9-1-1 Lone Star – S03E01

Épisode 1 – The Big Chill – 16/20
C’est un bon épisode de reprise car il nous présente de nouvelles intrigues pour tenir tout au long de la saison 3 sans négliger pour autant le sentiment d’urgence que l’on attend de cette série. Pour autant, la structure même de l’épisode ne me convainc pas spécialement et les intrigues proposées sont loin d’être celles que j’avais envie de voir à ce stade de la série. On tombe dans certains clichés peu efficaces, surtout quand il s’agit de nous présenter des héros bien américains dans leur orgueil ou d’oublier certaines relations pourtant essentielles de la série.

Spoilers

Une tempête de neige au Texas ? Pourquoi pas, après tout, on a bien accepté la tempête de sable dans l’épisode précédent.


There is no 126 crew, the 126 doesn’t exist anymore.

L’épisode n’attend pas du tout pour nous remettre dans l’ambiance : on reprend directement en mai, fin mai même puisque nous sommes une semaine après le 24 mai. Le 24 ? C’est le jour où Owen a frappé son nouveau chef. Cela dit, il est malin : il insinue lors d’une commission disciplinaire qu’il n’était pas encore son chef, mais juste son vieil ami. C’est bien pour ça qu’il s’est permis de le frapper alors qu’il lui annonçait la fermeture de sa caserne suite à une dispute personnelle.

Ah, mélanger le boulot et les affaires personnelles, ce n’est jamais une bonne idée, mais aucun personnage de séries ne semble être au courant. Ainsi, alors que clairement c’est son sort en tant que pompier qui est en jeu, Owen préfère dévier la conversation pour parler de la 126 et affirmer que sa caserne ne devrait pas fermer. Elle est plus importante à ses yeux que sa carrière, paraît-il. Jamais dans l’abus, les scénaristes font donc tenir un joli discours à Owen, mais c’est loin d’être suffisant pour convaincre ses patrons.

Owen finit par être suspendu alors que le bâtiment de la caserne 126 est sur le point d’être détruit. Toute l’équipe l’attend devant le bâtiment de sa commission, et cela lui redonne bien des forces. Eh, c’était super américain, ça : tous ses collègues sont comme par hasard en jour off ce jour-là. C’était déjà abusé alors qu’ils ont tous des assignations différentes de les voir se pointer pour réparer la caserne avec tous le même jour off, mais rebelotte sept jours plus tard ? Ils sont forts.

En tout cas, Owen fait tout ce qu’il peut pour ne pas perdre espoir, et il nous propose un joli discours sur l’espoir et sa volonté de tout faire pour que la 126 ne soit pas détruite. Cette scène passe crème, avec un petit discours affirmant qu’il ne compte pas abandonner son combat jusqu’à ce que l’enfer gèle… Et paf, l’enfer gèle. Enfin, l’enfer. La ville, quoi. L’épisode nous emmène en effet au mois de janvier où une tempête de neige s’abat sur la ville et ses environs. C’est justement dans les environs qu’on se retrouve avec la première intervention : un couple cherchant à sauver des tortues du froid trouve un garçon sous la glace d’un lac gelé. Et le garçon est encore en vie. Ah, je savais que ça fonctionnerait cette série.

Sans grand intérêt mais c’est une habitude de la série, on repart alors huit heures en arrière. Avant qu’il ne fasse super froid, nous reprenons donc des nouvelles de tous nos personnages. Huit mois après le décès de son mari, Vega n’est plus de la caserne 126. Elle bosse toujours avec son équipe, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est la boss. Ils bossent désormais pour une entreprise privée, si je comprends bien, et une entreprise qui leur demande de ne pas lésiner sur les médicaments administrés aux patients.

Bon, le boss les déteste et c’est bien réciproque. Moi, je déteste fortement les scénaristes, parce qu’on nous révèle qu’en huit mois… Carlos et TK ont rompu. Vous n’avez pas idée du bruit qu’a fait le soupir que j’ai poussé devant la scène où on nous l’apprend, avec TK qui demande carrément à Nancy d’arrêter de l’inviter à ses soirées de la caserne 126 car il n’est pas de la caserne 126.

Et comme personne n’est plus de la 126 maintenant qu’elle est fermée, il n’a pas vraiment un argument très solide sur ce coup-là. Au moins, il s’entend toujours bien avec Nancy et Vega, c’est déjà ça de pris, et ça fait plaisir de les revoir comme ça.

Du côté des personnages qu’on prend plaisir à retrouver, il y a également Grace et Judd, évidemment. Huit mois plus tard, elle est supposée être enceinte jusqu’au cou. On nous dit qu’elle l’est. Moi, je trouve qu’on dirait qu’elle est genre en milieu de grossesse, pas encore au troisième trimestre. Peu importe, vous me direz. La scène était étrange, tout de même, parce qu’on les voit tous les deux à faire de la peinture alors qu’elle est enceinte et que je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne idée les odeurs de peinture.

Qu’importe, vous me direz. Le but était juste de les réintroduire, et on enchaîne avec Marjan qui se fait raccrocher au nez par Judd alors qu’elle espérait le voir venir lui prêter main forte. En effet, depuis le mois de mai, la caserne n’a toujours pas été démolie… mais c’est en ce début janvier qu’elle doit l’être.

Contre toute attente, Marjan est désormais la seule qui semble se battre pour qu’elle reste ouverte, quitte à risquer de se faire arrêter en s’enchaînant d’elle-même à la caserne pour un petit live instagram empêchant la démolition du bâtiment. Elle ne fait que gagner quelques minutes précieuses, mais c’est suffisant, car la neige se met à tomber – forçant les ouvriers à arrêter de travailler. Allez, admettons.

Carlos est évidemment le flic envoyé pour arrêter Marjan, et il arrive super vite sur les lieux. Il devait être au courant de sa présence, après, parce qu’elle se devinait facilement. On apprend qu’elle n’en est pas à son coup d’essai pour retarder la destruction. C’est plutôt marrant à voir, et ça permet de collecter quelques informations aussi sur sa rupture avec TK. Marjan est dépitée de voir que la 126 n’est plus la famille qu’elle était, particulièrement avec cette rupture et avec l’absence de tous ses collègues pour empêcher la destruction de la caserne.

Finalement, le seul qui se montre présent pour elle est… Billy. Oui, oui, il est celui qui paie sa caution pour la faire sortir de cellule. C’est plutôt drôle à voir, parce qu’évidemment, il fait ça pour éviter qu’elle ne fasse trop de remous sur les réseaux sociaux. C’est mal la connaître. Billy en profite tout de même pour lui donner des nouvelles d’Owen, qui ne lui dit pas toute la vérité.

Marjan se rend donc à sa caserne où elle retrouve après vingt bonnes minutes Judd et Paul, à qui elle apprend qu’Owen a fait le choix de ne pas recommencer à travailler. Contrairement à ce qu’il leur a dit, il n’a qu’à signer une lettre d’excuses et hop, ça lui permettra de reprendre son poste et donc de les aider à se battre pour la non-fermeture (et destruction) de la 126.

Marjan est un peu dans son monde sur ce coup-là, mais je l’aime bien. Si ce n’est pas bien crédible comme déroulement d’action, surtout quand elle prend un jour de congé sur un coup de tête, ça marche bien pour la série. De toute manière, on a l’habitude de ces séries américaines où les héros n’ont rien de bien crédible. Par exemple, à neuf mois de grossesse, Grace est toujours au boulot. Bien sûr.

Elle garde des nouvelles de Judd par téléphone jusqu’à ce que le réseau coupe à cause de la neige qui s’accumule vraiment énormément – je veux dire il neige DANS les bâtiments dès qu’une porte s’ouvre – et bosse parce que c’est ce que font toutes les femmes à neuf mois de grossesse, surtout quand elles ont un métier stressant où elles envoient leur pote, ici Carlos, voir ce qu’il se passe quand on signale un vol de magasin.

Bon, ce n’est pas dingue comme intrigue : le magasin n’est pas sous l’attaque de voleurs, mais juste de vétérans qui cherchent un lit pour avoir chaud pendant l’hiver très féroce qui s’abat sur le Texas. Soit. Les pauvres sont donc emmenés dans un gymnase par Carlos, gymnase où des bénévoles accueillent tous les SDFs pour les sauver du froid. Seulement, nous sommes dans une série catastrophe, un peu : sans surprise, il s’y passe un truc qui gâche tout… Une branche d’arbre brise une fenêtre et le froid s’engouffre directement dans l’abri.

Et comme si cela ne suffisait pas, la neige s’accumulant finit par être trop lourde pour le toit du bâtiment, et hop, tout s’effondre sur eux. Carlos agit en vrai héros et réussit même à sauver un vétéran handicapé quand le toit s’effondre et qu’une explosion de gaz a lieu. Mieux encore, quand les pompiers – Judd et Paul, évidemment – arrivent sur place et expliquent qu’il n’y a plus aucun centre d’hébergement pour accueillir la vingtaine de SDF et personnes âgés que le gymnase recueillait, Carlos est celui qui propose une solution immédiate et efficace : le magasin dans lequel le vétéran voulait bosser.

De son côté, Owen est quant à lui en retraite anticipée à couper du bois à la hache. Oui, oui, nous sommes au Texas, alors il a apparemment un ranch dans les bois désormais, et il y rencontre une voisine, Sadie, qui m’a insupporté dès sa première seconde à l’écran. Cela sent d’avance l’intrigue reloue.

En attendant d’y arriver, on voit d’abord Firefox débarquer chez Owen pour le confronter sur sa décision de ne plus se battre pour la 126. Elle est clairement vexée de le voir abandonner le combat, sachant très bien que c’est à cause de lui si tout le monde s’est démotivé. Elle ne se gêne pas pour lui dire, surtout quand il fait tout un discours pour expliquer que bon, c’est mort, il ne s’écrasera pas pour s’excuser auprès de Billy. Et ça, elle ne l’accepte pas.

Bref, il était temps d’en arriver à des situations d’urgence parce que ça commençait à traîner en longueur, et ça finit par se faire avec un accident de ski particulièrement marquant. En effet, le blessé se retrouve à moitié décapité par un bloc de glace tombant d’un camion, mais il a tout de même la chance de survivre. Et il tombe dans les meilleures mains pour s’occuper de lui : Vega, Nancy et TK débarquent et sont les premiers sur la scène, suivis par le nouveau boss de Matteo. Si tout le monde déteste ce capitaine, il n’empêche qu’il a appris que Matteo était son meilleur homme.

C’est Matteo qui sort l’homme de sa glace sans le tuer, ce qui permet aux urgentistes de l’emmener à l’hôpital le plus proche. Bien sûr, la situation n’est pas si simple que ça : en chemin, le type fait un arrêt cardiaque quand la glace fond, forçant Vega et son équipe à le conserver autant que possible dans le froid. Le type finit par survivre en tout cas, et ça permet à Nancy et TK de papoter en nettoyant leur camion. On y apprend au passage que Nancy ne sait pas pourquoi ils ont rompu. Elle est censée parler pour nous quand elle dit qu’elle les adorait ensemble et qu’elle veut savoir…

La vérité, c’est que je ne suis pas sûr d’avoir envie de savoir, car ça va m’énerver encore plus. En attendant, comme on a eu cette scène, on peut les retrouver à l’écran et constater qu’il est gênant pour eux de se retrouver à devoir bosser ensemble. En effet, TK, Nancy et Vega sont appelés en renfort au magasin où Carlos a emmené tous les gens du gymnase. Tous ? Non, il prend soudainement conscience que la personne qui tenait la liste des personnes présentes a disparu.

L’adolescente est toujours sous les décombres – et ça fait paniquer Carlos. Il en parle dès que possible à Matteo (que fout-il là ?), Judd, Paul et le nouveau chef. Ceux-ci font tout ce qu’ils peuvent pour venir en aide à l’adolescente, mais l’intervention est périlleuse : pour arrêter le feu de la fuite de gaz, ils ont dû rajouter de l’eau – et donc de la glace – sur le toit. Bref, c’est sans surprise que ça finit par un accident qui voit Paul tomber d’une sacrée hauteur.

Ce n’est toutefois pas le seul accident, et le seul cliffhanger, de cette fin d’épisode : alors qu’elle repart de chez Owen, Marjan a ainsi un accident de voiture un peu bêbête. Quelle idée de conduire quand on n’a pas de visibilité… Quant à Owen, il trouve un homme ne parlant qu’espagnol allongé dans les bois. Owen ne parle pas espagnol et ne comprend pas que l’homme lui demande simplement de le laisser en paix, mais en tout cas, ça l’énerve de voir que Marjan avait raison : l’univers lui rappelle qu’il est un pompier avant tout.

Allez, la suite au prochain épisode.

> Saison 3

 

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