NCIS S19E16 (express)

Épisode 16 – The Wave – 16/20
L’épisode n’invente rien, mais il est plutôt sympathique pour ses nombreux twists et pour les développements qu’il permet, à la fois du côté de l’intrigue et des personnages. Cela donne l’impression d’un fil rouge dans les évolutions des agents, à défaut d’en avoir un sur la saison. Pourtant, je n’oublie pas qu’il y a toujours un mystère qui devrait surgir à nouveau à un moment ou l’autre – et j’ai hâte de son retour. En attendant, c’est un épisode efficace pour le divertissement, et c’est tout ce que j’en attends. Ou alors, je suis généreux dans ma note car je n’ai pas vu de série depuis une semaine et demie. Allez savoir.

Spoilers

Il pleut un cadavre sur Norfolk.

Cet épisode part d’une intrigue plutôt intéressante avec des bouts de cadavre qui tombe sur une fête de Norfolk et dévie bien vite de l’idée d’origine : au lieu d’avoir un cadavre qui se décompose depuis un avion qui vient de passer au-dessus du quartier, on découvre que ce sont des vautours qui ont vomi ces morceaux. Ma foi, c’était inattendu et ça a participé au fun de l’épisode, avec un Parker qui révèle avoir des hobbies obsessionnels par moments. C’est efficace comme idée.

J’ai trouvé que l’ensemble de l’épisode était à l’image de ce twist : les scénaristes semblaient redoubler d’inventivité à chaque scène pour tenter de surprendre. Alors bien sûr, j’ai deviné l’identité de la vraie coupable dès sa première scène parce que je connaissais déjà le visage de l’actrice pour l’avoir vu ailleurs – et c’est toujours l’actrice la plus connue qui est la coupable dans ces cas-là. Sans ça, j’aurais peut-être hésité un peu plus (même si bon, il n’y avait aucune raison valable d’introduire ce personnage si elle n’était pas coupable).

La culpabilité n’était de toute manière toujours pas ce sur quoi les scénaristes voulaient se concentrer. Bien au contraire, eux, ils voulaient prendre le temps de développer à nouveau le personnage de Jessica. La voilà donc qui devient fan de podcasts criminels, et qui plus est avec Kasie. L’amitié entre ces deux-là sort quelque peu de nulle part depuis l’arrivée de Knight, mais ça marche pour cet épisode car les deux actrices ont une bonne alchimie amicale à l’écran.

Moi, je vis plutôt pour l’alchimie Jessica/Jimmy après, mais il faut se contenter de ce qu’on a. Et dans cet épisode, on a donc un podcast qui a décidé que le mari était le coupable idéal, suffisamment pour que Kasie et Jessica le pensent elles aussi coupable du crime. Ce n’est évidemment pas le cas, et il fallait passer par quelques détours scénaristiques pour en arriver à cette conclusion.

J’ai bien aimé voir ainsi Jessica se retrouver dans une situation proche de la prise d’otage, mais inversée : le mari, Sam, envisage de se suicider quand elle vient le chercher pour l’interroger sur la mort de sa femme. J’ai adoré toute la conversation entre les deux personnages, parce que cela permettait surtout d’en revenir au personnage de Jessica. Dans sa toute première scène, elle était introduite comme un agent capable de gérer les situations de crise et parler pour provoquer une désescalade des situations périlleuses.

Il était temps d’en revenir à cet aspect du personnage… Même si ça n’a aucun sens de la voir entrer seule dans la maison du suspect alors que McGee est dans la maison juste en face. Si on laisse ce détail de côté, toute la conversation passait bien cependant, alors je leur pardonne. La conclusion de l’épisode est toutefois trop vite rushée, et ça, c’est vraiment dommage. En effet, Jessica parvient à empêcher le suicide du type hors-écran sur une fin d’acte dont on avait déjà pu deviner qu’elle serait un coup de feu – puisque nous connaissions la réaction de Vance.

Une fois que c’est fait, toute la résolution du crime va à vitesse grand V avec une histoire de fleurs qui innocente soi-disant le mari… quand, en vrai, il n’aurait pas été compliqué pour lui d’avoir un complice ou quoi, mais bon. En plus, le fait qu’Emma, la victime, puisse avoir une fleur du bouquet dans les cheveux sans que la voisine qui la tue ne pense à ce détail en remettant le vase en place, c’est gros.

Si c’était aussi précipité, c’était pour laisser la voie à une autre intrigue, plus importante pour les scénaristes : on en revient ainsi à Jessica. Dans une scène qui ressemblait plus à Ghost Whisperer qu’à la série de la Navy, Jessica accompagne ainsi Sam sur la tombe de son épouse et obtient ses remerciements car il a réussi à l’innocenter. C’est simple comme tout ce genre d’intrigue, mais ça passe plutôt bien à l’écran.

Par contre, j’ai pas mal ri de voir Torres s’énerver par rapport à un podcast mentant sur ce qu’il s’est vraiment passé lors d’une de ses enquêtes. Cela n’a aucun sens comme intrigue fun de l’épisode, mais c’est pourtant ce qu’on nous sert, avec des gags simples comme « agent Flores ». Cela ne servait à rien d’autre qu’à l’humour, mais pourquoi se prendre la tête après tout ?

Les scénaristes partent loin dans le délire, avec Torres qui propose un deuxième micro pro pour Kasie. Cela n’a aucun sens de le voir savoir quoi acheter si facilement, mais c’était plutôt drôle de voir Kasie se lancer dans le podcast. Elle est excellente en très peu de mots tout de même.

Ah, avant de conclure cette critique, il me reste à souligner la présence d’un nouveau personnage au service informatique du NCIS, service qu’on ne voyait jamais avant. J’imagine que son introduction n’est pas vaine et servira plus tard – et peut-être tout simplement pour le crossover avec NCIS Hawai’i qui a été diffusé cette semaine (mais que je n’ai pas encore vu). Affaire à suivre.

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