Les films vus en octobre (2/2)

Salut les sériephiles,

Comme la semaine dernière et comme toujours en début de mois (sort of), je vous retrouve pour vous parler cinéma aujourd’hui. En effet, il est temps que je vous communique la liste des films vus dans la deuxième partie du mois d’octobre, non ? Comme mon défi du « un film par semaine » se porte toujours bien (mais je ne me repose pas sur mes lauriers non plus, ce serait bête de me planter maintenant !), j’envisage de le reconduire l’an prochain, et je me dis que je changerai peut-être la formule de cet article, parce que je passe un peu à côté des sorties ciné parfois, c’est con.

Enfin bref, je blablate, mais vous n’êtes pas là (que) pour ça, voici donc la suite de la liste :

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Semaine 43 – The Ritual

J’ai littéralement commencé la semaine par un gros squattage chez ma meilleure amie pour son anniversaire – au point d’en planter la publication de mon article du jour ! Pendant l’aprèm, on s’est posé sur le canapé et on a cherché ce qu’on pouvait bien voir sur Netflix, et voilà, on s’est arrêté sur la catégorie film d’horreur, parce que pourquoi pas ?

Ce film n’est vraiment pas exceptionnel, mais il a l’avantage de s’intéresser à la mythologie nordique finalement peu connue, tout en s’appuyant sur un scénario assez classique de films d’horreur pour ne pas complètement perdre le spectateur. Finalement, c’était un bon moment, on s’est bien marré, certains ont eu peur, les effets spéciaux passaient bien et on a même pu débattre un peu de certaines situations. Il a aussi fallu qu’on fasse pause et qu’on revienne en arrière parfois, mais c’était pour le bien du débat.

Maintenant, sans ce contexte, le film m’aurait sûrement beaucoup plus ennuyé… mais ça passe toujours bien de voir un film avec des gens qu’on aime.

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Les Temps modernes

Même contexte, quelques heures plus tard et avec de la bouffe du traiteur chinois devant nous. Cette fois, il s’agit tout de même de regarder un grand film culte, donc il y a peu de doute sur la qualité globale. Je suis content de l’avoir enfin revu ce film. Je pense que je ne l’avais jamais vu en entier et je suis toujours beaucoup trop sensible à l’humour de Charlie Chaplin. J’étais mort de rire du début à la fin, c’en était gênant tant je suis bon public ! En tout cas, il fait partie de ces films cultes qui méritent d’être vus, vraiment !

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Le Manoir hanté et les 999 fantômes

Ne me demandez pas. C’est avec ma tante qu’on a encore eu l’idée improbable de choisir un film ensemble. On sait pourtant que si l’un de nous ne l’a pas vu avant, c’est toujours une catastrophe. Bon, là, en même temps, il s’agissait simplement de regarder un truc à la télévision en mangeant, on savait à quoi s’attendre.

Le film a ses bons moments (notamment la minute où ça chante), une fin qui n’a pas trop de sens et ça nous aura bien fait rire. Ah, et comme d’habitude, la VF est une véritable torture – le jeu des enfants surtout est mille fois meilleur en anglais. Cette fois, vous pouvez vraiment passer votre chemin et ne pas voir ce film !

Ah, et wow, c’est du Disney, on ne s’y attendait pas, ça, pour le coup…

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Retour à Zombieland

Une chouette avant-première du Comic Con Paris, dont j’ai déjà parlé dans un article qui lui est dédié ici.

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Semaine 44 – Dr Sleep

Quoi de mieux la veille d’Halloween que de voir la suite de Shining ? Je suis content d’avoir revu le film cette année, d’ailleurs, parce que ça m’a permis de mieux en saisir les références, tout simplement.

J’ai beaucoup aimé cette suite, en tout cas, les images sont dingue, notamment dans toute la partie qui est la suite directe, à l’époque. Au-delà de ça, gros coup de cœur pour le « Hi there » de notre méchante au chapeau. C’est du Stephen King comme je l’aime, à son meilleur donc, avec une histoire qui voit un groupe convoité des pouvoirs. Si on met de côté le fait qu’une des héroïnes a un prénom de Pokémon (quand même !), il n’y a quasiment que du bon à en garder !

Toutefois, un petit bémol : le retour à l’hôtel est un peu long. Disons que j’ai trouvé dommage de passer autant de temps en mode « COUCOU, regardez on a refait les décors et là, y avait une scène culte, et là aussi, et là aussi » quand le film avait réussi à développer sa propre identité. Dès qu’on revient dans l’action, en revanche, c’est efficace.

Là encore, c’était un bon moment de cinéma entre amis (merci les jump scares ahaha), alors ça aide à être positif sur le film, je pense ! Dr Sleep ne sera clairement pas aussi culte que le premier film, mais c’est une suite réussie, qui parvient à prendre son indépendance avec de bons clins d’œil malgré tout… Quant à moi, j’étais pour les méchants, tellement ils sont bien écrits. Oups !

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The Cabin in the Woods

OK, je le revois tous les ans pour Halloween, alors je ne peux pas en dire du mal. En plus, il y a Amy Acker dedans quoi, mince. Non, vraiment, ce film est une tuerie, au sens propre comme au sens figuré. Un film d’horreur pour tous les enterrer – si vous ne devez en voir qu’un, c’est celui-ci. Si vous aimez les films d’horreur, vous devez voir celui-ci pour toutes les références qu’il fait (même à Shining lui aussi d’ailleurs). Il ne fait même pas vraiment peur, mais il est génial. Et son casting aussi. Foncez !

Voilà pour conclure ce mois d’octobre chargé, donc ! Novembre tire la tronche à côté, parce que pour l’instant, je n’ai vu que deux films en treize jours (mais ça fait toujours un par semaine, pas de panique, donc !). Enfin, je n’en ai peut-être vu qu’un, il y a un film pour lequel j’ai un doute sur la date de visionnage entre 31 octobre et 1er novembre, mais je pense vraiment que c’était le 1er. Dans tous les cas, j’en parlerai en début de mois prochain, parce que cet article fait déjà beaucoup plus de 500 mots. C’est le titre de cette catégorie d’articles que je devrais changer…

Décryptage de Ready Player One

Salut les cinéphiles !

Promis, c’est mon dernier article sur Ready Player One, dont je vous ai déjà beaucoup parlé ces derniers temps ; avec mon article sur la promotion parisienne du film ou mon article de la rubrique « Faut-il aller voir ? ». Aujourd’hui, je vous propose une critique plus complète (en milieu d’article), mais pas avant un coup de projecteur sur un magazine bien utile pour prolonger l’expérience. Bref, ce n’est pas tout à fait ma faute si j’ai adoré ce film quand j’ai eu l’occasion de le voir, si j’envisage de le revoir et si la vie n’a pas arrêté de me le mettre en travers de mon chemin !

Si comme moi vous sortez donc du film avec l’envie de prolonger l’expérience, je ne peux que trop vous conseiller le dernier magazine Tout Savoir Arts & Média de Diverti Store. Ce cinquième numéro de la collection dont je vous ai déjà parlé ici (et ici aussi) explore cette fois « L’univers Spielberg ». On ne va pas se mentir, ce n’est pas spécialement ma tasse de thé parce que les films et moi, nous n’avons pas toujours été très amis…

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Cependant, c’est justement pour ça que ce magazine m’a été bien utile : en dressant un véritable catalogue complet des films de Spielberg, il m’a permis de repérer après coup des références qui étaient planquées dans Ready Player One, surtout du côté des créatures (que j’ai reconnues dans les pages du magazine après les avoir vues sur grand écran – j’ai reçu le magazine après visionnage du film).

Bien sûr, il va sans dire que le magazine contient une dizaine de pages sur Ready Player One, avec également une explication de ce qu’est un Easter Egg d’ailleurs, mais aussi des résumés de panels du Comic Con, des analyses filmiques, des pistes à explorer… Un concentré de tout ce qu’il y a à savoir sur le film réuni au même endroit, donc, ça m’a évité de nombreuses recherches Google qui n’auraient pas abouties sur autant de détails pertinents !

Mieux encore : beaucoup de critiques cinéphiles font le parallèle entre le film et la vie de Spielberg, et personnellement, je suis passé à côté à défaut de vraiment connaître sa vie. Ce magazine contient tout un dossier sur le producteur, et un autre sur la manière dont il a inspiré de nombreux autres projets. Un plus sacrément utile pour le visionnage de Ready Player One, et une fois que j’aurais fini de tout lire, je me sentirai mieux armé pour revoir le film. Parce que oui, je vais le revoir… et probablement relire ce magazine après pour redécouvrir encore de nouvelles choses, le film comme le magazine sont riches à ce point. Et puis, ce n’est pas comme si le magazine proposait aussi d’accéder à 18 heures de vidéo sur les différents films du producteur (bandes-annonces, interviews, extraits de film… j’ai à peine heurté le haut de l’iceberg pour le moment). Pour le commander, c’est par ici.

Cela dit, le reste de cet article a été initialement rédigé à chaud après visionnage du film, il part un peu dans tous les sens et est plein de spoilers sur le film : il s’agit d’un véritable décryptage de ce qui m’a plu ou non dans le film, et de quelques-uns des Easter Eggs que j’ai pu repérer (si vous ne savez pas ce que c’est, ça tombe bien : j’en ai parlé ce matin sur le blog #Toutélié). Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez au cinéma et pour les autres, voici la liste des raisons qui font que je l’ai adoré !

SPOILER ALERT

Équipez-vous, et c’est parti pour une liste pêle-mêle !

– Son univers futuriste. Si vous suivez le blog, vous savez que je suis fan de science-fiction et de futur plus ou moins apocalyptique, cela ne vous surprendra donc pas de savoir que j’ai adoré la scène d’introduction avec ce bidonville de bungalow et l’immersion dans ce nouvel univers futuristes. Les choses sont expliquées simplement et rapidement, et je n’ai jamais eu l’impression qu’il me manquait des explications.

– Son univers de jeu vidéo. Si l’introduction m’a par moment fait penser à la franchise Stargate (franchement, ces portails sont juste des Portes des Étoiles !), le long travelling en images de synthèse au début du film est bluffant. Là encore, on a une présentation d’univers et des règles du jeu parfaitement maîtrisée. Que ce soit dans la réalité ou dans le virtuel, on se prend une énorme claque visuelle toutes les deux minutes dans le film, et ça fait sacrément plaisir !

– Le jeu sur nos attentes. On se doute dès le départ que les personnages du jeu vidéo nous cachent leur vraie identité, alors j’ai impatiemment attendu la révélation de chacun des personnages… Si je n’ai pas spécialement été surpris, j’ai trouvé que c’était bien mené.

– Sa musique. C’est devenu un attendu de plus en plus grand au cinéma ces dernières années et particulièrement avec Les Gardiens de la Galaxie, les bande originales se doivent d’être réussies et de renvoyer dans les années 80, surtout quand il est question de pop culture. Comme a pu le faire la série Stranger Things avant lui, Ready Player One s’en tire bien avec des gros titres très connus et d’autres moins coûteux. Le petit plus de cette BO ? Recycler celles d’autres films lorsqu’ils inspirent directement le scénario ou la scène en question !

– Ses références constantes et ses innombrables Easter Eggs. De King Kong à The Shining, en passant par des références plus subtiles en arrière-plan de certaines scènes, le film enchaîne les références et le fait bien. Souvent, on les capte sans les capter, parfois, elles sont longtemps commentées par les personnages, mais toujours, elles sont introduites avec brio. À aucun moment une référence me manquant n’a été un handicap pour comprendre le film (contrairement à The Disaster Artist, par exemple) : soit elle enrichissait le film, soit elle était un détail futile qui ne jouait pas sur la qualité globale. Même si The Shining est très floue dans ma mémoire et que je ne me souvenais pas de tout, le fait qu’Aech n’ait pas vu le film suffit à nous faire comprendre que ce n’est pas essentiel. Oui, il y a eu des fous rires dans la salle qui se souvenait clairement mieux que moi du film d’horreur, mais je me sentais comme sur ce personnage que le film suivait dans ces moments-là : perdu dans un film d’horreur. Du coup, c’était efficace !

– Son actrice principale. « Bouuh, ça y est, voilà qu’il est encore tombé amoureux » allez-vous dire… et vous aurez raison. Si l’acteur principal était bon, j’ai trouvé que le personnage de Samantha était bien plus intéressant et l’actrice bien meilleure. J’adore sa voix et ses mimiques, surtout dans les dernières scènes du film avec le bon comique de répétition des portes du camion qui s’ouvrent. C’est une actrice de plus dont je surveillerai le travail avec attention, j’avoue !

– Sa morale à deux balles. Oui, il n’y a rien de plus réel que la réalité et franchement, on n’avait pas besoin de deux heures de film pour le savoir. Comme dans toute SF grand public, il fallait bien un message de ce genre, mais contrairement à The Circle, la morale finale tombe plutôt bien. Si je vois d’ici en quoi c’est un point faible du film qui risque de lui valoir quelques critiques, j’ai trouvé que ça participait à l’ambiance générale avec justesse. Certes, tout ceci est prévisible, mais comme ça s’inscrit dans un film visuellement réussi, ça se passe très bien !

– Son écriture, tout simplement. Aucun élément n’est placée au hasard dans le film, tout finit par servir à la quête globale, même le plus insignifiant (la pièce de 25 centimes), même le gag le plus stupide (le mot de passe sur la chaise) ; et ça permet de créer une super ambiance où les révélations tombent bien. Sans jamais être totalement surpris, j’ai aimé découvrir comment chaque partie du scénario prend sens en cours de route. Certes, cette pièce de 25 cts, c’était un peu gros ; mais on est devant un film grand public, donc la révélation fonctionne et c’est tout ce qu’on lui demande. Il n’y a pas besoin de bluffer en permanence pour fonctionner. Peut-être que je serais moins indulgent s’il s’agissait d’une série ou d’un autre genre, mais un film n’a pas le temps de construire autant de choses qu’une série et la science-fiction s’attire toujours ma sympathie même quand c’est pourri. Et on est loin du pourri avec ce film, vous l’aurez compris !

d8e34af6dc117e033e9ccd8211486f92f155b549Et comme il me faut bien critiquer quelque chose, je regretterai simplement le manque de représentation de personnages féminins, même si finalement, on en a trois assez badass, et dans les deux clans. Finalement, le film est de facture assez classique et prévisible, il a plein de petits défauts, mais j’ai passé un excellent moment à le visionner, et c’est après tout pour ça qu’il est fait.

Finalement, ce film est top pour ces différents niveaux de lecture : il plaira autant aux néophytes qu’aux experts cinéphiles, et c’est ce qui en fait une réussite. Oui, le divertissement est réussi, c’est un vrai coup de cœur car tous les petits défauts sont gommés par de jolies qualités et une plongée réussie dans un nouvel univers.

En plus, et quitte à me répéter, il est tellement rare que je vois un film qui se suffise à lui-même et dont j’ai l’impression d’avoir fait le tour que je ne peux qu’en garder du positif et le classer parmi mes films préférés, oui, oui, rien que ça !