Épisode 9 – Jay Street – 13/20
Ce n’est toujours pas drôle du tout, il y a quelques moments qui en deviennent même crispant tellement les blagues tombent à l’eau mais… mais il y a quelque chose qui n’était pas là avant avec cet épisode. Ce n’est pas le clin d’œil/guest de la série originale, c’est vraiment la narration qui arrive à créer une situation digne de la série originale. Il est évident que ça ne tient pas la comparaison à l’originale, mais retrouver une once de ce qui plaisait tant à l’époque est agréable.
Spoilers
Après leur premier baiser, Sophie et Jesse sont face à de sacrés dilemmes. Sophie doit rompre avec Drew (et ce n’est pas si simple), mais Jesse apprend que Meredith regrette leur rupture (et ce n’est pas si simple).
Look who wants to hear about his mom hooking up now ?
Oui, je sais que c’est surprenant de reprendre cette série maintenant, mais je me suis dit que ce dimanche soir était l’occasion pour moi d’enfin en finir avec cette saison 1. Et j’avoue, j’avais envie de voir un peu Hilary Duff ce soir. Je ne sais absolument pas pourquoi, mais la série réussit à me convaincre de revenir la voir à chaque fois – et pourtant, en moins d’une minute, j’étais déjà crispé par une intervention de la Sophie plus adulte là.
Avant ça, je retrouvais avec amusement le Captain d’How I met your mother sans trop savoir le pourquoi du comment il se retrouvait là encore. Je savais qu’en avançant la série en revenait à ses origines, cela dit. On ne nous explique pas exactement ce qu’il en est dès le départ, pour en revenir au cliffhanger où Sophie embrassait Jesse.
Le lendemain, Jesse raconte tout à Sid et Sophie, dont la dent est réparée, raconte tout à Val. Pour le coup, c’est une bonne chose : la narration de la série et de la scène fonctionne vraiment bien. On enchaîne entre chaque personnage racontant sa version de l’histoire, avec les meilleurs amis qui posent les mêmes questions et les réponses qui soulignent les problèmes restants.
Pour Sophie, le problème restant est Drew. Elle doit encore le larguer officiellement, ce qui est supposé être facile. Pas de bol pour elle, quand elle se rend chez lui pour mettre les choses au point, il s’excuse et elle… rencontre ses parents. Ils sont à eux seuls une raison de larguer Drew : la mère force Sophie à rester à l’appartement avec elle. Forcément. Ce ne serait pas une série How I met sans ce genre de problème, après tout.
Assez vite, Sophie perd patience avec sa belle-mère et lui apprend qu’elle veut rompre avec Drew. Sue, la belle-mère, s’y refuse, parce qu’elle a une bien mauvaise nouvelle à annoncer à Drew elle aussi : son père est sur le point d’aller en prison et Sue n’y va pas de main morte à le balancer à Drew en lui expliquant qu’il a au moins Sophie.
Celle-ci s’enferme donc dans la salle de bain pour s’entraîner à rompre avec Drew quand même, ignorant qu’au même moment Val et Sid étaient en train de balancer à tout le reste du groupe qu’elle avait embrassé Jesse. Rien que ça. C’est assez violent comme situation d’avoir des amis aussi toxiques à ne pas savoir garder le moindre secret. Cela dit, ça permet aux deux amis de parler des problèmes que Sophie et Jesse rencontrent, tout en foutant un peu la merde entre Hannah et Sid quand ce dernier explique devant sa fiancée qu’il trouve que Sophie a bien fait de tromper Drew. Bon, tromper quand il s’agit d’un baiser spontané et alors qu’elle veut rompre dès que c’est fait – suite à une dispute – le mot est peut-être fort ? C’est blessant pour Drew, mais ça n’est pas la pire des tromperies du monde.
Cependant, la série manque un truc en ne laissant pas Sophie expliquer à Drew qu’elle a embrassé un autre mec. Elle préfère lui expliquer qu’elle n’est pas sûre d’elle et ne pas lui parler de son rencard du soir avec Jesse.
Pour Jesse, par contre, le problème est donc que Meredith a écrit une chanson, Jay Street, qui parle assez clairement de ses regrets de l’avoir largué. Quand Sid lui parle de la visite de Meredith la veille, Jesse se rend aussitôt chez Meredith et cette situation amoureuse où un couple est censé se retrouver pour un premier rencard le soir mais où la vie ne fait que mettre des bâtons dans les roues est vraiment parfaite pour nous rappeler l’existence d’How I met your mother.
La série ne tient pas la comparaison avec un Jesse qui semble trop vite prêt à pardonner à Meredith. Pire que tout, il paraît être un gamin assez incroyable quand il craque pour quelques frites et de la sauce piquante… Mais bon, Meredith s’excuse et lui explique qu’elle avait besoin de se trouver en tant que femme et en tant qu’artiste, et que c’est pour ça qu’elle l’a largué. L’épisode se termine donc sur un cliffhanger et, sincèrement, c’est la première fois que je me dis que j’ai envie de voir la suite immédiatement. Tout vient à point ? Non, tout vient en retard, sur ce coup-là.
Pendant ce temps, Charlie est dépassé par son nouveau groupe d’amis. Il souhaite profiter d’une soirée foot avec eux, mais Sophie préfère rompre avec Drew (en théorie), Jesse préfère parler avec Meredith, Ellen préfère tester plein de tenues (et ce n’était absolument pas un running gag marrant) et Hannah et Sid sont en plein préparatifs de mariage. Mariages avec un s, même, parce qu’il y en aura deux pour en avoir un respectant les traditions indiennes. Enfin, ça, c’est s’ils arrivent à se marier : Hannah va rester un an de plus aux côtés de Cordell Walker. Pardon, un an de plus à l’hôpital de l’autre côté du pays.
C’est problématique. Surtout que les relations à distance, c’est compliqué à gérer. C’est aussi compliqué à gérer pour Charlie : son pays natal lui manque, poussant Val à se faire un cosplay de toutes les Spice Girls à la fois. C’est too much pour me faire rire et c’est là l’un des principaux problèmes de la série, tout de même. En plus, Charlie a l’air vraiment peu heureux de son couple avec Val là.
L’autre, c’est la Sophie du futur. En plus, on nous révèle qu’elle aura un portrait de Jesse dans son salon parce que c’est son premier succès. Je veux bien, mais si ça doit devenir son ex, c’est super bizarre de l’avoir sur sa cheminée à la vue de tous, quand même.