petits détails m’ont un peu laissé sur ma faim.

Un parcours toujours aussi féérique… avec des évolutions surprenantes

Cette édition garde ce qui fait le charme de Lumières en Seine selon moi – et ce n’est pas la Seine, qu’on ne voit pas du tout, finalement. Non, en vrai, le principe est simple : on marche dans le parc, mais il s’est refait une beauté avec des tableaux lumineux spectaculaires, une ambiance musicale immersive et une promenade qui nous transporte dans des univers variés.

Le parcours est toujours aussi long : c’est exactement le même que l’an dernier du côté de la superficie et des espaces du parc utilisés, il y a quelques recyclages et beaucoup de nouveautés. J’ai trouvé sympa que l’idée soit de garder le même parcours et le même esprit sur les différents tableaux. Par exemple, parmi les nouveautés, j’ai beaucoup aimé la manivelle dynamo pour illuminer des figures dans le parc, surtout que ça supposait une coopération avec d’autres visiteurs pour les voir s’allumer en même temps. Les voir se charger en temps réel, c’était bien fun… même si j’ai un peu regretté l’interaction vocale de l’an dernier qui m’avait marqué.

Le parcours en lui-même ? Ils annoncent entre une heure et une heure et demi pour faire le tour. J’y suis allé en semaine – promotion Black Friday bienvenue, avec 15% sur le tarif (une vingtaine d’euros) du lundi au jeudi (il reste lundi prochain, si ça vous tente !). Il n’y avait pas grand-monde, ce qui permettait de vraiment profiter de chaque installation. Le tour nous a pris deux heures environ. Si comme moi, vous aimez prendre votre temps pour admirer chaque tableau et capturer les meilleurs clichés, vous en aurez le temps et ça vous donne une idée du temps à prévoir… pour éviter, comme moi de nouveau, de galérer avec les travaux nocturnes des transports en commun (yay).

L’un des points forts de Lumières en Seine est pour moi la dernière partie du parcours. Juste quand on croit avoir tout vu et qu’on pense en avoir fini, une dernier section nous attend et nous plonge dans ses merveilles. Chemin musical et aurores boréales sont au rendez-vous, une partie idéale pour les plus belles photos et pour terminer la visite en beauté. C’est vraiment l’un des moments où on se dit que le prix d’entrée en vaut la peine.

Une ambiance qui hésite entre féérie et Noël

Si je dis beaucoup de bien de ce parcours que j’ai vraiment apprécié (re)découvrir sur un coup de tête hier soir, il faut bien reconnaître que j’ai quelques réserves… Ce que j’ai trouvé le plus dommage, c’est le côté très hétéroclite de la promenade proposée. Certaines sections respirent vraiment énormément Noël, ce qui est un peu ce qui est vendu à la base, avec leurs décorations et leur magie hivernale… mais d’autres parties s’éloignent complètement de cette thématique. J’aurais aimé que les sections « Noël » soient regroupées pour renforcer l’immersion festive, et qu’une cohérence plus forte soit trouvée pour passer d’un tableau à l’autre.

Autre changement qui m’a un peu déçu : la section « conte de fées » de l’an dernier, un vrai coup de cœur également, a été remplacée par un univers centré sur les animaux gardiens de la forêt. C’était très joli, mais pas du tout photogénique, ce qui est un peu frustrant pour les amateurs de belles photos souvenirs. Et en même temps, vous aurez raison de me dire que c’est bien de pouvoir profiter du moment aussi. Il y a de quoi faire.

Côté pratique : tarifs et organisation

L’entrée pour les adultes est à environ 20 euros, avec des variations selon le jour de visite (ou le fait d’avoir un billet non-daté). A mon sens, cela reste raisonnable pour un tel événement – après tout, on y a passé deux heures.

Si la magie des lumières donne envie de prolonger la soirée, je n’ai pas testé la restauration sur place cette fois-ci. Il ne faisait pas assez froid pour céder à une pause chocolat chaud (vin chaud pour les amateurs) ou crêpes, et on avait mangé avant pour s’éviter de craquer… Pas comme l’an dernier. En effet, l’année dernière, nous avions fait la visite un jeudi soir également, mais avec une météo bien moins clémente (du -1°C, ça marque) : le froid nous avait fait craquer pour un burger sur place, à dix euros. C’était bon… mais ça se rajoute au prix du billet.

Cela dit, comme c’est au deux-tiers du parcours, c’est plutôt une bonne chose. Un dernier point avant de conclure : pensez bien que tout ça se passe dans un parc, il faut tout de même de bonnes chaussures pour faire face à la boue. Cela dit, ça vaut le coup, il y a plein de très beaux effets lumineux sur l’eau – et un spectacle avec les fontaines du parc que je ne spoile pas dans les photos de l’article.

Bref, Lumières en Seine 2024 reste une expérience incontournable pour qui aime les illuminations et les balades enchantées. Si vous y êtes déjà allé l’an dernier, vous retrouverez un mélange agréable de nouveautés ; sinon vous serez peut-être bluffés par certaines parties (magnifique spectacle de fin aussi !). Quelques ajustements pourraient rendre le parcours encore plus mémorable, mais j’en ressors satisfait, avec de beaux souvenirs en tête et dans mon appareil photo.

La Famille Addams au Casino de Paris

Salut les sériephiles,

Une fois n’est pas coutume, je m’éloigne un tout petit peu des séries aujourd’hui pour vous parler plutôt d’un spectacle que j’ai eu la chance de voir l’an dernier pour sa dernière représentation et qui a repris cette année. Comme il y a des dates prévues jusqu’au 4 novembre, il n’est pas trop tard pour vous présenter cette très bonne comédie musicale qu’est La Famille Addams, actuellement au Casino de Paris pour des représentations les vendredis, samedis et dimanches.

Bon, je pense que l’histoire de fond inspirant tout cela n’est plus à présenter : elle s’inspire des célèbres croquis de Charles Addams dans le New Yorker et met en scène les aventures d’une famille qui n’a rien d’ordinaire, puisqu’elle vit dans un grand manoir avec… ses ancêtres fantômes, une main qui se balade, des monstres en tous genres. Eh, est-ce que je ne suis pas en train de vous vendre un parfait spectacle pour Halloween ? Si, tout à fait.

De la famille, on connaît à peu près tous les parents, dont la terrible Morticia, et les enfants, Pugsley et Mercredi. C’est sur cette dernière que la comédie musicale se centre puisque Mercredi a bien grandi depuis la série et les films : elle sort de l’adolescence et veut désormais se marier avec un certain Lucas. Le problème ? Il est tout ce que les Addams détestent, c’est-à-dire normal. Pour les Potterheads, c’est un peu Ginny Weasley qui voudrait se marier avec Dudley, quoi.

Le spectacle tourne autour de cet amour interdit, sur la confrontation entre les valeurs des deux familles (celle de Mercredi, celle de Lucas), mais aussi sur l’amour entre les parents Addams et sur l’avis des ancêtres fantômes qui, évidemment, surgissent de temps à autres dans le manoir familial pour pousser la chansonnette eux aussi. Après tout, c’est une comédie musicale, mise en scène à l’origine à Chicago en 2009.

Je ne suis pas un grand connaisseur des productions musicales, je ne prétends donc que donner mon avis ici, mais j’ai adoré le spectacle auquel j’avais assisté (l’avant-dernière de la première mise en scène). Le casting a changé depuis, donc je ne vais pas trop insister sur celui-ci, mais il fonctionnait très bien en terme de dynamique. Les personnages sont attachants, on les redécouvre sous un nouvel angle, et les musiques entêtantes ; il y en a une que j’ai eu en tête un bon mois après avoir vu le spectacle.

Côté casting, je suis quand même forcé de parler de Mercredi, interprétée par Charlotte Hervieux, parce que c’est par elle que j’ai connu le spectacle – pour rappel, elle est actrice dans la très bonne websérie Ulysse et avait répondu à quelques-unes de mes questions pour Preview. Elle est toujours là dans cette nouvelle version du spectacle et comme une grande partie de celui-ci tourne autour d’elle, je ne peux que conseiller.

06-2.png
Elle n’a pas tout à fait le même look dans la Famille Addams, en revanche

J’ai envie d’insister aussi sur les costumes impeccables et les décors, qui étaient déjà magnifiques et assez impressionnants l’an dernier et qui ont été encore retravaillés d’après Charlotte Hervieux, avec de nouvelles lumières dans la maison. Celle-ci est construite de manière à pouvoir s’ouvrir ou révéler des personnages à telle ou telle autre fenêtre. Tout l’espace scénique est ainsi utilisé – et pour avoir fait du théâtre, je sais que ce n’est pas toujours évident de gérer une telle mise en scène. Quant à la durée du spectacle, il faut compter deux bonnes heures, avec un entracte nécessairement « long » (qui passe toutefois plutôt vite, je vous rassure).

Bref, vous l’aurez compris : c’est un spectacle que je recommande, que vous soyez seul à y aller ou que vous y alliez à plusieurs, entre amis ou même en famille. On est sur un spectacle universel, un peu simpliste et d’ailleurs tout à fait adapté à des enfants – surtout en période d’Halloween (et en les accompagnant avant/pendant/après, possiblement). Je ne vais pas avoir l’occasion d’y retourner,  Je vous quitte sur l’introduction qui est dispo sur Youtube et qui permettra à chacun de se faire un avis, que j’espère positif !

Décryptage de Ready Player One

Salut les cinéphiles !

Promis, c’est mon dernier article sur Ready Player One, dont je vous ai déjà beaucoup parlé ces derniers temps ; avec mon article sur la promotion parisienne du film ou mon article de la rubrique « Faut-il aller voir ? ». Aujourd’hui, je vous propose une critique plus complète (en milieu d’article), mais pas avant un coup de projecteur sur un magazine bien utile pour prolonger l’expérience. Bref, ce n’est pas tout à fait ma faute si j’ai adoré ce film quand j’ai eu l’occasion de le voir, si j’envisage de le revoir et si la vie n’a pas arrêté de me le mettre en travers de mon chemin !

Si comme moi vous sortez donc du film avec l’envie de prolonger l’expérience, je ne peux que trop vous conseiller le dernier magazine Tout Savoir Arts & Média de Diverti Store. Ce cinquième numéro de la collection dont je vous ai déjà parlé ici (et ici aussi) explore cette fois « L’univers Spielberg ». On ne va pas se mentir, ce n’est pas spécialement ma tasse de thé parce que les films et moi, nous n’avons pas toujours été très amis…

magazine tout savoir arts et médias steven spielberg filmographie ready player one cinéma ernest cline

Cependant, c’est justement pour ça que ce magazine m’a été bien utile : en dressant un véritable catalogue complet des films de Spielberg, il m’a permis de repérer après coup des références qui étaient planquées dans Ready Player One, surtout du côté des créatures (que j’ai reconnues dans les pages du magazine après les avoir vues sur grand écran – j’ai reçu le magazine après visionnage du film).

Bien sûr, il va sans dire que le magazine contient une dizaine de pages sur Ready Player One, avec également une explication de ce qu’est un Easter Egg d’ailleurs, mais aussi des résumés de panels du Comic Con, des analyses filmiques, des pistes à explorer… Un concentré de tout ce qu’il y a à savoir sur le film réuni au même endroit, donc, ça m’a évité de nombreuses recherches Google qui n’auraient pas abouties sur autant de détails pertinents !

Mieux encore : beaucoup de critiques cinéphiles font le parallèle entre le film et la vie de Spielberg, et personnellement, je suis passé à côté à défaut de vraiment connaître sa vie. Ce magazine contient tout un dossier sur le producteur, et un autre sur la manière dont il a inspiré de nombreux autres projets. Un plus sacrément utile pour le visionnage de Ready Player One, et une fois que j’aurais fini de tout lire, je me sentirai mieux armé pour revoir le film. Parce que oui, je vais le revoir… et probablement relire ce magazine après pour redécouvrir encore de nouvelles choses, le film comme le magazine sont riches à ce point. Et puis, ce n’est pas comme si le magazine proposait aussi d’accéder à 18 heures de vidéo sur les différents films du producteur (bandes-annonces, interviews, extraits de film… j’ai à peine heurté le haut de l’iceberg pour le moment). Pour le commander, c’est par ici.

Cela dit, le reste de cet article a été initialement rédigé à chaud après visionnage du film, il part un peu dans tous les sens et est plein de spoilers sur le film : il s’agit d’un véritable décryptage de ce qui m’a plu ou non dans le film, et de quelques-uns des Easter Eggs que j’ai pu repérer (si vous ne savez pas ce que c’est, ça tombe bien : j’en ai parlé ce matin sur le blog #Toutélié). Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez au cinéma et pour les autres, voici la liste des raisons qui font que je l’ai adoré !

SPOILER ALERT

Équipez-vous, et c’est parti pour une liste pêle-mêle !

– Son univers futuriste. Si vous suivez le blog, vous savez que je suis fan de science-fiction et de futur plus ou moins apocalyptique, cela ne vous surprendra donc pas de savoir que j’ai adoré la scène d’introduction avec ce bidonville de bungalow et l’immersion dans ce nouvel univers futuristes. Les choses sont expliquées simplement et rapidement, et je n’ai jamais eu l’impression qu’il me manquait des explications.

– Son univers de jeu vidéo. Si l’introduction m’a par moment fait penser à la franchise Stargate (franchement, ces portails sont juste des Portes des Étoiles !), le long travelling en images de synthèse au début du film est bluffant. Là encore, on a une présentation d’univers et des règles du jeu parfaitement maîtrisée. Que ce soit dans la réalité ou dans le virtuel, on se prend une énorme claque visuelle toutes les deux minutes dans le film, et ça fait sacrément plaisir !

– Le jeu sur nos attentes. On se doute dès le départ que les personnages du jeu vidéo nous cachent leur vraie identité, alors j’ai impatiemment attendu la révélation de chacun des personnages… Si je n’ai pas spécialement été surpris, j’ai trouvé que c’était bien mené.

– Sa musique. C’est devenu un attendu de plus en plus grand au cinéma ces dernières années et particulièrement avec Les Gardiens de la Galaxie, les bande originales se doivent d’être réussies et de renvoyer dans les années 80, surtout quand il est question de pop culture. Comme a pu le faire la série Stranger Things avant lui, Ready Player One s’en tire bien avec des gros titres très connus et d’autres moins coûteux. Le petit plus de cette BO ? Recycler celles d’autres films lorsqu’ils inspirent directement le scénario ou la scène en question !

– Ses références constantes et ses innombrables Easter Eggs. De King Kong à The Shining, en passant par des références plus subtiles en arrière-plan de certaines scènes, le film enchaîne les références et le fait bien. Souvent, on les capte sans les capter, parfois, elles sont longtemps commentées par les personnages, mais toujours, elles sont introduites avec brio. À aucun moment une référence me manquant n’a été un handicap pour comprendre le film (contrairement à The Disaster Artist, par exemple) : soit elle enrichissait le film, soit elle était un détail futile qui ne jouait pas sur la qualité globale. Même si The Shining est très floue dans ma mémoire et que je ne me souvenais pas de tout, le fait qu’Aech n’ait pas vu le film suffit à nous faire comprendre que ce n’est pas essentiel. Oui, il y a eu des fous rires dans la salle qui se souvenait clairement mieux que moi du film d’horreur, mais je me sentais comme sur ce personnage que le film suivait dans ces moments-là : perdu dans un film d’horreur. Du coup, c’était efficace !

– Son actrice principale. « Bouuh, ça y est, voilà qu’il est encore tombé amoureux » allez-vous dire… et vous aurez raison. Si l’acteur principal était bon, j’ai trouvé que le personnage de Samantha était bien plus intéressant et l’actrice bien meilleure. J’adore sa voix et ses mimiques, surtout dans les dernières scènes du film avec le bon comique de répétition des portes du camion qui s’ouvrent. C’est une actrice de plus dont je surveillerai le travail avec attention, j’avoue !

– Sa morale à deux balles. Oui, il n’y a rien de plus réel que la réalité et franchement, on n’avait pas besoin de deux heures de film pour le savoir. Comme dans toute SF grand public, il fallait bien un message de ce genre, mais contrairement à The Circle, la morale finale tombe plutôt bien. Si je vois d’ici en quoi c’est un point faible du film qui risque de lui valoir quelques critiques, j’ai trouvé que ça participait à l’ambiance générale avec justesse. Certes, tout ceci est prévisible, mais comme ça s’inscrit dans un film visuellement réussi, ça se passe très bien !

– Son écriture, tout simplement. Aucun élément n’est placée au hasard dans le film, tout finit par servir à la quête globale, même le plus insignifiant (la pièce de 25 centimes), même le gag le plus stupide (le mot de passe sur la chaise) ; et ça permet de créer une super ambiance où les révélations tombent bien. Sans jamais être totalement surpris, j’ai aimé découvrir comment chaque partie du scénario prend sens en cours de route. Certes, cette pièce de 25 cts, c’était un peu gros ; mais on est devant un film grand public, donc la révélation fonctionne et c’est tout ce qu’on lui demande. Il n’y a pas besoin de bluffer en permanence pour fonctionner. Peut-être que je serais moins indulgent s’il s’agissait d’une série ou d’un autre genre, mais un film n’a pas le temps de construire autant de choses qu’une série et la science-fiction s’attire toujours ma sympathie même quand c’est pourri. Et on est loin du pourri avec ce film, vous l’aurez compris !

d8e34af6dc117e033e9ccd8211486f92f155b549Et comme il me faut bien critiquer quelque chose, je regretterai simplement le manque de représentation de personnages féminins, même si finalement, on en a trois assez badass, et dans les deux clans. Finalement, le film est de facture assez classique et prévisible, il a plein de petits défauts, mais j’ai passé un excellent moment à le visionner, et c’est après tout pour ça qu’il est fait.

Finalement, ce film est top pour ces différents niveaux de lecture : il plaira autant aux néophytes qu’aux experts cinéphiles, et c’est ce qui en fait une réussite. Oui, le divertissement est réussi, c’est un vrai coup de cœur car tous les petits défauts sont gommés par de jolies qualités et une plongée réussie dans un nouvel univers.

En plus, et quitte à me répéter, il est tellement rare que je vois un film qui se suffise à lui-même et dont j’ai l’impression d’avoir fait le tour que je ne peux qu’en garder du positif et le classer parmi mes films préférés, oui, oui, rien que ça !