Épisode 15 – Rise & Shine – 18/20
Un épisode à la structure osée et risquée cette semaine, mais qui permet de mettre en place de nombreuses pièces du puzzle. Et quand je parle de puzzle, je parle autant de celui de la saison en cours que de celui du Marvel Cinematic Universe, car les liens avec le troisième Avengers à venir dans un mois ne font plus de doute. Tous les risques pris finissent donc par payer et proposer un épisode beaucoup trop riche en révélations.
> Saison 5
Spoilers

Hale is Hydra. Heil Hydra. Seriously? How are we still fighting Nazis today?
Oui, nous avons là un épisode riche en révélations, et pourtant, j’ai eu bien peur de m’ennuyer quand j’ai vu les premières scènes. Coulson se retrouve prisonnier dans la même base que d’habitude et interroge Hale pour en savoir plus. Il découvre immédiatement que celle-ci fait partie de Hydra puisqu’elle lui annonce pour mieux… former une alliance avec lui !
La série se lance alors dans un énorme flashback de 28 ans et suit la vie d’une étudiante Hydra dans cette même base. Bien sûr, il s’agit de la vie de la future générale Hale, qui ressemble à une jeune Jemma tellement elle est maline. Le seul problème, c’est qu’elle étudie dans un lycée aux couleurs de la charmante association nazie anti-SHIELD donc sa trajectoire sera obligatoirement différente. Ah, et aussi, elle mange avec Jasper Sitwell, qui deviendra un agent haut gradé du S.H.I.E.L.D, un pote de Coulson et sera finalement tué par le Winter Soldier après un interrogatoire par Black Widow et Captain America. Ils y vont fort dans les ramifications, et ce n’est que le début !
Comme il est rapidement question d’un sérum anti-âge, c’est sans surprise que nous voyons Whitehall débarquer pour une conférence sur un super-soldat. Elle est aussi dans la même classe que Von Strucker (le père d’Alex, toujours absent cette semaine) à qui elle s’oppose rapidement : il souhaite récupérer le Tesseract, mais il est bien trop compliqué de le faire sans griller la couverture Hydra auprès du S.H.I.E.L.D.
Hale propose ainsi de plutôt s’occuper d’aller chercher dans l’espace de quoi récupérer la même énergie que le Tesseract. Et si tout le monde se moque d’elle, ce n’est pas le cas de Whitehall qui apprécie au contraire son intelligence. Le but de cette recherche de pouvoir ? Créer un super-soldat surpuissant bien sûr, pour assurer la domination d’Hydra – un super soldat, exactement comme Captain America, donc. Von Strucker digère mal d’être ridiculisé devant tout le monde par Hale et il se venge dès qu’il en a l’occasion. En retour, elle le frappe en plein visage… ce qui compromet aussitôt le reste de sa carrière. Bienvenue chez les nazis ! De toute manière, elle aurait dû s’en douter : une femme au pouvoir avec leurs idéaux ? Ça n’arrivera pas !
Le lendemain, Hale apprend, après tout le monde, qu’elle est recrutée par Whitehall pour… enfanter ce super-soldat. Tous ses rêves sont brisés et elle comprend qu’il va falloir composer avec cette nouvelle information. Difficile de ne pas être triste pour ce personnage, tout de même.
C’était franchement un flashback risqué, mais j’ai adoré suivre ce personnage qui, en dix minutes, est passée d’adolescente normale à monstre, en tuant son chien, pour mieux finir complétement manipulée par Hydra. Il est dur toutefois de s’imaginer comment elle a pu rester si fidèle à l’organisation après une telle trahison et un tel gâchis de son potentiel, mais c’est ce que va s’efforcer de nous expliquer le reste de l’épisode. Arrivé à ce stade de l’épisode, mes craintes d’avoir un épisode ennuyeux s’étaient envolées. Mieux : je commence enfin à accrocher au personnage du général Hale, et il est putain de temps !
Cette saison s’étale ensuite encore un peu plus dans sa chronologie (franchement, depuis le début de la saison, on s’est baladé sur un siècle de chronologie !) et reprend ensuite en 2016, après la mort de Whitehall. Le Général Hale n’est du coup plus si sure de l’avenir de Ruby, sa fille destinée à être un Super Soldat pour Hydra. En effet, tout tourne mal pour Hydra car le S.H.I.E.L.D a arrêté Malick et que l’organisation touche à sa fin.
Ce jour-là, Hale découvre qu’Hydra a une fois de plus comploté dans son dos et contacté des extraterrestres suite à la bataille de New-York dans Avengers. De là, l’organisation a commencé à bosser avec la Confédération, un groupe de peuples extraterrestres. Pas le temps de s’attarder là-dessus : Talbot débarque dans le bureau et provoque le suicide du supérieur du Général Hale, le Général Fisher. Cette dernière s’en tire malgré tout, en feignant la surprise de découvrir qu’Hydra existe encore.
Elle retourne alors voir sa fille, en pleine crise d’adolescence et en rébellion contre son prof lui annonçant que son futur n’est pas si brillant qu’elle l’espérait. Sans l’ombre d’un doute, Hale exécute le professeur, et il ne reste plus que deux membres d’Hydra désormais. C’est donc Hale qui en est à la tête, et elle va ainsi permettre un nouveau virage de « l’agence » à l’agonie.
Nouvel acte, nouveau flashback, cette fois six mois plus tôt : Talbot se réveille à l’hôpital après l’attentat du Daisybot contre lui. S’il paraît aller mieux, ce n’est pas le cas du tout. Il a en effet des sautes d’humeur assez violentes qui pousse sa femme à accepter de le confier… au général Hale.
Pour ne pas changer, il se réveille donc dans la base Hydra qui était là depuis le début. Comme d’habitude, il se rend dans la cafétéria où il rencontre Ruby et ses écouteurs. Rapidement, il se fait maîtriser par celle-ci, puis Hale vient lui expliquer ce sur quoi elle travaille : une machine capable de la transporter dans l’espace afin de rencontrer les extra-terrestres.
Lorsqu’elle les a rencontrés pour la première fois, elle a appris que Hydra avait conclu un marché avec eux pour que la Terre soit protégée de la guerre intergalactique à venir. Je crois bien que nous entrons à fond dans l’intrigue de base du troisième Avengers qui sortira dans un mois et aura évidemment un impact sur la série. Je suis curieux de voir comment ce nouveau pseudo-crossover va se construire, mais la série nous introduit bien le conflit à venir avec Thanos cette fois. Après tout, ça fait cinq ans qu’on sait qu’il menace la Terre et puisqu’Hale est à son tour au courant, elle veut envoyer son super-soldat pour protéger la Terre.
Bien sûr, Talbot refuse de collaborer avec Hale qui est complétement perchée (et parle de sacrifier sa fille, du coup) et affirme que Coulson viendra le sauver… Mais six mois plus tard, c’est Coulson qui se retrouve dans sa position de prisonnier et se rend à la cafétéria pour manger, y rencontrant au passage Ruby. C’est excellent ce petit rituel. Coulson est celui qui s’en tire le mieux. Un peu contre son gré, il accepte alors de se rendre à son tour dans l’espace.
Là-bas, il a le droit à une rencontre avec un alien qui lui offre une vision du vaisseau qui approche pour détruire la Terre. Tout ce que demande la Confédération en échange de sa protection, ce sont des armes que seul le S.H.I.E.L.D a en sa possession, d’où l’alliance Hydra/S.H.I.E.L.D, sur le papier.
Bien sûr, Coulson est loin d’être idiot, et il sait bien que la Confédération, ce n’est pas un nom rassurant pour n’importe qui ayant étudié un minimum l’Histoire américaine. Hale est ravie d’enfin voir quelqu’un qui pense comme elle : elle veut travailler avec Coulson pour les stopper. Ainsi, Hydra n’est plus si méchant : si l’opposition SHIELD/HYDRA est évidente sur le papier, quand il s’agit de protéger la Terre contre un ennemi commun, elle peut être dépassée. Même Coulson sait reconnaître l’urgence de cette alliance, et il passe ainsi de prisonnier à allié… sur le papier, pas dans les faits.
Hale sait que Ruby n’est pas prête à être le Super Soldat capable de protéger la Terre : elle manque de discernement et grosso modo d’amour en fait. Toutefois, Hale pense tout de même que Daisy a tout ce qu’il faut. Pour elle, Coulson l’a transformée en une véritable guerrière capable des décisions les plus difficiles (du genre, sacrifier Lincoln et Ward le même jour). Avec un peu de Gravitonium injectée en elle grâce à la « Particle Infusion Chamber » imaginée par Whitehall il y a des années, Daisy atteindra un véritable potentiel pour défendre la Terre et surtout pour attaquer les extra-terrestres. Elle sera une vraie… destructrice de mondes !
Et c’est ainsi que la saison retombe sur ses pattes avec un épisode dense en flashbacks révélant tout ce qu’il s’est tramé dans l’ombre pendant tout ce temps. Cela reste hyper crédible dans la construction générale de la série, et ça amène d’excellentes intrigues qui se déroulent également en parallèle du Marvel Cinematic Universe, comme d’habitude. La série n’est jamais aussi impressionnante que quand elle prend un tel recul, et c’est terrifiant de voir comment ils nous ont baladé pour finalement proposer une saison qui s’inscrit parfaitement dans l’univers cinématographique quand je trouvais étrange de les voir aller dans le futur et bouleverser à ce point le MCU. C’est terrifiant donc, même pour Coulson qui comprend que le futur qu’il a vu dans la première mi-saison est sur le point de dérouler.
Il tente d’avertir Hale de l’erreur grossière qu’elle est en train de faire. Celle-ci refuse de l’entendre et lui envoie Ruby pour l’interroger. Cette dernière n’est pas ravie de découvrir que Daisy sera la destructrice des mondes, car Ruby était née pour ça. Pire, elle était conçue pour ça, depuis le départ. C’est l’occasion pour que Coulson retrouve Talbot, qui, pendant ses six mois de détention, a fini par craquer et révéler tout ce qu’il savait, notamment l’emplacement des armes Hydra qu’il avait caché. Et franchement, j’en arrive à me dire que ce pauvre Talbot aurait mieux fait de mourir quand il s’est fait tirer dessus par le robot : il s’en sort, certes, mais c’est pour mieux finir prisonnier, avec de gros troubles mentaux (il raconte notamment tout ce qu’il pense) et une famille apeurée par ses crises de colère.
On quitte enfin les flashbacks pour retrouver May et Daisy dans la base du S.H.I.E.L.D. Les deux comprennent que le Général Hale fait partie d’Hydra et elles sont désespérées d’être à court de solutions. May décide donc de demander l’aide de Fitz, parce que l’aide du plus gentil des super-vilains peut servir, et on se rapproche du futur qu’on a vu, avec Fitz(simmons) et May travaillant ensemble, et Daisy absente de l’équation. Cette dernière débarque quand il demande à sortir de sa cellule. Cela lui permet de passer ses nerfs sur lui, mais pas seulement : Fitz signe et persiste, refusant de s’excuser et affirmant qu’il a fait ce qu’il devait. Il est persuadé que le futur ne peut être changé, après tout.
Le problème, c’est que Daisy veut croire le contraire car elle refuse de détruire le monde, ce que l’on peut comprendre. La division de cette amitié parfaite est vraiment bien écrite et mène Daisy à prendre conscience qu’elle doit s’armer pour le combat à venir : elle décide de recontacter Robin pour en savoir plus sur l’avenir. Elle en avertit May qui tente de l’en empêcher, mais on comprend bien comment May va progressivement se rapprocher de Robin elle aussi, pour finalement devenir sa mère adoptive.
Pendant ce temps, Jemma greffe les bras robotiques de Yoyo qui se rapproche enfin de son équivalent dans les comics, Slingshot. Mack en profite pour faire ce qu’il peut pour rassurer Jemma sur le sort de Mack.
Jemma trouve intéressant de savoir que Yoyo pense qu’elle ne peut mourir maintenant qu’elle a vu son futur et qu’elle est sûr de survivre bien longtemps. Le regard de Jemma fait juste peur, mais en même temps il est assez logique. Elle se rend à son tour voir Fitz pour lui apprendre que Deke est leur petit-fils… et que par conséquent, ils sont tous les deux invincibles pour le moment. Je n’aime pas du tout cette attitude de Jemma. Autant de Yoyo, je la comprends car ça a toujours été dans le personnage, autant Jemma qui se pense invincible, c’est juste la pire des idées. Je la vois trop prendre des risques beaucoup trop dangereux pour sa survie.
Et puis, être invincible, c’est bien, mais ils peuvent toujours souffrir pas mal, comme Yoyo et ses bras, hein.
> Saison 5

C’était un excellent épisode encore une fois. J’ai eu un peu peur aussi au début mais finalement l’histoire de Hale est passionnante à suivre. Et merci de m’avoir rappelé qui était Stiwell 🙂
Pour la fin, je pense, enfin je l’ai compris comme cela, que quand Jemma dit qu’ils sont invincibles, elle veut dire que leur amour est invincible. Peu importe que Fitz ait un côté sombre et soit « possédé » par Framework Leopold, tous deux s’en sortiront, leur amour triomphera et ils auront une fille. Bon après, c’est mon côté fleur bleue qui parle et je peux me tromper et effectivement Jemma va faire des conneries !
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Ah de rien pour Stiwell ! Le nom me disait quelque chose, alors j’ai vérifié au moment d’écrire la critique 🙂
Oh, j’aime beaucoup ta vision de la phrase de Jemma, mais son visage était trop fermé/décidé pour que je l’interprète comme un amour invincible, je ne sais pas. On verra la semaine prochaine, j’espère vraiment que tu as raison !
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Le visage fermé m’interpelle aussi mais on peut prendre ça pour de la détermination 🙂
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Je ne sais pas… Son expression change tellement quand Mack lui dit que Yoyo se sent invincible ! Je n’arrive pas à bien le sentir…
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Je suppose que tu as raison mais laisse-moi rêver cinq minutes 🙂
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😂
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Eh bah pour une fois je suis pas du tout emballée contrairement à toi lol. J’arrive pas à accrocher à Hale ni à cette intrigue qui nous ramène une fois de plus Hydra. Ca me lasse. Et en plus Ruby me soule xD
J’ai préféré les scènes dans le présent même si Jemma me fait peur aussi.
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Maaaais euh 😥
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