Épisode 11 – Seize the Day – 15/20
La vitesse d’exécution est toujours aussi déroutante, surtout quand elle profite du même épisode pour faire avancer plusieurs intrigues différentes concernant ses personnages. Les interventions sont impressionnantes, sans être de celles qui me marqueront à vie, et les évolutions sont rapides. Vraiment, la série a un rythme qui me laisse souvent sans voix.
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Spoilers
I don’t think I have the guts.
Il est quand même temps de me remettre à cette série dont je termine généralement la saison en retard, certes, mais en juin ! Loin de la mi-saison de Noël, on reprend avec cet épisode au beau milieu du désert. Notre équipe de pompiers doit intervenir pour récupérer un instructeur de saut en parachute qui se retrouve à pendre de son avion suite à une mauvaise turbulence. Les scènes sont jolies à voir, ça fait un peu d’action pour le retour, tout le monde est content et hop. Dingue de se dire qu’ils mettent autant d’argent dans des scènes qui n’ont aucun impact pour la suite.
La deuxième intervention est plus incohérente encore, avec un pécheur qui avale cru un poisson et s’étouffe avec, devant sa femme. C’est quelque chose quand même. Le troisième cas voit un homme odieux être éviscéré à cause de la personne à qui il parlait… et qu’il virait de chez lui. Légalement, certes, mais tout de même. Une autre intervention tourne à la romance improbable commençant par une intervention des pompiers entre deux hommes. Allez, mignon, next.
On reprend finalement sur le cliffhanger précédent : cette fois, Michael a annoncé à tout le monde, hors écran, qu’il avait un cancer. Il est déjà question de l’opération, qui inquiète les enfants, et la série poursuit dans ses habitudes de tout traiter aussi rapidement que possible. C’est déjà ça. L’inquiétude de May finit par être traitée de plein fouet avec Michael mettant à jour son testament.
C’est une scène intéressante qui permet de savoir que le personnage n’a peut-être qu’un an à vivre et qu’il ne voulait pas en parler à ses enfants. Il le fait tout de même, et c’est finalement sa fille qui lui redonne l’espoir dont il avait besoin. L’espoir et l’envie de profiter de la vie. Le seul problème, c’est qu’il en arrive à reporter sa chirurgie.
Il refuse donc l’opération risquée pour vivre plus longtemps, parce qu’il n’a pas la certitude que la maladie le tuera. Oh la. C’est un choix intéressant, et un dilemme dans lequel je n’aimerais pas me retrouver. Sa famille prend les choses plutôt stoïquement, honnêtement, mais c’est parce qu’on est dans un épisode sur le carpe diem, peut-être.
De son côté, Buck a un entretien médical qui lui permet d’apprendre qu’il n’a plus aucun problème de santé. C’est bon il est guéri définitivement des problèmes de son accident de l’épisode final précédent. Et c’est tout, mais bon, c’était nécessaire comme scène.
Pour son anniversaire, Chimney a la surprise de voir débarquer son frère, Albert… qu’il n’avait jamais rencontré avant. Il rencontre même Maddie avant Chimney, dans tout ça. En ayant marre de leur père, il demande à rester chez Chimney, pour une petite visite. Et bon anniversaire ! Chimney se retrouve donc à s’engueuler avec son père : celui-ci est déçu d’avoir un fils pompier aux États-Unis apparemment et on est donc parti pour des complexes assez grands dans sa relation paternelle.
Tout ça est passionnant, mais bon, Albert s’incruste beaucoup dans la vie de son grand-frère, de manière assez insupportable à vrai dire. Il vient ainsi manger à la caserne, alors que Chimney ne veut ni parler de lui, ni apprendre à le connaître. Il est encore là pour la soirée karaoké du groupe dans un bar. Tout ça nous mène à un Chim bourré qui s’en prend à Albert et lui réécrit son histoire de manière un peu plus limpide.
Si Albert pense être son frère, Chim lui en veut parce que son père le préfère et ne l’a pas abandonné, lui. Oh boy. La crise de jalousie tourne notre pompier en ridicule, alors qu’il est clairement dans son bon droit quand on voit la manière dont Albert s’incruste. Certes, il est aimé de tous, mais ce n’est pas tellement le problème. Le problème, c’est plutôt la manière dont il a débarqué sans prévenir et est devenu omniprésent dans la vie de son frère. Il y a clairement de quoi être saoulé…
Mais bon, ça n’aide pas que Chimney se mette à boire, j’imagine. Il lui fait donc une crise en plein milieu du bar, devant tous les pompiers, et c’est Maddie qui se transforme en petite-amie parfaite pour le convaincre d’appréhender la situation différemment. Elle prouve une fois de plus qu’elle est un super personnage.
Albert dort finalement chez Buck, ce qui permet à Chimney de passer le voir le lendemain et de lui raconter un peu plus sa vie. Les deux frères apprennent à se connaître et se comprendre davantage. C’est une scène intéresse qui explore encore le passé du pompier, définitivement déprimante. Il décide finalement d’accepter la présence de son frère, mais aussi son existence.
L’épisode peut donc se terminer sur ces retrouvailles et une fête entre tous les pompiers, qui montre que tout va bien pour cette grande famille pas si dysfonctionnelle qu’est la caserne. Quant à Chimney, il décide de présenter Maddie à Mr et Mrs Lee, qui sont plus ou moins ses parents adoptifs. Ch’est meugnon.
Comme c’est une reprise, tout le monde a droit à une petite évolution dans cet épisode. On retrouve Hen au meilleur de sa forme, prête à adopter. Mais pour cela, elle a besoin de l’aide de ses collègues, histoire de s’assurer qu’ils ne racontent pas n’importe quoi sur elle et Karen. On ne le voit pas, mais ils doivent dire de bonnes choses, parce qu’en fin d’épisode, les deux femmes sont présentées à Nia, une petite fille adorable qu’elles vont devoir élever. Si le système américain allait si vite, ça se saurait non ? Je m’attendais tellement à un épisode sur l’enquête des services sociaux…
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