Time Bandits – S01E06 – Mansa Musa – 16/20

J’ai davantage accroché à l’humour de cet épisode, malgré une impression que le scénario perd parfois du temps en détails inutiles. Qu’importe : les pistes proposées sont bien plus intéressantes et donnent envie de voir la suite, et ça, c’est franchement positif à ce stade de la série, parce qu’on vient de passer le milieu de saison. Les personnages ne savent toujours pas où ils vont, mais j’ai l’impression qu’on commence à voir où nous allons en tant que téléspectateurs. C’est un début… après le milieu.

Spoilers

Nos héros arrivent en plein désert, mais il s’y passe des choses quand même..


The richest person in history meets the greatest thief in history.

Espérons que ce deuxième épisode de la semaine soit un peu plus convaincant et parvienne à me motiver davantage. Le cliffhanger précédent donne un peu d’espoir.

Coincés (encore)

Nos héros passent un portail et y restent coincés un bon moment, sans oxygène, comme sous l’eau. Kevin parvient finalement à tomber au beau milieu d’un désert, suivi par le reste des bandits demandant aussitôt des explications à Widgit. Difficile pour lui d’expliquer ce qu’il s’est passé, cependant, parce qu’il n’en sait rien. Un autre problème surgit assez vite dans la tête de Kevin, en plus : il se rend compte que Judy a disparu.

Les bandits doivent se faire à l’idée : Judy n’est plus avec eux. Elle n’est pas tout à fait laissée pour morte, même si concrètement, ça revient au même. Pénélope est sûre qu’elle les retrouvera… C’est une série un peu pour enfants, tout de même, donc il y a des chances que si, mais c’est un peu abusé.

La caravane

Vous vous souvenez quand j’écrivais il y a moins de dix lignes que nos personnages étaient au beau milieu d’un désert ? Eh ben, ça a beau être le cas, ils tombent vite sur tout un village, dirigé par Mansa Musa – l’homme le plus riche de l’Histoire d’après le livre que Kevin trimballe avec lui. D’où sort ce livre exactement ? J’ai raté quelque chose, peut-être.

Peu importe, en tout cas. Pénélope tire vite son avantage de la situation, que Kevin questionne tout de même : on doit le ramener à ses parents, mais on l’amène plutôt à proximité de la caravane de l’homme le plus riche ? Alors qu’il est avec des bandits ? C’est suspect, c’est vrai.

On s’amuse bien avec cette intrigue, après, parce que Pénélope se met aussitôt en tête d’aller voler le butin de ce type qu’elle ne connaît pas mais qui a la réputation d’être généreux. Il offre donc de l’or à Pénélope quand elle se fait choper à tenter de voler des crottes de chameau. Bien joué. Elle est frustrée car elle perd ses bandits – Widgit se perd même dans le désert, mais ça lui permet une épiphanie quand il comprend que les étoiles peuvent l’aider à comprendre la carte (alléluia) – les uns après les autres et n’arrive pas à voler. Elle s’en fiche de l’or, elle veut juste le voler. Cela correspond bien à ce qu’on sait de Pénélope (et on ne sait pas grand-chose, à part son bout de tapisserie là).

Bien sûr, Pénélope n’est pas seule à se faire prendre. Ainsi, Kevin se retrouve à parler avec Mansa Musa, mais aussi Balla, son assistant, interprète, je ne sais pas. Balla répète ce que Mansa Musa dit, mais en élaborant davantage. L’humour est bon, meilleur que dans l’épisode précédent en tout cas, et ça permet à Kevin de se faire remarquer quand il se prétend apprenti historien ou quand il explique qu’il est en présence de quelqu’un de plus riche que Bezos d’Amazon. On s’amuse bien, quoi.

Kevin devient invité d’honneur de Mansa Musa et est nommé personne la plus intéressante qu’il connaisse. Il est même invité au Caire pour rencontrer le Sultan en présence de Mansa Musa. Rien que ça. Malgré de bons effets spéciaux habituellement, on sent que leur reconstitution du Caire est en studio tout de même. Bon, ça n’empêche pas la série de présenter plein de richesses aux bandits. Pénélope est toujours en pleine crise de foi vis-à-vis de sa carrière de bandit, cependant. Alto fait tout ce qu’il peut pour la consoler – secondé par tous les autres bandits qui voient Pénélope dans cet état. Elle rejette de l’or, tout de même.

Et Bittelig dans tout ça ? Il se fait griller bien vite quand Pénélope l’envoie espionner « discrètement » Mansa Musa. Il se retrouve ainsi à servir un homme qui a pour mission de créer un bain pour la reine. Au passage, l’homme en profite pour expliquer à Bittelig qu’il est amoureux d’une femme avec qui il travaille tout le temps. Bittelig lui conseille d’avouer la vérité, avant d’apprendre qu’il s’agit de la reine.

Tout ça n’est finalement qu’un gag, avec un gag dans le gag quand Widgit tombe sur le bain préparé dans le désert par Bittelig mais pense avoir affaire à un mirage. C’est un peu de ridicule dans le ridicule à ce stade, mais c’est l’humour de la série et j’accroche un peu plus que dans l’péisode précédent.

Bref, tout ça m’éloigne de la critique de ce qu’il se passe, avec Mansa Musa et le sultan du Caire qui s’embrouillent sur des questions de tradition et de signes d’honneur à apporter l’un à l’autre. Tu m’étonnes que l’épisode dure quarante minutes cette fois quand on perd ce qui semble être cinq minutes à savoir qui s’agenouillera en premier devant l’autre. Finalement, les deux s’agenouillent en même temps, tout simplement. Cela fait plaisir à Kevin d’assister à tout ça, en tout cas, et ça lui donne la confiance de demander à Mansa Musa d’organiser de quoi redonner espoir à Penelope : une ruse qui lui fait croire qu’elle pourra voler quelque chose.

Cliffhangers

Entre temps, Widgit retrouve son chemin et Bittelig lui confesse son amour, par crainte de le perdre pour de bon. Cela fait que Pénélope est heureuse quand elle va chercher Kevin : alors qu’on perdait cinq minutes d’épisode, elle volait les rubis du sultan – tout ça pour mieux découvrir que tous ses larcins n’ont jamais été récupérés par Bittelig, en fait, à cause d’une erreur de communication. Ils sont si drôles ces bandits amateurs.

Bref, il est déjà temps de partir et Kevin se fait une raison, abandonnant ce lieu où les gens l’adoraient. En chemin vers le portail, il lit à nouveau son livre sur Mansa Musa et découvre que le nombre de personnes voyageant avec lui à changer dans son livre. Bref, Kevin se rend compte qu’ils peuvent changer ce qui a déjà eu lieu, mais il est trop pris dans sa découverte. Il reste finalement coincé car le portail se referme. Bien fait ? C’est embêtant parce que Fianna est là aussi, et elle suit la flèche que Kevin pensait laisser à Judy. J’aime bien que nos personnages se retrouvent tous séparés les uns des autres, en vrai. Kevin finit ainsi par passer le portail, mais probablement pas le même que le reste des bandits. De son côté, l’Être Supérieur continue de papoter avec son sous-fifre et lui révèle qu’il a capturé l’un de nos bandits : Judy. Cela me motive pour les épisodes de la semaine prochaine !

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Time Bandits – S01E05 – Georgian – 14/20

Ah merde ! J’ai beaucoup moins accroché à cet épisode. Il est dans la lignée des précédents, je pense, mais l’humour n’a pas réussi à prendre cette fois. Par conséquent, je me suis senti un peu blasé devant des gags répétitifs pas toujours efficaces et une intrigue qui n’avance pas vraiment. Il faut dire qu’en plus l’épisode est court, ce qui ne permet pas de proposer grand-chose. Dommage, dommage, dommage.

Spoilers

Où nos héros rencontrent l’inventeur du sandwich.


Yeah, and I invented water.

Je ne comprendrai jamais ceux d’entre vous qui squizzent les génériques. Cela nous met tellement dans l’ambiance de la série, ça remotive à la voir quand on a un peu la flemme, ça créé un vrai moment particulier… Non, vraiment, je suis content du générique de cette série – et ceux des années 90 me manquent tellement !

Coincés

L’épisode commence avec notre groupe de bandits complètement dépités et acculés : ils n’ont pas de quoi manger, sont de retour à Stonehenge et attendent l’ouverture d’un portail en rêvant à de meilleurs temps où ils pourront voler de quoi manger. Ma foi, ça se tient. Alors que Penelope se vante d’avoir battu l’Être Supérieur plus d’une fois (deux, donc), ils sont justement rattrapés par celui-ci.

Cela leur fait tous peur, mais Judy comprend assez vite qu’ils n’ont pas affaire à leur ennemi. Il s’agit finalement de Jasper, un de ses sous-fiffres qu leur demande aussitôt de ne surtout pas donner la carte à l’Être Supérieur. C’est original : ce n’est pas comme s’ils avaient l’intention de la donner de toute manière. Comme un portail s’ouvre à peu près au même moment, nos héros se barrent bien vite, vers de nouvelles aventures et, en théorie, chez Kevin.

Sandwich

On s’en doute dès le départ et ça se confirme vite : nos héros n’arrivent pas du tout chez Kevin, mais plutôt au XVIIIe siècle. Ils ont des looks qui font un peu tâche, mais nous y sommes habitués. Ils sont rejetés d’une super soirée dans un château, mais trouvent évidemment une porte arrière par laquelle entrer. Ils volent rapidement de nouveaux vêtements et hop, ils peuvent squatter la fête et y manger.

Il s’agit d’une occasion de nous présenter le créateur du sandwich, soi-disant, quand il papote avec Kevin et n’arrive pas à convaincre Pénélope. C’est triste, parce que Kevin n’est pas convaincu non plus et il n’est pas du genre à se laisser faire. Au départ, il ne dit rien, mais quand il revoit Sandwich, il n’a pas trop le choix.

En effet, entre temps, Penelope a servi de l’ananas à tous ses bandits, histoire de papoter du fait que ses meilleurs hommes s’arrangent pour tenter de sauver les parents de Kevin. C’est embêtant, parce que justement, l’ananas était le clou du spectacle de la soirée qu’ils squattent. Si pour eux (et surtout Kevin), ce n’est qu’un ananas, pour Sandwich, c’était l’économie de toute une vie. Partie dans l’estomac de voleurs.

Quand en plus Kevin explique qu’il n’a peut-être rien inventé, Sandwich le provoque en duel. Penelope vient à la défense de Kevin, comme quoi elle a un cœur, et se retrouve à être celle qui est défiée, bien malgré elle. Comme elle déteste qu’on lui dise qu’elle est couarde, il n’en faut pas plus pour que le duel se tienne obligatoirement le lendemain à minuit.

De toute manière, ils n’ont pas le choix de rester : Alto a trouvé du travail après tout. Oui, en parallèle, Alto se déguise une nouvelle fois et rencontre un grand succès dans la soirée avec ses talents d’acteur. Il n’en font pas beaucoup plus pour qu’il soit remarqué et embauché comme acteur. Seulement, dans un épisode de 30 minutes, je doute qu’il fasse grand-chose de ça. Et pourtant, il s’arrange pour être sur scène pendant le duel de Penelope.

Le duel ? Il est assez ridicule, avec Sandwich qui n’a certainement pas pour intention de tuer qui que ce soit, par peur de décimer la population bourgeoise respectable. Ils ont juste oublié de prévenir Pénélope, qui manque de peu de tuer Sandwich. Heureusement, elle vise mal. Choqué par son attitude, Sandwich propose un autre duel à Pénélope, interrompu cette fois par Alto. Pris de trac, il a quitté la scène pour venir faire un petit monologue pendant le duel.

Celui-ci doit tout de même avoir lieu, pour une troisième fois. Le comique de répétition est bon, et bien sûr, le duel est à nouveau interrompu, par l’arrivée, cette fois, d’une méchante toujours en quête de la carte. Après être passé par la sœur de Kevin, la voici donc enfin au bon endroit… Penelope s’enfuit, forçant le démon à se retrouver dans un duel avec Sandwich. Et c’est ainsi que Sandwich meure, parce qu’un sandwich dans une poche, ça n’arrête pas une balle. Amusant.

La carte

Nos héros sont bien sûr surveillés par un chat, qui travaille pour les méchants – ses yeux permettent aux méchants de voir que nos voleurs voyagent dans le temps pour voler des cuillères. Etonnante activité. Celle des méchants ? On tourne en boucle : ils veulent voler la carte. Pas bien utile comme scène.

En parallèle, les enquêteurs de petite taille arrivent au Moyen-Âge, ce qui leur confirme que les bandits ont bien accès à la carte que tout le monde convoite. Ils travaillent pour l’être supérieur, bien sûr, mais l’un d’eux semble être un agent double qui souhaite à présent convaincre sa collègue de faire autre chose… Cela ajoute un peu de suspense, ma foi.

Casanova

Comme nos héros sont aux XVIIIe siècle, ils croisent également la route de Casanova. C’est plutôt amusant, en vrai, avec Casanova qui n’est pas si beau mais fait s’évanouir toutes les femmes qu’il croise sur son chemin. Toutes ? Un petit village de gaulois nommé Judy résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Il n’en faut pas plus pour qu’elle soit remarquée par Casanova qui passe son épisode à la draguer ensuite – allant jusqu’à affirmer qu’il arrive à faire s’évanouir des chevaux, hein. De manière surprenante, cela révèle également que Bittelig est jaloux de Casanova : il est donc intéressé par Judy. Je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire à l’histoire d’ajouter ce genre de sous-intrigues romantiques, parce que j’aime déjà les personnages, ils me font rire, mais ils ne sont pas importants au point d’avoir une sous-intrigue. Sorry, not sorry.

De toute manière, tout ça finit en queue de poisson quand Judy rejette Casanova, poursuivie par un démon. Elle s’enfuit donc avec Bittelig et Casanova, puis un chien, freinent Fianna à leur trousse. Nos héros finissent par passer un portail, mais quelque chose ne se passe comme prévu dans celui-ci. Oh, et pendant ce temps-là, on a aussi la sœur de Kevin qui se retrouve paumée à l’ère glaciaire…

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Time Bandits – S01E04 – Prohibition – 16/20

Heureusement que la série est vraiment soignée du côté de l’esthétique et de l’humour, parce qu’elle patine davantage du côté du scénario. J’aime toujours beaucoup l’ambiance proposée et les idées apportées par ce voyage loufoque à travers le temps, mais j’aime moins, justement, qu’on perde du temps dans des intrigues futiles quand il y a trop peu d’épisodes pour vraiment se le permettre. Définitivement, j’aurais adoré que ça soit une saison de 22 épisodes là !

Spoilers

Kevin se fait à sa nouvelle vie de bandit, à défaut de savoir quoi faire de sa vie.


We’re still a gang and we’re traveling through time to find you.

D’accord, je me plains d’avoir deux épisodes par semaine, mais en vrai, ça fait plaisir de pouvoir déjà continuer la série et de ne pas attendre une semaine de plus.

Saffron

L’épisode commence par la sœur qui est désormais au Japon il y a fort, fort longtemps. Je ne comprends pas trop comment elle a pu passer de Troie à là sans carte et sans guide, mais bon, soit. Elle continue de chercher son frère partout en se faisant des amis qui ne parlent pas la langue. Ainsi, elle n’a même pas conscience d’être poursuivie par Fianna ou que sa nouvelle amie pense que son frère est un homme qui lui a voulu du mal plutôt que son frère. C’était amusant.

Saffron, c’est le nom de la sœur de Kevin, se fait en tout cas une vraie amie en la guerrière japonaise avec qui elle passe cet épisode. C’est ainsi que quand Fianna les rattrape, la guerrière essaie de venir en aide à Saffron. Ce n’est pas si facile néanmoins, mais heureusement, c’est surtout inutile : Fianna se rend compte de son erreur et comme Saffron n’est pas Kevin, elle la laisse tomber au sol et se barre. Pas une vraie méchante si elle ne tue pas Saffron, franchement !

Bon, après, tant mieux, ça aurait fait un peu tâche pour la suite de la série.

Quiproquos

On retrouve Kevin en 700 et en Angleterre où il fait partie d’un gang, n’en déplaise à ses parents qui ne voulaient pas que ça arrive – et ne pensaient pas que ça pouvait arriver. Après, il y a gang et gang. Le voilà dans un groupe de bandits qui sont des bras cassés et sont incapables de voler discrètement des choses dans un monastère.

Ils n’y restent pas longtemps, passant par un portail qui semble toutefois bizarre, parce qu’il clignote. Ils ne peuvent pas le fermer et se retrouvent ainsi coincés dans un entrepôt en pleine prohibition, avec un portail qui mène dans un monastère. Ils se cachent ainsi comme ils peuvent quand ils entendent ce qui ressemble à des gangsters en train de débattre dans un coin de l’entrepôt où ils viennent d’arriver.

Bingo : comme ils sont incapables de se cacher, les voilà qui se retrouvent à devoir jouer un autre gang et donner de l’alcool au premier gang. Et ça tombe bien : il y a plein d’alcool dans le monastère. La voix off de Kevin était un peu lourde pendant cet épisode, mais bon, ça apportait un peu d’humour. Et puis, c’était chouette de le voir être heureux d’être à New-York en 1929. Bordel, c’était il y a quasiment 100 ans.

Bien sûr, il a plein de connaissances sur la période et est le seul à comprendre que l’autre gang ne les a pas arnaqués en leur donnant des billets. C’était chouette comme tout : Pénélope est énervée de s’être faite avoir, mais elle est ravie qu’on reconnaisse ses qualités de leader et de pouvoir faire un peu de shopping.

La voix off de Kevin est finalement utile à l’épisode : elle permet à Kevin d’expliquer ce qu’est la prohibition pendant qu’on voit les personnages se changer (enfin !) et se rendre à un speakeasy où tout le monde pense que Pénélope est Madame Queenie et que Kevin est Babyface, un terrible gangster. C’est que c’est con un gangster ! Le problème de cette tournure des événements ? Eh ben, c’est que la vraie Madame Queenie n’apprécie pas trop qu’on vende de l’alcool sur son territoire, sans son autorisation et en se faisant passer pour elle. Outch.

Nos héros ne se doutent de rien cependant, ce qui permet à Alto de profiter à fond de sa soirée et de découvrir le jazz. Il tombe aussitôt amoureux de la chanteuse du speakeasy, ce qui était mignon, alors que Pénélope continue de donner des conseils et d’échanger sur son expérience de leader de gang plutôt démocratique. La vraie question à présent est de savoir de quelle période chacun de ces voleurs vient. Ils ne connaissent pas les billets et ne savent pas vraiment danser apparemment. Widgit, lui, se bourre la gueule et découvre les effets de l’alcool.

Le seul dont on connaisse l’époque, c’est Kevin et il fait peur à absolument tout le speakeasy sans avoir la moindre idée de la vraie raison pour laquelle il fait peur – il pense ainsi être un criminel pour avoir photocopié un livre. Il m’a fait rire, honnêtement, surtout que d’un côté, il se prend pour un gangster et de l’autre, il continue de parler à ses parents. Après, tant mieux, c’était l’occasion de savoir que la sœur s’appelait Saffron.

Prohibition

Les années folles plaisent beaucoup à Pénélope et aux bandits, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Pendant qu’Alto vit sa meilleure histoire d’amour avec Emmie, le reste de l’équipe continue de voler les moines. Malheureusement, Judy et Bittelig sont surpris par les moines et, pire, ils le sont au moment où le portail se referme. C’est con pour eux.

Le timing n’est vraiment pas idéal, mais ça empire encore quand Alto apprend que des gangsters chassent à présent les bandits et qu’ainsi on se retrouve avec Pénélope, Alto et Kevin forcés de fuir dans une course poursuite hilarante où Pénélope les fait tous tourner en rond. L’avantage, c’est que ça gagne du temps pour Widgit qui doit encore comprendre ce qu’il se passe avec le portail. Bon, c’est pas gagné : il se contente de se retrouver face à un portail en miroir. Bon, tout de même, il finit par réussir à récupérer Judy et Bittelig.

Par contre, le trio est aussitôt pris en otage par le vrai Babyface, celui qui tournait en rond à cause de Pénélope. Cela fait que Pénélope décide aussitôt de suivre la voiture – et franchement, il y a toujours autant d’humour. Bon, ceci étant dit, j’ai trouvé la fin d’épisode un peu précipitée : le trio pris en otage est sur le point de se faire tuer quand Pénélope débarque et est rejointe par l’autre gang avec qui elle était pote.

C’est là que tous les quiproquos sont levés les uns après les autres, notamment quand Madame Queenie elle-même débarque sur le toit en question. Si ça se fait avec humour, j’ai trouvé que c’était trop simple comme résolution et ça me dérange un peu que ça se finisse si vite. Finalement, nos héros s’en sortent donc en éclaircissant le quiproquo, Madame Queenie ne cherche pas à se venger plus que ça et reprend son business comme si de rien n’était et ouais, voilà, c’est la fin pour cette période : Alto dit adieu à sa copine et nos héros s’en vont vers de nouvelles aventures.

Est-ce que pour autant j’ai eu l’impression qu’on avançait dans la saison ? Pas du tout. Et en vrai, c’est pas forcément un problème quand on a des saisons de 22 épisodes… mais on a affaire à une saison qui va être courte, c’est évident, et c’est un peu frustrant de voir que l’histoire n’avance pas et que les personnages ne savent pas ce qu’ils font.

L’Être Supérieur

Pendant ce temps, chez Kevin, nous suivons deux personnes de petite taille découvrir ce qui est arrivé aux parents. Il s’agit apparemment d’inspecteurs travaillant pour l’Être Supérieur de manière à comprendre ce qu’il s’est passé. Le but est toujours de remettre la main sur la carte. Nous apprenons même, en toute fin d’épisode, que si l’Être Supérieur veut la récupérer, c’est parce qu’il a peur de son utilisation si elle tombait dans de mauvaises mains, d’une part, et, d’autre part, parce qu’il en a besoin pour faire un grand reset de la Terre.

Eh oui, Dieu adorait les dinosaures, mais il en a marre des humains qui font trop la guerre. Il est temps d’après lui de passer à autre chose. Finalement, j’ai presque envie d’être pour les méchants si leur plan consiste à empêcher ce grand reset.

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Time Bandits – S01E03 – Medieval – 16/20

L’humour de la série est excellent et c’est très fun à suivre, mais un problème flagrant se dessine dans ce scénario : les enjeux ne sont pas clairs. Autant dans les deux premiers épisodes, on voyait à peu près ce que voulaient les personnages, autant dans celui-ci, je trouve qu’il manque une direction claire pour les personnages principaux. Finalement, les personnages secondaires ont presque plus d’intérêt que les héros… C’est embêtant. Heureusement, tout le reste est impeccable – du casting à la réal.

Spoilers

Les bandits errent au Moyen-âge.


It’s actually a pterosaur!

J’aime vraiment le générique de cette série, mais beaucoup moins la durée totalement aléatoire des épisodes et le fait qu’apparemment, on va nous sortir deux épisodes par semaine. Eh, franchement, un seul par semaine, c’est très bien, arrêter de nous balancer des trucs aléatoires comme ça. La saison va passer trop vite à ce rythme, en plus !

La sœur

La première scène de l’épisode est brillante. On suit la sœur de Kevin dont personne ne semble se soucier rentrer de l’école pour mieux se rendre compte qu’il n’y a personne à la maison, rien dans le frigo (qui est plein et rempli de légumes, j’étais mort de rire) et personne pour faire le ménage. Heureusement, elle a son aspirateur automatique. Franchement, c’est brillant à quel point la famille de Kevin est débile.

La sœur finit par chercher son frère, à défaut de trouver les parents ou de s’inquiéter quand elle voit une porte fenêtre brisée. Dans sa chambre, elle voit ainsi un placard qui mène vers un lac avec deux (amér ?)indiens qui la regardent et sa seule réaction est : « Random ». Elle me fait trop rire, j’adore. Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’elle embarque dans son propre voyage : on la retrouve ainsi ensuite sur le bateau de Mme Chung. Elle n’a rien pour comprendre le chinois et Mme Chung n’a rien pour comprendre l’anglais, mais on s’amuse bien tout de même.

Mme Chung se retrouve à devoir expliquer à la gamine que Kevin a sauté dans l’eau et… La sœur est quand même assez courageuse pour faire de même. Je ne m’y attendais pas. C’est ainsi que la sœur se retrouve en pleine guerre de Troie…

Préhistoire

Si Kevin est moins débile que sa famille, il n’en reste pas moins un enfant qui n’a pas envie de voir ses parents mourir. Il interroge donc les bandits pour savoir ce qu’il en est de ces morceaux de charbon qu’il compte désormais porter avec lui un peu partout, dans l’espoir de les ressusciter. Penelope lui propose plutôt de remonter le temps pour arriver pile à temps pour sauver les parents. C’est plus ou moins le seul plan qu’ils ont : ils ne savent pas quoi faire face aux forces maléfiques qui les traquent pour récupérer la carte.

L’idée est sympathique, mais ils n’ont jamais fait ça. Parmi les bandits, il n’y a donc que Pénélope pour faire semblant d’y croire. Widgit m’a fait rire à ne faire aucun effort, mais de toute manière, peu importe : Kevin change vite d’idée fixe quand il tombe sur le crâne d’un dinosaure et qu’il trouve ça bien trop classe.

Il fallait bien qu’on passe par la préhistoire dans la série, même si finalement, le détour n’est que de courte durée. On a tout de même Bittelig qui trouve des œufs de dinosaure et se fait attaquer par la maman ptérosaure, mais tout ça donne envie à nos bandits de fuir au plus vite vers un autre portail. Ils sont bien moins fans que Kevin à l’idée de découvrir la préhistoire, bizarrement, et sautent dans un portail pour échapper au ptérosaure. Meilleur moment pour donner le nom du dinosaure, Kevin !

Moyen-Âge

Tous les bandits débarquent donc, comme le titre de l’épisode l’indique, au Moyen-Âge. Ils défoncent un toit et une maison au passage, mais bon, ils remboursent les dégâts avec… Qu’est-ce que c’était ? Un porte-bougie ? Elle est généreuse Pénélope, franchement, parce qu’elle fait un cadeau même quand elle pense avoir perdu Kevin. Cela ne semble pas l’affecter plus que ça, cela dit.

Bien sûr, Kevin finit par les rejoindre avec son crâne de dinosaure, alors tout va bien. Ils se rendent ensemble en ville où les villageois les prennent pour des étrangers (un ami qu’on n’a pas encore rencontré ? Nope), des sorcières, puis des chasseurs de dragon. Une fois de plus, Kevin sauve à son insu la situation et Pénélope est assez maligne pour s’éviter un procès pour sorcellerie.

Après, je trouve cette image du Moyen-Âge franchement peu renseignée et un peu conne : on insiste sur l’ignorance des gens, qui croient donc que les étrangers sont des sorcières, qui pensent que les chats sont maudits car le Pape l’a dit et que la Peste vient de Dieu pour punir les fausses rumeurs – et pas des rats non mangés par les chats tués par les chrétiens. C’est une image un peu pétée, sans parler de la taverne pleine de bougies mais sans bouffe parce que c’est la famine ou tout le village trop heureux de voir qu’ils ont des chasseurs de dragons alors que ça n’existe pas.

Pénélope accepte au nom de tous les bandits de devenir les chasseurs de dragons du village sauf que, pas de bol, ils en veulent juste pour se battre contre le shérif et contre son armée qui torturent les gens. De toute manière, c’est ça ou être pris pour des sorcières. Les villageois sont tout de même sympathiques : ils donnent leurs meilleures armes à Pénélope (des bâtons) et informent Kevin du point faible du shérif (il ne sait pas quand arrêter la torture). Bref, on s’amuse bien et tout tourne autour de l’humour – d’ailleurs, je dois dire que Judy est excellente à « sentir » la douleur de Bittelig à distance ou à faire de la psychanalyse malgré elle.

Sans grande surprise, nos héros finissent en tout cas en prison. Oh, ils tentent bien d’échapper à leur destinée de chasseurs de dragons, mais tout le village compte trop sur eux pour ça. Et puis, on traite de Pénélope de lâche, et ça, elle n’aime pas. Le gag des huit hommes qui maîtrisent Bittelig à la force de sept hommes est exceptionnel, il va finir par devenir mon running-gag préféré s’il continue pendant tout l’épisode comme ça – entre le dinosaure et ça, c’était déjà bien parti, mais juste après, on voit qu’il aurait pu s’échapper de la prison sans problème et ne le fait pas.

Cela permet à tout le groupe de rencontrer le shérif de Nottingham, qui leur présente les différentes tortures réservées aux bandits (gloups), puis le crâne d’un dragon qu’il aurait tué lui-même avec sa propre épée. Kevin voit bien que c’est juste un ensemble d’ossements d’animaux et n’hésite pas à le faire remarquer, évidemment. Il fait le malin, mais finit par s’écraser de peur face au shérif quand il le menace et prend sa voix grave.

Retour au village

Avant de torturer les bandits, on les ramène toutefois en prison où ils sont avec une sorcière et surtout avec Bittelig qui peut les libérer en quelques secondes à peine. Ils retournent au village pour récupérer les affaires qui leur appartiennent, sauf qu’ils tombent sur le maire, persuadé que les voir signifie que le village est tiré d’affaire. Ce n’est pas le cas, parce que le shérif doit toujours venir le matin suivant pour tous les brûler. Sympa.

Judy propose alors d’utiliser la peur comme une arme, mais bon, reste à savoir comment faire. Le maire du village, lui, propose d’utiliser plutôt une arme comme arme. Pas con. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’aube, les hommes du shérif et le shérif lui-même débarquent pour récolter leur moisson. Pénélope se fait alors passer pour une sorcière et Kevin utilise son portable pour faire croire au shérif qu’il a emprisonné dans sa petite boîte d’autres humains.

Après, un portable, ça se vole vite et le shérif en a malheureusement conscience. Kevin est vite fait prisonnier avec Judy et Alto – les autres étant supposés être prisonniers du portable sont laissés tranquilles et assurent aller chercher de l’aide auprès de guerriers Huns. Bon, les trois prisonniers mis au bûcher comprennent vite qu’ils sont dans la merde et doivent trouver un moyen de s’en sortir.

Kevin essaie de raisonner les soldats qui veulent le brûler, mais autant dire que ça semble peine perdue. Et pourtant, en deux temps trois mouvements, Kevin parvient à renverser tout le système d’oppression en place quand les soldats comprennent qu’ils sont le vrai pouvoir du shérif – lui-même trop occupé à jouer sur le portable. Amusant comme élément anachronique, je dois dire.

Ce qui est beau, c’est que Kevin parvient ainsi à être libéré et qu’on lui laisse plusieurs semaines pour enseigner l’évolution aux habitants. En effet, Kevin, Judy et Alto sont laissés quelques semaines dans le village, le temps d’aller chercher des guerriers huns (qui ne viennent pas car Pénélope leur a volé des choses) et de revenir en se trompant dans les calculs.

C’est une belle bande de bras cassés ces bandits. Ils finissent ainsi l’épisode en se tirant en courant du village dans lequel ils ont ramené maladroitement un ptérosaure : c’est simple, ils ont oublié de fermer le portail. Et grâce à eux, tout ce que Kevin vient d’apprendre aux villageois va vite être oublié : l’existence des dragons est confirmée par la présence de ce dinosaure. On note tout de même que Pénélope arrive à voler un bout de tapisserie avec le visage d’un homme qui ressemble à son ex – quelque chose me dit que c’est le genre de détails qui peut avoir son importance… ou alors pas du tout, allez savoir.

Les méchants

Du côté des méchants, on envoie Fianna à la recherche de Kevin. Fianna, c’est la démone chasseresse qui a tué les parents de Kevin et c’est aussi l’ex de Widgit apparemment. Bref, la course contre la montre existe toujours, sauf que le cliffhanger révèle que Fianna est sur la mauvaise piste. Plutôt que de traquer Kevin, elle traque sa sœur et se trouve donc à Troie. Les méchants continuent en tout cas de surveiller ce que font les bandits : c’est l’occasion de confirmer que les chats sont de mèche avec les forces maléfiques et que l’un d’entre eux est même possédé à distance pour tenter de tuer nos bandits. Un échec cuisant, mais tout de même.

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