Épisode 3 – What Flowers May Bloom – 15/20
Franchement, je ne peux pas dire que ce soit mauvais, mais tout est très convenu : c’en est au point où j’ai du mal à croire que ce soit inspiré d’une histoire vrai tant c’est prévisible. Les personnages ne sont pas très originaux, l’histoire elle-même semble réchauffée, et pourtant, il y a un aspect réaliste des coulisses de l’organisation d’un spectacle qu’on ne voit nulle part ailleurs. Je reste mitigé après trois épisodes, mais je continue d’avoir envie de la regarder et c’est déjà ça.
> Saison 1
Spoilers

This is high school, OK?
Je n’arrive décidément pas à regarder de séries le mercredi en ce moment, et je me retrouve toujours à me rattraper Rise beaucoup trop tard le jeudi, d’où la publication encore plus tardive. Faut pas m’en vouloir !
La cohabitation de la famille de Lou avec Maaschous ne s’arrange pas cette semaine, parce que le SDF ronfle trop fort et empêche Gordy de dormir dans sa chambre. Ah oui, quand même. C’est un thème récurrent de l’épisode, avec Maaschous établissant peu à peu une relation avec la femme de Lou qui s’attache à lui, même si elle voulait préalablement le virer.
Forcément, elle s’attache à lui quand il raconte sa vie chaotique, et nous sommes comme elle : il est hyper attachant à avoir mûri trop vite. En plus, on voit Lou contacter sa famille d’accueil en parallèle, et on ne peut pas spécialement parler de famille : c’est juste une femme paumée dans ses responsabilités, préférant fumer dans sa voiture que s’occuper des enfants qu’elle a chez elle.
Lou doit tout de même se débarrasser de Maaschous, mais il n’a pas le cran de le faire, ce qui se comprend très largement et, malgré les tensions avec Gordy, la femme de Lou aussi comprend bien qu’il ne peut pas rentrer chez lui, et qu’il ne doit pas rentrer (surtout quand il lui rend service en installant des lumières dans le jardin). Chez Gwen, l’ambiance est tout aussi tendue que chez Lou, sa mère, Denise, refusant toute approche de son père.
Les répétitions continuent cette semaine, mais elles se font sans Simon, qui annonce son départ à ses amis et ses profs en même temps. Lilette le prend super mal, évidemment, parce qu’il n’a pas pris la peine de lui dire avant. Super, le meilleur ami, effectivement. Les profs s’inquiètent de son futur et le voient donc en entretien personnel. Simon donne assez le change pour qu’ils puissent faire semblant de le croire, mais ils savent très bien ce qu’il en est.
La série se concentre sur la création de l’ensemble du spectacle, à commencer par les réunions de profs, élèves et parents représentants l’équipe créative. C’est plutôt réaliste, mais je continue d’être perturbé par cette série : ce genre de scène n’aurait jamais lieu dans les ¾ des séries musicales, et je comprends un peu pourquoi, parce que ça ne mène pas vraiment quelque part.
Enfin, si, Denise découvre qu’elle aime bien Lou finalement… Forcément, c’est mieux que ce soit lui qui y travaille plutôt que Tracy, avec qui elle ne s’entend clairement pas. Il y a une certaine logique : Tracy veut respecter son budget et faire des compris, de manière logique, mais Lou n’est pas encore prêt pour ça. Il ne veut pas d’un spectacle pourri comme ceux de Tracy, et Tracy se le mange dans les dents alors qu’elle vient d’apprendre le départ de Simon. Pas facile, la vie au lycée !
Enfin, pas facile, mais ils ont tout de même un sacré budget costumes : malgré le feu de joie du premier épisode, ils ont encore la masse de costumes et d’accessoires venant du passé du lycée et d’autres spectacles de Tracy. Elle profite d’un petit rangement de ceux-ci pour reprocher à Lou le départ de Simon – parce que c’est totalement de sa faute s’il quitte le théâtre.
Dans la plus pure tradition des séries musicales, Simon chante alors sa chanson pour le départ du théâtre, et c’est émouvant.
Robbie ne comprend pas pourquoi Lilette refuse de lui parler cette semaine – mais il tente plusieurs fois, alors que nous découvrons un flirt caricatural, mais marrant, entre Gwen et Gordy. D’ailleurs, le père de Gwen passe son temps à hésiter à rappeler la mère de Lilette et à s’occuper de Gordy, le fils de Lou. C’est fou toutes ces connexions dans le casting, c’est vraiment une toute petite ville. À défaut d’appeler Vanessa, il lui rend visite pour prendre de ses nouvelles alors qu’elle vient juste d’apprendre que sa fille flirtait avec Robbie.
Franchement, ça aussi, ça mène un peu nulle part : il lui offre une coque de téléphone, en gros, qu’elle lui retourne le lendemain car elle ne veut rien de lui, car elle ne veut pas continuer à penser que tous les mecs sont les mêmes et qu’elle en a marre de donner une mauvaise image des hommes à sa fille. OK.
Finalement, Lilette accepte de voir Robbie pour réviser leurs répliques ensemble, et Robbie en profite pour tenter de comprendre ce qu’il a fait de mal. Comme elle est totalement fermée à ses tentatives de réconciliations, on peut dire qu’il est sauvé par un coup de téléphone… qui lui apprend toutefois une mauvaise nouvelle concernant sa mère hospitalisée. Lilette se rend là-bas avec lui, et elle craque totalement, comme dans n’importe quelle série lycéenne. Dans la vraie vie, c’est le genre de situation qui fait fuir plus d’une personne, mais ici tout se passe bien, avec un moment de gêne entre eux quand il la raccompagne. Ah, les ados.
Dans le même genre, Gordy essaye de parler sentiments avec son coach, parce que c’est tout ce qu’il a connu comme éducation, et il découvre qu’en fait il n’y a rien d’obligatoire à ça. Oui, c’est aussi passionnant que ça paraît (en tout cas, c’est aussi cliché).
Lou se rend auprès des parents de Simon pour les convaincre de changer d’avis. La conversation se passe à merveille, comme n’importe qui l’imaginait, avec un père fermé et une mère plus facile à convaincre qui ferme tout de même la porte au nez de Lou. En tout cas, cela confirme à Lou que c’est bien de sa faute si Simon se rend dans un autre lycée.
Pourtant, Simon lui demande vraiment de ne pas changer une ligne de texte pour le faire rester, car il est trop important de ne pas déformer la vérité du texte. Sans trop de surprise, la fin d’épisode voit la mère de Simon recontacter Lou, directement chez lui où pour la première fois de la série toute sa famille est en train de s’amuser (au beau milieu de la rue à la nuit tombée, normal). Elle fond en larmes en lui demandant ce en quoi il croit : la vérité, les étudiants à qui il enseigne. Et elle se barre en le remerciant, et c’est tout. C’est faible comme cliffhanger quand même.

Gwen et Gordy ça sort de nulle part mais c’est super fun en fait 😀
J’aimeJ’aime
De nulle part oui et non, les ados aux pères qui ne s’apprécient pas qui finissent ensemble ? J’attends de voir comment c’est mené 😀
J’aimeJ’aime
De nulle part, dans le sens où ça sort d’un seul coup dans la série. Mais en effet c’est pas vraiment surprenant.
J’aimeAimé par 1 personne
Alors oui, on est bien d’accord 🙂
J’aimeJ’aime
Cette série c’est comme Here and Now, ça se laisse regarder mais il y a n’y rien qui me donne vraiment envie de revenir chaque semaine. En fait, je partage à 100 % ce qui tu en dis en tout début d’article. J’ai pas mal apprécié l’épisode mais je ne sais pas si je vais continuer, on verra mon humeur la semaine prochaine 🙂
J’aimeJ’aime
Il y manque un petit quelque chose, mais je sais toujours pas quoi ! À la semaine prochaine… peut-être :’)
J’aimeJ’aime
Pour le moment je continue, ça se laisse quand même regarder et puis je trouve Josh Radnor très bien dans son rôle et il fait complètement oublier Ted Mosby.
J’aimeJ’aime
Maintenant que tu le dis, c’est vrai qu’en trois épisodes, je n’ai pas le rapprochement une seule fois. C’est parce qu’il n’est pas rasé de près et qu’il a pris un coup de vieux ça !
J’aimeJ’aime