Salut les sériephiles,
Une semaine s’achève encore aujourd’hui, avec quelques épisodes plutôt sympathiques à mon actif et surtout quelques performances dont j’ai déjà souligné la justesse dans mes articles critiquant les épisodes… Il n’empêche qu’il faut bien à un moment en choisir une seule comme étant la plus bluffante des sept derniers jours. C’est toujours très subjectif bien sûr, et ça joue aussi sur mon état du moment, un dimanche matin. Pour une fois, je n’écris pas dans l’urgence, au moins ! Bref, la perf de la semaine, c’était…
La performance de la semaine :
Sarah Wayne Callies
La série concernée : Council of Dads
L’épisode : S01E09 – Stormy Weather – 20/20
Pourquoi ? Faut-il vraiment que je réponde à cette question ? Council of Dads ayant été annulée, il ne me reste que cet article et celui de la semaine prochaine pour exprimer tout mon amour de ces acteurs. J’ai beaucoup hésité entre les personnages de Robin et Oliver, puisque j’adore les deux acteurs, mais une chose est sûre, c’est la première qui a eu le rôle le plus compliqué à jouer dans ces quarante minutes.
Comme d’habitude, elle a réussi l’exploit d’avoir de l’alchimie avec tout le monde, dans chacune de ses scènes : elle est très crédible en mère de famille aimante et légèrement blasée par son adolescent, de même que dans sa relation d’amitié avec Oli. L’air de rien, dans l’épisode, elle avait pas mal d’émotions et sentiments différents à jouer, passant aussi par une relation patient/médecin avec Sage ; qui était certes un peu extravagante par rapport à la réalité, mais particulièrement réussie tout de même. Et surtout, elle rendait ça crédible, alors que ce n’était pas si évident que ça, je pense.

Ce qui la distingue le plus dans cet épisode vraiment très bon, toutefois, c’est l’inquiétude de Robin pour Théo. Malgré toutes leurs disputes, elle reste une mère aimante avant tout et quand il est en danger, elle déplace des montagnes pour lui venir en aide. J’ai trouvé ça assez admirablement joué de la part des deux acteurs – soulignons aussi la performance de l’adolescent ! – d’autant qu’il y avait plusieurs niveaux d’interprétation à gérer et que ça ne devait pas être évident. Personne n’aime travailler en étant trempé, je pense !
En effet, au-delà de l’inquiétude (et du soulagement) concernant l’ouragan en cours et la survie de son fils, il y avait toute la partie secret de famille. C’était très américain comme écriture et comme situation, et ça veut dire que ça vite tourné au ridicule… Pourtant, en fin d’épisode, c’est limite si je n’avais pas envie de pleurer face à l’explosion du secret de famille. Quant à Sarah Wayne Callies, elle gère magnifiquement bien la surprise dans son dernier plan, qui nous hante un peu… mais pas autant qu’un épisode où elle faisait un massage cardiaque à Charlotte. Purée, quelle année de merde elle a Robin ! Heureusement que la série ne dure que dix épisodes, finalement !
Vue aussi dans : Par où commencer ? La première fois que je l’ai vue à l’écran, c’était dans la série Tarzan, que je n’ai jamais vraiment suivie, mais dont j’ai vu des extraits. Sa carrière venait tout juste de commencer, en 2003. Bien sûr, Sarah Wayne Callies est surtout connue pour son rôle de Sara Trancredi, le rôle qui a fait exploser sa carrière dans Prison Break. Elle y a joué durant 76 épisodes, entre 2005 et… la saison 5 en 2017. Certes, en cours de route, Sara a eu de mauvaises surprises dans sa vie, notamment en saison 3, mais bon, l’actrice a toujours su faire face.
Bien sûr, elle a aussi fait face à des zombies dans ses 36 épisodes de The Walking Dead. Seulement 36 ? J’ai du mal à y croire. Lori Grimes est l’un des personnages les plus détestés de la série, à raison je dois dire, mais ça donne du coup l’impression qu’elle est restée beaucoup plus longtemps que ça. L’actrice disait quand même faire des cauchemars quand elle tournait trop longtemps pour la série, à base de zombies… C’est dire à quel point elle s’investit dans ses rôles, j’imagine.
Même surprise de redécouvrir qu’elle a ensuite participé à tous les 36 épisodes de Colony. Seulement 36, franchement ! Dans ce rôle-là, on retrouvait l’actrice comme je l’aime le plus, c’est-à-dire avec sa capacité à être vraiment attachante et à avoir de l’alchimie avec tous ses collègues. Que ce soit Michael Scofield, Rick Grimes ou Will Bowman, l’alchimie est toujours là.
Et Council of Dads n’a pas dérogé à la règle ! L’actrice se débrouille toujours aussi pour avoir des enfants dans tous ses rôles, mais c’est la première série, je crois, où ils n’étaient pas tous insupportables. Concernant Théo, le débat reste entier pour savoir s’il est vraiment pète-c… ou si c’est juste une phase.
L’info en + : Je ne sais pas quoi dire avec cette actrice qui enchaîne les projets, les téléfilms et les séries. Dans les paragraphes précédents, je n’ai parlé que de ce que j’avais vu, mais elle a d’autres productions en stock qu’il faudra que je regarde un jour, notamment Unspeakable, dont elle a aussi produit des épisodes. Il faut dire que loin de vouloir rester actrice, Sarah Wayne Callies a failli lâcher ce boulot avant Council of Dads, parce qu’elle adore être derrière la caméra aussi.

En fait, elle a envie de raconter des histoires, et c’est exactement ce qu’elle va faire avec Aftershock, son dernier projet en date, qui l’a notamment occupée pendant le confinement. Il s’agit d’un podcast narratif qu’elle a écrit et enregistré avec des collègues et amis pas si connu que ça, du genre David Harbour de Stranger Things ou Jeffrey Dean Morgan de Grey’s/Supernatural/The Walking Dead… Vraiment, très anecdotique ce casting !
Hâte d’écouter ça quand ce sera en ligne, ils ont des voix très distinctes et reconnaissables, et ils m’ont vendu bien des histoires passionnantes ces quinze dernières années.

Voir aussi : Les performances des semaines précédentes
