The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E01 – Costa Da Morte – 16/20

La série continue de me faire voyager dans un monde post-apocalyptique que j’aime découvrir. Le budget est mis pour créer un univers qui tient la route et qui est visuellement engageant. J’adore, tout simplement… Et c’est bien le plus positif dans ce projet. Non parce que les personnages survivent de manière improbable, bien sûr, ça ne change pas et les mêmes défauts reviennent inlassablement. Pour autant, ça m’a bien plu de voir cet épisode. Il faut croire que j’apprécie encore la franchise !

Spoilers

Daryl et Carol sont en route pour Londres.


That’s not how you spell Mexico

Pardon ? Depuis quand la franchise nous met des petites citations à l’écran ? C’était presque poétique. La saison commence par de jolis plans comme j’espérais en avoir. Daryl et Carol parcourent l’Angleterre à pied, à coups de falaises magnifiques et de villages abandonnés. Ils sont surpris de voir que l’Angleterre semble complètement déserte : il n’y a pas de survivant, mais il n’y a pas non plus de zombies. C’est surprenant, mais ça ne les arrête pas pour autant. En continuant de papoter comme ils l’ont toujours fait, ils se dirigent donc vers Londres.

Il s y arrivent bien vite, mais ça me va parfaitement, on n’allait pas perdre un temps précieux si tout est désert… Je trouve ça dommage que tout soit désert, mais bon, c’est comme ça. Carol souligne qu’au moins dans ce pays, les gens parlent anglais. C’est un bon début, c’est vrai, mais encore faut-il trouver des gens. Ce n’est pas le cas quand ils traversent Londres.

On notera que le générique est complètement décalé à nous vendre l’Espagne, mais qu’importe. C’est un vrai plaisir de voir que la production est toujours aussi léchée : on nous vend un Londres post-apo assez magnifique, en vrai. Je sais qu’il y a une grande part d’effets spéciaux, mais ça me va. Quand Carol et Daryl se retrouvent finalement dans une rue désertée envahie par la végétation, avec un bus double étage et une improbable cabine téléphonique, moi, je trouve ça juste beau.

Alors bien sûr, comme pour la France, on aligne les clichés, mais qu’importe, je suis là pour ça. Je ne vais quand même pas dire que je suis là pour les persos, hein. Bon, bien sûr, notre duo finit par tomber sur des zombies, il fallait bien que ça arrive. Il n’y a pas tellement de suspense : personne n’est en danger puisqu’ils sont tous les deux. On tente bien de nous faire croire qu’ils sont acculés face à une horde de zombies, mais comme d’hab, ils finissent par s’en sortir.

Ils débarquent alors dans un immeuble vaste et magnifique, avec un appartement aussi grand que celui d’Isabelle l’était. C’est tellement abusé. Les réflexes sont immédiats : ils fouillent tout à la recherche de provisions et commencent à trouver de quoi manger… mais ils sont à nouveau attaqués par des zombies.

C’est tellement abusif : Daryl se retrouve à faire face à un pendu dont la corde craque après probablement des années à tenir, Carol doit se débarrasser d’un autre zombie à coup… d’extincteur. Quel plaisir, en vrai : j’aime bien quand ils s’amusent à trouver des manières originales de tuer les zombies.

Par contre, autant en France, il y avait plein de survivants, autant Londres semble désertique. Carol et Daryl qui n’ont vu personne et aucun zombie de tout le trajet se retrouvent coincés pour deux jours dans cet immense appartement qu’ils viennent de nettoyer de ses zombies, parce qu’il y a justement des masses de zombies devant leur immeuble.

Je trouve ça sacrément nul, mais admettons. J’aime bien le fait qu’ils se pensent coincés au point de risquer la mort. Ils envisagent donc un dernier repas ensemble, mais Daryl est sûr que quelqu’un essaie de leur faire signe et de communiquer avec quelques reflets de soleil sur un miroir. Il a raison : la nuit suivante, ils entendent des bruits de pas et sont rejoints par un certain Julian Chamberlain.

C’est un personnage qui tombe un peu du ciel, littéralement, mais qui leur apporte des lapins et leur explique qu’il a survécu tout seul pendant tout ce temps. Soit. Il affirme que tout était bien pendant un temps, mais ensuite, les « squid » furent hors de contrôle. On n’allait quand même pas parler de zombies dans une série The Walking Dead !

Bon, et l’Espagne dans tout ça ? Eh bien, Carol et Daryl n’ont pas envie de rester en Angleterre. Ils proposent à Julian de venir avec eux aux USA, ce qui est d’autant plus perché qu’ils le connaissent à peine et mentent en assurant savoir naviguer car ils sont venus comme ça. C’est plus fort que Carol, faut toujours qu’elle mente. Peu importe : on comprend bien que cette histoire de bateau va les mener droit en Espagne, parce qu’ils ne savent pas naviguer.

Julian leur donne rendez-vous à dix heures, mais ils ne savent pas comment faire comme ils n’ont pas de montre. Julian a la solution : il fait sonner Big Ben, rien que ça, ce qui fait que tous les zombies leur laissent un passage. Il peut ainsi rejoindre Carol et Daryl et les embarquer sur son bateau. C’est chouette : Carol, Daryl et Julian remontent ainsi la Tamise. J’ai envie de retourner à Londres putain. C’était sûr que ça me ferait ça !

Finalement, les personnages se retrouvent bien vite en pleine mer. C’est amusant comme tout. J’aurais aimé les voir rester un peu plus longtemps en Angleterre et parcourir Londres, comme j’adore cette ville, mais allez, ça me va. En chemin, Julian leur assure que les vents sont avec eux et qu’ils seront aux USA d’ici une quinzaine de jours. LOL.

Ils sont tout heureux, Daryl se laisse envahir un peu par son passé et ils sont sûrs qu’ils finiront aux États-Unis. Tout nous a déjà spoilé, du titre de l’épisode au générique : ils vont finir en Espagne… ou en Amérique latine ? Comme toute la série est filmée en Europe, je suppose que c’est l’Espagne depuis le départ, mais bon…

Quoiqu’il en soit. Ce sont de sacrés mauvais navigateurs, du coup. Et puis, surtout, comme dans toute série ou film qui propose un tour en bateau, on se retrouve avec des personnages qui font face à une grosse tempête. Ils perdent le cap, Julian se prend un éclair dans la tronche (jamais dans l’abus les scénaristes) et voilà comment ils se retrouvent hors-jeu pour les USA. Malgré tout, Julian survit, sans être capable de naviguer pour autant.

Daryl prend la barre et Carol se retrouve à envisager de mourir pour de bon. Elle n’a même pas pu manger son hot dog en conserve. Oui, voyez-vous, elle a trouvé du hot dog en conserve apparemment, en France en plus (qu’est-ce que c’est que ce bordel ?), et elle se le garde comme dernier repas.

Après une nuit de tempête, nos deux héros se réveillent sur une plage. Carol est sonnée et voit en triple, le bateau est à la renverse sur la plage et ils savent bien qu’ils ne sont pas à destination. Leur objectif premier est toutefois de retrouver Julian : celui-ci n’est plus dans la cale du bateau. Au mieux, c’est un zombie, donc. Daryl le cherche en vain, mais c’est finalement Carol qui le trouve sur la plage.

Il est bien un zombie, mais elle est trop blessée pour s’en occuper elle-même. Elle pourrait appeler Daryl, mais ce n’est pas le cas. Elle manque d’y passer… Bien sûr, ça n’arrive pas, parce que Super Daryl veille au grain et le sauve. En vrai de vrai, ça pourrait être un sacré bon épisode s’il y avait un peu plus d’enjeux. Là, savoir qu’ils vont survivre quoiqu’il arrive, ça casse un peu tout.

Bon, nos deux héros se retrouvent coincés sur une plage. Ils passent leur vie à être coincés ! Cela pourrait ne pas être trop grave si Carol n’était pas blessée. Pendant la nuit, Daryl se rend compte qu’elle a une blessure qui s’infecte dans le dos, avec du métal coincé, en plus. C’est vrai que survivre à un naufrage, ça ne peut pas se faire sans quelques séquelles. On enchaîne donc avec une scène de chirurgie improvisée et d’alcool qui stérilise une plaie. Je n’en ai jamais fait un point de Bingo Séries, il me semble, alors que franchement… Combien de fois on voit ça dans les séries ? Et combien de fois on en a vraiment besoin dans nos vies ?

Bon, Daryl parvient à retirer le bout de métal du dos de Carol et tout est bien qui finit bien. Elle n’allait quand même pas mourir pour si peu ! Ils ont survécu tellement d’années, de toute manière, ils peuvent bien mourir maintenant. Ils tiennent encore à la vie, cependant, et je les comprends. C’est ainsi par instinct de survie que Daryl décide de se cacher quand des hommes à chevaux et avec des masques terrifiants et à cornes viennent sur leur plage.

Il a beau dire à Carol de se taire, c’est peine perdue, elle a besoin d’air (alors qu’elle est au beau milieu d’une plage ?) pile à ce moment-là. Finalement, nos héros s’en sortent (quelle surprise) sans être pris au piège par leurs visiteurs. Ces derniers n’hésitent pas à piller tout le bateau, en revanche. Le lendemain matin, Daryl et Carol se retrouvent donc à devoir prendre la route pour trouver de quoi survivre.

C’est ainsi qu’ils découvrent qu’ils sont la Costa de la Muerte et donc qu’ils sont en Espagne. Carol m’a fait rire avec son « on n’est pas allé loin »… C’est pire que ça : vous vous êtes éloignés, hein. Elle espérait être à Mexico, mais non, c’est bien l’Espagne. C’est chouette, ils visitent plus l’Europe que moi avant l’Apocalypse, finalement.

Comment s’organise la vie en Espagne ? Eh bien, mieux qu’ailleurs, apparemment. Il y a des filets à zombies (comment les appellera-t-on ?) et des gens à chevaux. En vrai, c’est une partie de la série qui fonctionne bien : étendre l’univers de la franchise au reste du monde, c’est agréable et ça permet de découvrir plein de possibilités d’orga post-apo. C’est juste dommage que ça se fasse avec Daryl et Carol quoi.

Ils trouvent quand même un nouvel abri pour la nuit au milieu de la forêt. Mieux encore, après une nuit de jeu « I spy with my little eye », il part à la chasse et se trouve un lapin à bouffer. Bon, en chemin, il aperçoit aussi une voiture avec des survivants. Et le survivant, c’est l’ennemi dans cette franchise. J’ai bien aimé le suspense que ça donnait… contrairement au cliffhanger tout naze : Daryl rentre au campement pour mieux découvrir que Carol a disparu. COMME SI. On sait qu’il la retrouvera vite, mais allez, on va faire avec ce suspense… et avec les perspectives d’une série qui va continuer de nous faire voyager !

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