Grey’s Anatomy – S21E017 – Love You Like a Love Song – 15/20

C’est amusant comme l’épisode précédent ressemblait davantage à un épisode préparant une fin de saison que celui-ci. Ce n’est pas que les intrigues proposées dans celui-ci ne m’intéressent pas trop, c’est juste que ça manque de vraies surprises. Tout est hyper convenu. C’est efficace, bien sûr, mais pas démentiel. Finalement, c’est à l’image de la saison : on ne se prend pas la tête à marquer les esprits ou proposer des vraies nouveautés, juste on suit la routine et on voit ce que ça donne. Pourtant, il y aurait pu avoir quelques twists supplémentaires.

Spoilers

Jo et Lincoln sont prêts à se marier.


We work in pyjamas.

Bien sûr que j’ai gardé de côté cet épisode pour pouvoir enchaîner les deux derniers d’un coup. Pour qui me prenez vous au juste ? Pour la fin de saison 21, on a donc droit à un épisode qui se concentre sur le mariage de Jo et Lincoln. Jo ne va donc pas travailler, elle reste chez elle pour attendre Levi qui est donc invité au mariage – alors que je me disais que l’acteur ne serait probablement pas là.

À la place, Jo est ravie, vraiment, d’accueillir sa belle-mère qui se tape l’incruste pour l’aider dans les préparatifs du mariage. Bien sûr. Pourtant, dans la scène suivante, Levi est de retour. Je suis si heureux de le revoir ! Il débarque à temps pour aider Jo à faire face à l’enthousiasme peu communicatif de sa belle-mère : elle lui fait un make-up très discutable et lui propose de porter un voile qui était sûrement très beau à l’époque où il a servi la première fois.

Après tout ça est l’occasion de découvrir que Levi a la plus jolie des vies depuis qu’il a déménagé. Il sympathise avec la belle-mère en parlant du chien qu’il va adopter avec son mec, et Jo est… dépassée. Sous les conseils de Levi, elle finit par dire la vérité à sa belle-mère, mais le fait en lui hurlant dessus. Ce n’est pas la meilleure des idées.

En parallèle, Linc va au boulot, lui, parce qu’il n’est pas si stressé par le mariage. Après tout, les préparatifs sont faits par d’autres et il n’y a pas grand-chose à gérer. Le problème, c’est qu’il oublie totalement une partie cruciale : ses vœux. Il pense pouvoir les improviser, jusqu’à ce que Bailey lui foute une pression totalement conne et inutile. À partir de là, il ne parvient plus à écrire quoique ce soit.

Bailey lui propose donc de rédiger ses vœux comme un rapport post-opératoire, ce qui donne une idée merdique de vœux. À ce stade de l’évolution de l’humanité, je suis surpris que Lincoln ne se serve pas de ChatGPT, hein. C’est anti-romantique au possible, mais bon…

Teddy et Owen sont de retour, et merde. Ils reviennent d’Hawaii pour apprendre que Nora est de retour dans l’hôpital. C’est con. Après deux semaines de thérapie, ils allaient mieux en tant que couple paraît-il, au point que Teddy voit maintenant Nora comme une simple patiente normale. Mais bon. Qui y croit ?

Owen. Il est assez con pour se dire que sa femme est OK avec l’idée de traiter la maîtresse de son mari. Et quand bien même elle le serait parce que la relation est terminée, c’est complètement con quand Owen vient en plus au chevet de Nora. Elle a pris cher Floriana Lima sur ce coup-là, la maladie ne lui va pas au teint. Ils font du bon boulot en make-up.

En parallèle, les chirurgiens aussi font du bon boulot : l’infection de Nora empire, alors ils envisagent une procédure quasi infaisable. Evidemment. Teddy assure que tout va bien se passer, mais je ne lui ferais pas confiance à la place de Nora. De son côté, Owen est tout perdu face à ce qui arrive, au point de s’en confier à Amelia. Son ex-femme. Quelle belle idée !

Bon, l’opération se déroule mal : il est impossible d’opérer Nora finalement. Chaque fois que Teddy essaie de l’aider, elle se taperait une crise cardiaque – et bon, ils l’ont ramenée une fois, mais rien ne peut garantir une deuxième fois. L’idée de mourir sur la table d’opération n’est pas terrible. De toute manière, elle est condamnée maintenant. Ben super. Elle en profite pour dire à Owen qu’elle est amoureuse de lui – et ce bâtard lui répond que lui aussi. Ben super.

Il reste trois jours aux internes pour être des internes, c’est donc maintenant ou jamais pour faire des énormes conneries. Ils semblent le savoir : Jules est énervée qu’Helm lui dise qu’elle n’est toujours pas de retour dans le service de Ndugu, Simone et Lucas sont toujours en froid.

Le cliffhanger de l’épisode précédent est ainsi rapidement remis en avant : Amelia culpabilise bien sûr de se rendre compte que la gamine qu’elle a opérée ne peut plus désormais communiquer qu’en clignant des yeux. Cette pauvre Dylan a certes Lucas pour s’occuper d’elle bien souvent et danser avec, mais bon, ça ne fait pas une belle vie, ça. En plus, Lucas est trop optimiste au goût de sa tante : il entretient l’espoir des parents que leur gamine pourra récupérer quoiqu’il arrive ses capacités. Le problème, c’est qu’Amelia n’est pas convaincue du tout.

Et elle a raison : les choses empirent encore quand soudainement elle n’arrive plus à cligner des yeux. Voilà qui n’arrange pas les affaires de nos médecins : Simone aussi trouve que Lucas est trop optimiste avec elle, alors qu’il faudrait absolument être réaliste à un moment. Le couple passe donc l’épisode à se disputer, parce qu’ils ne sont pas d’accord sur la manière de voir le monde. Lucas est un éternel optimiste, Simone ne l’est pas : elle préfère être réaliste, et tant pis si réaliste est synonyme de pessimiste, à ce stade.

Lucas prend donc la décision de rompre avec Simone, et elle semble le prendre assez au sérieux pour coucher avec le premier venu qu’elle croise dans un bar – et pas un bar, LE bar. Une chance sur une que ce beau type qui la drague finisse par être un médecin, non ? À croire que personne n’apprend jamais rien dans cette série !

Autrement, Jules se retrouve à bosser avec Richard sur un cas plutôt amusant d’une femme avec le colon irrité lors d’un premier rendez-vous amoureux. Elle fait croire à son rencard du jour qu’elle a une crise cardiaque quand elle a juste une forte envie d’aller aux toilettes. La patiente se retrouve avec une infection contagieuse peu ragoûtante, que Jules se voit autorisée à opérer. Tout se déroule bien et le rencard du mec vient même après l’opération. Jules, elle, se rend compte que finalement, elle pourrait aimer d’autres spécialités que la cardio. Elle s’en confie à Ndugu, et voilà.

L’épisode peut mener à un dernier acte consacré au mariage de Jo, au moins. Tout le monde s’y rend, même si comme d’hab, une partie du casting reste à l’hôpital. Je suis surpris de voir que le mec de Levi est là aussi. Que le personnage y soit, c’est logique, que l’acteur soit réembauché, franchement, c’est une surprise. Déjà le retour de Levi si peu de temps après son départ est surprenant, mais là, eh, ils font vraiment des efforts pour un mariage logique.

Avant le mariage, Jo a le temps de s’excuser auprès de sa belle-mère, puis de craquer un peu parce qu’elle est triste de ne pas avoir ses parents présents. C’est donc Levi qui prend son bras pour la faire remonter l’allée. Quel plaisir de voir que les scénaristes se souviennent des liens entre eux. On a eu trop peu de scènes entre eux ces dernières saisons, finalement. Pourtant, on en est à Levi qui officie le mariage.

Les vœux de Lincoln ? C’est finalement une chanson, très sympa et un peu catchy. C’est pas le tube du siècle, mais bon, ça fonctionne toujours de parler de ses sentiments en chantant, pas vrai ? La cérémonie qui suit est apparemment parfaite : le beau-père de Jo est heureux du mariage, Levi et son copain dansent ensemble et Teddy réfléchit au cas de Nora. Elle trouve une solution miracle avec Ndugu. Elle retourne donc à l’hôpital pour mieux se rendre compte qu’Owen est dans les bras de Nora. Et ils sont un vrai couple malgré les portes transparentes de l’hôpital ces abrutis.

Et c’est ainsi qu’un des couples iconiques de ces dernières années se marie dans une indifférence quasi-générale ? Je m’attendais à un mariage plus marquant que ça tout de même, mais bon, ils doivent en avoir marre d’organiser des grands mariages ces scénaristes ?

Grey’s Anatomy – S21E016 – Papa Was a Rollin’ Stone – 17/20

On sent que les choses s’accélèrent un peu plus dans cet épisode, juste parce qu’il permet de faire la transition entre le ventre très mou de milieu de saison et la conclusion de celle-ci : il y a la mise en place d’intrigues qui vont courir sur quelques épisodes et qui ont pour but de faire monter la tension. Et ça fonctionne bien. C’est aussi un peu frustrant, car ça nous rappelle à quel point la série peut être géniale quand elle ne se contente pas de sa routine, mais en même temps, si elle était tout le temps à ce niveau, je suppose qu’on finirait par s’ennuyer tout le temps par habitude – coucou 9-1-1, c’est à toi que je pense même si je ne t’ai pas encore rattrapée.

Spoilers

Jo et Lincoln ne trouvent pas de lieu pour se marier, Simone doute sur sa relation, Bailey a besoin d’embaucher un(e) futur(e) interne.


Are you enjoying this?

Allez, je me maintiens à jour car la saison approche de sa fin et que ça m’en fera déjà une dans laquelle je suis à jour quand une envie de marathon de tout ce que j’ai raté va me prendre en août, comme d’hab. Cela dit, la saison approche de sa fin et franchement, à part Levi et Mika, il ne s’est pas passé grand-chose.

Bon, d’accord, Jo est enceinte et ça commence à se voir beaucoup en début d’épisode, là où la dernière fois, je trouvais que pas du tout. C’est à peu près tout ce que j’ai à dire de ce début d’épisode. Avec sa spécialité, c’est sans surprise que Jo se retrouve à travailler sur le cas d’une patiente un peu compliqué. Elle a de l’endométriose, du sang dans les urines et surtout, Jo se rend compte en cours de route qu’elle la connaît : elle voyait la photo de son couple régulièrement. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner si on en est au stade où elle reconnaît et s’attache à une patiente ?

Les scénaristes se foutent de nous en plus, parce qu’il n’y a que Jo qui les reconnaît apparemment, là où Lincoln le devrait aussi… mais non. Bien sûr, Jo se débrouille pour bosser avec son futur mari au passage. La patiente doit être opérée en urgences, s’inquiète pour le mariage qui risque d’être annulé et son futur mari décide aussitôt qu’il veut l’épouser sur place. Le fait que ce soit un couple né dans le même hôpital 23 ans plus tôt est cute, mais est-ce qu’un mariage dans la chapelle de l’hôpital est cute ? Pas sûr.

La future mariée hésite à dire oui, ce qui pousse nos chirurgiens à débattre ensuite sur le couple parfait qu’ils sont supposés être pendant qu’ils opèrent. Helm, tiens elle est là dans cet épisode !, insiste pour dire qu’un mariage n’est jamais qu’une grosse fête, Link est sûr que la mariée n’est pas prête pour le mariage, Jo continue d’insister pour dire qu’ils sont un couple prédestiné. Trop de pression.

La patiente est libérée de ses douleurs par Jo, mais au réveil, elle se confie sur ses doutes : elle ne souhaite pas se marier finalement, parce qu’ils sont trop prédestinés à être ensemble depuis la naissance. Jo comprend que l’histoire de rêve qu’elle connaissait n’est pas tant un rêve : elle explique donc que son prince charmant comprendra… un jour. Et la mariage tout prêt sent bon l’annulation : Jo et Linc vont pouvoir le récupérer, parce que nous sommes dans une série et que la fête prévue est le mariage de rêve de Jo après tout.

Jo est triste pour eux, reconnaît que c’est bien pour eux et qu’ils ne sont pas Linc et elle leur couple… Et puis, eh, leur mariage annulé règle un problème de fou : Linc et elle ne trouvaient pas de lieux où se marier. Ils en ont désormais un. Le seul problème, c’est qu’ils ont désormais quatre jours pour organiser leur mariage. Bref, le fin de saison approche, comme je disais en intro.

Jules passe sa matinée à se préparer pour une opération avec Ndugu, sauf que celui-ci décide de reporter l’opération. Richard continue de les observer de loin. En vrai, il devrait savoir que c’est lui qui va précipiter les choses entre eux à ce stade, parce que bordel, ça fait 21 saisons et bien sûr que s’il les regarde comme ça, il va mettre des idées dans la tête de Ndugu.

Les trois se retrouvent à bosser sur le même cas urgent d’un ado dont le père ressemble beaucoup trop au serial killer de la saison 6 à mon goût. Le père semble assez terrible avec son gamin, ne comprenant pas pourquoi il se met en danger juste pour payer son loyer, mais lui volant tout de même les billets qui sont dans son portefeuille quand on lui remet les affaires perso de son fils. Merveilleux.

Jules étant ce qu’elle est, elle souhaite intervenir – mais son supérieur direct, Ndugu, l’en empêche. Cela pose problème pour la suite : pendant qu’ils opèrent, Jules raconte ses propres souvenirs d’enfance avec son connard de père pour convaincre Ndugu et Richard qu’il faut intervenir. Cela se termine par un Ndugu qui propose à Jules de sortir du bloc. Ah, la tension.

Elle reste, l’opération se passe bien, Richard et Ndugu informent le père et… le père se casse. Le pauvre patient, Spencer, se réveille donc pour découvrir qu’il a raté le paiement de son loyer et que son père n’est même pas là. Ndugu le rassure comme il peut, puis finit par engueuler Jules, parce qu’elle se mêle trop de la vie privée de leur patient. Quel bâtard : il ne le fait que parce que Richard a insinué qu’il était trop proche de Jules et c’est triste. Cela dit, c’est bien aussi que la série se souvienne soudainement qu’elle n’est que son étudiante, en théorie.

En pratique, Winston a beau dire qu’il ne se mêle pas de la vie de ses patients, il finit par le faire quand il croise le père de son patient en train de se vider une bouteille de whisky achetée avec l’argent qui devait payer le loyer de son fils. Dur. Winston sort complètement de ses gonds et agresse finalement le patient, jusqu’à ce que Jules s’en mêle, heureusement. Elle intervient à temps pour éviter qu’il ne fasse de la merde, il finit par lui confier qu’il a eu un père de merde aussi et… il refuse tout de même de passer la soirée avec elle, mais eh, on est sur la bonne voie.

Sentant qu’il est en burn-out, il prend une journée administrative et laisse Jules dans les mains de Richard pour la journée suivante. Outch. Hâte que Jules et Winston concrétisent, maintenant.

Bailey demande à Kwan d’être son interne de la journée. Il est tout heureux de pouvoir faire une opération d’hernie… sauf que son job est tout à fait autre chose finalement : Bailey a besoin de lui pour trouver un nouvel interne qui sera capable de remplacer Lucas dans la prochaine classe. Il est frustré mais le fait tout de même dans l’espoir d’avoir une belle opération à la clé. Et puis, bon, quand il se rend compte que la première candidate est un canon, il arrête de se plaindre.

Le problème, c’est qu’en cours de visite le canon s’avère surtout être un futur boulet (de canon, oui, oui, oui, le jeu de mots est voulu) : Kwan se retrouve à devoir intuber un patient en urgences et lui demande de l’aide sur des actes non médicaux. Elle veut bien faire et essaie aussitôt d’intuber elle-même le patient, en se trompant d’endroit au passage. Kwan l’arrête juste à temps avant la grosse erreur médicale et le procès qui allait suivre.

Il l’engueule aussi, conduisant cette future interne à retirer sa candidature malgré toute la carrière prometteuse qu’elle semblait avoir devant elle, avec plein de recommandations. Bailey est énervée après Kwan, l’engueule et découvre finalement que c’est une bonne chose de ne pas l’avoir embauchée quand elle apprend pour l’erreur médicale.

C’était une intrigue simple, contenue sur un seul épisode dans un épisode qui, au contraire, semble clairement vouloir introduire des intrigues pour les deux derniers épisodes de la saison, mais ça fonctionne. Et puis, voir l’amitié Kwan/Simone en fin d’épisode, ça m’a plu aussi.

Lucas se retrouve à bosser avec Simone (super), Amelia et Beltran dans cet épisode. Le cas médical est celui d’une petite fille avec une main dans le plâtre et un problème au cerveau. Tout ce que j’ai retenu de la scène, c’est qu’elle a un angiome, qu’Amelia va faire une carte de son cerveau et surtout, surtout, PIPER PERABO. J’adore cette actrice, mais elle se retrouve là dans le rôle d’une maman qui n’a pas grand-chose à jouer, à part l’inquiétude, surtout quand sa fille, Dylan, refuse catégoriquement l’opération.

Le couple parental se retrouve à devoir faire un choix : l’opération immédiate et risquée, qui pourrait la tuer, ou une vie très écourtée, avec cinq à dix ans max. Et bien sûr, il n’est pas possible d’attendre pour l’opération car si la tumeur grandit, alors Amelia ne pourra plus opérer. Évidemment. Les dilemmes horribles de Grey’s où je ne sais vraiment pas le choix que je ferais. Tu ne peux que passer ta vie à regretter dans ce cas, mais je suppose que je finirais par dire OK aux médecins.

Le père n’est pas motivé, la mère finit par accepter quand Lucas lui propose d’être dans la salle d’opération… mais ça pose des problèmes d’éthique à Simone : elle pense qu’ils feraient mieux de ne pas faire l’opération. Le truc, c’est que ses doutes sur le taf se retournent contre elle quand Lucas les compare à sa manière de gérer leur couple et de ne pas lui demander de vivre avec elle.

L’opération a quand même lieu, même si Amelia est soudainement hyper stressée une fois au bloc. Elle prend une minute pour elle, engueule Beltran qui voulait la motiver juste comme notre Superwoman sait si bien le faire et, justement, elle ne prend pas la posture de super-héroïne. Je m’y attendais, ça aurait été logique – et ça manque, même si c’était parfois ridicule.

Bref, l’opération se passe bien et tout se termine bien, avec une Simone qui reconnaît même auprès de Lucas qu’elle avait peur pour les mauvaises raisons et tout. Cela fait du bien d’avoir une scène où Simone reconnaît ses erreurs et communique de manière saine sur son couple. Pour le coup, j’apprécie moins la réaction de Lucas qui lui reproche finalement d’avoir eu des doutes : il dit d’abord que c’est bien de lui partager, puis prend mal qu’elle soit dispo le soir alors qu’elle avait dit qu’elle n’était pas sûre précisément à cause de ses doutes. Je n’ai pas trop compris le move. Je suppose que l’idée est de faire en sorte de terminer la saison sur du drama, mais c’est un peu lourdement fait.

Oh, et sinon, on approche de la fin de saison (le saviez-vous ?) et on a donc droit à un cliffhanger cette semaine : la gamine opérée par Amelia allait super bien au réveil, mais le lendemain, elle est en piteux état. Elle ne bouge plus, ne réagit plus du tout, comme si elle était en état de mort cérébrale. La suite au prochain épisode.

C’est une bonne nouvelle : ça confirme que Piper Perabo sera encore là au prochain épisode ; mais c’est également le cas pour des persos que j’adore comme Amelia, du coup. Dire que Beltran venait de lui redonner un boost de confiance en affirmant qu’elle parierait sur elle quoiqu’il arrive et qu’elle était peut-être meilleure que son frère légendaire…

Sinon, je suis forcé de l’écrire surtout que je me plaignais dans notre dernier podcast de 42 minutes de ne pas avoir tous les acteurs à chaque épisode, mais QUEL PLAISIR, QUEL BONHEUR D’AVOIR UN ÉPISODE SANS TEDDY ET OWEN… Et Ben, parce qu’ils ne savent pas quoi faire de lui non plus, sérieux.

Grey’s Anatomy – S21E15 – Bust Your Windows – 15/20

Je crois que je sais où est mon problème avec cette saison et pourquoi j’ai tant de mal à me motiver pour voir chaque épisode : il y a trop de personnages qui sont présents de manière aléatoire. Les économies sur les salaires des acteurs qu’on n’embauche plus pour la saison complète finissent par vraiment se voir et se ressentir : des personnages manquent et n’ont plus tellement de développement à cause de ça. Certes, on se concentre sur les nouveaux que j’adore, mais ça semble très artificiel ce roulement des médecins – même s’il y a une certaine logique, c’est un hôpital, bien sûr qu’ils n’ont pas tous les horaires des internes. M’enfin… Tout de même, il me manque quelque chose dans plein d’épisodes. Et ce fut le cas pour celui-ci, même si je l’ai beaucoup aimé par ailleurs.

Spoilers

Lucas cherche le moyen de ne pas redoubler, Simone et Kwan ont quelques problèmes de colocation.


You want to impress me, Dr Adams ? Do something impressive.

Il ne me reste qu’un épisode à voir, tant pis si je finis mon visionnage à pas d’heure. J’imagine que les vacances, ça sert aussi à ça ? Et puis, les épisodes s’enchaînent après tout : Jo m’a encore manqué dans le précédent, Amelia aussi. Bref, j’en ai déjà parlé dans l’intro sans spoilers… mais elles m’ont manqué aussi dans celui-ci !

L’épisode commence par une énième matinée comme les autres : Bailey et Ben parlent d’une soirée rencard, Richard essaie de recaser Winston, bref, au secours.

En tout début d’épisode, Simone tombe également sur un certain Oliver dans la chambre de Mika. Elle n’est pas heureuse et ça se comprend, sérieusement. Kwan lui révèle même qu’il cherche un nouveau colocataire sans lui dire. C’est d’autant plus énervant pour Simone qu’elle envisageait plutôt faire revenir Lucas. Elle passe le reste de l’épisode à se disputer avec Kwan, y compris sur les cas médicaux et au détriment de son mec qu’elle pourrait aider un peu plus.

En effet, Lucas, de son côté, remercie Richard pour ses conseils pour tenter de ne pas redoubler. Richard n’a pas pu faire grand-chose comme il le lui avait dit : il ne pense pas que ce soit une bonne idée d’en parler à Catherine en fait, parce que ça compromettrait encore plus les choses pour lui. Par chance pour lui, Catherine vient bosser ce jour-là à Seattle en tant que chirurgienne, ce qui n’est pas arrivé depuis plein d’épisodes. Bref, ça arrange les scénaristes.

Lucas pense que ça l’arrange aussi, mais il ne se gagne pas les faveurs de Catherine du tout : il veut trop bien faire et ça lui porte préjudice, parce qu’il va trop vite et ne parvient pas à prendre en compte les besoins de sa patiente adolescente, contrairement à Catherine. Ils en font trop avec elle, je n’arrive plus à me la supporter. On en est au point où on nous l’introduit comme une médecin qui peut crier sur le président des USA avant de venir au boulot, lol.

Catherine est finalement appelée pour gérer des problèmes administratifs et Lucas se retrouve avec Bailey, amusée par la situation. Elle comprend bien ce qu’il essaie de faire, mais sait que ce n’est pas si évident. Par chance pour lui, la patiente adolescente a un problème sans solution médicale moderne ou adaptée. Lucas se retrouve à devoir chercher une solution miracle pour impressionner Catherine, tout en se faisant maltraiter par des adolescentes.

Il finit par trouver un protocole qui a été expérimenté en Australie et impressionne au moins Bailey. Elle propose donc qu’il fasse la procédure lui-même, avec son assistance et en profite pour essayer de négocier avec Catherine pour qu’il puisse passer à l’année suivant – il ne lui reste qu’un mois pour en avoir l’autorisation après tout. Le problème, c’est que la patiente n’est pas du tout à l’aise à l’idée que Lucas travaille sur son vagin, parce qu’elle est une ado et qu’elle le trouve mignon. Lucas a entendu la leçon donnée par Catherine : il se retire du cas avec classe et un très mauvais jeu d’acteur – mais c’est bien joué de l’acteur de jouer le mauvais acteur, je suppose. Et le move plaît évidemment à Catherine : elle accepte donc qu’il passe à l’année suivante avec le reste de sa classe, revenant sur sa punition. Évidemment.

À un autre étage, on se pose tous la question : qu’est-ce qui pourrait mal tourner quand la série s’attarde sur un nettoyeur de vitres très beau venant nettoyer celle de l’étage pédiatrique ? Il n’est même pas si beau, mais il plaît à Simone, Jules et un infirmier random apparemment. Ce qui tourne mal : un coup de vent, une perte de contrôle de sa plateforme et bim, la plateforme explose la baie vitrée.

C’est un accident original, je pense bien qu’on n’y avait jamais eu droit en 21 saisons – même si j’ai vu des choses similaires dans 9-1-1. C’est moins grave que prévu, il n’y a que peu de blessés en vrai. Commençons par le nettoyeur qui est marié à une cougar et finit en arrêt cardiaque. Jules et Winston font tout ce qu’ils peuvent pour lui, après le moment gênant où Winston a pris la femme du patient pour sa mère – mère qui déteste la femme, d’ailleurs.

La série continue d’insister beaucoup sur le duo Winston/Jules en revanche. Je me demande si le but à long terme n’est pas de les mettre à long terme, ce qui serait un peu soulant, peu original mais pas surprenant. En fin d’épisode, elle le drague très clairement en l’emmenant sur le toit. C’est quand même fou comment malgré le nombre d’acteurs qu’ils ont dans la série, ils se retrouvent toujours à nous fournir des duos qui se retrouvent seuls dans un hôpital bondé. Winston regarde Jules avec des yeux amoureux quand elle le pousse à profiter de la vue du toit de l’hôpital et il lui donne même sa veste.

Richard les croise quand ils reviennent à l’étage où le nettoyeur de vitres vient de se réveiller : il sent bien que le rapprochement n’est pas que professionnel et met en garde Winston… qui feint de ne pas comprendre, je crois. Jules semble vraiment absorber par le travail, mais elle doit bien s’en rendre compte aussi, non ? Ah, et est-ce qu’on peut revenir sur Jules qui a vite tourné la page de Mika finalement ? Non parce que OK on a eu deux épisodes où elle pleurait, mais depuis, la femme de Beltran et Winston quoi. Winston qui a couché aussi avec Beltran d’ailleurs. Elle va être ravie.

Une autre patiente blessée par l’accident de fenêtre est la maman d’un des patients de pédiatrie. Helm (elle est de retour, yes, mais pourquoi fait-elle un épisode sur cinq ?!) et Ben s’occupent difficilement du fils et des autres patients de Richard, occupé avec la maman. J’aime bien voir Helm irritée par Ben et la manière dont ils finissent par être potes à cause d’un gamin qui refuse de marcher pour péter quand ses médecins lui demandent. Helm et Ben se retrouvent à se déguiser en super-héros avec le matériel de l’hôpital. C’est un peu ridicule, mais admettons, c’était un gag facile et ça fonctionne bien.

En fin d’épisode, Ben essaie de comprendre pourquoi Helm le déteste autant. Elle finit par lui révéler qu’elle n’a plus personne maintenant que Levi est parti, qu’elle galère aussi dans son appartement avec une proprio (Jo, oui, oui) qui ne s’occupe pas trop d’elle. Elle n’a personne pour faire ses courses, récupère tout le boulot de Levi et ne peut même plus étudier avec quelqu’un : Ben se propose donc pour ce dernier point. Mouais. Je suis moyennement convaincu par le duo, mais on verra, je suppose.

Richard s’occupe donc de la mère de ce patient qui refuse de marcher avec Kwan et Simone. Au bloc, il est forcé d’engueuler ses étudiants comme s’ils étaient des enfants : ils sont incapables de se concentrer assez longtemps et de mettre de côté les différends entre eux. Kwan est exclu du bloc opératoire, ce qui n’arrange rien entre eux. Finalement, ils se réconcilient malgré tout grâce à leur patient et à l’honnêteté qu’ils retrouvent enfin. Ils se disent la vérité et ça fonctionne bien mieux.

Kwan accepte même que Lucas vienne vivre avec eux. Le truc, c’est qu’au moment de lui annoncer, Simone apprend que Lucas va passer à l’année suivante avec elle. C’est une bonne nouvelle, mais ça ouvre des perspectives flippantes sur un futur ensemble : il imagine déjà où ils iront vivre (New-York) quand ils ne seront plus résidents (un move très TDAH en vrai, mais ils ne le disent plus jamais ce qui est dommage car la représentation fait du bien)… et ça fait flipper Simone, qui ne dit pas ce qu’elle ressent. Combien de saisons de la série on s’épargnerait si les personnages disaient un peu ce qu’ils pensent et ressentent au moment où ils le vivent ?

Grey’s Anatomy – S21E14 – Love in the Ice Age – 15/20

Les épisodes se suivent toujours et se ressemblent encore. C’est peut-être aussi le problème d’en voir autant d’un coup : je ne sais absolument plus quoi dire dans ces lignes de résumé sans spoiler à force, parce que la saison est dans son rythme de croisière habituel. Il n’y a pas un épisode pour sortir du lot : les intrigues sont sympathiques et ça se regarde tout seul, je suis content que la série soit renouvelée car elle fonctionne si bien pour moi et… Ouais, c’est tout. Allez, épisode suivant.

Spoilers

Bailey fait venir le Dr Chase, un de ses héros… mais ce n’est pas la vue de Simone sur le monsieur.


No, no I’m not OK, no I can’t calm down so save your breath.

La série est en pause jusqu’au mois de mai, alors je ferai mieux de ne pas enchaîner les épisodes comme ça, mais maintenant que je suis parti, à quoi bon s’arrêter, hein ? C’est étrange comme bingewatching : j’ai l’impression que c’est par défaut plus que par vraie envie. Mais eh, j’en parlerai probablement dans le podcast à 21h ce soir maintenant.

Molly est déjà repartie en Californie ? C’est abusé. On vient de se faire quatre ou cinq épisodes sur son cas qui semblait loin d’être terminé. Cela aurait été bien de pouvoir avoir une vraie conclusion. Kwan a le cœur brisé et ça se sent dans son travail : il se réfugie dans les boissons énergisantes et c’en est au stade où Lincoln est obligé de lui refuser une amputation tellement il est… énergique.

Finalement, l’amputation n’est pas si obligatoire qu’elle ne semble : en en parlant avec Winston qui voulait juste aller à un match avec lui (lourdeur cette amitié, mais pas si mal écrite en vrai), Winston se rend compte qu’il peut aider à sauver ce patient têtu et insupportable. Le type a la jambe complètement défoncée, mal placée et infectée, mais eh, il veut continuer de faire ses randonnées.

Lincoln explique qu’il y a une raison pour ça : il voulait disperser les cendres de son frère dans plusieurs pays.

Après deux jours d’absence, Teddy revient auprès d’Owen qui paraît plus amoureux que jamais… et pourtant ! Ben se retrouve dans le service de Teddy, ce qui ne lui plaît pas du tout après les derniers incidents entre eux, mais Bailey refuse d’aider son mari à se sortir de ce mauvais pas. Pour une fois, j’ai presque de la peine pour Ben.

Il se retrouve ainsi à bosser avec Teddy et Owen, au moment où Teddy comprend qu’Owen a probablement couché avec une autre au moment où elle lui dit que c’est une erreur et qu’elle ne veut pas ça pour leur couple, finalement. Jules est aussi mêlée à tout ça, et elle me tue de rire bien trop souvent. Jules est ravie de devoir les aider à s’occuper d’un homme qui s’est planté tout seul avec un pic à glace en tombant – et en tombant amoureux apparemment. Oh neat, one of those.

Pendant tout l’épisode, Owen et Teddy se disputent donc avec cette fois Teddy qui me tape sur le système parce qu’elle a provoqué toute seule ce qui lui arrive et n’a pas raison de se vexer, sérieux. Bref. Le patient avec le pic à glace se l’est planté si près du cœur que la situation pose problème : il faut l’emmener au bloc, mais il peut mourir en cas de mouvement brusque. Cela mène à une scène amusante dont Grey’s a toujours eu le secret : une fois de plus, Jules se retrouve piégée dans une situation ridicule où Teddy la force à stalker la femme dont leur patient est tombé amoureux, parce qu’elle est une millenial et elle sait le faire, voyons.

J’adore Jules, alors bien sûr, j’ai ri aussi… sans pour autant être surpris quand le type finit en arrêt cardiaque parce qu’il se relève pour mieux voir la photo sur le portable de Jules. C’est un peu la douche froide : le type meurt au bloc, malgré tous les efforts de Teddy pour le maintenir en vie. Et elle en fait ! Quand tout le monde a abandonné entre temps, elle continue son massage cardiaque. Elle transfère son mariage sur ce patient et il serait temps de comprendre qu’il est mort. Cela se fait progressivement : le soir, elle demande à Owen de ne pas l’attendre. AHAH. C’est finalement Ben qui la remet à sa place quand il en a marre de se faire piétiner par elle. C’est le seul truc bien qu’elle fait pourtant !

Elle OSE en vouloir à Owen d’avoir couché avec une autre alors que c’est elle qui a demandé et qu’il lui répète en boucle qu’il est amoureux d’elle. Tss. Et même pas on voit Nora pour avoir sa version des faits ? Allez, c’est nul. Où est le drama quand on en veut ?

Miranda est frustrée en revenant à Seattle de voir que ses affaires sont sans dessus dessous. Elle a tout de même organisé une grosse réunion sur une de ses patientes (on a au passage quelques infos sur Maxine, ça faisait longtemps, c’était amusant) et présente à tous ses internes son héros du jour, un certain Chase.

La série en a tellement fait pour l’introduire que j’ai cru qu’on allait encore récupérer un ancien le temps d’un épisode. Ce n’est pas le cas : Chase est celui qui a provoqué la crise de nerfs de Simone dans son programme précédent. On apprend donc qu’il s’occupait mal d’une patiente noire, qu’il a négligé jusqu’à ce que son état empire, et que quand Simone a essayé de le confronter là-dessus, il l’a remercié de ne lui dire que ce qu’il savait déjà et ça s’est mal terminé.

Voir Chase provoque une vraie crise d’angoisse pour Simone, qui est obligée de sortir de la salle pour évacuer et tout expliquer à Jules. De manière tout à fait logique, quand elles reviennent après avoir raté toute la présentation, Bailey décide de confier l’opération à Simone. Je comprends que ce soit sa meilleure interne du moment, mais elle mérite une punition d’avoir tout raté non ? Kwan et Lucas ont répondu aux questions !

Bien sûr, Simone prend sur elle et accepte, parce que c’est son travail. Chase la reconnaît et n’est pas perturbé du tout. C’est problématique. On voit à quel point il n’est pas aussi parfait que Miranda le voit : elle va chuter de haut. Richard n’aime pas Chase et le fait savoir à Miranda (mais aussi à Lucas qui voulait assister à son opération… sauf qu’il ne peut pas car dans le service de Richard, on doit regarder des VHS – et c’était si drôle), mais elle le regarde vraiment avec des étoiles dans les yeux. C’est terrible pour Simone, surtout que dans le cas qui a posé problème dans son passé, il y a une question de mauvais traitement médical parce que la patiente était noire. Et évidemment, la patiente de Miranda l’est aussi.

Pourtant, Simone fait son boulot et rassure la mère de la patiente quand elle lui demande ce qu’elle pense de ce médecin. Que faire d’autre, en même temps ? Une fois au bloc, Miranda est toujours émerveillée par Chase pendant un bon moment, jusqu’à ce qu’elle rende compte que c’est une fraude : il sélectionne les patients dans ses études, ce qui explique son grand taux de succès. Une fraude, littéralement.

Elle est dégoûtée et le vire de son bloc opératoire, parce que lui, il est carrément prêt à laisser mourir la patiente maintenant qu’elle ne lui est plus utile. Heureusement que Bailey est là pour jouer les super-héroïnes. C’est vrai qu’on veut une chirurgienne comme ça – mais en même temps, cet hôpital, au secours !

L’opération se fait quand même à huit mains : Richard et Lucas sont appelés à la rescousse par Bailey et Simone. Et dire que Bailey ose demander à Simone si elle savait qu’il était une fraude à Baltimore alors qu’elle ne lui a pas laissé la moindre chance de s’exprimer avant. Tout est bien qui finit bien, une fois de plus : Bailey met au point sa propre méthode et sauve la patiente. Elle est récompensée par le sourire de la maman, la fierté de Simone et une petite conversation avec Richard. Simone, elle, confronte Chase… mais en vain. Le type se sent trop supérieur à elle, la critique et insulte Bailey.

« Karma will get him » est possiblement la meilleure réplique de l’épisode, et c’est encore du Jules. J’aime vraiment bien cette classe d’interne et les interactions entre eux en fin d’épisode à chaque fois : Jules et Simone super potes, Lucas dépassé par ça, ça fonctionne si bien.