Films vus en 2020 #51

Salut les cinéphiles,

On est mercredi et ça ne m’arrange pas tellement, parce que ça veut dire qu’il faut que je parle de films alors que j’étais parti sur un article de blabla comme il est assez tard… Bon, ne perdons pas de temps, faisons le point sur quelques films, et sur des coups de cœur de début novembre en plus :

MIRAGE | Critique du film Durante la tormenta disponible sur NetflixMirage

Franchement, en lançant le film, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’étais sceptique. Un film hispanique, généralement, ça a le mérite de m’enchanter en VO et de m’accrocher… sauf que si on ne se ment pas, il faut bien dire ce qui est, le cinéma hispanique, ça passe ou ça casse. C’est parfois très glauque et transpirant, avec une violence bien particulière, qui n’est pas toujours ce que j’en attends. Pour ce film-là, mes oreilles ont eu ce qu’elles voulaient, avec un très joli espagnol, et le scénario n’était pas glauque, alors c’était un bon point.

Toujours est-il que ça parle de voyage dans le temps (en quelque sorte) et que c’est un sujet casse-gueule, surtout pour moi qui adore ça et adore réfléchir aux ramifications insoupçonnées et paradoxes temporels. Là-dessus, le film s’en sort en merveille, et c’est un véritable coup de cœur !

Le film nous raconte l’histoire d’un couple qui emménage dans une maison où a lieu un drame une vingtaine d’années plus tôt, drame menant à la mort du petit garçon qui vivait là. Un soir d’orage, la femme du couple voit l’ancienne télévision du petit garçon s’allumer et réussit à communiquer avec lui. La faille spatio-temporelle ne dure que quelques instants… à moins que ce ne soit des années ?

Je n’en dirais pas plus, surtout que j’ai l’impression d’avoir déjà trop dit, mais j’ai adoré l’intrigue du film, qui revient sur le classique « peut-on changer le passé ? ». La faille spatio-temporelle qui a la fenêtre de la durée de l’orage, c’est facile comme technique, mais c’est aussi efficace. Le film contient quelques révélations qui ne sont pas forcément prévisibles, mais que j’ai vu venir tout de même en réfléchissant en amont. Je suis content d’avoir eu raison sur ce coup.

Après, c’est évident que de le voir en espagnol fait que je rentre plus dans l’histoire et moins dans la réflexion, donc que je me laisse peut-être plus emporté… mais vraiment, moi qui adore les sciences-fictions et les histoires temporelles, j’étais servi ; le film propose une intrigue géniale ! Ah, et c’est sur Netflix !

Edmond - Marteau

Edmond

Le prof de français en moi ne pouvait qu’adorer ce film sur la carrière d’Edmond Rostand. Le scénario est un véritable bijou, avec des répliques qui coulent toutes seules et des parallèles permanents à Cyrano de Bergerac. C’est donc un véritable coup de cœur, même si le scénario en lui-même me paraît un peu trop fantasque pour être totalement véridique. Il faudrait que je vérifie l’exactitude de tout ce qu’il se passe, mais je me le garde en tête comme film à montrer à des élèves, parce qu’il y a énormément d’analyses à en faire – réécriture de Cyrano, mise en scène, tout ça, tout ça.

C’est un coup de cœur bien différent que celui du premier film, mais c’en est un tout de même. Le casting se donne à fond, l’histoire est prenante, le scénario est merveilleux et même le générique de fin a été un régal – avec la bonne surprise de voir les différentes interprétations cultes de Cyrano dans les adaptations cinéma. À voir sans hésiter… surtout si vous connaissez Cyrano. Ce n’est pas essentiel, c’est juste mieux pour en savourer la richesse.

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Gladiator

Bon, j’ai tenté, et je ne suis toujours pas fan des films d’époque comme ça. Je vois pourquoi c’est culte, je vois pourquoi les gens adorent et je sais que le casting est génial… mais non. Il y a de bons moments dans le film ; mais disons que s’il n’avait pas été sur mon poster des 100 films à voir avant de mourir, je ne me serais pas lancé dedans. Allez, désolé Maximus, ta vengeance est cool, mais pas pour moi !

Wall-E : Le dessin animé d'animation et film Disney/Pixar

Wall-E

Pour me réconcilier avec mon poster, j’ai enchaîné avec ce film-là. J’avais envie de le revoir depuis 2001, L’Odyssée de l’espace, et je n’ai pas regretté. Je ne me souvenais pas du tout de plein d’éléments du film, me concentrant surtout sur mon souvenir d’Eveeeeeeeeeeuh. Rendez-vous compte, j’avais même oublié la plante du film, alors que c’est légèrement un élément-clé.

Pour rappel, le film nous parle de la vie d’un robot de nettoyage, Wall-E, coincé sur une planète Terre abandonnée et dévastée. L’humanité s’est isolée dans l’espace et a tout oublié de son passé et de la Terre, se contentant d’une société de consommation parfaitement terrifiante, parce que terriblement réaliste. Franchement, le confinement, ça ressemblait parfois un peu au siège des habitants du vaisseau dans l’espace, non ?

Voyez-le si vous ne l’avez jamais vu – c’est sur Disney+, évidemment. Ce n’est pas que mon conseil, ça fait partie des films à voir avant de mourir d’après un poster qu’on m’a offert. Si ça c’est pas un argument d’autorité de fou !

His House (2020) Drinking Game - Drink When

His House

Bon, ce film-là fut un échec pour ma part. Il y a de bonnes idées et du potentiel, mais l’horreur n’a pas vraiment réussi à prendre et les révélations successives sont toutes tombées à plat les unes après les autres. Les acteurs sont bons, en revanche. Pour l’histoire, au cas où, il est question d’un couple de réfugié sud-soudanais qui sont accueillis à Londres. Ils ont perdu leur fille dans leur fuite de la guerre civile et sont logés dans une maison où une force mystérieuse semble les guetter.

Le vrai avantage de ce film, c’est qu’il s’appuie sur une culture que je ne connais pas vraiment, ce qui fait qu’il permettait de proposer quelques surprises… mais vraiment, à part cet aspect culturel, je n’ai pas trouvé de positif à vous présenter dessus. C’est comme ça !

BlueisKewl: The Book of Henry 2017

The Book of Henry

Sans être un coup de cœur, j’ai trouvé le film très prenant et j’ai bien aimé la prestation de Naomi Watts et des enfants du casting. Le film présente l’histoire d’une mère célibataire qui vit avec ses deux fils, Henry et Peter. Henry, le héros du film qui est aussi un petit génie prenant la place du parent dans la gestion familiale, tient un cahier – d’où le titre – où il consigne toutes ses idées et son plan pour sauver la fille des voisins, menacée par son beau-père.

J’ai bien aimé, parce que le film possède des rebondissements auxquels je ne m’attendais vraiment, mais alors vraiment pas du tout. La surprise a marché, mais ce n’est pas pour autant que l’ensemble est uniquement positif, parce que le film va parfois trop loin et perd en crédibilité par moments, principalement avec son héros trop surdoué pour être vrai.

Après, qui a dit qu’un film devait forcément paraître vrai, hein ?

> Films

La semaine prochaine, je pense que je sélectionnerai uniquement les épisodes de Noël de ma liste pour l’occasion, et je reviendrai ensuite sur les autres films vus en novembre/décembre.

 

Les films vus en octobre (1/2)

Salut les cinéphiles,

On se retrouve en début de mois (bon, à peu de choses près) pour parler des films vus dans le courant d’Octobre. Cela commençait vraiment mal pour mon défi de voir un film par semaine, mais je me suis bien rattrapé par la suite, et donc, tout va bien, l’honneur est sauf. Comme d’habitude, je divise cet article en deux, parce qu’il serait autrement trop long – trop long à écrire surtout, je sais bien qu’à lire, ça va plus vite de le parcourir. Allez, trêve de blabla parlons de films !

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Semaine 40 – Isn’t it Romantic ?

Lorsqu’il est sorti, ce film a fait un peu de bruit. C’est en tout cas l’impression que j’en avais, parce que Netflix me l’a matraqué non-stop pendant un bon moment. Finalement, je pense vraiment que c’est juste une comédie romantique qui n’a pas eu un succès de dingue. Il faut dire que du côté de l’écriture, c’est juste une comédie romantique avec un petit twist sympathique, mais pas exceptionnel. J’en retiens surtout un excellent casting, mais ça s’arrête là. Il y a pour moi des opportunités manquées dans le film, des clichés au cou finalement mal tordu et un ensemble tout juste sympa.

Après, il me fallait un film, on était un samedi soir veille de Paris Manga et j’étais chez ma tante, et voilà, on a regardé ça histoire d’avoir quelque chose pendant qu’on mangeait. De toute manière, on a bien compris qu’il fallait qu’on arrête de tester des films ensemble – ça ne nous réussit jamais. En conclusion, si vous êtes fans de comédies romantiques, ça vous plaira. Et pour les autres, passez votre chemin, sauf si vous avez une soirée à perdre !

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Semaine 41 – Timer

Une semaine plus tard, je me suis retrouvé le dimanche soir sans avoir rien vu. Je revenais alors d’une deuxième journée à la Convention Buffy, et lors du panel avec Emma Caulfield, une question de ma voisine de siège avait évoqué ce film d’Emma Caulfield que je ne connaissais pas du tout. Comme la conversation entre elles qui a suivi m’a intrigué, je me suis dit que j’allais tester par moi-même pour voir pourquoi l’actrice disait qu’elle avait trouvé le concept vraiment original et surtout pourquoi elle demandait ce que sa fan avait demandé de la fin.

Mon dieu, j’ai vite compris en voyant la fin ! Quoiqu’il en soit, c’était un film que j’ai bien aimé, avec un casting très cool. Je vous le conseille, c’est le genre de petits films qui mériterait un plus gros succès. L’histoire ? Elle est assez simple : une société propose de vous greffer un implant qui permet d’obtenir un compte à rebours avant le jour où vous rencontrerez l’amour de votre vie – et promet que l’implant sonnera lorsque vous le croiserez. Cela donne envie, c’est sûr, mais le film se propose d’explorer les conséquences plus dérangeantes : les divorces, les gens condamnés à attendre des années, ceux qui refusent d’avoir un implant, ceux qui font semblant d’en avoir un, etc. Quant à Emma Caulfield, son personnage a un implant, mais le compte à rebours ne s’est pas lancé…

Regardez-le, j’ai vraiment accroché, moi !

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Semaine 42 – Zombieland

Un film que j’ai trouvé sympathique, oui, mais sans être ultra-fan non plus parce que ça manquait quand même d’une intrigue soutenue. J’en ai parlé plus longuement dans cet article.

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2001, l’Odyssée de l’espace

Quand j’ai reçu une invitation UGC pour venir voir sur grand écran ce chef-d’œuvre sur les Champs-Elysées, un dimanche de vacances scolaires, je me suis dit que je pouvais difficilement passer à côté de l’occasion. Déjà l’an dernier j’avais raté une projection grand-écran dans le cinéma de ma ville pour faute de… conseil de classe.

Cette année, je n’ai donc pas hésité à m’y rendre, et j’ai bien fait. Je ne connaissais rien du film avant de m’y rendre (je n’étais pas le seul, ouf !) et c’est sûr que j’ai été quelque peu décontenancé par le premier acte à mille lieues de ce que j’en avais imaginé. Chaque partie du film était tout de même assez prenante, même si j’en ai préféré le milieu, grosso modo. Pour l’époque, je comprends en tout cas pourquoi le film a fait parler de lui et pourquoi il est devenu culte malgré une réception mitigée. La version proposée au cinéma était une version remastérisée, et c’était magnifique.

C’est un film qui décontenance et qui mérite d’être vu sur grand écran. Je pense que j’aurais probablement eu du mal à entrer dedans en étant chez moi, mais dans un cinéma, ce n’est pas pareil. Et puis, un film avec entracte, c’était inattendu ! J’ai vraiment passé une excellente soirée… et ça donne envie de revoir Wall-E un jour, parce que clairement, il y a plein de références à côté desquelles j’étais passées.

Voilà pour aujourd’hui, je m’arrête là – ça permettra à tous de se rappeler de la fin de ce film et de repartir dans ses réflexions et incompréhensions. Rendez-vous la semaine prochaine pour parler des films vus ensuite, dont deux encore à l’affiche. Je ne résiste pas à l’envie de vous conseiller Dr Sleep si vous en avez l’occasion 😉