Salut les sériephiles,
Aujourd’hui, je vous parle de Something is Killing the Children de James Tynion IV, un comic dont j’ai littéralement dévoré en moins de 24 heures les trois premiers volumes. Une adaptation en série est prévue prochainement sur Netflix.
De quoi ça parle ?
Imaginez une petite ville tranquille, Archer’s Peak, où des enfants sont d’abord retrouvés déchiquetés, avant que d’autres ne disparaissent mystérieusement. Il y a bien un survivant du massacre, mais il n’ose pas trop raconter son histoire cauchemardesque de monstre tapi dans l’ombre. L’arrivée en ville d’Erica Slaughter, aussi redoutable et mystérieuse que son nom de famille le suggère, marque le début d’une traque effrénée, et on se retrouve plongé dans un univers qui accroche dès les premières pages.
Cela faisait des années que je voulais découvrir ce comic dont le premier numéro date de 2019, mais je le gardais de côté pour une période un peu spéciale – Halloween me paraissait le moment parfait, mais j’étais toujours pris par autre chose et j’étais un peu frileux de voir la collection être de plus en plus longue.
C’est vraiment bien ?
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que j’ai fini par craquer ce 31 octobre… Et je n’ai pas été déçu du tout : dès les premières pages, j’ai été captivé par cette héroïne badass qui n’a pas froid aux yeux et par ce pré-ado traumatisé par le massacre de ses amis.
Ayant déjà beaucoup aimé Wynd du même auteur (la suite arrive enfin dans une douzaine de jours !) et n’ayant jamais lu la moindre critique négative sur cette saga (au contraire, même), j’étais confiant, mais ici, Tynion IV livre quelque chose de bien plus intense et percutant que ce que j’imaginais. C’est sombre, c’est choquant, et c’est tout simplement impossible à lâcher.
L’histoire est un vrai page-turner, avec des scènes d’une intensité franchement bien sentie. Certaines cases m’ont carrément fait frissonner, sans exagérer (mais maintenant que j’ai écrit ça, ça ne vous le fera peut-être pas…) tant elles sont sanglantes et graphiques. Un moment en particulier m’a… terrifié doit être le mot : je savais que ça allait être violent, je savais que ça allait arriver car il y a des indices pour l’anticiper, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point rapide, violent et choquant ! Ce n’est clairement pas pour les âmes sensibles, mais c’est justement ce qui rend la lecture aussi addictive. En France, j’ai cru voir passer un « interdit au moins de 16 ans ». Ça ne me surprend pas, et certains twists ne sont pas sans rappeler la violence de The Walking Dead, par exemple.
Une adaptation à venir
Ce qui rend Something is Killing the Children si intéressant, c’est aussi son univers. La mythologie autour de l’organisation dont Erica fait partie est fascinante, et on sent qu’elle n’a été qu’à peine effleurée dans ces trois premiers volumes. C’est le genre de saga qui pourrait durer encore longtemps tant le potentiel est là, avec une organisation à découvrir, peut-être même à renverser, et un bestiaire de créatures qu’on devine immense.
L’annonce de son adaptation en série par Netflix n’a donc rien de bien surprenant, mais elle m’intrigue aussi beaucoup sur la forme et le ton que ça prendra.
L’histoire rappelle bien sûr Buffy contre les vampires, avec cette héroïne blonde qui se charge des monstres. Mais en 2024, l’approche est plus sombre, plus brute, bien plus sanglante et pour l’instant, on est un peu moins dans l’approfondissement des personnages secondaires. On sent qu’ils sont attachants, mais je me demande lesquels resteront pour la suite.
Les trois premiers volumes formaient une première grande histoire concentrée sur Archer’s Peak, ce qui pourrait d’ailleurs correspondre à une saison 1 assez efficace pour la série. C’est intense, ça va droit au but, et ça pose de solides bases pour la suite. On a tout ce qu’il faut : une héroïne charismatique, une ambiance glauque, et des personnages auxquels on s’attache progressivement.
Bref, j’adore. Si vous aimez les histoires sombres, captivantes, avec un soupçon de frisson et des créatures monstrueuses, Something is Killing the Children est un must. Personnellement, je suis déjà impatient de découvrir la suite, tant il y a de choses à explorer et de mystères à résoudre.Cela tombe bien, il me reste cinq volumes à découvrir. À lire absolument… mais peut-être pas, comme moi, avant de dormir car vous y passerez la nuit !



