The Irrational – S01E05 – Lucky Charm – 14/20

Voilà, je retrouve davantage ce que je cherche avec ce procédural : c’est un peu fun dans l’intrigue proposée, ça fonctionne bien du côté du fil rouge et de l’équilibre de l’épisode, les personnages donnent envie d’apprendre à les connaître à nouveau et les scénaristes savent miser sur les bonnes dynamiques pour ne pas nous ennuyer. J’espère que la suite de la série continuera davantage sur cette lancée, parce que ça redevient un divertissement efficace – ce n’est pas exceptionnel, mais ça permet de se divertir, quoi.

Spoilers

Pourquoi une experte en poker perdrait-elle soudainement dans un tournoi contre un amateur ?


It doesn’t look like someone who is in control

Est-ce une bonne idée d’enchaîner sur cet épisode alors que je n’ai pas aimé le précédent ? En vrai, peut-être : j’ai espoir que ça me permette de changer d’avis sur la série !

Las Vegas | Phoebe | Fil rouge

Las Vegas

L’épisode commence de manière surprenante, parce qu’il ne commence pas immédiatement par une scène entre Kylie et Alec comme d’habitude. Bon, elle arrive assez vite, avec Kylie qui sert désormais d’assistante à son frère apparemment. Elle l’aide à faire du tri entre des sacs à main jusqu’à ce qu’Alec reçoive un appel de la protagoniste de la première scène de l’épisode, une joueuse de poker.

Contre toute attente, cette joueuse professionnelle qui semble être dans la merde après avoir perdu contre un certain Ethan est en fait une ancienne étudiante d’Alec. Alors qu’il se rend à Las Vegas pour l’aider, avec Kylie, Phoebe et Rizwan, on découvre donc que Camille, c’est son nom, a tout plaqué pour le poker… mais est maintenant dans la merde. Pour s’en sortir, elle a besoin de gagner, mais elle soupçonne Ethan de tricher et a besoin d’Alec pour le prouver.

Et bon, quand Ethan explique à Alec qu’il pense gagner grâce à un porte-bonheur, on comprend bien qu’il va y avoir autre chose à creuser. C’est plutôt intéressant comme manière de surprendre que d’amener tous les personnages à Las Vegas… mais par contre amener Kylie à voler le porte-bonheur, c’était un peu naze. En plus, pardon, mais bon, où est la discrétion ? Elle lui fait prendre des photos d’elle, ce qui est une excuse pourrie pour le voler, et passe la soirée dans son costume orange à côté d’Alec qui a déjà parlé avec Ethan avant. Quel foutage de gueule, quoi.

Bon, malgré la perte de son porte-bonheur, Ethan gagne au poker à nouveau, et ça continue de foutre Camille dans la merde. Elle a besoin de cash, en théorie, pour payer des types qui décident de la menacer jusque dans sa chambre d’hôtel. Ce n’est pas hyper malin de leur part : ils tombent ainsi nez à nez avec Alec, qui réussit, comme toujours, à blablater la situation. Une fois les agresseurs sortis de la chambre, il prend la peine de parler avec Camille pour comprendre un peu mieux ce qu’il se passe dans sa vie.

Elle finit par reconnaître qu’elle a mis en jeu plus qu’elle n’avait. C’est débile, mais c’est ce que beaucoup d’autres gens font quand ils tombent dans l’addiction au jeu, après tout. J’aime bien qu’Alec prenne la décision de ne pas la juger, mais de l’aider tout de même. Et il le fait en prouvant que les statistiques ne sont pas logiques quand il est question d’Ethan. Ce n’est pas suffisant pour que Camille gagne à nouveau au poker – même quand Ethan décide d’arrêter de jouer. J’ai bien aimé les observations d’Alec et Kylie pendant la partie de poker, en tout cas. Cela nous faisait une nouvelle manière de voir le poker – la psychologie des joueurs.

Pour autant, ça n’aurait pas été suffisant pour que l’épisode soit top. Finalement, ce qui fonctionne dans cet épisode, c’est la présence de Kylie, un personnage qui est top et à la dynamique efficace avec Alec… Et le fait d’avoir une double intrigue, parce que ouais, il y a deux enquêtes et ça donne un peu plus l’impression d’être devant une série comme ça. L’épisode précédent ne fonctionnait pas si bien.

Après, je ne peux pas en faire trop pour celui-ci non plus : quand Alec s’est fait kidnapper par les méchants, là… Pff, j’ai soupiré et j’ai trouvé ça nul. L’idée est toutefois bonne : ça permet finalement d’avoir leur aide pour retrouver Ethan. Et hop, Ethan révèle qu’il trichait bel et bien avec un dispositif dans ses baskets lui indiquant quoi jouer. C’est naze tellement c’est évident qu’un casino verrait forcément une triche si grossière !

Je mets de côté ce détail pour apprécier pleinement la suite : c’est chouette, parce qu’Alec refuse que Camille triche à son tour mais propose plutôt un stratagème bien pensé pour que Kylie perturbe le système de triche et que Rizwan distribue des boissons… permettant de voir qui se sent surpris et coupable. J’ai bien aimé ce petit détail. Je ne sais pas s’il fonctionnerait vraiment, et surtout de manière si visible, mais ça fonctionnait dans l’épisode.

Et tout est bien qui finit bien : Camille règle ses dettes en gagnant le tournoi de poker, la gérante du tournoi est finalement celle qui gérait la triche, et hop.

Las Vegas | Phoebe | Fil rouge

Phoebe

En parallèle de tout ça, on comprend assez vite, quand Phoebe arrive à Las Vegas, qu’elle n’aime pas beaucoup Camille. Il y a une tension évidente entre elles, une rivalité au minimum, une histoire qui s’est mal terminée, assurément. Ainsi, on découvre que Phoebe n’est pas fan de poker et de jeux… Mais ça ne l’empêche pas, comme tout le monde, de tomber dans l’addiction des jeux. Il faut dire qu’elle gagne sa première partie à une machine, c’est assez fou.

Bon, son but est de réussir à se mêler à la foule des joueurs pour pouvoir les étudier du point de vue psychologique. Cela mène à quelques scènes amusantes avec Phoebe et Rizwan dans les allées du casino. J’aime bien. J’aime bien aussi la scène entre Camille et Phoebe – avec une Phoebe qui en veut à Camille de l’avoir abandonnée alors qu’elles étaient amies.

Bien sûr, l’épisode se termine sur une réconciliation, ça va de soi, mais ça prend assez son temps pour que ça passe comme intrigue. Franchement, j’espère qu’on reverra Camille. C’est un personnage surprenant pour une série, mais je pense qu’elle fonctionnerait bien sur du plus long terme.

Las Vegas | Phoebe | Fil rouge

Fil rouge

Loin de Las Vegas, Marisa continue de bosser avec son mec, mais bon, on sent que ça ne se passe pas si bien entre eux. Après l’épisode précédent où ils s’envoyaient des petits piques, nous nous retrouvons avec un épisode où son mec est saoulé de voir Marisa s’enfermer beaucoup trop dans le travail. Le problème n’est pas le travail en général, mais plutôt le fait qu’elle enquête sur le fil rouge de la saison.

Nous la retrouvons à nouveau en train d’interroger son seul témoin de l’explosion, celui qui a été arrêté. Son but ? En savoir plus sur le logo du camion devant l’Eglise, car elle est sûre d’avoir là une preuve tangible. Certes. Par chance pour elle, en cours de route, elle récupère l’aide de son petit-ami.

Elle finit même par trouver un suspect au mugshot photoshoppé comme jamais. La suite au prochain épisode, pour avoir quelques réponses ? Théoriquement, oui. En pratique, les nouvelles ne sont pas bonnes : son suspect s’est suicidé avant qu’elle n’arrive chez lui. Pardon, mais… Le copain du FBI là, c’est clairement une taupe ! Souhaitons plus de chance à Alec dans ses rencards avec Rose, l’experte en kidnapping, parce que oui, c’est apparemment un truc.

Las Vegas | Phoebe | Fil rouge

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The Irrational – S01E04 – Zero Sum – 10/20

Arf, ce quatrième épisode n’est pas glorieux pour plein de raisons : le concept scientifique proposé n’a pas vraiment besoin de science pour être expliqué – on le connaît tous. Les acteurs secondaires ne sont pas au top niveau. L’intrigue est prévisible de bout en bout. Le fil rouge est complètement oublié ; c’est un cheveu sur la soupe. Et je n’aime pas la soupe, surtout quand elle est tiède comme ça. Bref, je me suis ennuyé et c’est embêtant pour une série procédurale.

Spoilers

Pourquoi kidnapper quelqu’un si la famille n’a pas de quoi payer la rançon ?


It looks like a win-win-win

Tiens, j’ai déjà pris une semaine de retard dans ma seule série network du moment, ce n’est pas bien malin de ma part, ça. Après, c’est du procédural, c’est si rapide à rattraper de toute manière.

Kidnapping | Rizwan | Terroriste

Kidnapping

Pendant la signature d’exemplaires de son bouquin, Alec se retrouve contacté par un homme on ne peut plus malpoli qui décide de profiter de sa présence pour le faire enquêter sur la disparition de sa fille. En effet, la police ne peut pas encore l’aider car elle a disparu depuis trop peu de temps, mais il sait qu’Alec est son meilleur espoir pour retrouver sa fille, et tant pis si c’est une manière de parler censée flatter Alec uniquement. En effet, ça fonctionne et Alec se décide à aider l’homme, sans même faire payer le couple qui cherche sa fille. Non mais attendez, on se fout de nous ?

Je crois que oui, parce que l’actrice choisie pour jouer la mère n’est pas excellente non plus. Bon, après, ça ne doit pas être évident de jouer la mère éplorée par le kidnapping de sa fille – et par la rançon élevée qu’on n’a pas les moyens de payer. Et oui, évidemment, les kidnappeurs contactent la famille quand Alec est là pour entendre ce qu’il se passe.

Les kidnappeurs de Veronica refusent que la police se mêle de leur affaire, mais bon, Alec est déjà là, alors évidemment, il fait appel super vite à Marisa. Pour complexifier le cas, on découvre alors que la mère de famille a aussi eu une affaire avec son ancien patron richissime. Elle fait appel à lui pour retrouver plus vite Veronica, parce que Ted, l’ancien patron, a plein de contacts pour aider à faire face à des kidnappeurs.

Hop, il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’Alec détermine que la rançon n’est pas si idiote que ça si quelqu’un est déjà au courant de la liaison entre la mère et son patron – sauf que personne ne le savait, à part les principaux concernés et la kidnappée. Et l’ex copain, aussi. Bim, un suspect facile quand je soupçonne déjà le fils du patron moi.

L’épisode part ensuite en vrille totale, avec un faux deal de drogue organisé contre l’avis du FBI qui ne peut pas le faire sans accord, mais qui se rend quand même sur place pour kidnapper le petit ami, sauf que le petit-ami se rend compte de leur présence, et bim, course poursuite ; bim Alec peut deviner où ira le gamin en s’enfuyant. Pff. J’aime bien l’idée de tourner à droite sous la panique, c’est un vrai truc, mais c’est quand même un peu n’importe quoi.

L’interrogatoire de l’adolescent permet en tout cas de constater que le gamin est toujours amoureux de Veronica, que celle-ci avait besoin d’argent et qu’elle est possiblement responsable de son propre kidnapping. Les grands classiques. Il est dur de surprendre encore en 2023 avec ce genre d’intrigue. Bien sûr, cette théorie ne plaît pas du tout aux parents, et surtout au père, de Veronica. En plus, Alec n’est plus si convaincu que ça après un deuxième coup de fil des kidnappeurs. La vidéo semble convaincre Alec que Veronica ne fait pas semblant d’être terrifiée… alors que bon, elle est mauvaise actrice tout de même.

Finalement, le seul qui s’en tire en acting est son père, mais le personnage est particulièrement énervant à être un cliché ambulant. Cela dit, toute l’intrigue l’est : c’est sans la moindre surprise qu’Alec en arrive à la conclusion que le kidnappeur n’est autre que le fils du daddy riche. C’était une évidence dès le départ, et j’en arrive à me demander pourquoi ils font encore des enquêtes dans ce genre de cas.

Allez, ça donne tout de même des scènes marrantes, notamment l’experte en kidnapping qui se retrouve à devoir prétendre avoir trouvé un GPS dans les billets… Quant à l’aspect scientifique de l’épisode, il vise simplement à nous expliquer ce qu’est la jalousie en compliquant énormément les choses les plus simples du monde. Ce n’est pas bien grave, vous me direz, mais c’est un peu dommage tout de même.

Bref. On en arrive assez vite à une conclusion d’épisode plutôt réussie, et c’est contre toute attente à ce stade. J’ai beaucoup aimé la logique s’appliquant au discours d’Alec pour calmer Trey, le kidnappeur. Après tout, son père délègue quand il s’agit de retrouver Veronica, mais vient de lui-même quand c’est son fils qui est en danger. Tout ça donne même envie à Rose, l’experte en négociation, de coucher avec Alec. Elle a flirté avec lui tout l’épisode.

Kidnapping | Rizwan | Terroriste

Rizwan

Pendant qu’Alec s’amuse à jouer les négociateurs avec le kidnappeur de Veronica, il ne se rend pas au travail. Il demande donc à Rizwan de couvrir ses cours pour lui et ce n’est pas glorieux à voir. Rizwan ne voulait pas y aller, Phoebe le force, puis se fout de lui quand le cours est catastrophique. Disons que Rizwan manque un peu de confiance en lui. La sœur d’Alec s’en mêle pour découvrir les retours catastrophiques des étudiants, Alec fait un rapide speech qui redonne un peu confiance à Rizawan et hop, son cours s’améliore naturellement.

Par contre, là encore, on sent qu’on est dans une série, franchement. Je veux dire par là que son cours est une catastrophe et qu’il tente d’être cool alors que ça ne l’est pas. Et le ménage à faire après tant de serpentins ? Et le budget ? Non, vraiment, je ne suis pas convaincu. J’aime bien, cependant, que la série prenne le temps de construire une relation amicale entre Phoebe et Rizwan.

Le petit bonus plutôt sympathique est aussi que j’ai appris que la sœur d’Alec s’appelle Kylie. Ah, et qu’elle avait trois jobs, mais plein de temps libre quand même pour faire des recherches afin d’aider son frère. Cela dit, ça, c’était avant : voir comment Rizwan s’inquiétait pour son job lui a donné envie de trouver un job qui lui plaise davantage. Allez, pourquoi pas !

Kidnapping | Rizwan | Terroriste

Terroriste

Oh, et le fil rouge de la saison ? Ecoutez, on est sur un épisode 4 alors on sait bien qu’on aura moins à se mettre sous la dent que d’habitude. Dans cet épisode, on est donc réduit à peu de choses : Marisa se rend interrogé le terroriste supposé qui aurait mis la bombe dans l’Eglise. A force de le questionner, elle finit par comprendre qu’il n’était pas sur le lieu de l’explosion. Il a peut-être créé la bombe, mais il n’est pas le terroriste.

Bon. On s’en doutait déjà largement avec son procès ridicule là, donc on apprend vraiment peu de choses dans cet épisode. La recette est mal gérée, je trouve.

Kidnapping | Rizwan | Terroriste

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The Irrational – S01E03 – The Barnum Effect – 15/20

Il s’agit à mes yeux du meilleur des trois épisodes, et pourtant le fil rouge est bien laissé de côté cette semaine. Seulement voilà, on développe un peu plus les personnages secondaires – j’apprends enfin quelques noms ! – et on nous laisse tester les expériences scientifiques proposées pour une fois. Elles n’inventent rien, ne sont pas surprenantes mais c’est efficace.

Spoilers

Pourquoi un excellent pilote d’avion verrait-il son avion se crasher ?


This is the time when we need to let Alec do his thing.

Mieux vaut tard que jamais ? Il faut bien dire ce qui est, ce procédural n’est pas aussi bon que ce que je l’espérais. Pour autant, j’ai envie de le continuer pour voir vers quoi il se dirigera pour l’instant. De là à sacrifier un peu de sommeil (et beaucoup de travail) dès mardi matin ? Eh bien, non. Mais bon, en ce jeudi matin, je me suis dit qu’il était peut-être temps de m’y remettre.

Marisa | L’avion | Rizwan

Marisa

La sœur d’Alec est de nouveau le prétexte pour ouvrir cet épisode. On voit bien la routine qui se met en place pour la série : le matin, Alec part de chez elle, alors on aura droit à quelques petites scènes à chaque épisode. Et inévitablement, je me mets à me dire qu’elle pourrait être un choc facile pour les scénaristes : faisons-en une méchante dans les épisodes à venir.

Bon, nous n’en sommes pas là. Pour l’instant, elle tire les cartes histoire de nous faire les clichés les plus simples du tarot – la Tour, notamment, le Fou quand il est question de Marisa… Rien de bien incroyable. Je me suis demandé quand ça avait été tourné, aussi, parce qu’on aurait vraiment dit un tournage avec distanciation (cf. la photographie ci-dessus). Bien sûr, le but est aussi de faire un point sur la situation du fil rouge. L’enquête va enfin être rouverte, ce qui fait que Marisa lui demande de venir au FBI. C’est l’occasion de commenter aussi le fil rouge romantique entre ces deux-là : la sœur voulait que son frère laisse de la place à Marisa, mais voilà qu’Alec est convoqué par Marisa maintenant.

On ne voit pas bien pourquoi elle le convoque, d’ailleurs. Franchement, je veux bien qu’il soit un témoin clé et que son souvenir permette de relancer l’enquête, mais en quoi est-ce que c’est censé justifier de lui filer toutes les infos ? C’est cool d’être consultant. D’ailleurs, Marisa ne peut plus se passer de lui-même si elle a soudainement quelque chose à lui dire : leur conversation est interrompue par une urgence, et il est évident que cette urgence sera l’affaire de cette semaine.

Pendant tout l’épisode, Marisa garde donc son secret gênant qu’Alec finit par comprendre de lui-même : elle sort avec Jace, son collègue. Cela sort un peu de nulle part après trois épisodes. Je trouve que ça aurait été plus intéressant de l’avoir dès le premier épisode. Peut-être que ça aurait aidé à retenir certains prénoms.

La réaction d’Alec ? Il se concentre sur l’enquête dès qu’il l’apprend. Seulement, il ne peut pas échapper à sa sœur qui veut tout savoir de sa vie et est hyper nosy quand elle s’y met. Elle lui fait reconnaître qu’il a mal interprété les signes que Marisa lui envoyait en lui demandant de le voir si souvent. Soit. Cela ne fait que prouver qu’on a notre vision du monde et une perception qui n’est pas toujours la bonne. J’aime bien l’idée… mais à voir où ça mènera.

Marisa | L’avion | Rizwan

L’avion

Pendant ce temps, il faut tout de même lancer l’enquête, et j’avoue que je suis parti un peu sur une fausse piste concernant Rizwan. Pas grave, je vous laisse la critique telle que mes notes me permettaient de l’écrire. On découvre que l’étudiant d’Alec – un personnage que je suis censé aimer et dont je découvre le prénom, Rizwan, dans cet épisode – est un chauffeur Uber assez insupportable à monologuer sur sa fascination d’Alec. Je plains un peu son passager qui se trouve ensuite a priori détourné : l’étudiant voit un avion se crasher et est tout traumatisé. Il se rend sur place – mais son passager disparaît au passager.

L’avion qui se crashe ? Les effets spéciaux sont plutôt bons à vrai dire ! J’ai beaucoup aimé la manière de le voir dans le reflet de la vitre. Cela fait des économies, mais ça fonctionne. En plus, on voit tout de suite que Rizwan est touché par ce qu’il se passe ; mais on ne saura pas tout de suite pourquoi.

Il faut d’abord commencer par la base : Marisa appelle Alec à l’aide pour comprendre pourquoi l’avion s’est crashé, parce que ce n’est pas logique. Le pilote de l’avion est censé être un pilote impeccable, il n’a jamais eu le moindre incident et le voilà qui soudainement ne suit plus les protocoles et s’écrase. Et meurt dans le choc.

C’est con. Les passagers s’en sortent évidemment, mais maintenant, il faut se demander ce qu’il se passe avec ce pilote. Au passage, on nous rappelle qu’il est plus probable de mourir dans un accident de voiture que dans un crash d’avion, parce que ces derniers sont rarissimes. On le sait, mais c’est vrai qu’on voit tellement de crash d’avions à la télévision et dans les films qu’on peut avoir tendance à l’oublier. De là à ce que 40% des gens développent une peur de l’avion aux USA ? Je ne m’y attendais pas.

Bref, reprenons l’enquête, peut-être ? Alec est envoyé dans la maison du pilote – Lucas – pour essayer de déterminer son état d’esprit. Le problème, c’est que rien n’indique qu’il était suicidaire et qu’il ne comptait pas rentrer chez lui le soir même.

Son frère assure d’ailleurs qu’il est certain que ça ne peut pas être un suicide. J’ai bien aimé l’introduction du frère, parce que c’était marrant et parce que c’est cool d’avoir une explication rationnelle sur le sexe post-deuil. Bon, mais malgré l’assurance du frère que ce n’est pas un suicide, on a toutefois un problème : tout indique que le pilote menait une double vie, avec même des mails supprimés. Cela n’est pas convaincant pour Alec, même si ça semble être suffisant pour le FBI.

On a bien compris que ce sera la dynamique habituelle entre eux de les voir être en désaccord. La science devra à présent donner raison à Alec. J’ai bien aimé l’expérience du jour, qui se concentre sur une trend TikTok un peu insupportable sur les hallucinations auditives : on entend ce qu’on lit, mais la même bande-son peut nous induire en erreur. On peut entendre deux choses différentes sur le même audio.

L’expérience est menée en classe par Alec, et elle fonctionnait plutôt bien (même si jamais de la vie les étudiants ont le temps d’écrire la phrase sur Bart Simpson si vite !). Après un audio connu pour être une hallucination auditive, Alec décide de tester la boîte noire de l’avion. Alors que le FBI entendant Lucas crier un crédo de groupe extrémiste, une grande partie des étudiants entend totalement autre chose : un pilote qui panique et qui indique qu’il perd de l’altitude.

Aussitôt, Alec se rend au FBI pour tout expliquer. Au passage, Emma, une collègue de Marisa qu’on n’a jamais vue avant, lui donne une carte avec une adresse – mais elle le fait discrètement, alors qu’elle se barre en courant. On sent bien qu’elle en sait trop, et le reste du FBI va vite s’en rendre compte : Emma est portée disparue, sa maison visitée par des cambrioleurs, c’est la merde.

Les soupçons du FBI se portent aussitôt sur Owen, un type qui bossait avec eux et qui est super louche. En plus, ils le retrouvent alors qu’il est sur le point de partir à Mexico. Chelou le type, mais il assure n’avoir rien à se reprocher et demande évidemment un avocat. À partir de là, le FBI ne peut plus l’interroger – et Alec non plus. Marisa accepte donc de relâcher Owen pour qu’Alec puisse « faire son truc ». Mouais. C’est pas un super-héros non plus !

Et pourtant, ça fonctionne bien : il interroge Owen pour essayer de comprendre ce qu’il en est. La conversation n’est pas hyper passionnante, mais avec un peu de bluff, Alec finit par faire admettre à Owen qu’il savait qu’il y avait un problème informatique. Et bim, le voilà qui se fait arrêter. Le vrai responsable ? Il a laissé Emma vivre, parce qu’Emma s’est barrée à temps. Il se fait finalement arrêter alors qu’il allait s’en prendre au frère du pilote, grâce à une bonne idée de Phoebe et Rizwan.

Marisa | L’avion | Rizwan

Rizwan

Alors qu’Alec mène l’enquête de son côté avec Marisa et le FBI, nous continuons d’explorer la dynamique Phoebe/Rizwan. On sent qu’il y a un passif pour Rizwan avec les crashs d’avion, mais ça met du temps à arriver. Comme il refuse d’en parler et de demander de l’aide, Phoebe (l’autre étudiante qui joue mal, je rappelle) lui laisse de l’espace et se concentre sur le frère de Lucas.

Celui-ci est aussi pilote. Elle demande donc à ce frère de les aider dans leur enquête. Rizwan et Phoebe montent donc une simulation de pilotage pour que le frère puisse aider à comprendre ce qu’il s’est passé. Malheureusement, ça enfonce le couteau dans la plaie de Rizwan. Finalement, il n’y a pas de passé à découvrir apparemment : Rizwan est juste traumatisé d’avoir assisté au crash d’un avion. Ma foi, c’est vrai qu’on a tendance à sous-estimer ce genre de traumatisme après tout.

Bon, avec le simulateur, le frère de Lucas comprend ce qu’il s’est passé et se met en danger malgré lui en avouant au vrai responsable du crash ce qu’il s’est passé. Alec appelle juste à temps en facetime pour éviter que la situation se tende et termine mal.

On peut alors en revenir à Rizwan. Il ne voulait pas parler de son problème avec Alec, mais Phoebe le convainc de le faire car leur professeur est déjà au courant de toute manière. C’est plutôt sympa, ça permet à Alec de jouer les psys avec Rizwan et de lui permettre de trouver le positif dans la situation. Dès lors, c’est un happy end qui se dessine : Lucas est mort, certes, mais c’était un héros et grâce à lui une partie des passagers a pu survivre. Il n’y est pour rien dans le crash.

Marisa | L’avion | Rizwan

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The Irrational – S01E02 – Dead Woman Walking – 13/20

Comme de nombreuses séries procédurales, celle-ci peine à surprendre dans l’enquête principale de l’épisode que j’avais résolu 35 minutes avant le héros. C’est gênant sur un épisode de 41 minutes. Cependant, j’accroche bien au fil rouge et à certains aspects de la série, les commentaires sur la nature humaine étant généralement plutôt sympathiques. Il y a de nombreux axes d’amélioration, une actrice que je commence déjà à ne plus supporter et des grosses ficelles trop visibles, mais c’est un divertissement qui fonctionne comme il se doit. Et bordel, la structure en fil rouge sur une saison complète me manquait.

Spoilers

Pourquoi utiliser l’un des poisons les plus rares du monde sur l’une des seules personnes capables de le reconnaître ?


Are you seriously playing with fire ?

Non contente d’être la seule série de network diffusée en ce moment, la série s’offre aussi un long résumé du premier épisode avant d’entamer le second, histoire qu’on soit bien sûrs de ne rien avoir oublié de l’épisode. C’était un peu trop répétitif, mais bon, je vais l’effort de supporter pour l’instant : j’ai envie de croire en la possibilité que représente cette série.

Fil rouge | Poison | Enquête | Diversion | Narcissisme

Le fil rouge

L’épisode reprend d’abord par le fil rouge de la saison, et c’est bien normal : l’explosion de l’Eglise. Alec ne s’en souvient toujours pas précisément, alors il tente de recréer les conditions de l’explosion. Il se souvient avoir senti les flammes, forcément, mais aussi un parfum floral. Le voilà en pleine recherches avec son eau de Cologne pour se souvenir de détails supplémentaires. Pour cela, il faudra attendre la fin de l’épisode : pendant son enquête, il va trouver la bonne fleur par pur hasard (et on s’en doutait dès le départ de l’épisode).

Ainsi, en fin d’épisode, il retente son expérience de brûler la fleur et l’odeur lui débloque un de ses souvenirs – la voiture du terroriste avait des jantes particulièrement laides, mais reconnaissables. C’est un détail de plus pour la suite de la saison, et j’avoue que je tombe dans le piège de ma propre curiosité sur ce fil rouge. J’espère qu’on en saura vite plus.

En attendant, il faut se taper une enquête trop facile à démêler et la conséquence du cliffhanger précédent : les caméras de surveillance n’ont que le dos de l’homme. Pff. On vous croit les gars. Bref, la première expérience matinale d’Alec est un échec, donc il se rend ensuite au boulot. J’adore ces personnages de séries qui ont toujours le temps de mener toute une vie avant d’aller au boulot – mais en même temps, je regarde cet épisode avant d’aller au boulot, donc je suis comme eux.

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Le poison

À peine arrivé à l’université, Alec tombe sur une vieille amie qui n’est pas là pour une visite sociale. Elle souhaite au contraire obtenir l’aide d’Alec pour résoudre… son propre meurtre. Rien que ça ! Elle s’est rendue compte qu’elle était empoisonnée avec une substance mortelle, généralement utilisée pour tuer des espions russes.

Lui, il aimerait plutôt l’aider à se soigner – mais les antidotes sont trop expérimentaux pour cette amie qui refuse de voir son cerveau réduit en bouillie dans l’affaire. C’est un peu osé de nous introduire un perso cool voué à mourir dès le deuxième épisode de la série. Cela dit, j’aime bien cette manière de nous présenter une nouvelle enquête, et c’est suffisamment original pour ne pas avoir un sentiment de répétitions dans les épisodes suivants. J’imagine qu’il vaut mieux viser haut dans l’originalité des premiers épisodes pour marquer les esprits avant que ça ne devienne trop routinier.

En tout cas, l’enquête semble un peu simple : CJ, la femme empoisonnée, a déjà un suspect qui aurait un mobile et un accès au poison. Toutefois, elle doute tout de même, se disant qu’elle pourrait être un dommage collatéral et que la victime aurait pu être cet homme.

Après, quand on apprend qu’elle a un partenaire d’écriture, Jean (je crois ? Gene ? Who cares ?), on sent bien que l’intrigue va avoir un petit peu de fun à nous proposer pour finalement l’accuser. Par contre, c’est trop gros qu’Alec ne pense même pas à le soupçonner un quart de seconde – et ça en faisait aussitôt le coupable idéal.

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L’enquête

L’enquête prend une tournure bien différente de l’épisode de la semaine dernière. Marissa ne souhaite pas trop que son mari soit si impliqué, mais c’est trop tard : c’est CJ elle-même qui le pousse à enquêter après tout. Il me reste un problème avec Alec : je ne vois pas pourquoi il aime tant se mettre en danger. En attendant qu’il le fasse, on le voit mener l’enquête. Et en fait, il ne fait rien du tout, se reposant à 100% sur ses étudiants.

J’ai bien aimé leur petit brainstorming pour attirer à eux l’un des principaux suspects de l’empoisonnement de CJ. Grosso modo, c’est facile : il suffit de le leurrer avec un produit gratuit. Bon, autant le brainstorming était sympa, autant le résultat était un peu ridicule ! L’étudiante totalement 100% amoureuse de son prof envoie un simple message Whatsapp pour un échiquier gratuit et hop, ça fonctionne ? Qui répond à ce genre de messages sur des trucs gratuits venant d’un inconnu là ?

Je veux bien qu’il soit fan d’échecs, mais s’il est fan du site, il doit bien se rendre compte que c’est une arnaque. Bon, on va passer sur cette faille dans le scénario et en arriver au moment où Alec se met en danger, fixant un rendez-vous avec son suspect principal. Il s’y rend seul, avec une Marissa évidemment en retard pour que le suspense soit plus grand. Quand il rencontre le suspect, il vient de se faire tuer par ce qui ressemble à un tueur professionnel.

Et c’est parfaitement irrationnel de voir Alec tenter de s’en sortir en plongeant dans l’eau. J’ai aimé le moment où il raisonne avec le tueur comme il peut, mais c’est vraiment pas terrible de le voir ensuite prendre un chemin à découvert pour s’enfuir alors que clairement il y avait une solution pour plonger sans risquer de se prendre une balle.

Bien sûr, Alec survit et cela permet de relancer l’enquête dans une nouvelle direction. Au passage, on nous fait aussi un petit aparté sur la curiosité qui est un moyen précieux de piéger les gens et de les pousser à faire des choses. C’est pas faux, ma foi. J’aime vraiment ce petit côté faussement scientifique et la manipulation que propose la série. C’est pour moi la force de cette série procédurale et j’espère qu’elle va s’en rendre compte pour réduire d’autres scènes moins intéressantes.

En attendant, on en revient donc à l’enquête, où CJ explique qu’elle pense avoir été empoisonnée pendant un déjeuner au restaurant. Par chance, il y a eu une demande en mariage ce jour-là, donc il existe une vidéo. Avec sa sœur, Alec la visionne et finit par remarquer que la théière a été échangée sur la table. Cela frustre énormément CJ quand elle l’apprend, parce qu’elle est sûre d’être quelqu’un qui remarque tout, tout le temps.

Alec lui prouve que non avec une autre expérience et… putain, mais ils recommencent ! Exactement comme la semaine dernière, ils nous privent de l’expérience qui serait pourtant sûrement marrante à vivre. Je veux dire, il lui prouve qu’en se concentrant sur un détail, on en oublie de regarder ce qu’il se passe en général… mais nous, on ne nous montre pas l’expérience. Par conséquent, on n’a aucune chance de savoir si on aurait remarqué ou non l’ours qui passe en arrière-plan. Et j’ai du mal à croire qu’on puisse le manquer.

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Diversion

C’est totalement naze de nous faire ça. En tout cas, ça relance l’enquête dans une nouvelle direction : Alec comprend que la demande en mariage était une diversion. Et il a raison : il s’agit en fait de deux acteurs embauchés pour l’occasion. Reste à savoir qui a bien pu les engager pour ça, parce que c’est tout de même une drôle de manière de planifier un meurtre. Soit. Cela fonctionne plutôt bien : Alec comprend vite qu’il tient un nouveau suspect, parce qu’un ancien employé des acteurs est une entreprise sur laquelle CJ et Jean ont écrit un article peu flatteur.

C’est ce qu’on appelle un mobile. Partant de là, Alec prend la décision d’organiser un faux entretien d’embauche avec l’aide de ses étudiants – encore et toujours. Cela lui permet de piéger un homme de l’entreprise, parce qu’il sait qu’à un entretien, on a tendance à se vanter. Soit. On a aussi tendance à mentir un peu pour se mettre en avant, non ?

Bon, en tout cas, ça permet à Alec d’avoir plein d’informations. En parallèle, ses étudiants décident de faire dans le social. Même si CJ ne veut pas que sa fille soit au courant de son empoisonnement, les deux étudiants font ce qu’ils font pour la prévenir. C’est un développement secondaire qui permet de mieux connaître ces deux personnages et, ma foi, je pense que je vais les apprécier s’ils enchaînent les théories et débats comme ça à chaque épisode. Il y a tout de même un problème avec cette théorie : j’ai beaucoup de mal avec le jeu de l’actrice. Beaucoup, beaucoup. Elle est jolie, hein, mais son jeu n’est pas exactement une réussite.

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Narcissisme

L’étudiante nous partage un peu plus son passé (ou pas ? Une part de moi n’a pas pu s’empêcher de penser que c’était de la manipulation) avec une mère décédée quand elle était en froid avec, et ça finit par convaincre la fille de CJ. Je retiens de la scène le sens de l’observation des deux étudiants, c’était sympa. Sinon, ben, ce n’était pas de la manipulation : en fin d’épisode, Alec prend le temps de parler avec son étudiante de la culpabilité qu’elle ressent encore concernant la mort de sa mère. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne fais pas confiance à cette étudiante – oui, même si on la voit sur la tombe de sa mère. C’est peut-être parce qu’elle joue mal, je ne fais jamais confiance aux acteurs qui jouent mal. Après, c’était une bonne scène pour apprendre à connaître le personnage que de la voir se confier avec Alec.

Avant d’en arriver là, Alec mène l’enquête pour de vrai et se rend compte d’une évidence élémentaire : il n’a pas soupçonné Jean. Genre, le type que j’ai soupçonné au moment où on nous a introduit son existence est évidemment le coupable. Alec en a la certitude, mais doit encore le prouver. Il décide donc de le piéger en jouant sur son désir d’être reconnu comme un mastermind de criminel. Evidemment, il le fait en mentant : il lui explique que le tueur est un génie qui voulait simplement battre CJ à son propre jeu, mais que c’est lui qui se fait avoir car il ne verra jamais sur le visage de CJ sa victoire.

C’est débile, mais ça fonctionne. Jean veut aussitôt aller se vanter auprès de CJ et lui dire qu’il est parvenu à la battre. Sauf que ce n’est pas le cas : CJ n’est pas dans le coma comme Alec l’a prétendu, et elle filme les aveux. Hop, hop, hop, on en arrive à la fin de l’épisode. Et c’est presque un happy end où CJ accepte finalement le traitement expérimental pour tenter de survivre et revoit sa fille.

Alec prend le temps de papoter avec son étudiante, puis prépare tout un cours sur le cas de CJ. Cette dernière a carrément écrit un article sur le crime imparfait de Jean et sur son narcissisme. Oui, oui, il s’est fait arrêter par narcissisme et par volonté que le monde entier sache ce qui lui est arrivé. Une enquête pas dingue, mais une réussite tout de même pour Alec. Allez.

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