Épisode 7 – Love Lost – 16/20
Cet épisode de NCIS a été un excellent exemple d’enquête de la part de l’équipe. Je suis plutôt content de me rendre compte que la série a encore la capacité de proposer des épisodes aussi intéressants après tout ce temps ; surtout que c’est loin d’être toujours le cas. Sans inventer l’eau chaude, les scénaristes parviennent encore à convaincre, sans même avoir besoin d’aller chercher à trop fouiller les personnages.
Spoilers
Un homme entre au NCIS pour accuser la big boss de vouloir le tuer.
Si on sent arriver de très loin au début de l’épisode la douille qui attend nos agents, j’ai bien aimé la révélation que l’homme qui leur demandait de l’aide était finalement le mari de leur grande patronne. C’est le genre d’idée simple qui fonctionne toujours dans les séries procédurales, avec des agents qui n’osent pas trop enquêter comme d’habitude parce que cela met leur job en péril malgré tout. Bon, après, c’est toujours un mystère de se rendre compte que leur job n’est pas plus souvent à risque quand on voit comment ils se comportent avec les réunions obligatoires – à ne pas y aller et envoyer Kasie comme ça.
À la place de Kasie, je les enverrai bouler aussi sec. BREF. Il y avait apparemment beaucoup à faire du côté de l’enquête de la semaine, au point qu’aucun personnage n’est vraiment développé cette semaine (enfin, dans cet épisode vu cette semaine, parce que je suis trop en retard pour parler d’épisode de la semaine).
Les idées dans l’enchaînement des événements de l’enquête étaient bonnes, mais le coupable était clairement prévisible dès le départ. J’ai eu des surprises dans la manière dont se déroulait l’enquête, au point de me sentir baladé parfois par les scénaristes. Cela faisait un moment que ce n’était plus le cas et c’est le deuxième épisode de suite où je retrouve des éléments vraiment intéressants.
Les personnages principaux avaient de bonnes interactions, l’enquête était hyper fluide, avec une bonne grosse dose d’humour très NCIS, pour nous éviter l’ennui et les personnages secondaires, finalement plus développés que les principaux pour cette fois, étaient sympathiques. Franchement, j’ai terminé l’épisode en espérant les revoir, même si ça ne risque pas d’arriver. Le mari est parfaitement insupportable, mais ça le rend attachant, bizarrement. Pour le reste, la crédibilité est parfois à remettre en question, parce que vraiment, se rendre chez la fille, c’était juste pour qu’elle puisse lire les SMS soi-disant envoyés par son père, hein ; ça n’arrive jamais habituellement.
Quant à l’idée complètement folle de le faire passer pour un suicidaire, j’ai adoré. Je l’ai senti venir qu’on nous menait en bateau, mais c’était fait avec suffisamment de finesse pour que ce ne soit pas trop énervant. Malgré les défauts inévitables de ce genre d’épisode qui oublie totalement les fils rouges au profit d’une enquête vite oubliée, c’était du bon NCIS comme j’aime !
Par contre, c’était vraiment oubliable : j’ai vu l’épisode il y a quelques jours et c’est pour ça que la critique va rester si courte. Même en prenant des notes après l’épisode, il n’y a pas beaucoup plus à en dire.