Les films vus en juillet (1/2)

Salut les sériephiles – et comme chaque mois, les cinéphiles !

En effet, l’article du jour va consister à faire un rapide récap des films vus au cours du mois de juillet. Et si je réussis toujours à tenir mon défi du « un film par semaine » – je vous assure que c’est beaucoup pour moi, force est de constater que c’était un peu plus difficile et que le résultat est moins exceptionnel que les mois précédents avec seulement six œuvres de plus à mon répertoire culturel.

Qu’importe, j’ai déjà vu plus de 52 films cette année, donc le pari de base est tenu. Je dis ça surtout pour me déculpabiliser si je me plante en août avec le déménagement. Tout ça, cependant, ce n’est pas trop le sujet de l’article, alors c’est parti pour un rapide retour sur les films des 30 derniers jours… Et même s’il n’y en a eu que six, je divise cet article en deux, parce que j’ai des choses à dire et que ça dépasse déjà les 500 mots avec les deux premières semaines.

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Semaine 27 – Toy Story 4

Franchement, pour ce film-là, j’aurais pu faire un article à part et j’ai abusé. J’ai profité de la fête du cinéma pour passer tout l’après-midi au cinéma et j’ai donc privilégié le second film vu au premier. Pourtant, j’ai adoré ce quatrième volet ! Certes, il n’était pas nécessaire après l’excellent troisième, mais je trouve qu’ils s’en sont bien sortis.

Comme beaucoup, j’ai adoré Forky (je l’ai vu en VO) et le film dans son ensemble, même si je trouve qu’il était quand même un peu flippant pour des enfants… Pour des adultes, ça va, même si certains jouets sont vraiment des clichés de ce qui fait peur, hein. En tout cas, il était vraiment bien fichu ce film, l’histoire était assez originale pour m’accrocher et la fin était un tire-larmichette assez efficace. Bref, j’ai adoré !

En plus, la scène post-générique est bien écrite aussi pour nous faire croire un moment à des choses alors que non, et les running-gags sont tous efficaces. Bon, vous l’aurez compris, j’ai été vraiment très bon public avec cet opus, tout content que j’étais de retrouver les personnages. Je ne sais pas trop s’ils auront de quoi faire un cinquième, mais puisqu’ils ont réussi pondre celui-ci, il ne faut jurer de rien.

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Spiderman Far From Home

Là, pour le coup, je ne pouvais pas ne pas écrire d’article sur le sujet, parce que Marvel, quoi. C’est par ici pour le lire.

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Semaine 28 – Detective Pikachu

J’ai entendu tellement de bien sur ce film que je voulais le voir pour me faire ma propre idée et… ce fut une déception. Certes, certains Pokemons rendent vraiment bien – pour ne pas dire adorables – mais dans l’ensemble, ça fait quand même très faux. L’intrigue du film est une banale enquête, je n’aime pas certains acteurs (c’est super triste, je ne peux plus m’encadrer Jimmy de You’re the Worst) et le tout n’était pas 100% convaincant. Ce n’est pas le genre de film que j’ai envie de revoir un jour et, pour tout avouer, j’en ai déjà oublié la majorité… Je ne suis pas rentré dedans, c’est dommage. Avant que vous ne me tombiez dessus, oui, je reconnais, Pikachu est mignon !

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Yesterday

Là-aussi, j’ai profité d’un trou dans mon planning pour parler de ce film dans un article à part du blog. Vous pouvez cliquer ici pour le lire.

C’est tout pour aujourd’hui, les deux derniers films du mois de juillet seront dans un prochain article ; parce que oui, cela fait déjà six cent mots que je vous parle cinéma et pfiou, le cinéma et moi, on n’est pas si amis que ça non plus, même si ça va de mieux en mieux entre nous !

Yesterday : incontournable ou pas ?

Salut les sériephiles… même si une fois de plus, je vais aussi et surtout m’adresser aux cinéphiles !

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Vous l’avez vu si vous suivez attentivement le blog, j’ai encore regardé peu de séries cette semaine, notamment hier où je me suis contenté d’un pauvre petit épisode. C’est qu’avec la recherche vaine et désespérée d’un appartement, mes journées sont bien mangées pour le moment, et qu’après tout ça, il reste à gérer la vie sociale, voyez-vous. Hier soir, je suis donc enfin allé voir Yesterday avec des amis (comme ceux qui me suivent sur Twitter s’en seront peut-être doutés).

Pour ceux qui vivent dans une cave, ou juste loin des cinémas, le film raconte l’histoire d’un vendeur de supermarché, chanteur le soir où il peut se produire, qui a un jour un accident et se réveille pour découvrir que le monde entier a oublié l’existence des Beatles. Et comme beaucoup de monde, je suis un fan du groupe – sans être un fan hardcore, OK –, j’ai eu très envie de voir ce film dès que j’ai aperçu la bande-annonce au cinéma. Attention, elle vous spoile absolument tout le film, notamment deux gags qui n’arrivent que sur la fin et que j’ai donc attendu pendant le film. C’est super chiant, je ne comprendrai jamais cette manière de « faire de la promo ».

 Alors incontournable ou pas ?

Je dirais qu’il l’est pour tous les fans du groupe (je le suis sans être le plus connaisseur du monde ; disons que je les écoute régulièrement et que certaines chansons font vraiment partie de mes préférées) et pas tellement pour les autres. Pour ces derniers, ce sera juste un bon divertissement. Pour les fans, c’est sympa, il y a des moments bien trouvés et on sort avec le sourire et des chansons plein la tête. D’ailleurs, je n’arrête pas d’en réécouter depuis. Maintenant que c’est dit… Qu’ai-je pensé du film ?

C’est parti pour mon avis, avec quelques spoilers.

La première très bonne surprise du film, c’est son casting. Je ne connaissais pas plus que ça les acteurs – non pas même Lily James qui a joué dans un tas de films cultes avant désolé – mais ils sont tous bons et nous font passer un bon moment. Evidemment, c’est bien aidé par le vaste répertoire musical des Beatles. Ce film, qui dure environ deux heures, est loin, très loin (!), de faire le tour de toutes les chansons du groupe. Certaines ne sont même évoquées qu’au détour d’une réplique ou de quelques notes fredonnées… Difficile d’être déçu, cela dit : il aurait été impossible de toutes les caser en si peu de temps, et celles qui sont là sont géniales de toute manière. Je ne suis pas déçu du choix de playlist.

En fait, c’est bien simple, je dirais que j’ai passé 95% du film à me dire que c’était vraiment top et à vingt minutes de la fin, je me disais que j’aurais bien aimé qu’il dure plus longtemps. Vous sentez le vent tourner ? Il reste 5%…

J’ai eu plus de mal sur les vingt dernières minutes. D’abord, parce qu’aucune explication n’est apportée sur la disparition des Beatles (mais aussi de plein d’autres choses de la culture populaire, et ça, c’était bien vu : j’ai beaucoup aimé l’idée que le monde ne soit pas tout à fait le même, c’était un gag facile) et ensuite parce que la morale du film est certes de dire la vérité quoiqu’il arrive, mais qu’elle se moque pas mal des conséquences. Jack, le héros, passe son temps à mentir et n’en assumera aucune conséquence, pas même financière.

Et puis, la scène où il révèle enfin son secret aurait pu être parfaite… s’il l’avait faite en chanson. Pendant une bonne partie du film, on insiste sur son génie musical (coucou Ed Sheeran, très marrant dans son propre rôle !) supposé et on sent que le personnage regrette ce qui lui arrive, car ses compositions personnelles sont mauvaises en comparaison des Beatles. Lors d’une scène de quasi-rupture avec Ellie, elle lui donne des indications précises (la gare de Liverpool, à 11h14, tout ça tout ça, ça sentait le refrain)… Franchement, j’aurais adoré une chanson d’amour pour la révélation finale – et on était tous d’accord en sortant de la salle sur ce point-là. Ca manquait : nous montrer qu’en fait Jack était capable aussi de composer quelque chose de génial. Et ça aurait été une bonne promotion pour le film !

(vous aurez compris, je vous le conseille en VO ; ne serait-ce que pour les répliques reprenant parfois des chansons des Beatles… je vois mal comment ça peut passer en français !)

Bref, je suis reparti avec un goût de « tout ça pour ça ? » et sans être aussi convaincu que je l’aurais voulu. En plus, le postulat de départ qui est que les chansons des Beatles auraient encore un succès mondial aujourd’hui est intéressant… mais je doute que ça marcherait vraiment sans la fan-mania du boys-band et sans une modernisation un peu plus complexe que « Hey Dude ». Je sais, je sais, ce n’est qu’un film et j’ai passé un très bon moment devant ; c’est juste qu’il n’était pas aussi parfait que ce que j’espérais ! C’est toutefois le genre de film que je me sens capable de revoir un jour, parce que c’est toujours chouette d’avoir une nouvelle excuse de réécouter les Beatles !