How I met your father – S02E04

Épisode 4 – Pathetic Deirdre – 15/20
Stop, on arrête tout : j’ai ri à plusieurs reprises devant cet épisode ! C’est une première qui a vraiment mis du temps à venir. Je crois que j’ai compris comment trouver la série drôle : les personnages me tapent tous sur le système, alors j’ai décidé de me rire d’eux plutôt que de rire avec eux. C’est une nuance qui suffit à faire la différence, même si ce n’est pas tout à fait logique de se moquer des personnages principaux. En tout cas, l’épisode est ainsi passé plus vite que les précédents, avec chaque intrigue permettant de rire au détriment des personnages. Si le reste de la saison est dans la même veine, l’espoir est enfin permis !

Spoilers

Ellen commence un nouveau travail, ce qui déprime un peu Val et Sophie. Sid, lui, est déprimé par l’avenir romantique de son meilleur ami.

We are not daydrunk. Yet.

Ellen a droit à un relooking de Val et Sophie, et moi, j’aime déjà ce début d’épisode parce qu’il nous épargne la Sophie du futur dès le début. C’est déjà ça. En plus, le personnage d’Ellen est possiblement la meilleure trouvaille des scénaristes… il faut juste qu’elle soit dirigée correctement pour éviter le surjeu et elle pourra être vraiment drôle. En attendant, les scénaristes proposent une intrigue où Ellen a du succès professionnellement, contrairement à Sophie et Valentina qui ont des carrières qui n’avancent plus vraiment et sont au point mort.

Quand elles commencent à en déprimer, elles décident de recontacter leur amie Deirdre. Enfin, amie. Elle l’appelle « Deirdre la pathétique », en vrai, ça en dit long. Elles sont horribles avec elle, ne gardant contact avec que pour se moquer de sa vie qui n’avance jamais et dont elle ne fait que se plaindre. En soi, il y a une idée qui pourrait être bonne et qui rejoint ce que j’ai aimé dans l’épisode précédent : s’ils assument qu’ils ont une héroïne qui pourrait être détestable et qu’on commence à se moquer d’elle pour ça, ça peut devenir une bonne série. Ce n’est pas forcément ce que j’imaginais pour eux, mais ce serait top finalement.

Et ça semble être le cas : Deirdre refuse ainsi d’aller boire un verre avec elles parce qu’elle a déjà une lecture de livre à faire… Sophie et Val prennent ça comme un autre exemple de ses échecs constants et pathétiques. Forcément. Elles prennent donc un Uber pour se rendre au plus vite à cette lecture publique qu’elles imaginent bien différemment de ce qu’elle est : en vrai, on s’en doutait, Deirdre a écrit un livre comme elle voulait le faire depuis toujours et elle rencontre beaucoup de succès.

Le livre ? Il parle de sa vie et de ses deux amies de fac. Sophie et Val prennent très mal la lecture du chapitre, clairement à leur sujet. Elles décident donc d’être les adultes face à cette situation et se barrent au plus vite de cette lecture publique. Difficile de passer inaperçue quand ça arrive, inévitablement : elles renversent toute une pile de livres et Deirdre décide de les faire monter sur scène. Le retournement de situation qui s’opère est là est bon pour la comédie : oui, ça m’a fait rire de voir Deirdre s’excuser de les avoir considérées comme pathétiques. En vrai, c’est un type de relations plutôt classique : ça existe des gens qui voient la vie tellement différemment que pour tous, la vie de l’autre est pathétique.

En plus, à nouveau, j’ai aimé la scène où on a le point de vue de Deirdre sur les brunchs qu’elles prenaient ensemble : on s’y moque allégrement de Val et Sophie, ces new-yorkaises déprimantes et pathétiques.

Je me doute que le but des scénaristes n’était pas forcément qu’on se moque de Sophie et Val, mais plutôt qu’on ne soit pas du côté de Deirdre… M’enfin, voilà : je n’aime pas Sophie, donc ça passait bien comme ça. Bien sûr, c’est sa série : elle finit par avoir le dernier mot et prouver à tous que Deirdre est toxique, parce qu’elle les insulte et utilise le mot « trigger ». Bon, ça sonnait plus comme une revanche de vieux boomers qui n’apprécient pas le mot trigger qu’autre chose cette fin d’épisode, hein. En plus, Sophie et Val ne se remettent jamais en question, ce qui est plus que dommage. L’intrigue m’a fait rire, cependant, c’est déjà ça.

Cela n’a pas été le cas – ni le but je crois – de tout ce qui se passe dans le bar de Sid. D’un côté, on y suit Charles qui recommence donc à aller en rencards. Pourquoi pas ? C’était introduit dans l’épisode précédent comme s’il allait y rencontrer l’amour de sa vie, mais c’est loin d’être le cas : en fait, il prévoit de coucher avec plein de nanas, mais de le faire avec la classe d’un gentleman. Pour lui, il suffit d’envoyer un panier de cadeaux ensuite pour être un chic type. Heureusement, il y a Courtney pour lui apprendre que non, ce n’est pas classe et qu’il ferait mieux de se comporter comme un goujat comme les autres. Elle, elle a cru que ce panier voulait dire qu’il y aurait possiblement plus entre eux, jusqu’à ce qu’elle découvre la vérité. Là encore, ça pourrait être une bonne intrigue, mais la conclusion n’est pas géniale : Charles en arrive à considérer qu’il doit faire de meilleurs cadeaux dans son panier, comme la star dont il s’inspire…

En parallèle, Jesse et Meredith sont également au bar toute la journée pour mettre au point une vidéo annonçant que Jesse partirait en tournée avec Meredith. Heureusement que l’actrice est géniale pour nous sauver d’une intrigue qui commence à se faire longue : on voit bien que Meredith est hyper narcissique et n’aime pas vraiment Jesse, mais lui est particulièrement aveugle. Il se laisse marcher dessus, et même quand il proteste de ne pas parler assez dans la vidéo, il finit par reconnaître que c’est elle qui a raison. Leur dispute pour savoir lequel des deux a repris l’autre est également une belle preuve de la toxicité de ce couple, incapable de communiquer… pourtant, quand Sid le fait remarquer, Jesse est loin d’ouvrir les yeux.

En fait, c’est même pire que tout : la fin d’épisode voit Jesse demander à Sid de ne pas venir au concert qu’il fera avec Meredith, parce que Sid ne soutient pas vraiment son amour pour elle. Forcément.

Enfin, Ellen commence donc à travailler et j’ai juste adoré la scène où elle s’y rendait. C’était un moment musical sympathique, qui termine sur des gags bien trop faciles, mais efficaces : à l’accueil, on lui déconseille de prendre l’ascenseur avec son boss, qu’elle voulait impressionner, parce que l’ascenseur est trop petit. La voilà qui s’aventure vers un escalier, avant de découvrir qu’elle doit se rendre au 51e étage. Bien sûr, la porte de la cage d’escalier ne s’ouvre pas de l’intérieur, et bien sûr, c’est pareil à chaque étage, même au 51e. Plutôt que d’utiliser son portable pour appeler n’importe qui, même à l’accueil, Ellen s’obstine à grimper chaque étage, puis se retrouve coincée dans un débarras – cette fois sans son portable, au moins.

Franchement, s’il n’y avait pas autant d’étages, on pourrait y croire, mais monter plus de cinquante étages et être encore à peu près à l’heure ? Il faut arriver avec deux bonnes heures d’avance. Malgré tout, j’ai trouvé ça plutôt drôle. À nouveau, je me rends compte que c’est parce que je me moque d’elle plus que parce que c’était vraiment drôle. Sa chute finale, quand elle tombe du plafond après avoir tenté la ventilation, était particulièrement efficace. Après, comme Barney en son temps, on peine à voir ce qu’elle peut bien faire comme travail.

En tout cas, deux intrigues sur trois ont réussi à me faire rire et, en plus, la fin d’épisode, qui voit un froid dans l’amitié Sid/Jesse, m’a plu et donné envie de voir la suite. C’est bien la première fois !

 

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