Salut les sériephiles,
Les semaines passent et trépassent, nous voilà déjà dimanche et avec ce dernier jour de la semaine vient l’heure de faire le point sur les épisodes vus au cours des derniers jours pour me faire une idée de qui a proposé la meilleure performance dans mes visionnages. Comme bien souvent, le choix n’a pas été très complexe, et je suis content d’avoir réussi à voir plein d’épisodes encore. Enfin, plein. Plus d’une dizaine. Ce n’était pas gagné, je m’en tire pour le moment mieux que lors de mon déménagement l’an dernier dans mes visionnages des hebdos. C’est plutôt cool : je devrais réussir à commencer l’année sans être (trop) en retard. Cela dit, là, je m’égare totalement du sujet, et le sujet de cette semaine, c’est Chris Lowell !
Voir aussi : Les performances des semaines précédentes
Qui donc ? Si je le nomme dans cet article aujourd’hui, c’est pour le rôle de Bash dans Glow. Le choix a été difficile car j’adore Alison Brie et qu’il y a d’autres actrices de la série qui mériteraient aussi d’avoir leur article perso. Pourtant, il faut que je souligne le brio de Chris Lowell, parce que ce n’était pas gagné du tout avec moi.
En effet, je suis loin d’être un grand fan de l’acteur, parce que… je n’aime pas son début de carrière. Il a commencé dans La vie comme elle est que je n’ai jamais vue, donc j’abuse de dire ça, mais son premier grand rôle, c’est celui de Stosh « Piz » Piznarski dans Veronica Mars, et purée, qu’est-ce qu’il était con ce perso ! Bon, OK, je ne suis pas objectif à cause du triangle amoureux dans lequel il se retrouve impliqué, mais il n’avait pas inventé l’eau chaude, Piz.
Dès l’annulation de Veronica Mars, Chris Lowell s’est trouvé le rôle de William « Dell » Parker dans un double épisode de Grey’s Anatomy, puis Private Practice. Là, on va dire que c’était un peu mieux. Il n’était pas mon personnage préféré, mais il est resté un bon moment et ça a permis de le rendre plus attachant tout de même. Et puis, cette intrigue d’incendie, là, il y a des choses qui marquent. Disons qu’il m’a rendu sa présence plus supportable.
Je ne l’ai ensuite pas revu pendant un bon moment, avant de le croiser dans Play It Again, Dick, mais ça ne compte pas vraiment ça – au moins, il avait conscience que je détestais Piz. Il est passé entre temps par Enlisted puis Graves, avant d’enfin revenir dans le rôle de Bash Howard. En saison 1, j’ai commencé à m’attacher vraiment beaucoup à son personnage, car on sentait bien qu’il cachait des choses derrière sa carapace de jeunes riches blanc misogyne par défaut. En saison 2 (spoilers), tout ça s’est beaucoup plus développé à la mort de son valet, qui n’était peut-être pas que ça.
Tout ça nous mène à la saison 3 – spoilers, hein – où il est marié à Rhonda. Le couple est excellent, on sent une vraie complicité qui se voit entre les personnages, et c’est très chouette. Cela dit, ça s’améliore encore avec le temps quand les vrais problèmes ressurgissent dans le couple : Bash n’est pas amoureux de Rhonda, même s’il a donné le change un temps ; non, il est surtout homosexuel. Et c’est là que c’est parfait : ce n’est pas évident d’être dans le placard et marié à la fois. La scène qui lui vaut donc un article aujourd’hui est dans le dernier épisode de la saison 3, où il révèle, à demi-mot, la vérité à Debbie. Bon, et dans l’épisode d’avant aussi, où il se retrouve « piégé » dans un plan à 3. Et d’ailleurs, autant vous dire que Kate Nash (Rhonda) a bien failli avoir sa place ici aussi.
Quoiqu’il en soit, Chris Lowell prouve qu’il est tout à fait possible de détester un acteur dans un rôle et de finalement l’adorer dans un autre. Il aura juste fallu plus de dix ans pour que je me fasse à voir sa tête sans avoir envie de l’entarter. Pas mal, non ?