9-1-1 – S06E11

Épisode 11 – In Another Life – 12/20
J’ai beau essayer d’accrocher aux épisodes « what if », il faut bien se faire une raison : je n’aime pas ça. Je savais que ça allait en être un, et même en étant au courant, j’ai trouvé que c’était long et qu’on perdait du temps pour peu de choses. Certes, il y a un personnage qui arrive à bien évoluer et l’épisode s’en sort en proposant l’air de rien quelques avancées, mais j’ai quand même l’impression qu’on a perdu du temps sur le récit global de la saison plus qu’autre chose.

Spoilers

Buck s’est fait frapper par la foudre.


Was life feeling like a dream before?

Je suis impressionné par le fait que la grippe a réussi à me tenir éloigné de cette série après son cliffhanger de dingue de l’épisode précédent. C’est fou, mais je ne me sentais pas assez en forme pour faire face à l’épisode – je savais qu’il risquait d’être long, vu ce qui était annoncé par le titre. Pourtant, les premières scènes sont dingues. On y retrouve la mère de Maddie qui souhaite la voir heureuse, juste avant de recevoir une visite d’un pompier de la caserne pour leur apprendre ce qui est arrivé.

La réaction de Maddie s’inquiétant de savoir pour lequel il est là ? C’était horrible. Pendant ce temps, à l’hôpital, les pompiers déposent Buck, dont le cœur bat à peine. Il bat, c’est déjà ça. Et une fois que c’est fait, hop, on tombe dans l’épisode que je craignais : un bon vieux « what if ». Ce n’a jamais été les épisodes que je préférais.

Cela se confirme avec cet épisode, très rapidement. Buck se réveille à l’hôpital, avec un petit filtre de luminosité digne de Lone Star plus que de cette série. Son médecin lui explique qu’il s’est cogné la tête en tombant d’une échelle et… Maddie finit par débarquer. Elle permet à Buck de comprendre qu’il est en train de parler à Daniel. Cela avait été introduit de manière peu subtile dans l’épisode précédent : on nous rappelait l’existence de Daniel.

Ce dernier serait donc devenu médecin d’après le coma de Buck. Maddie, elle, serait encore infirmière. Plus inquiétant, elle serait toujours avec Doug, le mari qui la frappait. Ah super cette affaire, mais bon, était-ce vraiment nécessaire ? Les clins d’œil sont sympathiques et permettent d’explorer les six saisons, c’est déjà ça, mais vraiment, ce genre d’épisodes… c’est insupportable, cette impression de filler.

Bien sûr, Buck déteste son beau-frère et il repère bien vite que la situation de sa sœur n’est pas normale. Il n’aime pas la voir être stressée d’accueillir du monde chez elle juste parce qu’elle a peur de son mari. Cependant, elle a une petite fille adorable, Genevieve. Ce n’est pas suffisant pour aveugler Buck cette fois.

Dans cette réalité alternative, on note que les parents de Buck sont encore là, ce qui est logique : ils n’ont jamais eu à quitter la vie de leurs enfants puisque les trois sont encore en vie. Cela ne change pas beaucoup les affaires de Buck cependant : il s’inquiète pour Maddie, suffisamment pour décider de passer chez Chimney. Ce dernier ne le connaît pas, mais Buck si. Et Buck se rappelle que Chimney aussi était dans le coma.

Il a donc plein de questions pour lui, mais ça le mène à découvrir que Bobby est mort cinq ans plus tôt. Buck n’était pas là pour le sauver, évidemment. Cela provoque aussitôt une crise de panique de la part de Buck – dans la réalité, ses poumons le lâchent avant de reprendre. Quand il récupère assez de force dans la réalité, il en récupère aussi dans son coma. Et ça tombe bien, car dans celui-ci, il peut rencontrer Hen, qui pense aussitôt que tout ce qu’il raconte est un canular. En même temps, difficile d’imaginer autre chose qu’un canular quand le type affirme que Chimney est marié à sa sœur, hein.

Il affirme aussi que Bobby n’a pas pu mourir à cause de l’alcool, parce qu’il était en rémission. Cependant, Buck n’était pas là pour l’énerver, donc ça n’a pas inquiété Hen. Buck demande ensuite des informations sur Eddie et Christopher, pour mieux apprendre qu’Eddie est rongé par la haine d’avoir perdu Christopher. Non, Christopher n’est pas mort dans le tsunami, ce serait trop violent. Ses grands-parents ont pu le récupérer, parce qu’Eddie n’a jamais rencontré Carla pour qu’elle puisse s’occuper de son fils.

Une fois qu’il a toutes les informations, Buck demande à retourner à l’hôpital, où Hen lui fait comprendre qu’il n’est pas dans un monde parallèle, mais dans sa tête. S’il est dans sa tête, alors il peut tout simplement chercher des indices de ce qu’il fait là, de ce qu’il doit changer pour aller mieux. Buck sent qu’il manque de temps ? C’est parce que son corps le lâche, tout simplement.

Aussitôt, il se lance dans une course poursuite qui lui permet de se retrouver face à face avec Bobby. Il se pense aussitôt au purgatoire, car ce ne peut pas être un paradis et ce n’est pas assez atroce pour être l’enfer. Bobby finit par expliquer à Buck qu’il va bien, mais que ce monde qu’il imagine pourrait devenir permanent pour lui. Il suffit qu’il se décide : est-il en train de mourir sur son lit d’hôpital, ou est-il en train de se battre pour sa survie ? Ma foi.

Tout ça nous menait finalement à une scène où Buck comprenait qu’être lui-même suffisait pour sauver Bobby, mais aussi pour sauver tout le monde. Il fallait donc qu’il comprenne qu’il faisait une différence dans la vie de ses proches. On nous sort un petit Coldplay pour que la scène soit plus marquante et hop, Buck se met à courir pour sortir de l’hôpital et rentrer chez lui.

En chemin, il croise toutefois tout un tas de monde pour l’empêcher de mener à bien sa mission : Chimney, Christopher, ses parents… Il parvient à se débarrasser de tout le monde, mais il doit encore faire face au plus difficile : Daniel. Mouais. Il ne le connaît pas son grand-frère. Le voilà donc qui devient le méchant de l’épisode, à souligner à quel point le monde réel craint par rapport à ce fantasme qu’il est en train de vivre.

La preuve ? Daniel montre que dans le monde réel, sa famille est en train de débrancher Buck (pour voir s’il respire par lui-même, hein). Le truc, c’est que ça donne l’impression qu’il est débranché par sa famille… Mais bon, ce n’est pas ça qui va l’arrêter. Et ce n’est pas non plus un clone de lui-même, déguisé en médecin. Il est un pompier. Aucune porte, aucune vitre ne peut lui résister. Il est un pompier, il fera tout ce qu’il peut pour survivre.

En parallèle de ce… ben, monde parallèle, nous suivons aussi la vie de tous nos pompiers face à la catastrophe de savoir Buck à l’hôpital. Chimney est mort d’inquiétude pour lui, Maddie débarque à l’hôpital avec ses parents, et même May semble vouloir faire le maximum pour que tout le monde aille mieux dans son entourage. J’adore le personnage de May, mais la voir s’inquiéter pour Buck alors qu’elle ne le connaît pas plus que ça, c’était un peu étrange – surtout quand elle souligne qu’il est comme un fils pour Bobby.

Elle ramène évidemment ça à Bobby, parce que c’est pour lui qu’elle s’inquiète, surtout après Wendell, ce qui n’était pas ouf. Toutefois, c’était chouette de voir May s’occuper de Bobby et lui ramener un sandwich pour qu’il puisse manger alors que le reste des pompiers s’inquiéter également pour lui.

Il y a de quoi ! À l’hôpital, on apprend que Buck a une contusion aux poumons à cause de l’éclair qu’il s’est pris. Son corps manque vraiment de temps, apparemment, et les médecins le mettent sous respirateur jusqu’à ce qu’il soit assez en forme pour peut-être respirer par lui-même. Le mot-clé, c’est peut-être : quand ils le débrancheront, ils sauront. Pas avant. Terrible ce genre de cas médicaux, je pense. Par chance, Buck a toute une famille pour s’occuper de lui ; et la famille s’étend jusqu’à Christopher qui veut évidemment voir Buck à l’hôpital. N’est-il pas tout mignon ce gamin ?

Bobby passe aussi tout son temps dans la chambre de Buck, au point de devoir être relayé par Athena à un moment. C’est dire à quel point il est dépassé par la situation. Finalement, la famille de Buck prend donc la décision de le débrancher pour voir s’il réussit à respirer par lui-même. C’est évidemment le cas (on notera que c’est Maddie, l’ancienne infirmière, qui demande ce qu’il se passe alors qu’elle est capable de lire les machines par elle-même).

Il se réveille et termine donc l’épisode en pleine forme. Bon, il doit quand même faire attention à sa santé et ne doit surtout pas forcer, ce qui ne sera pas évident pour lui. Cependant, il termine son épisode à jouer aux cartes avec Bobby, alors tout est bien qui finit bien. Eh, l’épisode prend même le temps de développer un peu le personnage de Chimney et sa relation avec son père. Il confie à son frère qu’être devenu père ne l’a pas aidé à mieux comprendre son père… mais c’est finalement sa belle-mère qui l’aide à comprendre que son père n’est pas mauvais, juste trop fier pour supporter les USA, un pays qui ne lui a pas réussi du tout.

La dernière scène de l’épisode voit ainsi Chimney se faire vraiment à la présence de son père – et du grand-père surtout. Il invite donc son père à rester quelques jours de plus, histoire de profiter de lui maintenant que Buck n’est plus à l’hôpital. En effet, Buck peut rentrer chez lui, où ses parents sont ingérables à vouloir gérer toute sa vie et toute sa déco. Cela semble lui plaire cependant, parce qu’après un coma, on se fait à tout. C’est la série qui le dit, pas moi.

Moi, je ne m’y ferais pas, mais tant mieux pour lui, hein !

> Saison 6

 

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Most Dangerous Game – S02E02

Épisode 2 – Play Ball – 14/20
Comme en saison 1, cet épisode permet d’en apprendre davantage sur le héros de la saison et sur le jeu… C’est un peu répétitif, sans pour autant être désagréable. Au contraire, même, ça fait monter l’impatience et l’excitation de cette nouvelle saison, tout en ayant un petit côté familier qui est bien plaisant. Vivement la suite.

Spoilers

Victor contacte Miles et tombe dans son piège les yeux fermés. Enfin, l’œil fermé dans son cas.

You’re a survivor too, aren’t you, Victor?

Ah. Onze minutes, voilà un format d’épisode qui me plaît davantage que le précédent. Cela devrait permettre d’accélérer un peu les choses – même si en vrai, je suis prêt à ce que la saison 2 prenne son temps aussi si la qualité reste aussi dingue ensuite. Bon, mais là, c’est moi qui prends mon temps : l’épisode 2 commence par la rencontre entre Miles et Victor. Qu’est-ce que j’aime l’ambiance musicale de ce début d’épisode !

Les choses sont rapidement mises en place : Victor comprend bien vite que Miles en sait beaucoup sur lui et qu’il n’est pas là pour lui donner un prêt comme il l’espérait. Ce que propose Miles est bien mieux : une véritable fortune, s’il gagne à son jeu. Les règles ne changent pas : de l’aube à l’aube, pendant 24h, avec à chaque heure qui passe une somme exponentielle faramineuse qui sera versée sur un compte en banque pour Victor. Au total, il peut se faire 24,5 millions de dollars – s’il reste en vie jusqu’à la 24e heure, donc.

Bien sûr, au début de chaque heure, sa position sera révélée aux chasseurs ; bien sûr, il n’a pas le droit de parler du jeu à qui que ce soit ou de se faire arrêter. Si cela devait se produire, alors le jeu ne prendrait jamais fin : il serait traqué à vie (bon courage). Vraiment, nous sommes sur des règles qu’on connaît bien puisque ce sont les mêmes qu’en saison 1.

Ce qui change ? Eh bien, on vous a dit que c’était à New-York, non ? Les cinq quartiers et Long Island sont désormais le terrain de jeu à ne pas quitter s’il veut rester en vie. C’est bien gentil toutes ces règles, mais ça ne fait pas rêver de se faire chasser par des chasseurs expérimentés voulant nous tuer.

Victor refuse donc de manière assez prévisible le jeu, tentant plutôt de rembourser la somme que sa sœur doit par lui-même. Il n’en est pas franchement capable, ayant à peine 42 000$ à portée de main. Euh, c’est déjà beaucoup sachant qu’on nous l’avait présenté comme pauvre !

Bon, ce n’est pas suffisant, cependant. Tout ce qu’il y gagne, c’est de se faire menacer de mort. Décidément, c’est sa journée. Effrayé, il décide de faire plaisir à sa sœur quand elle rentre chez eux, lui passant un peu de bonne musique avec un projecteur tout naze qui est apparemment le top du rêve pour eux. Le plus déconnant dans tout ça ? Il ose dire de sa sœur qu’elle est intelligente parce qu’elle le comprend apeuré, alors que putain, il est dans cette merde à cause d’elle.

En plus, il parvient super rapidement à l’endormir ? Je sais pas, je capte que mon frère (imaginaire, je n’en ai pas) est terrifié d’un truc et il enchaîne en me demandant ce que je ferai s’il m’arrivait un truc, ben je suis terrifié à mon tour. Dans tous les cas, j’évite d’aller me coucher et de dormir comme si de rien n’était. Joséphine n’est pas moi, apparemment.

Bien sûr, on découvre dès l’aube suivante que Victor a déjà accepté l’offre de Miles – et les baskets qu’il lui a offert aussi. Il est bientôt 5h53 quand il rencontre Miles dans un stade où le jeu va pouvoir commencer. Et cette fois, il n’a qu’une minute d’avance sur les chasseurs qui sont tous à 100 mètres du stade. Heureusement que les flingues sont interdits, sinon, ça rendrait la tâche impossible. Enfin, en vrai, la tâche EST impossible, c’est le principe de la série de toute manière.

Bref, le jeu peut enfin commencer !

The Last of Us – S01E07

Épisode 7 – Left Behind – 15/20
Le principal reproche que je peux faire à cet épisode est qu’il est trop prévisible et qu’on attend un bon moment qu’advienne ce qu’il advient. C’est sans vraie surprise, donc, et il faut surtout profiter de sa photographie quand on le regarde. Les acteurs sont excellents, ça aide toujours, mais vraiment, je crois que la série vaut principalement le coup pour ses décors. Pas sûr que je sois venu pour ça à la base…

Spoilers

Joel est entre la vie et la mort, mais cet épisode se concentre plutôt sur les souvenirs d’Ellie.

You’re a firefly ?!

Je ne me démotive pas : à quelques épisodes seulement de la fin de saison, j’ai envie de connaître le fin mot de cette histoire pour la saison 1, tout en étant en même temps un peu frileux de ce que ça peut donner. Grosso modo, cette saison m’a laissé sur ma faim plus d’une fois et je reste peu convaincu par le cliffhanger de l’épisode précédent.

Si mes critiques sont publiées avec quelques minutes d’écart seulement, il y avait en fait une semaine entre mes deux visionnages. L’épisode était pourtant disponible, c’est dire à quel point ce cliffhanger ne m’a fait ni chaud, ni froid, n’en déplaise à toute la neige pleine de sang de Joel pour ce début d’épisode. Ellie l’a en effet trainé dans une écurie où elle essaie de lui venir en aide alors qu’il lui demande de se barrer.

Ce n’est pas gagné cette affaire : il lui propose de retourner auprès de Tommy, en direction du nord, pour réussir à le contacter. Il compte sur son frère pour lui venir en aide – j’ai comme un doute que sa copine le laisse faire, mais, soit. Nous suivons donc Ellie quitter Joel… avant de nous retrouver enfermé dans un flashback qui me fait immédiatement craindre le pire.

A-t-on vraiment envie de voir Ellie suivre des cours de sport en zone de quarantaine et s’embrouiller avec une autre adolescente, Bethany ? Humph, j’ai un doute. J’imagine qu’à nouveau il s’agit d’un ajout de la série pour mieux cerner le personnage d’Ellie. Je vais essayer de rester motivé et positif, mais ça ressemble fort à un filler, déjà. BREF. Ellie gagne évidemment le combat que l’autre idiote tente de provoquer, mais le capitaine de la zone de quarantaine ne voit pas ça comme cela.

Il laisse à Ellie deux possibilités : soit elle continue de dévier du droit chemin et terminera mal, sous les ordres de quelqu’un comme Bethany, soit elle accepte de devenir officier, mais pour ça, elle se reprend au plus vite. C’est un faux dilemme qui explique assez vite qu’Ellie choisisse la voie pour devenir officière. Elle récupère au passage son Walkman et peut ainsi regagner sa chambre.

On voit qu’elle est supposée la partager avec une autre, mais c’était justement le sujet de la dispute avec Bethany : Riley n’est plus là à suivre le même entraînement qu’elle. Après le couvre-feu et quelques heures de sommeil, Ellie est cependant réveillée par Riley qui revient dans la chambre en douce pour lui faire peur.

Bon, pour lui faire peur et aussi pour l’emmener en sortie totalement interdite. Nous découvrons donc que Riley a rejoint les Fireflies pendant son absence, alors qu’Ellie est, de son côté, en train d’apprendre à tuer des Fireflies. C’est embêtant d’avoir sa meilleure amie qui rejoint les rangs de ses pires ennemis. Cela dit, Ellie fait ça uniquement pour la survie, ça se sent bien.

C’est pour cela aussi qu’elle hésite à suivre Riley, j’imagine. L’avantage, c’est que la série réussit à me réintéresser avec le duo Ellie/Riley, c’est déjà ça. On note aussi qu’Ellie a la super idée de commenter la présence de boîte aux lettres. Cela m’a donné l’espoir d’un point de Bingo Séries, mais pas vraiment finalement.

Bon, Riley embarque donc Ellie dans un immeuble au beau milieu de la nuit. À l’étage, elles trouvent un cadavre qui n’était pas là la veille et une bouteille d’alcool qu’elle lui vole sans scrupule. Le cadavre tombe d’un étage, on ne sait pas trop pourquoi, et les deux adolescents finissent sur le toit de l’immeuble pour boire un coup, papoter et regarder le flingue de Riley. Soit.

Ellie s’intéresse surtout à ce qui a pu motiver Riley à devenir Firefly. C’est décevant : c’est juste sa haine de FEDRA qui a réussi à convaincre une recruteuse de l’embarquer dans l’aventure. La haine de FEDRA est quelque chose que l’on voit depuis le début de saison et qui semble bien partagé par tout le monde – donc n’importe qui pourrait rejoindre la résistance, finalement.

Les deux adolescentes passent d’un bâtiment à l’autre, par les toits. C’est toujours une super idée quand on a bu de faire ça… Il ne leur arrive toutefois rien. Riley emmène Ellie dans le centre commercial, supposé fermé depuis longtemps, pour lui montrer qu’il n’est peut-être pas tant en quarantaine que ça. Quant à FEDRA, elles ont beau les détester, ils font quand même en sorte de caser plus de population dans la quarantaine et ouvrent de nouveaux blocs, libérés de toute infection. Pas si mal pour des fascistes.

Bref. Le centre commercial ? Riley réussit à remettre les lumières à l’intérieur et c’est juste magnifique. Un centre commercial rien que pour Riley et Ellie, c’est plutôt mignon, cela dit. On sent que l’amitié entre elles est progressivement en train de tourner à autre chose, tout de même, et je vous jure que je dis ça sans être spoilé. C’est juste que ça se sent, non ?

Bon, la série en fait des caisses en tout cas pour qu’Ellie découvre la magie des centres commerciaux : les escalators (bordel, elle a monté à l’envers des escalators et a failli se casser la gueule, c’est si dangereux en vrai), les boutiques de lingerie (pour que Riley imagine Ellie avec, ben tiens) et les carrousels, Riley a prévu tout un joli programme pour sa copine.

Et vous savez quoi ? Le problème avec cet épisode, c’est qu’il s’agit d’un flashback, déjà, et que ça se fait à un moment où on n’a pas eu d’action depuis longtemps, ensuite. Ce moment calme et tout mignon entre les filles serait beaucoup plus puissant s’il y avait eu d’autres enjeux avant. Il reste l’enjeu de savoir ce qui pourra bien arriver à Riley, vous me direz, parce que pour le moment Ellie est en fascination face à elle en montant sur un cheval du carrousel, mais c’est tout.

Et puis, le centre commercial est censé avoir été fermé à cause de l’infection… Cela manque de champignons dans cette série. Quand le manège s’arrête, la conversation prend une autre tournure entre les filles. Riley explique donc à Ellie qu’on lui demande de surveiller des gens en train de creuser pour enterrer leurs besoins suite à ses 17 ans et que c’est en grande partie pour ça qu’elle a pris la décision de fuir.

Cela n’empêche pas les filles de continuer de passer une très belle nuit ensemble. Après le manège, c’est parti pour le photomaton, puis pour une petite tournée parmi les jeux d’arcade. Riley a vraiment bien préparé son coup pour faire le plus plaisir possible à Ellie. Le rencard semble interminable et toutes les lumières fascinent Ellie, clairement en train de devenir fan du monde d’avant. Bon, elle n’aime pas trop le principe de l’argent, par contre, mais là encore, Riley a tout bien préparé. Elle a donc un billet pour les photos (mal imprimées) et a dégommé une machine pour avoir des pièces afin de jouer à Mortal Kombat avec Ellie.

En effet, Ellie en est fan pour le principe et elle est heureuse de pouvoir découvrir ce jeu avec Riley. Cette dernière ne l’a pas attendue pour ça, cependant, contrairement aux photos. Et alors que les deux filles s’amusent bien, ce qui devait arriver arriva : elles oublient un peu trop qu’elles sont en plein monde apocalyptique, mais il y a bien un zombie qui les entend dans les alentours.

Le zombie se réveille clairement à cause des cris entre elles, parce que quand on joue aux jeux vidéos, ça termine toujours comme ça. Cependant, Ellie est un peu frustrée de voir que la bonne ambiance entre elles est cassée quand Riley ne veut pas l’embrasser alors que ce serait clairement le bon moment pour ça.

Ellie décide donc de rentrer chez elle avant le lever du jour… mais là encore, elle se laisse convaincre par Riley de rester un peu plus. Elle lui assure avoir un cadeau pour elle et l’emmène donc dans la cuisine où elle a installé sa chambre depuis quelques jours. Le cadeau ? Le fameux livre de blagues qu’Ellie dévore depuis le début de la saison. C’est bien intéressant de donner un peu de background et le personnage est plus attachant que jamais, au moins.

Elle n’est pas au bout de ses mauvaises surprises, cependant : Riley est en fait là pour garder du matériel de terroriste et quelques bombes. Cela énerve Ellie qui décide de s’en aller, mais le pire reste à venir : Riley lui annonce finalement que les fireflies l’emmènent à Atlanta. Elle aura un nouveau poste là-bas, et Marlène refuse qu’Ellie l’accompagne, parce qu’elle a déjà demandé.

Ellie ne connaît pas encore Marlene, cependant, et elle est surtout énervée de voir que Riley est prête à l’abandonner comme ça. Ellie se barre donc, énervée… avant de faire demi-tour pour un meilleur adieu.

La série nous fait un faux suspense, cependant, nous faisant croire que Riley est possiblement attaquée par un zombie… alors que non. Elle attire Ellie vers un magasin d’horreur, parce que c’est fun et que c’était la dernière merveille qu’elle avait en stock pour elle. Au moins, ça permet aux deux adolescentes de se parler à nouveau, c’est déjà ça. Les réconciliations entre elles ont vraiment lieu, Ellie pouvant même dire à Riley qu’elle est vraiment sa meilleure amie.

Une fois que c’est fait, les deux filles peuvent se mettre à danser ensemble sur le comptoir du magasin de déguisements horrifiques. C’est plutôt sympathique à voir, mai son sent bien vers quoi ça va se diriger. Il faut bien qu’Ellie découvre qu’elle est immunisée… et pour ça, il faut qu’elle soit infectée. Avant ça, toutefois, il faut qu’Ellie demande à Riley de ne pas partir.

Riley accepte et se laisse donc embrasser par Ellie. Oh, le sourire d’Ellie ! C’est merveilleux de la voir si heureuse, même si la joie de vivre est quand même quelque chose qui semble caractériser le personnage depuis un bon moment. Sa joie de vivre s’estompe donc quand les deux adolescentes sont attaquées par le zombie vu plus tôt dans l’épisode.

Bon. C’est un cliché pour les relations homosexuelles, après tout : quand on atteint la joie, bim, il se passe un truc horrible. Les deux adolescentes se sauvent la vie l’une l’autre et semblent réussir à se débarrasser du zombie sans être mordues… en apparence. En pratique, Riley repère la morsure sur l’avant-bras d’Ellie, avant de lui montrer qu’elle a aussi une morsure à la main.

C’est si triste. Ellie s’énerve contre la vie et veut tout casser autour d’elle, quand Riley prend ça de manière plus stoïque. Elle rappelle donc à Ellie qu’elles ont deux options désormais : se suicider ou attendre que la maladie les emporte. Et clairement, elle préfère attendre pour passer plus de temps avec Ellie. C’est si triste (bis) parce qu’Ellie survivra, elle, on le sait. Et on sait aussi que tout ceux qu’elle a aimés sont morts.

C’est donc sans surprise que nous voyons les adolescentes se faire mordre, en vrai. La vraie surprise de l’épisode vient plutôt du présent : Ellie ne s’en va finalement pas, mais reste auprès de Joel. Elle se débrouille juste pour trouver de quoi essayer de le sauver. Elle trouve ainsi du fil pour le recoudre, et il accepte de la laisser faire – à défaut de pouvoir faire autrement.

The Last of Us – S01E06

Épisode 6 – Kin – 12/20
Que l’épisode prenne son temps et ralentisse le rythme, c’est une chose que je peux comprendre vis-à-vis de la construction de la saison. Cependant, je me rends compte que j’aime de moins en moins le personnage principal et je trouve que trop de scènes nous faisaient tourner en rond pour rien. C’est une chose de vouloir construire ses personnages lentement, c’en est une autre de proposer des scènes qui ne servent qu’à passer le temps avant un moment où, dans une situation en tous points similaires, on avancera enfin.

Spoilers

Trois mois plus tard, Joel et Ellie sont toujours à la recherche de Tommy.

« I have to leave her, you have to take her. »

Voir un épisode quand on est malade n’est pas toujours une idée brillante, mais après une journée à dormir ou à se moucher, je me suis dit : « pourquoi pas ? ». Ce n’était pas la meilleure idée : les vagues de fièvre et fatigue ont frappé pendant l’épisode, vu en plusieurs heures sur la même journée. Bon, au moins, j’avance, on va dire.

Pourquoi est-ce que cet épisode commence par un flashback ? Etait-ce vraiment utile de revoir Henry se suicider ? J’imagine que le but est de nous rappeler l’impact émotionnel que c’était supposé avoir. Oui, supposer. La vérité, c’est que ça ne l’a pas tellement eu sur moi, parce que, et bien, c’était trop prévisible qu’il ne survivrait pas.

Ceci étant dit, l’épisode peut ensuite commencer en nous proposant un trou de trois mois dans l’histoire. Je trouve que ça fait beaucoup, trois mois, vis-à-vis de la relation Joel et Ellie. Ils ont forcément appris à se connaître encore plus, en partageant un deuil et sûrement un tas d’aventures. Pourtant, on doit faire avec. Peut-être que la série reviendra plus tard sur d’autres flashbacks ? Je ne sais pas si c’est envisageable.

En tout cas, trois mois plus tard, ils n’ont toujours pas trouvé Tommy. Nous retrouvons nos héros en train de braquer un couple de deux vieilles personnes qui n’ont rien demandé de plus que de vivre paisiblement au milieu de nulle part. Joel semble penser qu’ils pourraient avoir des infos sur son frère parce qu’ils vivent là depuis longtemps. On voit au passage qu’Ellie continue d’avoir le même caractère impertinent et de ne pas écouter ce que lui demande Joel… Après trois mois, ça me paraît bizarre que leur relation soit celle-ci.

Il faut faire avec, pourtant. Le couple finit par leur donner quelques infos pour faire avancer l’épisode : selon eux, Tommy est probablement mort. Ils n’ont jamais entendu parler des « fireflies », la résistance, mais ils ont tout un laïus prévu sur la Rivière de la Mort – et si Tommy vivait de l’autre côté de la rivière alors, selon eux, il est mort.

Cela ne décourage pas Ellie, mais inquiète tout de même Joel. En repartant de cette maison, il fait même un début de crise d’angoisse. Il se reprend toutefois assez vite et peut ainsi passer sa journée à marcher avec Ellie. Le soir, ils s’arrêtent pour un feu de camp où la conversation me paraît difficilement crédible : Ellie demande, pour la première fois, à Joel ce qu’il fera si un vaccin est vraiment mis au point à partir de son sang.

J’ai du mal à croire qu’en trois mois la conversation ne se soit pas pointée. Dans le même genre, Ellie confesse qu’elle a tenté de donner son sang à Sam pour éviter qu’il ne se transforme… et pourquoi ce soir-là ? Pourquoi pas durant les trois mois qui ont précédé ? Elle a eu l’occasion de se confesser à mon avis.

En plus, la scène fait forcée, je trouve : elle le dit pour qu’il soit au courant, mais il ne semble pas s’en inquiéter plus que ça et on passe vite à autre chose, avec une garde à monter pour la nuit. C’est marrant comment Joel semble ne jamais vouloir dormir, alors que bon, c’est un peu inévitable. Au petit matin, il est donc énervé de voir qu’il s’est endormi et qu’Ellie monte la garde pour lui…

On apprend qu’au cours des trois mois, il lui a appris à le faire. Cela aurait pu être une scène intéressante – quitte à faire une série, ajoutez ce genre de scènes, non ? Je ne sais pas si c’est parce que je suis malade, mais je me sens d’humeur à tout critiquer aujourd’hui, alors on notera aussi qu’ils dorment à la belle étoile dans un paysage enneigé. Ils n’ont pas d’écharpe, Ellie a trouvé un bonnet on ne sait où, mais en tout cas, ils ne tombent malades. Je suis jaloux, bordel. J’avais un bonnet et une écharpe quand j’ai chopé la grippe, et non, je n’ai pas dormi dehors.

Bref. La série enchaîne sur une scène où nos héros envisagent vraiment de traverser la rivière de la mort, où il n’y a apparemment pas âme qui vive. Pourtant, ils finissent par être pris en embuscade par un groupe à cheval. Ces nouveaux venus ont un chien capable de renfiler le virus – et pourtant, il ne sent rien chez Ellie, se contentant de jouer avec elle.

On sent les gens à chevaux vraiment hostiles envers les nouveaux, mais on n’est pas surpris : ils ont été introduits comme un groupe qui tuait tout ce qui bouge par le couple du début d’épisode. Pourtant, quand Joel parle de son frère et qu’il donne son prénom, la situation semble se débloquer d’un coup. Et pour cause : Tommy fait bien partie de ce groupe. Joel peut donc le retrouver bien rapidement.

J’étais content pour lui, mais je dois avouer que moi, j’étais surtout content quand j’ai reconnu le regard de la femme qui fait accéder Joel et Ellie au campement : j’ai eu un doute jusqu’à ce qu’elle retire son masque, mais oui, Maria, c’est son nom, est bien Tara de True Blood. Cela me fait plaisir de la retrouver, même si je me doute qu’il ne faut pas trop espérer la voir rester très longtemps avec cette série qui tue tout le monde.

Après, franchement, ils sont au milieu de nulle part, mais ils ont tout une ville digne d’Alexandria dans The Walking Dead. Ouais, pardon, la comparaison est vraiment inévitable, entre les chevaux, la communauté bien organisé en pleine apocalypse, la cantine, la gestion communiste et le bétail, le sentiment de déjà-vu est bien présent. Ce n’est pas négatif pour autant, heureusement.

Ce qui est négatif, c’est la manière qu’a Joel de gérer ses retrouvailles. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais il est vraiment un personnage qui tape sur le système à être une sorte d’ours bourru. Il ne semble pas particulièrement heureux de la vie que mène son frère alors que, vraiment, il s’en tire très bien au milieu d’une apocalypse. Il est même heureux en couple le Tommy, parce qu’il est avec Maria, évidemment.

Bon, on sent bien que Joel a des choses à redire et qu’il se retient de faire des commentaires devant Maria. Celle-ci décide donc d’emmener Ellie dans une maison où elle pourra s’installer avec Joel, tandis que les deux frères se rendent dans un bar pour parler un peu de toutes les tensions entre eux. Il y a un changement d’ambiance radical entre les décos de Noël à l’extérieur et l’ambiance entre les deux frères dans le bar.

En effet, Joel ment effrontément à Tommy en affirmant que Tess va bien, ce qui est stupide, et en se reconcentrant sur l’essentiel : il souhaite emmener Ellie auprès des Fireflies, et il a bien besoin de Tommy pour cela. Si Tommy lui indique le chemin et lui explique qu’il y en a pour une semaine de route, avec plein de dangers au passage, il refuse aussi de lui venir en aide. De manière assez prévisible, il explique ainsi qu’il va être papa et que la vie ne s’est pas arrêtée pour lui, même si elle s’est arrêtée pour Joel à la mort de sa fille.

Aïe. La tension est palpable, surtout que Joel reprochait juste avant à son frère de ne plus répondre à la radio, probablement à cause de Maria. On comprend assez vite ce qu’il en est : Tommy a quitté les fireflies et a réussi à gagner la confiance du groupe de Maria, il n’a pas envie de tout perdre. Il y a des règles à suivre, tout simplement. Les règles ne semblent en revanche pas être le point fort de Joel.

De son côté, Ellie a droit à une journée bien originale en compagnie de Maria. Déjà, elle peut prendre une douche, puis obtenir un relooking complet – un brin plus rose que nécessaire. Maria s’occupe vraiment bien d’elle, lui laissant même de quoi gérer ses règles (c’est bien de songer à en parler dans une série apocalyptique… mais je me demande comment Ellie a pu faire durant trois mois de voyage).

Après tout ça, Maria propose/oblige Ellie à se faire couper les cheveux, ce qui est l’occasion de lui dire de se méfier de Joel. Ellie n’est pas du genre à se laisser dicter sa conduite pour autant, mais elle découvre tout de même que Joel avait une fille avant l’apocalypse. Pour la construction des personnages, c’est important, et j’ai bien aimé la scène où Ellie prend la défense de Joel quoi qu’on lui dise. Je ne suis pas sûr qu’elle fasse bien, en revanche. Maria emmène malgré tout Ellie au cinéma (oui, au cinéma !).

Pendant ce temps, Joel confie enfin toute la vérité à Tommy. Celui-ci ne semble pas plus affecté que ça par la mort de Tess, qui a pourtant été la compagne de son frère pendant des années. On note tout de même qu’il est effrayé de savoir qu’Ellie a été mordue, même si c’était il y a des mois, et qu’il écoute son frère sans broncher. Joel confie tous ses doutes cette fois-ci, et c’est à se demander pourquoi il ne l’a pas fait plus tôt.

La seule explication rationnelle, c’est qu’il ne l’a pas fait pour que l’épisode dure plus longtemps, hein. Dans cette scène, Joel confie en tout cas tout son désarroi des derniers mois : il se sent vieillir et il sait qu’il n’est plus aussi en forme qu’avant. Il a peur de ne pas pouvoir emmener Ellie jusqu’au bout, peur de ne pas pouvoir la protéger à cause de son oreille et de sa tendance à rester paralysé quand il y a un danger.

En effet, on l’a vu, plus tôt dans l’épisode, être incapable de s’interposer entre Ellie et le chien qui risquait de renifler son infection. Bref, face à la détresse de son frère, Tommy finit par accepter d’emmener Ellie à l’aube – sans Joel. Le problème, c’est qu’Ellie entend tout en écoutant aux portes. Elle est inévitablement vexée et blessée de la décision de Joel, surtout qu’il fait ça sans lui en parler avant.

Une fois de plus, j’ai trouvé le personnage de Joel sacrément égoïste dans sa démarche. Je comprends bien son point de vue et sa certitude de protéger Ellie en faisant ça, mais rien ne l’empêche en théorie de se rendre avec Tommy et elle dans ce voyage d’une semaine. Ellie souligne qu’elle aura plus peur sans lui – et j’avoue que moi aussi. Sans Joel, le voyage ne peut que mal se passer et je ne donne pas cher de la peau de Tommy.

Pourtant, c’est bien ce qui se trame : la confrontation entre Ellie et Joel prend fin rapidement. Joel n’apprécie pas d’entendre Ellie lui parler de Sarah et il met fin à la conversation en réaffirmant ce qu’elle vient de lui dire : elle n’est pas sa fille, il n’est pas son père. Pourtant, après une nuit de réflexion, Joel se dit qu’Ellie a bien le choix de décider qui l’accompagnera pour la fin de ce voyage.

Il ne l’explique pas tout de suite, laissant Ellie penser qu’elle est abandonnée et qu’il n’y a que Tommy pour faire le chemin avec elle, mais finalement, Ellie fait un choix extrêmement rapide. Elle décide de voyager avec Joel, tout simplement. Je ne comprends toujours pas pourquoi Tommy et Joel ne peuvent pas l’accompagner tous les deux.

Bien qu’à une semaine de route de leur destination, Joel et Ellie prennent encore le temps d’un petit cours de tir pour la chasse. Ellie n’est pas aussi douée qu’elle le voudrait, contrairement à Joel. Le voyage peut ensuite reprendre, avec Ellie posant plein de questions à Joel pour en savoir plus sur le monde d’avant.

C’était une partie d’épisode intéressante – j’aime bien voir Ellie juger tout ce qu’il se passait avant (que ce soit le job de Joel ou le journal intime qu’elle a lu dans la maison prêtée par Maria et Tommy), j’aime bien l’humour d’Ellie en général – mais le voyage prenait encore tout son temps. Franchement, l’épisode approchait de sa fin sans grand moment de danger ou d’action, ce qui reste frustrant pour une série post-apocalyptique.

L’air de rien, le voyage suit son cours malgré tout : ils font cinq jours de voyage sans le moindre danger, puis arrivent dans une ville où ils repèrent le logo des fireflies. Cela leur donne une direction dans laquelle se rendre, mais tout semble désert. C’est peu rassurant.

À l’intérieur du bâtiment, clairement abandonné, ils retrouvent du matériel médical et une liste d’objets à réunir avant de quitter les lieux… mais comme ils entendent encore du bruit, ils ont bon espoir de trouver quelqu’un dans le bâtiment.

Ce n’est pas le cas : tout ce qu’ils trouvent, ce sont des singes ayant élu domicile dans le bâtiment. A l’extérieur de celui-ci, ils entent ensuite un groupe d’hommes armés, ce qui ne les rassure pas. Plutôt que de parler avec eux, ils décidnt aussitôt de s’enfuir. Ils ne sont toutefois pas assez rapides : un homme vient les attaquer.

Ellie le voit à temps, Joel parvient à s’en débarrasser… mais il se fait poignarder au passage. Il a en plus une réaction complètement conne : il retire le couteau plutôt que de le laisser en place. C’est très con, parce que ça termine inévitablement en hémorragie. Joel et Ellie parviennent tout de même à quitter la ville à toute vitesse, avec pour direction Salt Lake City si j’ai bien vu la carte, pour y trouver des Fireflies.

Il n’empêche que Joel est mal en point et que le cliffhanger le voit s’effondrer dans la neige, face à une Ellie impuissante qui se demande bien ce qu’elle pourrait faire sans lui désormais.