The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E05 – Limbo – 12/20

Que c’est long ! L’épisode est beaucoup plus long que d’habitude et franchement, ça ne sert pas à grand-chose. On nous ajoute ici un chapitre grandement détaché du reste, loin des promesses et du fil rouge de la saison. Ce n’est pas mauvais, mais c’est inutile à l’échelle de la série et donc, ça donne envie de décrocher plus qu’autre chose. Mais bon. Il y a quinze ans, j’aurais trouvé que c’était une bonne idée, probablement.

Spoilers

Carol et Daryl cherchent toujours Roberto et Justina. Ils ne retrouvent qu’un des deux.


And they took her again.

On va de surprise en surprise dans une saison qui accélère le rythme et les révélations dans cet épisode. Ce n’est pas si mal, en vrai, parce que l’on avait tout compris dès le départ, ou presque : Justina n’a jamais été volontaire pour partir avec El Alcazar et Roberto va rapidement nous le confirmer au début de l’épisode. Avant ça, il faut tout de même le retrouver.

Carol, Daryl et le père de Roberto le font très rapidement, mais il est en mauvaise posture. Après l’accident, il a été clairement poursuivi par d’autres, avant que les pistes ne se séparent. Ils suivent heureusement celle qui mène à Roberto, battu par El Alcazar et suspendu dans le vide au-dessus de zombies. Nos héros arrivent juste à temps pour le sauver : ils tuent deux autres hommes d’El Alcazar pile à temps, puis dégomment tous les zombies en les appelant.

Roberto est sauvé, c’est merveilleux, on ne s’y attendait pas du tout. C’est trop tôt pour le tuer : rappelons-nous de l’exemple d’Isabelle qui a tenu deux ans. Il est tout de même très mal en point, mais se réveille juste assez longtemps pour raconter ce qui lui est arrivé : il a retrouvé Justina, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Malheureusement, El Alcazar les a retrouvés et a de nouveau enlevé Justina. Et oui, Fede a menti au village et Justina n’a jamais été volontaire. Ah ben CA ALORS. Quelle surprise.

Carol continue d’être insupportable malgré tout. Ils ont récupéré Roberto, mais ça ne lui suffit pas. Ca, je peux le comprendre. En revanche le côté mère Thérésa qu’elle se développe n’est pas convaincant du tout : la voilà qui veut absolument aider Roberto et son père parce qu’ils ont fait plein de choses pour elle. Faut arrêter, ils l’ont laissé dormir, c’est à peu près tout. Allez, on peut se dire que Justina lui a sauvé la vie en forçant Fede à l’accueillir, mais bon, on l’a connue moins reconnaissante par le passé la Carol.

En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à présent, c’est Roberto qui a besoin de soin. Tout ce qu’il obtient, c’est un retour à la maison, un mensonge pour expliquer ce qui lui est arrivé et de la sorcellerie en guise de soin. Ben oui. Les espagnoles sont des sorcières, pourquoi pas après tout.

Fede est énervé de ne pas avoir toutes les infos. Il interroge donc Carol et le père de Roberto pour savoir ce qu’il s’est passé exactement. Ils mentent plutôt bien, accusant les Primitivos plutôt qu’El Alcazar. Carol est assez convaincante, apparemment, même si je trouve son excuse concernant Daryl qui dormirait sur le bateau pas du tout crédible. Bon, écoutez, l’essentiel, c’est que Fede soit convaincu je suppose.

Daryl se retrouve à traverser un désert et tombe finalement sur un homme qui est plus mort que vif. On pourrait croire à un zombie, mais ce n’est pas le cas. L’homme a les yeux crevés. Daryl lui vient en aide en lui donnant de l’eau… mais le laisse finalement à son triste sort, avec des vautours dans le ciel au-dessus de lui. Je ne suis pas sûr de comprendre l’utilité de la scène. Je suppose que c’est pour faire à nouveau le lien avec Los Primitivos ?

Ce n’était pas grandiose. Cela dit, on nous introduit ensuite un autre personnage encore moins grandiose, un type qui se fait sucer dans une baignoire à bord d’un train tiré par des zombies. Ils nous auront tout fait dans cette franchise. L’idée des zombies comme main d’œuvre n’est pas tout à fait nouvelle cependant. On ne sait pas trop qui est à bord du train, mais Daryl sent qu’il doit les éviter. C’est peine perdu : il est repéré par les espagnols qui, comme par hasard, ont aussi des motos à bord de leur train.

Hop, on peut enchaîner sur une scène d’action toute chouette avec une course poursuite en moto, puis un face à face type western. Daryl, sur sa moto, fonce sur son ennemi, fusil au point. Les deux motos sont rapidement foutues. Notre héros parvient à s’échapper, c’est déjà ça, mais il est loin d’être sauvé pour autant. Dans le désert et sans moto, il ne vaut pas mieux que l’homme sans yeux qu’il a croisé. Et il n’a plus d’eau.

C’est tellement ridicule. Il est bien trop rapidement mal en point par rapport à ce qu’on sait de lui et du fait qu’il vienne juste de quitter le village. Franchement, d’où y a un désert pareil en Espagne ? On va dire que le réchauffement climatique à fait effet. Si la situation semble désespérée pour lui et qu’il a peur de se faire bouffer par des vautours, les choses s’arrangent à la tombée de la nuit.

Daryl tombe en effet sur un groupe de voyageurs tout aussi assoiffés que lui, mais eux, ils ont une destination. Il ne parle toujours pas espagnol, mais le mot « agua » semble être à sa portée niveau compréhension. Il est amené jusqu’à un village où tout le monde semble assoiffé et moitié-mort. La peau est marquée par la déshydratation et la lèpre, ce qui ne fait pas rêver.

Il est trainé jusqu’à un feu de camp où il tente de réclamer toute l’eau du village. Par malchance pour Daryl, ils ont une leader en pleine santé qui veille au grain : Amaia refuse qu’on lui donne plus d’eau. Heureusement, cependant, elle parle anglais et peut expliquer la situation à Daryl. Ils ont une grande vasque d’eau pour tout le village et c’est tout. Ce n’est pas le soleil qui assèche leur terre, mais des bandits. Inspirés par Franco, les méchants ont fait en sorte de détruire ce village. Dans quel but ? Voler leur eau et leurs ressources, a priori, mais ce n’est pas si explicitement expliqué, je trouve.

Dommage car l’idée pourrait être intéressante, en vrai. Nous n’avons pas de temps à perdre cependant. Ainsi, on enchaîne sur le fait qu’il s’attire la sympathie du même vieil homme qui l’a secouru plus tôt. Admiratif de son fusil, le vieil homme compte sur Daryl pour ramener l’eau à son village.

Pardon, mais pourquoi on se perd en route comme ça ? Ce n’est pas comme ça que Daryl va retrouver Justina… Et je n’accroche que moyennement à ce village pauvre. Ils offrent une voiture à Daryl en échange de ses services et, comme il a perdu sa moto, il n’a pas tellement d’autres choix que d’accepter. On lui laisse quand même la nuit pour réfléchir. Le village lui fait sacrément confiance. Il y a deux épisodes et avec Roberto/Justina, Daryl était prêt à abandonner tout le monde. Bizarrement, ce n’est pas le cas dans cet épisode où, au contraire, il convainc le village qu’il va falloir se battre car il y a beaucoup de méchants dans le train.

Après une matinée de préparatifs, Daryl peut quitter le village, avec un cruel dilemme : il a une voiture et part seul, donc il peut tout à fait les abandonner à leur sort. D’ailleurs, Amaia est sûre que c’est ce qu’il fera. Nous, on ne saura pas vraiment le choix qu’il ferait : il est rapidement pris en chasse par des motards, à nouveau. On sait ce que ça veut dire : il est chassé par les connards qui ont assoiffé tout le village. Bien sûr qu’il va leur venir en aide désormais !

Il attire les motards jusqu’au village, et tout le village est préparé à les attaquer. Ils ont tendu quelques pièges contre les motards. Deux sont tabassés par les habitants du village, quatre survivent. Cela tombe bien, Daryl a exactement quatre balles sur lui. Bon, c’est débile de faire le décompte comme s’il n’y avait que quatre balles à disposition par contre, parce qu’ensuite, Daryl abat les hommes qui ont des fusils eux aussi… Donc il pourrait récupérer ces armes.

Bref, c’est moins stylé qu’il n’y paraît. On a quand même droit à une jolie exécution du dernier qui s’attaque à la hache à Daryl qui, lui, le transperce d’un coup d’épée bien senti. On s’amuse bien dans cette série, dites, mais c’est totalement un épisode qui nous fait perdre du temps pour rien, du coup.

La situation est plus ou moins réglée, mais il faut encore aller chercher l’eau. Celle-ci est toujours au niveau du train, trainé par des zombies enchaînés suivant un cheval. Cela me semble peu convaincant comme moyen de locomotion : ça fait du bruit, ça pourrait donc attirer les zombies trainant dans le désert ? Je suppose qu’on essaie de nous faire comprendre qu’il n’y a pas tellement de zombies dans le désert car ils sont bouffés par les vautours.

Après avoir aidé le village à se débarrasser des quatre motards, Daryl décide de s’attaquer tout seul au train. Il saute sur celui-ci quand il passe dans une sorte de canyon et hop, il tue les gardes un à un. C’est presque trop simple. Celui qui entraînait les zombies en chantant une petite chanson ? Il se fait bouffer par les zombies quand Daryl débloque les chaînes. Simple et efficace.

Franchement, c’est trop expéditif et dommage : le train était une idée sympathique à l’origine, mais bon, c’est déjà la fin. On voit Daryl détruire de manière assez systématique tout ce qui aide à la survie du train. Ce dernier est rapidement envahi par les zombies, au grand désespoir de son leader qui se bat quand même un bon moment pour sa survie. Eh, ça fonctionne super bien comme scène de le voir se battre aux côtés de Daryl pour éliminer les zombies avant de faire face l’un à l’autre. En vrai, je m’attendais à un coup bas plus logique où Daryl aurait été attaqué par l’homme, mais le but est de nous faire un stand-alone je suppose.

Daryl finit par noyer dans son bain le type insupportable. Tout le village peut donc venir récupérer l’eau siphonnée par le train et tout est bien qui finit bien. Daryl peut même repartir vers Barcelone, en moto et avec une nouvelle gourde offerte par un gamin.

Malheureusement, tout est bien qui ne finit pas bien : Valentina, la femme du port, décide de rendre visite à Roberto. Elle n’est pas au courant du mensonge de Carol, ça ne sent pas bon. Finalement, la trahison vient d’une autre femme : la mère de Fede. Elle remarque que Roberto a le collier que Justina portait quand elle est partie, même si Fede lui assure que c’est sûrement un cadeau de Roberto. Et pourtant. Fede veut ainsi faire vérifier si Daryl est bien sur le bateau… Dommage qu’il soit en route pour Barcelone.

Sûre de son mensonge, Carol, elle, continue de faire comme si tout allait bien et propose même au père de Roberto de venir avec eux sur le bateau. AHA. Tu parles d’un cliffhanger. Ah et avant que j’oublie : Paz est au courant de la situation et on ne la voit plus en fin d’épisode… Elle va rejoindre Daryl, je suppose. Je m’attendais même à ce qu’elle l’aide pour le train !

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