NCIS – S20E01

Épisode 1 – A Family Matter (I) – 16/20
L’épisode est une bonne reprise pour la saison : je trouve qu’on a un bon équilibre qui s’installe entre les personnages, l’intrigue principale en fil rouge promet d’être intéressante et de se dérouler peut-être un peu plus vite qu’une des précédentes et dans l’ensemble, c’était un épisode efficace de bout en bout. Non, vraiment, une bonne reprise.

Spoilers

Parker tente de remonter la piste du Corbeau – et son équipe fait de même, tout en l’aidant à échapper au FBI.

La première scène n’avait de surprenant que le fait qu’on reprenne par des personnages qui sont du FBI plutôt que du NCIS : pas un instant, je n’ai imaginé que Parker serait dans le diner où le FBI le soupçonnait d’être. La saison reprend quelques jours seulement après la précédente, ce qui est plutôt une bonne chose pour les intrigues perso : Jimmy et Jessica ne sont toujours pas au clair sur ce qu’ils sont, même s’il est assez évident qu’ils sont quelque chose désormais.

Je m’avance trop, commençons par le commencement : l’équipe est dans le diner et fait perdre le temps du FBI. C’était un peu chiant comme réintroduction, car ça les fait presque passer pour des méchants et car Leon sort de son bureau, ce qui n’arrive presque jamais d’habitude. C’était toutefois une bonne solution pour nous montrer l’esprit de famille important dans cet épisode – et la stupidité du FBI qui ne met apparemment pas sur écoute McGee ou les autres membres de l’équipe alors qu’ils parlent régulièrement à Parker.

Loin d’être idiot, ce dernier comprend assez vite que Vivian lui cache des choses et qu’il doit s’en méfier. On ne va pas se mentir : elle n’est plus aussi bonne actrice que dans l’épisode précédent, c’était grillé qu’elle lui cachait quelque chose. Grâce à Kasie et Jimmy, que ça fait plaisir de retrouver, on apprend donc que Vivian parle en fait avec Sweeney, l’agent du FBI chargé de retrouver Parker. Alors… tout ce cliffhanger juste pour ça ?

C’est décevant de ne pas faire de Vivian une méchante, parce que ça signifie juste que le FBI envoie les mêmes SMS que le Corbeau ; sans être pour autant le grand méchant de la saison. Dommage. Et si Vivian semble prête à trahir Parker, elle ne le fait finalement pas, préférant retrouver Tobias pour que celui-ci vienne en aide à Parker. Trop de mièvrerie.

Nous avons alors deux intrigues en parallèle, avec Parker/Vivian et Tobias (et sa pote geek en âge d’être arrière-grand-mère ?) qui enquêtent d’un côté et de l’autre l’équipe du NCIS qui remarque que plusieurs criminels arrêtés par Parker souhaitent profiter des soupçons planant sur lui pour être libéré de prison. Jessica, Timothy et Nick interrogent donc plusieurs prisonniers en les questionnant sur le Corbeau, afin de voir si l’un d’entre eux pourrait avoir des infos sur lui car ils profitent clairement de la situation qu’il a mis en place.

Le seul qui semble connaître le Corbeau, en russe, c’est Maxwell, un détenu qui feint d’avoir beaucoup trop peur pour que je n’arrive à le croire. Cela ne manque pas : c’était finalement un simple double jeu très prévisible de sa part.

On ne le découvre toutefois qu’en fin d’épisode, une fois qu’il est en route pour Hawai’i. Et ça tombe bien, des agents du NCIS aussi ! En effet, dans cet épisode, les scénaristes usent d’une mauvaise excuse pour faire venir Jane et Ernie au NCIS. C’était presque trop grossier, mais j’ai aimé cette idée d’une « famille étendue ». En revanche, on sent bien que tout est fait pour forcer à regarder NCIS Hawai’i. Heureusement, j’aime bien la série, sinon, ça m’aurait probablement saoulé.

En plus, le personnage d’Ernie ? Franchement, ce n’est pas celui que j’avais le plus envie de retrouver. Il instaure toutefois une ambiance plutôt amusante quand il se renseigne sur le célibat de Jessica en posant la question directement à Jimmy. J’ai bien aimé voir celui-ci improviser l’existence d’un certain Rocco et toutes les interactions Jimmy/Kasie par la suite. C’était amusant sans être trop lourd, même si tout ça n’a rien à faire au travail.

Dans le même genre, les scènes entre Torres et Jessica sur ce sujet fonctionnaient bien, sans être aussi marrantes que celles entre Jane et Torres – bon, la dernière de ces deux-là où ils se retrouvent impliqués dans une fusillade au moment du transfert de Maxwell n’est pas non plus hilarante, hein. Ce dernier tente de faire croire qu’il est effrayé par le Corbeau, et ça fonctionne : tout le NCIS est sur le pied de grue pour son transfert dont il parvient à s’évader. Pourtant, l’opération était déjà compliquée : elle est menée par Parker, toujours recherché par le FBI (wtf ?). Sans trop de surprise, le FBI fait donc capoter une partie de la mission.

La seule vraie conséquence est toutefois que Vivian se fait tirer dessus en se mettant bien trop à découvert pour qu’on ne sache pas qu’elle va se manger une balle avant qu’elle ne se la mange. Tout ça mène à un cliffhanger pas si bien joué de la part de Parker – pourquoi hurle-t-il dans son téléphone ?

Maxwell est donc le Corbeau, en route pour Hawai’i. Ainsi, Torres et Knight accompagnent Jane et Ernie sur l’île pour les aider à faire face à la menace. Et avant de terminer cette critique, il faut vraiment que j’insiste sur le fait que j’adore le générique de la série. Vraiment, je ne comprends pas la tendance qui existe de supprimer tous les génériques ; quand le choix opéré pour la musique est le bon et que ça en devient iconique en étant toujours entraînant après vingt ans… ça prouve que les génériques sont indispensables ?

La suite dans : NCIS Hawai’i – S02E01 – Prisoners’ Dilemma (II)

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