Grey’s Anatomy – S19E02

Épisode 2 – Wasn’t Expected That – 17/20
La saison va vraiment bien fonctionner si elle continue comme ça : elle surfe sur la nostalgie des débuts tout en se servant des nouveaux personnages pour introduire les commentaires et critiques que les spectateurs pourraient faire eux-mêmes. C’est efficace, surtout que le casting large est plutôt bien géré pour l’instant, avec des dynamiques anciennes perturbées par l’arrivée de sang frais. Non, vraiment, ça fait du bien à la série.

Spoilers

Un nouveau quotidien se met en place à l’hôpital avec la nouvelle classe d’internes.


Two interns make a whole doctor.

C’est tout à fait le genre de moment où j’aurais mieux fait d’aller dormir que de me mettre devant un autre épisode de série, mais j’avais trop envie d’avancer dans cette nouvelle saison et de voir ce qu’allait proposer cet épisode – surtout afin d’être sûr qu’on restait bien concentré sur les nouveaux internes.

Les premières scènes sont bien rassurantes de ce point de vue : nous reprenons directement sur Simone qui part de chez elle, confirmant que l’intention est bien de se concentrer sur les internes. J’espère que ça ne me soulera pas trop et que ça continuera d’être bien géré par les scénaristes comme la semaine dernière. Après, je ne sais pas trop ce que ça peut donner quand je vois l’intrigue pour Simone : c’est encore et toujours une histoire de grand-mère qui perd la mémoire, pas très original quoi.

Mika décide quant à elle de s’installer sur le parking de l’hôpital. On notera que c’est la première fois en presque vingt ans qu’on aperçoit un parking couvert pour l’hôpital, mais ça tombe bien, ça met son van à l’abri. J’aime bien l’idée qu’elle décide de vivre dans ce van avec wifi, parce que quand on voit les gardes qu’ils enchaînent, ça paraît logique. Par contre, elle en parle à Jules, ça me paraît une mauvaise idée.

Ce même matin, Lucas se change dans une des salles de repos de l’hôpital et y est surpris par… sa tante. Amélia envisage immédiatement qu’il est en train de vivre à l’hôpital – et ce ne serait pas le premier à le faire, en plus. Elle a toutefois raison et lui propose de venir vivre chez Mer, mais Lucas refuse d’avoir le moindre traitement de faveur pour le programme. Ce n’est pas de bol, par contre, parce que Benson le voit sortir de la salle de repos avec Amelia – sans savoir qu’il s’agit de sa tante.

Apparemment, la première idée qu’il a en tête, c’est que Lucas a couché avec Amelia, et ça me fait rire que ça soit déjà banalisé comme ça dans sa tête. Les internes partent en tout cas en courant car ils sont en courant, et ils manquent de percuter Meredith et Maggie.

Ce début d’épisode est déjà bien fluide, franchement. Les trois sœurs se retrouvent ensemble, et c’est chouette : cela leur permet de parler de Nick qui a bien accepté le poste et propose déjà de gros changements à Meredith… par mail. On nous case aussi la première mention de Zola cette saison, parce qu’elle a rédigé un devoir sur son héroïne : la chirurgienne Ellis Grey. AHA.

Ceci étant introduit, on peut commencer la journée à l’hôpital comme on le faisait sur la première saison : les internes se voient attribuer différents cas et docteurs, et franchement, ça va me simplifier la critique. On note que les internes sont une fois de plus malmenés parce que Nick n’en a rien à faire qu’ils lèvent la main, contrairement à tous les autres dans cet épisode, alors que Levi est un chef des résidents (et seul résident) pas bien sympathique avec eux. Le pouvoir ne lui réussit pas, je trouve. Mais bon, je vais me contenter de critiquer l’épisode avec la journée de chaque interne pour commencer.

D’abord, nous suivons Benson Kwan qui est affecté en cardiologie avec Winston. Par malchance, le patient dont ils doivent s’occuper n’est pas la priorité de Maggie : elle décide de refaire tout l’emploi du temps de son mari sans vraiment en discuter avec lui avant, et elle fait ça devant Benson. Ainsi, Winston ne peut trop rien dire. Le pauvre.

De son côté, Lucas est affecté également en cardiologie : il retrouve Maggie et espère assister à une super chirurgie. Ce n’est évidemment pas le cas : Maggie a bien compris qu’il ne voulait pas de traitement de faveur. Elle est assez désagréable avec lui, mais il s’avère utile quand il écoute ses conversations avec Amelia sans sa permission. Bon, Amelia s’inquiète de croiser un Winston clairement énervé après Maggie et vient lui en parler, mais cette conversation n’était pas si intéressante. Le plus fun était bien d’avoir Lucas qui rappelle à Maggie qu’ils ont un résident à l’hôpital désormais.

Un seul, c’est peu : Levi est débordé au point de chercher de l’aide partout où il peut. Il se rend donc au bar Joe’s pour demander à la barmaid de revenir à l’hôpital pour travailler. Vous avez bien lu : Hellm est désormais barmaid. Bordel. Le pire, c’est probablement qu’elle affirme s’y faire plus de thunes que quand elle bossait à l’hôpital ! Elle refuse donc la proposition de Levi de revenir, même quand il lui affirme que c’est Meredith qui la réclame – parce que ça y est, elle a de l’estime et elle sait que ça ne sert à rien de fantasmer sur une hétéro. Alléluia. Ca semble lui faire du bien d’être barmaid, effectivement.

Si on en revient à l’hôpital, et à Lucas, sa journée continue en présence de Benson, puisqu’ils sont tous les deux en cardiologie. Amelia décide de profiter de ce moment pour réclamer la présence de son neveu, soi-disant pour parler d’un patient. J’ai hâte de savoir laquelle des sœurs de Derek sera la mère de Lucas, j’aimerais tant que ce soit Amy Acker !, mais en attendant, je savoure les petites piques sur les sœurs ; parce que vraiment, ça fait plaisir.

Tout ça ne m’empêche pas d’en revenir à Winston : le pauvre prend cher avec une femme aussi insupportable que Maggie. Elle veut tout contrôler et, désormais, elle gère l’emploi du temps de son mari… sans y faire suffisamment attention pour être parfaite avec lui. Elle l’empêche donc d’opérer pendant tout l’épisode, parfois par accident parce que Lucas lui a rappelé que Levi était résident et qu’elle pouvait se servir de lui, quand il s’était déjà engagé auprès de Winston.

En fin d’épisode, le couple prend le temps d’en parler et semble tomber d’accord sur le fait que Maggie a provoqué plus de problèmes que de solutions. Cela n’apporte toujours pas de solution, mais ça semble leur suffire. Pour l’instant, en tout cas.

Ensuite, nous suivons également la journée de travail de Mika. La pauvre se retrouve à devoir bosser avec Owen, qui est surveillée par Teddy. C’est bien simple, le couple passe son temps à s’engueuler pour savoir si Owen est bien surveillé quand il fait la moindre action médicale. Elle a bien raison, mais elle est chiante ; sauf qu’en fait, c’est Owen qui la force à être chiante. Dans tous les cas, ça me soule.

Je suis aussi d’accord avec elle sur le fait que c’est n’importe quoi de laisser Owen enseigner à des internes alors qu’il risque de voir sa licence médicale être suspendue.

Mika pète rapidement un câble de se retrouver face à eux, alors elle demande évidemment de changer de service à un Levi toujours débordé qui lui refuse cette faveur. Apparemment, ce n’est pas évident d’être chef des résidents. Ce n’est pas évident non plus d’être Mika, parce que sa journée ne fait qu’empirer : son patient est là parce qu’il s’est enfoncé le portable de sa femme dans le cul. Et autant j’adore l’actrice qui joue sa femme (elle me fait toujours rire) autant cette intrigue est atroce et naze. En plus, il faut Teddy pour retirer le portable ? La scène avait certes un côté comique, mais bon, Teddy et Owen sont insupportables.

Richard doit probablement être d’accord avec moi, en plus, parce que vraiment, les deux se plaignent auprès de lui en permanence. Il conseille même à Owen de prendre de la distance, ça en dit long.

Enfin, Jules et Simone se retrouvent à bosser ensemble sur un cas aux urgences, parce qu’à deux, elles font un médecin complet, paraît-il. Les pauvres sont rapidement débordées quand leur cas simple et non chirurgical de gueule de bois s’avère être un peu plus compliqué que prévu : un type de dix-neuf ans entre en détresse respiratoire avec un énorme eczéma sur tout le corps. Il est là avec son coloc, qui s’inquiète un peu d’avoir certains de ses symptômes.

Les internes sont rapidement dépassées par la situation, alors elles bipent chacune un supérieur, ce qui nous ramène Richard et Meredith sur le cas. Il fallait bien ça, même s’ils ne sont pas ravis : le gamin de 19 ans (outch je suis vieux, ça y est) a bien besoin d’aide, parce que son état s’aggrave rapidement. Il a donc une maladie que Meredith ne parvient pas à identifier.

Elle fait appel à Richard et Teddy pour l’aider, sans beaucoup plus de succès. En même temps, Teddy est plus préoccupée par son mari et sa situation financière instable qu’autre chose. Elle est juste insupportable, sérieusement. Toujours est-il qu’on se retrouve avec les internes censées trouver la solution du problème médical et faire le sale travail des chefs. J’ai beaucoup aimé cette petite vibe saison 1 qui revenait, surtout que Meredith demande à ses deux internes de faire appel aux autres aussi pour les recherches.

C’est bon, je me contrefiche de l’aspect perso de chacun des internes – à part Lucas peut-être – pour le moment, mais je les aime suffisamment pour que cette saison me plaise. Simone se rend ensuite auprès du colocataire pour avoir des informations supplémentaires sur son patient, et c’était plutôt drôle à voir.

Le problème, c’est que l’humour est vite détruit dans l’épisode quand Jules cherche Meredith, paniquée, pour lui expliquer qu’elle a bipé Linc : le patient a besoin de voir sa jambe être coupée. Super. C’est absolument horrible, parce que c’est à Jules de le faire – et en plus, Jules interrompt une conversation bizarre entre Nick et Meredith où notre héroïne tente trop de draguer Nick. J’ai du mal à cerner comment la série va se passer de Mer en insistant autant sur sa présence et ses intrigues en début de saison comme ça.

Nick, quant à lui, fait ce qu’il peut pour gérer le programme. C’est un peu compliqué avec l’ingérence de Richard en permanence, mais c’est plutôt pas mal ce qu’il fait, heureusement. Bon, pour en revenir à l’intrigue médicale, cependant, Jules se retrouve à devoir couper la jambe de son patient sous la supervision de Linc. C’est un peu un problème, parce que Linc tente de faire de l’humour sur les jambes du patient (c’est creepy) et qu’elle prend ça pour de la drague.

Ouep, rien ne va dans cette scène, je sais, mais c’est marrant. Ça l’est moins quand Simone trouve finalement ce qui ne va pas avec le patient et qu’elle débarque au bloc, empêchant Lincoln de bien surveiller Jules. Celle-ci se retrouve à devoir gérer une hémorragie sans trop savoir pourquoi ou comment. Elle est paniquée.

Meredith l’apprend… et est une super prof. Elle a eu un petit côté Addison dans cet épisode quand elle a demandé à Simone de s’occuper de Jules. C’était chouette de la voir se rappeler que les internes ont besoin de réconfort et d’entraide, et c’était chouette d’avoir une scène entre les deux internes en fin d’épisode. Leur méthode pour se déstresser ? Ce n’est pas les bébés de la maternité, ce sont les peluches que l’on peut acheter à l’hôpital.

Elles en achètent même pour les autres internes, histoire d’avoir une nouvelle scène de fin d’épisode à cinq où Benson balance à tous que Lucas couche avec Amelia. Et ce n’est pas comme s’il pouvait le contredire sans révéler son lien de parenté avec elle. Franchement, les nouveaux internes avec les petits quiproquos que ça provoque et les commentaires sur les personnages tous en couple qui nous soulent nous aussi, ça fonctionne bien. Ils sont aussi spectateurs que nous pour l’instant, et c’est tant mieux.

Sinon, l’épisode ne se concentre pas que sur l’hôpital. Nous avons également le droit à une intrigue très secondaire et surprenante dans l’épisode : Miranda propose à Jo de prendre un pique-nique au parc avec Luna et Pru. C’est un peu n’importe quoi vu la hiérarchie qui a existé entre elles pendant si longtemps, mais Jo y va en étant persuadée que Miranda veut être une « pote-maman ». Ce n’est pas le cas, bien sûr : elle veut juste des informations sur l’hôpital.

C’est plutôt marrant quand Jo se met à balancer tous les changements que Nick fait et allant, selon Miranda, dans le bon sens quand elle apprend quelques avantages pour les internes. Cela l’énerve toutefois de voir que certains des changements se font alors qu’elle, elle n’a jamais pu les mettre en place. Malgré tout, Miranda n’est pas prête à revenir à l’hôpital.

L’épisode se termine, comme annoncé au début, par une présentation d’un devoir de Zola qui espère avoir un prix en parlant de sa grand-mère. Toutefois, quand elle commence à évoquer Alzheimer, elle entre dans une crise de panique, devant toute sa famille – et tout le public. Ah. Meredith monte sur scène pour l’apaiser et la sortir de là, et nous, on comprend que les scénaristes tiennent là une possible porte de sortie pour Meredith. Prendre un an sabbatique pour s’occuper de sa fille, ça pourrait être une explication logique – Miranda fait la même chose, de toute évidence.

Bon, après, Miranda, on la voit justement. Sinon, Meredith prend aussi le temps, avant ce cliffhanger, de se réconcilier avec Nick, en lui faisant une jolie déclaration d’amour et des excuses pour les six mois où elle a décidé de ne pas l’appeler. Malgré l’interruption d’un Owen toujours aussi énervant et demandant à repasser prof à plein temps pour ne plus avoir la surveillance de Teddy (ouf), le couple parvient à rétablir le dialogue sur autre chose que les internes et leurs avantages. Ouf, bis.


 

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2 commentaires sur « Grey’s Anatomy – S19E02 »

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