Les Anneaux de Pouvoir – S01E08

Épisode 8 – Alloyed – 18/20
C’est ironique : ça aurait dû être un épisode parfait à voir un dimanche, parce qu’il se concentre beaucoup sur un programme de dimanche inattendu, l’air de rien. Pourtant, c’est le premier épisode depuis un moment que je ne vois pas un dimanche. Cela n’empêche pas de l’apprécier et d’aimer la manière dont l’intrigue fil rouge se met en place sans jamais oublier de développer le personnage principal de la série. Jennifer Walters est juste beaucoup trop attachante, la série réussit à me faire rire, j’aime beaucoup.

Spoilers

Galadriel cherche à sauver Halbrand, Nori cherche à sauver l’Etranger.

You chose by what you do.

Après une fin de saison inattendue pour She-Hulk hier soir (inattendue parce que je ne lis pas les comics, il paraît que sinon, c’est hyper raccord), difficile de ne pas me jeter sur cet épisode dès 9h ce matin (ou presque). Je mets à profit un emploi du temps où mon vendredi matin est libéré quitte à bosser le samedi, mais en même temps, comme hier, je n’ai pas envie d’être spoilé en me connectant sur Twitter.

Bref, c’est parti pour la fin de saison des Anneaux de Pouvoir, déjà. Cela fait à peine un mois que la série a débarqué, mais je m’étais attaché à ce rendez-vous du vendredi, et je sais qu’elle va me manquer. Oui, la saison 2 est en cours de tournage, mais on ne l’aura probablement pas avant 2024, et ça m’énerve un peu ce rythme de production pour une diffusion sur un mois. Tout ça n’a rien à voir avec l’épisode cependant. On recommence par un résumé qui nous rappelle qu’Adar a affirmé avoir tué Sauron, et j’avoue que j’avais oublié cette partie à laquelle je ne crois pas plus que Galadriel.

Une fois le résumé terminé, c’est sous la pluie et dans les bois verts que nous retrouvons l’étranger. Sera-t-il oui ou non Gandalf ? J’espère qu’on aura un semblant de réponse dans cet épisode quand même, parce que c’est bien beau de nous faire une introduction interminable en huit épisodes, mai sil faut quelques réponses quand même.

Bon, en attendant, le magicien semble au bord de la dépression, se rattachant comme il peut aux dires de Nori affirmant qu’il est un homme bon. Il est toujours plus bon que la personne qui lui vole sa pomme, j’imagine. Pourtant, le voleur a l’apparence de Nori. Elle est à sa recherche pour le prévenir qu’il est pourchassé, alors on pourrait le croire… mais on n’est pas si idiots.

On comprend vite que cette Nori n’est jamais qu’un des êtres qui pourchassent l’étranger depuis quelques épisodes. Et ce n’est pas pour le tuer ! Non, c’est pour le servir, parce qu’il s’agit du Seigneur Sauron. Euh pardon, mais non, on a compris que c’était Gandalf, votre type. Je sens qu’on va terminer l’épisode avec trois ou quatre personnages persuadés d’être Sauron.

Non parce que là, l’étranger est trop mis en avant comme un personnage bon pour être Sauron. Il a utilisé de la magie puissante, c’est logique de le confondre avec le grand méchant, non ? Espérons. Le générique tombait bien pour en débattre en tout cas.

Ce n’est pas gagné, parce que les servantes de Sauron veulent le mener au plus vite sur les terres du Rhûn où il sera reconnu pour ce qu’il est vraiment. Le temps est compté : un voile lui fait oublier qui il est après tout. Pour retrouver le Rhûn, il faut encore reconnaître les étoiles du Chapeau de l’Ermite, la constellation qu’il cherchait et qui n’est visible que là-bas. Force est de constater que les pouvoirs de l’Etranger sont énormes, qu’il maîtrise bien le feu et le vent et qu’il pourrait être Sauron. Cela me soulerait, par contre.

On sent qu’il y a des doutes chez les serviteurs de Sauron quand l’étranger s’énerve et perd le contrôle de sa magie cependant. Le doute vient peut-être aussi de la surveillance qui s’exerce sur eux : les hobbits sont déjà là à observer la scène et à chercher un moyen de sauver l’Etranger. Ce n’est pas gagné : les serviteurs ne sont pas idiots et comprennent ce qu’il se passe. Ils tendent aussitôt un piège à Nori et ses amis.

Je suis un peu triste qu’ils tombent dedans quand c’était évident : il n’y a plus que deux serviteurs avec l’étranger, bien sûr que c’est un piège. L’un des serviteurs a donc pris l’apparence de l’Etranger pour mieux piéger la personne qui viendra tenter de le libérer. C’est ainsi que Nori est rapidement dans la merde, mais aussi que Sadoc est tué avant même qu’on ne puisse vraiment s’attacher à lui. C’était beaucoup trop expéditif à mon goût. J’étais donc content de le savoir encore en vie assez longtemps pour sauver une autre Hobbit un peu après.

En effet, au moment où Nori allait mourir, elle est sauvée in extremis par « Sauron » qui n’hésite pas à s’attaquer à ses serviteurs. Il est hors de question de voir Nori être blessée, alors il fait ce qu’il peut pour la sauver. Nori a beau s’enfuir avec sa mère et sa meilleure amie, elle est quand même en danger quand l’une des serviteurs n’hésite pas à s’attaquer à tous les Hobbits, en foutant de nouveau le feu à une portion de forêt.

En fait, la mère de Nori, sa meilleure amie et Sadoc, encore en vie malgré sa blessure sont pris à part par une des serviteurs maîtrisant le feu et les menaçant de les cramer vifs. S’ils renoncent à la vie, c’est sans compter sur Nori : elle n’hésite pas à apporter le bâton à l’Etranger afin de lui donner à nouveau de la magie. Le serviteur crache du feu vers les hobbits ? Pas grave, l’Etranger est toutefois capable d’éteindre le feu.

Ce faisant, il sauve la vie d’une créature inférieure et prouve qu’il n’est pas Sauron. Les serviteurs l’appellent aussitôt Istar, le désignent comme « l’autre » et sont réduits à l’état de spectre bien vite par notre Etranger qui a beaucoup trop de pouvoir. Le lendemain, l’Etranger confie à Nori qu’il continue de vouloir se rendre au Rhûn. Les serviteurs lui ont dit la vérité, il en est sûr : il souhaite se rendre là-bas pour savoir toute la vérité.

La série en profite pour nous confirmer ce que l’on sait déjà : Istar signifie sage, ou magicien. Les hobbits auraient bien besoin d’un nouveau sage puisqu’ils viennent de perdre Sadoc… mais ce n’est pas le cas : le Magicien décide de s’en aller, alors que Nori refuse de l’accompagner. Les Hobbits peuvent donc continuer leur migration tous ensemble, mais sans Sadoc.

Seulement voilà, les parents de Nori ne veulent pas qu’elle reste avec eux. Ils ont bien compris que le magicien avait besoin d’elle et qu’un chemin plus grand l’attendait. Nori prend donc la décision de quitter le village, mais aussi sa meilleure amie. Les Hobbits ont encore besoin d’elle pour mener le chemin, parce une personne d’autre ne semble savoir lire une carte comme elle. Les adieux entre elles sont compliquées et un peu avortés, mais Nori n’a vraiment pas le temps : elle doit aussi dire au revoir à ses parents.

Cela fait beaucoup. Le voyage qui attend Nori est compliqué et long. Cette fois, personne ne se rend avec elle. Je trouve ça un peu exagéré : sa mère pourrait suivre, en vrai. Je comprends l’évolution de la mentalité de son personnage, mais ça reste sa fille à qui elle dit adieu là. Elle ne souhaitait pas le faire dans l’épisode précédent, et là, c’est une évidence de le faire. Bon, ça fait un joli moment d’émotions pour l’épisode cependant, surtout quand Poppy, la meilleure amie, se précipite dans les bras de Nori.

Les adieux sont bien plus réussis cette fois, avec émotion et humour (le coup du monde pas si grand a fonctionné), tandis que les chemins se séparent vraiment : les hobbits partent d’un côté, Nori et le Magicien d’un autre, en suivant son flair comme dirait Gandalf. Bon, eh, on vous voit les scénaristes à reprendre les gestes et les répliques de Gandalf. Vous êtes lourds, donnez-nous son nom même s’il n’est pas censé être là dans les livres. Allez, l’image de fin était jolie comme tout : Nori et Gandalf, parce que c’est lui, prennent la route pour le Rhûn où le Magicien souhaite se rendre car les Spectres lui ont dit la vérité.

 

De plus, cet épisode prend également le temps de revenir à Numénor, et cet épisode m’a pris par surprise quand il le fait : nous nous retrouvons dans la chambre du roi où la sœur d’Isildur a le droit de passer une heure pour le dessiner afin de tenter d’être une artiste reconnue dans tout le royaume à la mort du Roi. C’est dingue, mais c’est logique : il faut bien un portrait pour célébrer le Roi une dernière fois.

Seulement voilà, le Roi n’est pas encore mort. Il se réveille donc en sa présence et confond la sœur d’Isildur avec Miriel, sa fille. Il est sénile, quoi. Comme il la prend pour Miriel, il lui annonce la chute à venir de Numénor s’ils continuent sur le même chemin et lui propose d’aller regarder la boule magique qui lui montrera le fameux tsunami.

Pendant ce temps, Miriel, la vraie, essaie de se repérer dans le bateau qui la ramène à Numénor et de se faire à son handicap. Elle est épaulée dans cette tâche par Elendil – à qui elle demande de prendre congé une fois à Numénor, parce qu’il a perdu son fils tout de même. Effectivement. La scène entre eux était sympathique, mais elle mène surtout à la révélation que le roi est déjà mort. En effet, leur bateau arrive en ville pour mieux voir les drapeaux noirs étendus un peu partout. On s’arrête là pour cette intrigue, et ce fut tellement court avec un double cliffhanger que c’en est frustrant.

En plus, comme l’épisode commence sur le navire, nous ne voyons ni Arondir, ni Theo, ni Bronwyn dans cet épisode. Ils auraient au moins pu découvrir qu’Isildur n’était pas mort, en fait. Non parce qu’ils le laissent pour mort alors qu’il est censé récupérer l’anneau de Sauron un jour ou l’autre. Et ça m’a frustré, même si leur cliffhanger où ils restaient au village à attendre le retour de leur roi du Sud fonctionnait. Ah, le roi du Sud, parlons-en !

 

En effet, du côté des elfes, il est enfin l’heure de retrouvailles entre Galadriel et Elrond. Je ne m’y attendais pas, je dois dire. Galadriel débarque chez les elfes pour qu’Halbrand, roi du Sud, puisse être sauvé. Nous apprenons que cela fait déjà six jours que le volcan est entré en éruption et Halbrand est rapidement pris en charge par les elfes guérisseurs.

C’est déjà ça de pris. La vraie surprise ne vient pas tellement du fait que Galadriel soit avec le roi des Terres du Sud, par contre : Elrond est surpris de découvrir que Galadriel est encore sur la Terre du Milieu. Elle aurait dû embarquer en bateau, et il regrette tout ce qu’il a pu lui dire jusque-là. Embarquer sur le bateau était une erreur qu’il n’aurait pas dû lui faire commettre. Les deux personnages se réconcilient bien vite, décidant ensemble de nager face aux difficultés de la vie plutôt que de se noyer.

De son côté, Halbrand est rapidement sur pied. Son premier réflexe ? Chercher Galadriel un peu partout. Il tombe rapidement sur Celebrimbor, dont il connaît la réputation et qu’il admire. Si Celebrimbor est admiré par tous, il est toutefois plus idiot qu’Halbrand apparemment. Celui-ci voit les gemmes précieuses de son héros et trouve rapidement une solution à son problème : il n’a pas assez de Mithril à son goût pour en faire quoique ce soit ? Il n’a qu’à en faire un alliage – et non, ça ne veut pas dire un groupe de musique des années 90 – pour en cacher les défauts et amplifier ses qualités et pouvoirs. Allons bon.

Elrond, Galadriel et Celebrimbor proposent aussitôt la solution au roi des elfes : ils veulent créer une couronne avec tout le pouvoir du Mithril et la donner au roi. Celui-ci n’est pas convaincu, par contre : il considère que ça fait trop de pouvoir pour un seul être, il n’aime pas que l’idée vienne des propositions d’un homme et surtout, il n’y a plus de temps pour lui. En effet, depuis une semaine que le volcan est entré en éruption, l’arbre perd de plus en plus vite ses feuilles.

Celebrimbor est énervé de se faire congédier alors il tente le tout pour le tout, parlant des pouvoirs que la pierre pourrait conférer. C’est bien mignon, mais les mots qu’il utilise ne sont pas anodins et Galadriel le sait bien : un pouvoir qui vient d’un monde invisible ? Un pouvoir sur la chair ? Il parle comme Sauron, et ça inquiète Galadriel. Elle perd ainsi toute confiance en Halbrand, le soupçonnant d’être celui qui manigance tout dans l’ombre.

Elle envoie donc un elfe se renseigner sur sa lignée, parce qu’elle doute de lui et qu’elle est plutôt du genre à assurer ses arrières. Pourtant, Halbrand la remercie d’avoir cru en lui et de lui donner l’opportunité de bosser avec Celebrimbor. La scène est compliquée à voir : elle devrait être super mignonne, mais Galadriel se méfie de lui désormais et ses mots sonnent presque comme une menace.

Cela ne manque pas : quand elle reçoit l’arbre généalogique des Rois du Sud, Galadriel s’aperçoit que la lignée a été rompue. Elle sait donc qu’elle a affaire à un imposteur, mais c’est trop tard : Elrond, de son côté, demande à son roi de pouvoir rester trois mois de plus sur la Terre du Milieu. Le roi n’est pas bien convaincu de lui devoir quoique ce soit, mais comme Elrond cite ses propres mots pour plaider sa cause, Elrond obtient l’autorisation tant désirée.

Il peut donc avec Halbrand et Celebrimbor faire plein de tests sur le Mithril. Au départ, ils forcent un alliage entre la pierre et d’autres métaux, mais c’est là tout le problème : Halbrand comprend qu’il faut au contraire amadouer les pierres pour qu’elles fassent ce qu’ils veulent.

Il a l’idée des anneaux, même si ce sera clairement le cliffhanger de l’épisode. En attendant, Galadriel confronte donc Halbrand pour mieux comprendre qu’elle a bel et bien affaire à Sauron. Il confirme avoir pris son sceau sur un mort et Galadriel sait qu’elle est face à son pire ennemi. C’est horrible parce qu’elle s’est battue à ses côtés et a vraiment cru avoir à faire à un allié. La trahison est légèrement moins violente pour nous : je me doutais depuis un épisode ou deux qu’on nous cachait quelque chose avec Halbrand.

De là à ce qu’il soit Sauron, c’est abusé. Je suis surtout dégoûté pour Galadriel : elle vient donc, dans cet épisode, de nous sauver Sauron d’une mort certaine. C’est donc à elle qu’on doit tout ce qu’il s’est passé avec Frodon ensuite ?

Elle ne le sait pas encore. Pour l’instant, elle tente de tuer Halbrand, en vain. Celui-ci use de ses pouvoirs pour infiltrer son esprit et la manipuler. C’est horrible : Galadriel se retrouve en présence de son frère. Elle essaie bien de se battre contre cette manipulation mentale, mais c’est plus fort qu’elle : elle se laisse attendrir par son frère. Celui-ci tente de la convaincre que Sauron n’est pas si méchant que ça et que sa tâche est de faire régner la paix.

Mouais. La vision de Sauron est intéressante car elle nous permet de mieux cerner ses intentions. Galadriel ne se laisse pas berner pour autant et critique à nouveau Sauron. Ce dernier décide donc de la ramener sur le radeau pour papoter avec elle et… la proposer en mariage ? Il lui propose en effet de l’accompagner dans sa quête de pouvoir pour établir la paix sur la Terre du Milieu. Le problème, c’est que pour Sauron, avoir la paix, ça signifie gouverner en tyran et que Galadriel le sait bien. Elle essaie donc de s’en prendre à lui, mais en vain : il est plus fort qu’elle dans son propre esprit et décide de la noyer. Nous, ça nous prouve la détermination et la force de Galadriel : elle n’est pas corruptible pour un peu de pouvoir.

Par chance, Elrond passe par-là dans la réalité – pas dans l’esprit de Galadriel. Il parvient à la sauver de la noyade, parce qu’évidemment, Sauron a décidé de la laisser pour morte dans le fleuve de la cité des elfes. Une fois Galadriel sûre qu’elle est en présence d’Elrond, l’inquiétude prend le dessus à nouveau : elle a peur que les anneaux soient déjà forgés, parce que Galadriel sait bien que deux anneaux, ça ne serait pas un bon équilibre ; ça diviserait. La bonne nouvelle, c’est qu’Halbrand est parti sans anneau (et elle ne cherche pas à le poursuivre, bizarrement ?). La mauvaise, c’est que pour forger trois anneaux, Celebrimbor affirme avoir besoin d’un métal pur… Il souhaite utiliser l’or et l’argent de Valinor. Pour cela, Galadriel doit sacrifier la dague de son frère qu’elle conservait depuis des années, parce que eh, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Euh pardon, de grands sacrifices. Bref.

L’épisode peut ainsi se terminer sur la forge des trois anneaux des elfes. Cela faisait un moment qu’on avait compris que la saison allait se terminer là-dessus. C’est un grand classique des séries désormais : on donne un titre, mais il ne se met pas en place avant les dernières secondes de la saison 1. Pensez Perry Mason, pensez Ms Marvel. L’alliage se fait devant nous et c’est une scène bien importante. Déjà, les effets spéciaux sont jolis, mais en plus, nous assistons à la manière dont on forge un anneau.

Cela prend bien beaucoup de temps, et ça en laisse assez pour qu’Elrond fasse 1+1 et comprenne la vraie identité d’Halbrand, retrouvant l’arbre généalogique dans le fleuve. Il ne confronte même pas Galadriel, cependant : quand il vient la voir, les trois anneaux des elfes sont enfin prêts à être portés. Bon, les trois personnages ne ressemblent pas tellement aux acteurs vus dans l’introduction de la trilogie, mais on sait bien que ce sont eux qui les porteront.

De son côté, Halbrand est bien Sauron, et on le retrouve à son arrivée sur le Mordor où il va pouvoir créer son propre anneau… en saison 2 ? Pas sûr. Il reste les sept anneaux des nains et les neuf des hommes à forger encore. Ca peut nous faire quatre ou cinq saisons, facilement. Allez, à dans dix ans.

L’avantage de ce cliffhanger, c’est qu’il est excitant sans nous torturer pour autant : pas de gros suspense sur la suite. Limite cette saison pourrait se suffire à elle-même. Le générique de fin est très sympathique, avec un retour des répliques du début de la trilogie du Seigneur des Anneaux, présentant toute la mythologie de l’anneau sous forme de chanson. Cela donne un générique sympathique à regarder !

Et pas de scène post-générique.

EN BREF – La série est une réussite en ce qui me concerne. Je ne suis pas un grand fan du Seigneur des Anneaux, mais j’ai (re)vu les deux trilogies cet été et clairement la série n’a rien à leur envier. Les paysages sont magnifiques, les répliques bien similaires, les clins d’œil nombreux et les personnages attachants. On retrouve dans la construction de la série les mêmes défauts que je trouvais aux films, avec un déséquilibre des intrigues et une manière de tout parsemer sans faire de liens explicites pour le moment. Par contre, la série s’en tire mieux : j’y trouve moins de longueurs, bizarrement, et plus de simplicité à suivre chaque intrigue. Chacune avait son intérêt – alors qu’il y a des parties de la première trilogie qui ne m’intéressait pas plus que ça.

Toute cette saison n’est jamais qu’une vaste introduction aux anneaux, avec un gros suspense autour de l’identité de Sauron, mais ça a bien fonctionné. Galadriel est un personnage génial, Arondir aussi. Bon, après, en huit épisodes, je trouve qu’on n’a pas le temps de s’attacher à certains personnages, bizarrement : Sadoc qui meurt, ça ne me fait ni chaud ni froid parce qu’on l’a vraiment très peu vu. Peut-être que je suis sans cœur.

Quoiqu’il en soi, l’attente sera longue quand même avant la prochaine saison et c’est dommage que le rythme de production ne soit pas plus soutenu si on n’a qu’une poignée d’épisodes à chaque fois. Si je suis encore en vie d’ici là, je serai probablement au rendez-vous cela dit : la série m’a beaucoup plu et nous fait bien voyager dans son univers. C’était un plaisir – même si maintenant on sait tous que Sauron est un beau gosse, et ça, ce n’était pas prévu franchement.

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