Épisode 3 – Legacy – 13/20
Ce n’est pas une série grandiose, mais je le savais déjà. Cela n’empêche pas de passer un bon moment devant. C’est très bien pour un dimanche soir pas prise de tête, je commence de plus en plus à me dire que ça aurait pu être une série pour laquelle les critiques express auraient été suffisantes… et en même temps, les twists et drama soapesques font que ça mérite bien quelques détails, non ?
Spoilers
Thony est tiraillée entre une proposition du FBI et son affection pour Arman.
You could have kill him.
La série m’a manqué la semaine dernière et c’est vraiment bon signe pour elle, même si elle n’est pas terrible. En revanche, je ne pense pas que les audiences suivent vraiment si la qualité ne part pas à la hausse… et ça ne semble pas être le cas avec ce début d’épisode qui reprend au casino d’Arman où un type bourré nous plante un couteau dans l’épaule d’un autre. J’ai bien cru que la nana sur la roue allait y passer.
Oui parce qu’il y avait un vrai lancer de couteau volontaire sur une femme attachée à une roue avant ça, tout de même. L’idée était surtout de nous montrer la famille du premier épisode, encore une fois. Le petit frère a une grande sœur sur le point de se marier avec un beau gosse, et comme il y a maintenant du sang dans cet enterrement de vie de jeune garçon, Thony est appelée par Arman pour faire un peu de ménage.
Cela la dérange sur une journée importante : Luca est sur le point de pouvoir entrer dans un essai clinique. Cela dit, le gamin, tout ce qu’il a en tête, c’est Arman lui ayant sauvé la vie dans sa belle voiture rouge. C’est en tout cas tout ce qu’il dessine. Thony ose tout de même ramener ce dessin de Luca à son nouveau boss ? Il l’appelle pour nettoyer des scènes de crime, je pense qu’il en a un peu rien à foutre d’avoir des dessins de Luca, franchement. Thony profite aussi de l’occasion pour remercier Arman d’avoir payé son docteur pour Luca, et elle le remercie en faisant davantage de boulot pour lui tout au long de la semaine.
Elle va vite le regretter quand elle comprendra avoir encore le FBI sur le dos. En parallèle, on retrouve l’agent du FBI qui a toujours autant de mal à distinguer sa vie privée et sa vie perso. Ainsi, on le récupère en train de s’occuper de son fils à la crèche (l’école ?) jusqu’à ce que collègue préférée, Bonnie, débarque. Pardon, je me suis rendu compte que j’avais oublié d’en parler il y a deux semaines, mais tout de même, Bonnie de How to get away with murder a déjà retrouvé du boulot.
Son rôle reste pas mal similaire à l’autre série, parce qu’elle est grosso modo une collègue chiante, mais bon, ça fait toujours plaisir de la voir, surtout qu’elle semble avoir une vie plus épanouie. Pas comme son collègue, donc. Le type du FBI débarque donc à nouveau dans la vie de Thony, au pire moment possible : elle apprend que Luca ne pourra finalement pas rejoindre l’essai clinique parce qu’il y a un problème avec ses reins.
Si elle a eu l’occasion de devenir amie avec une autre mère d’enfant malade, elle est ensuite contactée par l’agent du FBI qui se rappelle à son bon souvenir. Et le souvenir n’est pas bon quand il lui explique calmement qu’elle lui a menti et qu’il a donc de quoi la faire expulser du pays. Il n’a pas l’air très pressé de le faire, par contre, et il laisse Thony lui parler super mal quand il lui développe son petit chantage : il veut qu’elle espionne Arman pour lui ou qu’elle finisse dans un avion pour les Philippines. Oups.
Thony refuse donc de lui venir en aide, mais elle retourne chez Arman pour faire le ménage et elle écoute tous ses coups de fil, évidemment. Elle est servie, parce qu’Arman s’est vu confier une nouvelle mission par le père de famille ripou de base là. Il me manque vraiment les noms, mais ça rend le fils, le meurtrier du premier épisode, vraiment jaloux. Ce n’est pas bon pour Arman ça, et ce n’est probablement pas bon pour Thony non plus.
En tout cas, bosser pour Arman n’est pas de tout repos. Elle le surprend en effet en train de noyer un type dans de l’huile et… elle sauve ce type de justesse quand il fait un arrêt cardiaque. Au moins, elle découvre le vrai visage d’Arman comme ça : c’est un meurtrier potentiel qui veut juste qu’elle nettoie son sale boulot et qu’il sauve la vie des gens qu’il n’a pas vraiment de tuer. Envie ou pas, il manque de vraiment peu de le faire, et ça fait réfléchir Thony.
Tellement, d’ailleurs, qu’elle commence à faire des erreurs : elle se trompe dans un mensonge à Fiona qui cherche à comprendre ce qui lui est arrivé, avant de commencer à balancer ce qu’elle sait des opérations d’Arman au FBI. Rapidement, elle se retrouve donc à devoir trouver un moyen de bosser le soir du mariage.
Ce n’est pas bien compliqué : il suffit de sympathiser avec Nadia, la femme d’Arman, et de lui dire qu’elle comprend si elle a besoin de demander à Arman avant. Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’elle soit invitée au mariage, hein. La série ne s’emmerde pas sur les détails, franchement, et on en arrive donc bien rapidement à ce mariage dont on ne savait rien il y a une vingtaine de minutes.
Il s’agit du mariage d’Isabella et Ben, Isabella étant la fille du mafieux arménien qui voulait tuer Thony dans l’épisode précédent. Ce mafieux est un vrai personnage sympa comme on l’aime, donc, et il punit publiquement son fils pour le meurtre du premier épisode. Oh, il ne révèle à personne la vraie raison de la punition, mais il l’envoie quand même rejoindre l’armée pour entrer dans un conflit militaire avec l’Azerbaidjan. Tarik, c’est le nom du fils, est clairement terrifié à cette idée.
Tarik comprend bien qu’il s’agit d’une punition et n’est pas ravi, jetant un regard qui en dit long sur Arman. Je crains le pire pour Arman, franchement, et ça empire encore quand on découvre qu’Isabel est l’ex d’Arman. Ce n’est pas par choix qu’il est son ex par contre, c’est parce que son père a obligé Isabel à écrire une lettre de rupture.
Cette révélation est suffisante pour qu’Arman embrasse la mariée, et Thony voit le tout depuis la salle où se trouve tout l’argent des cadeaux du mariage. Elle laisse tomber sa garde, donc il n’en faut pas plus pour que Taryk la surprenne dans une salle où elle n’a rien à faire. Cela part un peu en vrille, mais elle est sauvée évidemment par Arman, comme toujours.
C’est gros comme scène. Bien sûr, personne ne comprend qu’elle vole puisque ses poches sont vides : elle a photographié la liste des personnes contactées par Arman pour faire un cadeau, c’est tout. Les choses tournent mal dans sa relation avec Arman quand il comprend qu’elle a peur de lui et qu’elle le juge, mais j’aime beaucoup la manière dont il lui rappelle qu’elle ne vaut pas beaucoup plus de lui. Elle le juge en permanence mais fait des trucs illégaux en permanence elle aussi, franchement.
La preuve ? Après le mariage, alors qu’Arman n’a pas le droit d’y assister car il doit effectuer une mission pour le mafieux, Thony, elle, se rend auprès de l’agent du FBI pour… ne pas lui donner la liste qu’elle a pourtant en photo. Elle abuse, totalement. Au lieu de la preuve demandée par le FBI, elle apporte donc des talkie-walkies à l’agent pour qu’il les offre à l’anniversaire de son fils et qu’il marque des points auprès de son ex-femme. Et il le fait, parce qu’apparemment, sa vie perso est censée nous intéresser ??
De son côté, Fiona emmène ses enfants voir un avocat pour vérifier si Chris peut devenir citoyen américain. La bonne nouvelle, c’est que faisable. La mauvaise, c’est que ça coûte une blinde qu’ils n’ont pas. C’est faisable parce que Chris est peut-être né à Manille, mais son père était américain. Il est juste mort d’un accident avant de pouvoir se marier avec Fi.
C’est du moins ce qu’il pensait. Le problème, c’est que Fi mentait encore sur l’identité du père. On découvre ainsi en cours d’épisode que le vrai père de Chris est un coup d’un soir qui n’est pas américain. Son petit ami précédent, en revanche, était américain, alors elle a voulu profiter de la situation… jusqu’à ce qu’il comprenne la vérité.
Bon, je ne sais pas trop où ils iront avec cette intrigue. En attendant, on a un cliffhanger qui n’a rien à voir : Luca a besoin d’une greffe de foie (ah, j’ai encore confondu le foie et les reins en début d’épisode ?) et ne peut plus participer à l’essai clinique. C’est un peu une sentence de mort. Affaire à suivre, donc.