Salut les sériephiles,
Cela va bientôt faire un an que chaque dimanche est consacré sur le blog à la performance de la semaine, et celui-ci ne sera pas différent des autres, même si j’avoue avoir eu du mal à me décider parmi le peu d’épisodes que j’ai pu voir. Finalement, c’est vendredi soir que je me suis dit qu’il y avait une actrice qui méritait bien mon attention pour cet article, et c’est d’autant plus intéressant à souligner qu’il s’agit pour une fois d’une actrice que je n’aime pas vraiment ! Oui, tout finit par arriver, que voulez-vous ? Et de qui s’agit-il ? Certains l’auront déjà deviné puisque vendredi, je n’ai regardé que Why Women Kill et que ça limite soudainement les possibilités : Ginnifer Goodwin, bien sûr !

Voir aussi : Les performances des semaines précédentes
Avant Why Women Kill, je l’ai découverte comme beaucoup de sériephiles dans Once Upon a Time où elle interprétait le rôle de l’irritante Snow. Maîtresse d’école un peu chiante, amoureuse insupportable, c’est simple, je n’ai jamais accroché à ce personnage ; à part peut-être dans l’épisode musical. En plus, comme beaucoup d’autres choses dans cette série, son rôle était très répétitif, et elle a rapidement été enfermée dans une niaiserie qui ne lui faisait pas beaucoup de bien.

Ses mimiques ont fini par m’être vraiment désagréables, et ce n’est pas de bol pour elle : c’est une bonne actrice, mais son rôle et le scénario étaient trop mauvais, c’est tout. Cependant, je pensais à peu près la même chose de Charming, son mari à l’écran comme dans la vie, et pourtant, Josh Dallas a réussi à me faire oublier son rôle une fois dans Manifest, où je le trouve bien meilleur acteur.

Comme j’ai toujours pensé que Ginnifer Goodwin était une bonne actrice dans un rôle que je n’aime pas (vraiment, désolé pour ceux qui aiment Snow, je me rends bien compte que je ne suis pas très sympa avec elle là), j’étais donc impatient de voir ce que ça allait donner dans Why Women Kill. Une fois de plus coincée dans le rôle d’une femme fidèle quoiqu’il arrive, elle y interprète Beth-Ann qui découvre rapidement que son mari Rob la trompe. Le tout, dans les années 60.
Et voilà, c’est une vraie réussite pour elle, ce rôle. Déjà, les années 60 lui vont à ravir : je trouve qu’elle a vraiment le physique (et la coupe de cheveux bien sûr) pour interpréter une femme au foyer de l’époque. Elle est donc très à l’aise dans son rôle, et ça doit bien l’aider à l’interpréter. Ce que j’aime beaucoup, avec le rôle de Beth-Ann, c’est que ça permet de dévoiler une nouvelle facette du jeu de l’actrice.

En effet, Snow était d’une bienveillance et d’une niaiserie constantes qui étaient épuisantes, alors que Beth-Ann commence comme ça et se rebelle petit à petit. En trois épisodes, elle passe donc de naïve femme aimante à femme désirant prendre sa revanche, et ce troisième épisode était parfait : Beth-Ann se révèle bien machiavélique, et Ginnifer Goodwin s’éclate avec ce rôle. Son petit sourire en coin, son envie de liberté qui se lit dans les yeux, son regard lors de la scène au piano et, bien sûr, la part de sadisme qui se voit bien sur son visage chaque fois qu’elle accomplit une étape de son plan, ça lui réussit bien.

Il faudra plus de trois épisodes pour que j’oublie le personnage de Snow et que j’apprécie vraiment Ginnifer Goodwin, mais en attendant, je reconnais son talent en tant qu’actrice. Elle a pour le moment l’histoire la plus prometteuse dans cette série, en plus, alors qui sait, peut-être que d’ici la fin de la saison, je deviendrais un grand fan d’elle !

Je n’ai jamais réussi à accrocher Once upon a time, et quand je lis ton post je me dis que finalement c’est tant mieux, ça m’a évité de me faire une possible mauvaise opinion sur Ginnifer Goodwin, car je la trouve géniale en tant que Beth-Ann dans Why women kill !
Des 3 femmes, c’est celle que j’ai préféré au départ, même si elle s’est vite retrouvée à égalité avec Simone, qui au départ me semblait une diva-pâle-copie de Gaby Solis (Desperate Housewives), alors qu’en fait elle se révèle beaucoup plus humaine et émouvante, surtout avec Karl…
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