Épisode 18 – A New Deal – 16/20
Me voilà rassuré : cet épisode était bien plus prenant que le précédent, avec un retour à une géopolitique de base plutôt efficace. Les retrouvailles et les adieux se succèdent à un bon rythme et les longueurs de l’épisode finissent par être oubliés quand la série en revient à ce qu’elle sait faire de mieux (en théorie). Et ouais, ça fait que je termine l’épisode avec la satisfaction d’avoir eu ma dose d’action et de zombies. Il était temps.
Spoilers
Carol passe un deal avec Pamela pour que ses amis puissent quitter le Commonwealth.
It’s not your problem anymore.
Oh, je vais vraiment aimer les débuts des épisodes si jusqu’à la fin on a droit à Judith qui nous fait un petit rappel des onze saisons. C’était touchant de revoir, même brièvement, certains anciens personnages et de nous rappeler des moments forts de la série. Bon, ce n’était pas obligatoire de commencer par le frère de Daryl, mais c’était cute comme tout.
On reprend ensuite sur le cliffhanger précédent, avec nos héros en fâcheuse posture. Heureusement, Mercer débarque contre toute attente et demande à tout le monde de lâcher ses armes. Comme c’est le chef des armées, il y a à peu près tout le Commonwealth pour l’écouter, à l’exception notable de Daryl. Je n’en attendais pas moins de lui : il a vraiment envie de se venger d’Hornsby.
Mercer et Pamela n’ont que peu de poids sur lui. Quand c’est Carol qui lui demande, par contre, Daryl est un peu plus enclin à écouter ce qu’on lui propose. C’est fou, ça. Oui, oui, Carol a eu le temps de passer son pacte et de venir sur place, menée par Negan, avec Pamela et Mercer. Cela met un terme à la traque des deux épisodes précédents, et Daryl laisse la vie sauve à Hornsby. Il prend soin toutefois de lui exploser la main gauche au canif, sinon ce ne serait pas drôle.
Une fois que c’est fait, Carol peut exposer les termes de son pacte à tous ses amis – Maggie, Aaron, Gabriel, Daryl, Negan et Annie. Ces deux derniers ne sont pas sûrs d’approuver le deal, parce que le Commonwealth a tué une grosse partie de leur groupe, mais les autres sont à peu près tous d’accord pour se dire que c’est une bonne solution la trêve proposée. Certes, ce n’est pas terrible d’avoir Pamela qui protège son fils en faisant tomber Hornsby, mais c’est mieux que rien et surtout, Carol le souligne, ça ne les concerne plus.
De son côté, Hornsby ne s’attendait certainement pas à être trahi comme ça par Pamela. C’était amusant à voir : elle est impitoyable avec lui, lui expliquant que sa vie pépère au Commonwealth est terminée. Elle n’a aucune estime pour lui. Il tente évidemment de la menacer et de menacer la communauté – mais elle n’en a rien à faire. Elle devait déjà préparer dans sa tête son petit discours de paix et de dénonciation des actions nauséabondes d’Hornsby.
Le discours est efficace pour apaiser les tensions – ou la plupart d’entre elles en tout cas. On découvre que Max, la sœur de Mercer, n’est pas encore tout à fait prête à calmer ses envies de revanche quand elle aperçoit Sebastian. Elle en est à refuser de suivre Eugène qui compte bien quitter le Commonwealth avec ses amis. Je ne sais pas trop en quoi ils sont amis quand ils ne partagent même pas une scène de retrouvailles, mais bon.
Après, je parle de retrouvailles, mais il est déjà l’heure des séparations, une fois de plus. Aaron part s’occuper d’Oceanside et doit donc dire adieu à Grace. Il est accompagné de Lydia (mais où était-elle tout ce temps ?), désormais en couple avec Elijah (ceci explique en partie cela), qui dit au revoir à Carol et de Jerry. La meilleure scène de retrouvailles est toutefois celle entre Judith et Daryl : Judith lui reproche d’envisager de quitter le Commonwealth sans rester aider tous les gens qui y sont comme il a pu le faire par le passé avec Hilltop et Alexandria.
Si cela énerve Daryl, c’est probablement parce qu’elle a raison. Elle n’est pas la seule à s’en rendre compte : Ezekiel aussi entend bien rester au Commonwealth pour les aider. Il en parle à Carol, qui n’a vraiment pas cette idée en tête mais qui l’accepte malgré tout. Elle n’a pas trop le choix, de toute manière, c’est un adulte qui fait bien ce qu’il veut. Ma vraie question réside plutôt sur d’autres personnages, cependant : je ne suis pas surpris par le choix d’Ezekiel, mais je me demande quel sera celui de Yumiko par exemple.
Assez rapidement, et contre toute attente, la question se pose aussi pour Annie et Negan : elle est enceinte et les avancées technologiques et médicales du Commonwealth sont plutôt une bonne nouvelle pour elle. Ah lala, Negan va devenir papa. Annie refuse de rester, même si c’est le mieux pour elle.
Je pensais aussi que Gabriel resterait au Commonwealth : il a tout de même une paroisse et une jolie Eglise. Pourtant, il envisage lui aussi de partir, mais ça se comprend aussi parce que Rosita souhaite partir, avec son enfant. Ah, en parlant d’enfant, les deux retrouvent rapidement Judith dans une des arrières-pièces de l’Eglise.
Eh oui, Judith avait fugué. Contre toute attente, cet épisode nous reparle de Rick. Cela faisait un moment que ce n’était plus arrivé. Oh, je vous rassure, Andrew Lincoln n’est pas de retour (mais je ne serais pas surpris qu’il le soit d’ici la fin) : c’est juste que Daryl se demande ce que Rick ferait à sa place vis-à-vis de Judith. Il découvre en effet que la petite fille, qui n’est plus si petite que ça, a décidé de fuguer, probablement pour ne pas quitter le Commonwealth, et demande conseil parentalité à Carol.
C’est finalement grâce à Gabriel et Rosita qu’il peut retrouver Judith. Si j’ai aimé leur première conversation de l’épisode, la seconde est bien moins prenante : Judith refusant un flingue en souvenir du sabre de sa mère et parce qu’elle veut rester au Commonwealth, c’est logique ; Judith qui se laisse convaincre de partir par un Daryl qui n’a aucun argument de plus, c’est juste énervant.
Pendant ce temps, Pamela continue encore et toujours de vouloir arranger les affaires de son fils. Ce n’est pas gagné, parce qu’elle a un fils parfaitement idiot. Elle veut le voir devenir dirigeant du Commonwealth à son tour, sans même prendre conscience que son fils s’est drapé dans des privilèges et une position qui feront de lui le pire leader qui soi. Il refuse le moindre effort, et il le fait devant Max en plus. On sent bien que Pamela la pense plus fidèle que jamais, mais ce n’est pas le cas.
Nous la retrouvons donc à vouloir rendre visite à Hornsby, en compagnie d’Eugène. C’est lui qui finit par papoter avec ce grand méchant, tandis que Max est juste à côté de lui. Le but de cette conversation ? Obtenir des informations sur les Milton, Pamela et Sebastian, afin de les discréditer une fois pour toutes. Hornsby n’est pas si idiot que ça : il comprend assez vite le jeu d’Eugene, et surtout de Max. Il ne leur balance aucune info utile, si ce n’est quelques menaces.
Max doit donc retourner bosser pour Pamela, se retrouvant alors en tête à tête avec Sebastian, qui n’aime vraiment pas le discours que sa mère lui impose sur les Fondateurs du Commonwealth. Je ne l’envie pas, franchement, parce que Sebastian est vraiment un personnage horrible. Elle le manipule totalement, lui faisant prendre conscience qu’il n’y a pas mieux que la vérité pour diriger. Elle le fait donc dire tout le fond de sa pensée sur sa mère, la gestion du Commonwealth, la loterie truquée et le système qui veut que les riches restent riches et les pauvres ben… pauvres.
Et elle enregistre le tout. Tout le Commonwealth se réunit en effet ensuite sur la place du village pour un spectacle de catch avec une loterie et une sono. Bordel, mais on a vraiment perdu la série à ce stade… Un match de catch ? Si j’avais su qu’on aurait droit à ça un jour… ben, je ne l’aurais pas cru en fait.
Bon, tout ça, se termine par le discours de Sebastian, qui est mieux que prévu… mais qui est bel et bien saboté par Max, utilisant finalement l’enregistrement de ce qu’il pense vraiment du Commonwealth pour provoquer une émeute. Elle a juste oublié un détail au milieu de tout ça : Sebastian la déteste soudainement et fonce immédiatement sur elle, pour se venger.
Un autre détail qu’elle ne pouvait pas connaître pose problème pendant qu’elle est poursuivie par Sebastian : les agents secrets d’Hornsby ont décidé de tuer quelques nettoyeurs et éboueurs du Commonwealth, discrètement, sans leur percer le crâne pour autant. Autrement dit, au beau milieu de la fête et de ce début d’émeute, il y a soudainement des zombies.
Ce qui devait arriver arriva : des zombies au milieu d’une foule présente pour faire la fête ? C’est la catastrophe assurée. Daryl perd de vue Judith dans la panique, et Judith se retrouve nez à nez avec un zombie. Quelque chose me dit qu’elle regrette de ne pas avoir pris le flingue plus tôt. Heureusement, Daryl est là pour la protéger et il joue très bien le papa avec elle : il est capable de la protéger à distance, puis lui donne le flingue pour qu’elle l’aide à éliminer des zombies.
Mercer abandonne aussi la protection de Pamela, lui préférant les habitants du Commonwealth. Ah, bien fait, dans ta gueule la riche. Et, de manière générale, dans vos gueules les riches : Sebastian s’attaque une nouvelle fois à Max et la balance littéralement dans les bras d’un zombie. L’abus est total : Eugène, désarmé, repousse finalement la zombie.
Cette dernière tombe finalement sur Sebastien, et absolument personne ne lui vient en aide, faute d’aide et d’habitude. Max et Eugène s’éloignent bien sûr de la scène, laissant Sebastian se débrouiller avec le zombie qui cherche à le bouffer. Judith est finalement là pour éclater la tronche de la zombie, mais elle arrive trop tard : elle tue certes la zombie, mais Sebastian est déjà mordu à la gorge. Pfiou, c’était tendu comme scène, je ne m’attendais pas à ça. Ca me fait plaisir de voir Sebastian mourir, hein, mais comme ça, c’est vraiment violent pour lui ; alors que ses mots sur les riches qui restent riches continuent de résonner en plus !