Je suis sûr que l’intrigue n’a rien de compliqué, mais je me suis laissé perdre dans l’insipide suite d’explications à rallonge. Qu’importe, je suis surtout là pour les personnages et, de ce point de vue-là, c’est un plaisir de les retrouver. Après, je suis désolé, mais la simplicité des enquêtes de la franchise manque quand on voit la manière alambiquée de présenter les choses ici. C’est un peu dommage, surtout que ça tourne parfois au ridicule, quand même.
Spoilers
Tony et Ziva poursuivent leur enquête et font de Boris leur nouvel allié.
New plan : we’re coming with you.
Cet épisode 2 nous ramène à nouveau en octobre au faux mariage de Ziva. Il est révélé que Claudette est là aussi, à essayer de pirater un téléphone, probablement celui de la méchante qui serait donc une agente d’Interpol. Voilà qu’on apprend en plus qu’elle s’appellerait Martine et ça devient un bien risible. Leur fascination pour les prénoms français est incroyable.
Quelques semaines plus tôt, Ziva et Tony passent la nuit à interroger Boris. J’ai beau adorer Ziva, j’ai trouvé que la scène n’était pas exceptionnellement bien jouée. Pas évident quand c’est mal écrit, je suppose ? Boris jure qu’il ne sait rien : il a été engagé pour un job et il l’a fait, tout simplement. Je vois bien qu’on essaie de me rendre Boris sympathique, mais ça ne prend pas tellement je dois dire. Sa fiancée est particulièrement insupportable, en plus.
Par chance, ils sont interrompus par l’arrivée d’Interpol. C’est là que Boris révèle qu’il bosse pour Martine et que Ziva déchiffre son nom sur la plaque qu’elle montre à la caméra de sécurité. Oui, Interpol retrouve bien vite Ziva et Tony. Ce n’est pas forcément cohérent que le voyage soit fait en une nuit à peine, mais admettons. C’est gérable, en vrai.
Ce qu’il faut retenir, c’est que Boris a un plan de secours pour s’échapper : Tony et Ziva le suivent puisqu’il fout le feu à son appartement et qu’il a une jolie voiture électrique hyper sophistiquée. Bon, elle a un problème cette bagnole : une fois le pneu crevé, ils sont obligés de s’arrêter pour changer la roue. C’est l’occasion pour Claudette et Boris d’échanger au téléphone quand Tony demande à sa bras droit préférée de lui trouver un endroit où dormir et que Boris suggère quelques actions illégales pour simplifier les choses, mais c’est aussi l’occasion de ridiculiser les flics italiens. Apparemment, ils ne disent rien quand on laisse un pneu crevé au bord de la route et qu’on se barre ?
Ridicule. La série aime le ridicule ! Tony et Ziva en sont encore à se draguer apparemment, malgré tout leur passif. Ziva a ainsi peur que Tony reprenne ses « mauvaises habitudes » s’il devait dormir avec elle. OK. Boris lance une nouvelle piste pour la série aussi, et hop, on passe rapidement à autre chose : il y a un type sur internet qui est resté anonyme, mais qu’il faut continuer à traquer. Ils peuvent le faire grâce à Claudette.
Celle-ci est bien pratique : elle fait tout le sale boulot pour Tony et Ziva, franchement. On la voit aller chez elle aussi – l’occasion de découvrir qu’elle est très proche de Sophie, ben voyons, et qu’Interpol ne lâche pas Tony et Ziva. La scène où Claudette parvient à s’échapper de l’appartement mais détruit son portable en trébuchant, ça me rend fou. La scène a un côté crédible, en vrai, tout en étant sacrément ridicule. La pauvre.
Avant de péter son portable, Claudette a pu donner des informations précieuses à Tony et Ziva : ils savent quel est le type à contacter pour les aider dans l’enquête. Ce n’est juste pas évident pour eux de réussir à l’interroger quand il est en scooter (l’Italie, eh) et qu’ils ont juste la voiture électrique de Boris. Le problème n’est pas tellement que « My baby » soit électrique, le problème, c’est que la voiture est hackée rapidement. Elle décide donc par elle-même de tuer le type sur le scooter. Ziva ne peut rien faire pour l’aider : elle est au volant, mais la voiture n’en fait qu’à sa tête.
Boris comprend rapidement qu’il s’agit d’un piratage fait par 9.4. Vraiment, cette clé USB peut tout faire, même contrôler les voitures à distance. J’ai bien aimé l’intrigue autour des voitures électriques qui se mettent toutes à vouloir tuer le chauffeur (avec succès), puis Tony & Ziva, mais c’était un peu gros quand même.
J’aime bien la manière dont tout est réglé aussi : Ziva décide de crever les roues des voitures, puisqu’il est ensuite impossible pour une voiture de continuer de rouler. Elle sauve même un bébé au passage. En vrai, tout ça me donne des vibes de Quantico. Bref, Ziva et Tony parviennent à rentrer chez Boris sans croiser d’autres voitures piratées et ils y retrouvent Claudette qui débarque et révèle qu’Interpol a fouillé son appartement. Ma foi, comment font-ils tous des trajets si longs en si peu de temps ?
Qu’importe, vous me direz, ce n’est pas l’important. L’important, c’est que Claudette réussit à convaincre Boris de rester alors qu’il voulait se barrer pour son mariage. J’ai apprécié sa fiancée aussi : c’est sympa de la voir défendre Boris et remettre Claudette à sa place.
En parallèle, la série nous ramène le personnage d’Henry qui est pris en plein conflit de loyauté : il apprécie Tony et Ziva, mais tout les accuse, à commencer par Martine. De son côté, Ziva est sûr qu’il est un traître, mais Tony tient absolument à lui prouver que ce n’est pas le cas. Il fait ce qu’il peut pour cela, montant tout un plan qui implique encore un autre pays européen. C’est à Genève que Tony lui donne rendez-vous, seul à seul.
Il s’assure grâce à Boris et Claudette (qui n’enfreint jamais la loi, c’est sympa) que tout est safe, mais ce n’est finalement pas le cas. Alors que Tony voulait prouver qu’ils pouvaient avoir confiance en Henry, mais celui-ci se rend au rendez-vous seul à seul avec toute une équipe d’interpol. Cela fait mal à la confiance de Tony. En plus, la fin d’épisode complique encore les choses : ils découvrent que Martine reçoit des ordres de quelqu’un d’autre, plus haut placé, et qu’ils n’ont qu’une nouvelle piste pour régler leur affaire. Et j’avoue que je ne suis pas assez concentré sur l’affaire pour que ça m’intéresse pleinement ! La trahison d’Henry reste le plus gros cliffhanger de l’épisode.
Un autre flashback nous ramène en mars 2020, à Paris. Alors là, attention, j’ai plein de questions qui émergent : NCIS a ignoré l’existence du confinement lors du tournage des épisodes, certes, mais situer un épisode en mars 2020, c’est osé, tout de même. Et pourtant, c’est ce qu’ils font et le covid n’existe donc pas non plus pour Tony et Ziva. Je trouve ça encore plus déconnant que pour le NCIS, franchement. Jimmy a perdu quelqu’un du covid, donc le confinement devrait exister. Ce n’est pas le cas, et ça parait être une paresse d’écriture.
On découvre que Ziva et Tony vivent dans un appartement avec vue sur la tour Eiffel, avec Tali. Pour autant, Tony dort sur le canapé, apparemment. Il faut dire que Ziva a toujours de la thérapie à faire et n’est pas prête pour vivre en couple. Ils font tout de même des pique-niques ensoleillés plutôt sympathiques.
Et sinon, pour ce qui m’intéresse vraiment, Tony et Ziva recommencent à se tourner autour. Avec l’arrivée de Claudette, ils sont obligés de dormir dans le même lit par exemple, et ça donne une scène plutôt amusante où ils essaient de manière ridicule de créer une barrière entre eux dans le lit. Tony paraît presque gentleman quand il décide de rester habillé dis donc. Au petit matin, Ziva est tout de même dans ses bras, parce que les habitudes ont la vie dure ? En vrai, c’est si improbable de finir dans cette position sans en avoir conscience !



