A Series of Unfortunate Events – S03E05-07

Épisode 5 – Penultimate Peril: Part.1 – 20/20
Est-ce vraiment le moment de réinventer la manière de raconter une histoire quand on se dirige vers sa fin ? Normalement, non. Seulement, avec les Baudelaire, la réponse ne peut être que oui. Préparez-vous à une sacrée migraine, quand même, parce que cet épisode prend votre cerveau et vous le retourne trois ou quatre fois. De là à dire qu’il vaudrait mieux regarder ailleurs, il n’y a qu’un générique qu’il faut oser franchir.

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The world is like a pond that way.

C’est parti pour l’avant dernière aventure des Orphelins Baudelaire, rien que ça. Je ne sais pas si je suis psychologiquement prêt à la vivre, mais je le suis à recevoir toutes les réponses que je veux avoir depuis trois ans en ayant trop la flemme d’aller acheter les bouquins (ou alors, c’est que je suis radin, au choix). Il est rapidement dévoilé que le monde n’est pas ce qu’il semble être : oui, Kit va à toute vitesse, mais c’est parce qu’une voiture est en train de les suivre.

Elle leur apporte de brèves réponses, mais surtout une nouvelle mission : ils doivent se déguiser en concierge de l’hôtel Dénouement pour savoir si celui qui a envoyé le télégramme JS est un ami ou un ennemi. Allez savoir de quoi il est question avec VFD en même temps ! Elle leur présente, de loin, les jumeaux Frank et Ernest, sachant qu’ils peuvent faire confiance, selon elle, à Frank, mais pas à Ernest. Il est aussi question du schisme de VFD, très brièvement, avant que l’on passe vite à la suite.

Le problème de la suite, c’est qu’il est révélé que le père du bébé de Kit serait Ernest, et qu’elle prévoit de s’enfuir sur une île tropicale avec lui. Bon, faudrait arrêter les retournements de cerveaux à force, parce que je ne sais pas si je vais survivre à la soirée à ce rythme-là ! Pour ne rien arranger, il est révélé que Lemony est toujours en vie et bien présent dans l’histoire : il est à l’arrière du taxi de Kit et il lui demande de l’emmener quelque part où le narrateur, qui sait tout, nous dit qu’il n’aurait jamais dû aller.

Du côté des méchants, Olaf découvre subitement ce que c’est que la trahison quand Ferald s’empare du sous-marin et se barre avec Fiona, les laissant derrière eux. Le message est apporté par Carmelita, qui a le don d’être parfaitement insupportable encore cette saison. Elle enchaîne les caprices et ne capte même pas que ses vrais parents sont morts dans l’affaire, mais elle suit Olaf et Esme à l’hôtel Denouement où dans le hall Olaf décide qu’ils doivent passer pour une famille normale, quitte à parler aux concierges. Oui, oui, les concierges qui sont Violet et Klaus, et qu’il ne reconnaît pas.

Et comme si la migraine à venir pour tout dénouer n’était pas suffisante, l’introduction de Frank et Ernest auprès des Baudelaire se fait alors. Les jumeaux sont indiscernables et les orphelins font tout leur possible pour savoir à qui faire confiance, mais bon, disons que c’est un peu impossible de savoir qui est qui. C’est génial, ils n’arrêtent pas de se tester les uns les autres sans savoir ce qu’il en est. Rapidement, les Baudelaire sont obligés de se séparer pour accomplir leur travail de concierge. L’épisode se divise donc en trois pour savoir ce que chacun fait, et c’était passionnant. La première que l’on suit est Violet, qui se retrouve sur le toit de l’hôtel où se trouve la piscine dans laquelle se baigne Carmelita. Le plus intéressant pour Violet est encore d’écouter ce que disent Esme et… le directeur de l’école, Nero ! C’est génial comme retour, et il se dit fan d’Esme. Violet apprend quelques informations assez utiles, notamment le fait qu’Esme regarde le ciel.

Carmelita lui demande ensuite un harpon, et Violet n’a d’autres choix que de s’exécuter, surtout que Frank ou Ernest lui affirme que c’est ce qu’il faut faire, jusqu’à ce que l’horloge de l’hôtel résonne et crie « Faux »…

On suit ensuite Klaus qui se rend dans une chambre où son travail consiste à amener Babs, l’employée de l’hôpital qui avait été enlevée par Olaf. Ouep ! Et elle cherche à rejoindre le sauna dans lequel elle retrouve… Jerome, le mari d’Esme ! C’est trop chouette, ça, on va vraiment revoir tous ceux qui ne sont pas morts (ça limite les choix). De ces deux-là, Klaus apprend que JS est une femme – à moins que ce ne soit Jerome Squalor. Il manque aussi de croiser Olaf et finit avec Frank ou Ernest quand l’horloge sonne.

Enfin, il nous faut suivre les aventures de Sunny au sein de l’hôtel. Elle se fait embarquer par… Poe ! Il a besoin d’une secrétaire, et il ne reconnaît pas Sunny quand il l’emmène au restaurant de l’hôtel où ils sont servis par… Larry le serveur. C’est le seul à reconnaître à Sunny jusqu’à ce que… JS arrive. Le problème, c’est que JS n’est autre que le conte Olaf. Il est là pour obtenir des informations sur les Baudelaire.. ; mais finit par savoir qu’un autre JS arrive

Quant à Sunny, elle se rend ensuite en cuisine où elle tombe sur l’un des jumeaux qui parle avec Larry et qui l’emmène dans l’ascenseur de service… Juste à temps pour qu’Olaf arrive et s’en prenne à Larry qu’il a évidemment reconnu. Il est révélé aussi qu’Ernest travaille bien pour Olaf, puisqu’il s’en prend au serveur – et le tue dans de la sauce bouillante, voilà qui est fait.

Sunny se retrouve en tout cas avec un des jumeaux lorsque l’horloge de l’hôtel sonne, et cette fois, ça pose problème. En plus, quand les orphelins se racontent leur journée, ils galèrent : tout le monde regarde le ciel, tout le monde a des suppositions pour JS, tout le monde a parlé de gens dont les gens sont JS (Jerome, Jacquelyn ou un déguisement d’Olaf), bref tout le monde a des théories et des absences de réponse, quoi.

Avec toutes les infos, toutefois, ils comprennent qu’un oiseau va apporter un message, et ils comprennent qu’il s’agit probablement du sucrier, en plus. Ils n’arrivent toutefois pas à déterminer qui sera la partie de VFD qui aura le sucrier.

Et c’est à ce moment-là qu’arrive Justice Strauss, JS ! Et elle est là pour mettre Olaf en justice : elle veut lui faire un procès, et c’est pour cela qu’avec Jerome et Jacqueline, elle a mis en place tout ce plan et toutes ces invitations de tous les gens qui ont peuplé les aventures des Orphelins. C’est une jolie manière d’arriver à une conclusion pour cette histoire… sauf que l’horloge nous dit le contraire. Il reste encore deux épisodes complets après tout !

Ce n’est qu’à ce moment-là que Violet comprend qu’il y a quelque chose qui cloche, littéralement, dans cet épisode avec les deux frères qui sont trois. Ils choisissent donc de prendre l’ascenseur vers une salle mystérieuse, la 135, comme dans les catalogues de bibliothèque. Et dans le sous-sol de l’hôtel, ils tombent sur Dewey Denouement, le troisième frère. Oui, ils sont jumeaux, et c’est avec lui que Kit a un enfant.

Il emmène alors les Baudelaire dans un énième tunnel qui est le dernier endroit sûr, le fameux : c’est facile, il se trouve sous la fontaine qui est devant l’hôtel. Et Dewey compte sur les Baudelaire pour le remplacer dans son travail secret de bibliothécaire. Le problème ? C’est qu’il raconte tout ça alors qu’Olaf les entend ! Esme et Carmelita arrivent à leur tour et sont toutes excitées de rencontrer Dewey, qui est censé être un mythe. Comme d’hab, Esme en dit trop : sans nous dire ce qu’il y a dans le sucrier, elle révèle le plan d’Olaf qui consiste à empoisonner tout le monde.

Le sucrier ? Il était à Esme et elle n’apprécie pas de se l’être fait voler par Beatrice. Et d’un coup, les choses dérapent : Olaf ne supporte plus Carmelita et l’engueule, ce qui provoque une dispute avec Esme qui… se fait larguer par Olaf. Rien que ça. Pensez-vous que les Baudelaire en profitent pour s’enfuir ? Nope. Ils restent là. Cela dit, ils arrivent à désarmer Olaf qui s’achète contre toute attente une humanité…

Mais quand Poe sort de l’hôtel et leur demande ce qu’il se passe, ils lâchent tous le harpon de Carmelita qui tue Dewey. Encore un parent mort, ça faisait longtemps… et il tombe pile poil dans sa bibliothèque secrète en plus.

Dans le secret de la nuit sinon, on a aussi eu une rencontre entre Kit et Lemony, mais franchement, après tout ça, ça ne paraît pas intéressant. On notera juste que Limoney a appris l’existence des Baudelaire, et ça tombe bien, car ils tombent justement sur eux à l’hôtel alors que le sucrier s’apprête à être délivré par les corbeaux.


Épisode 6 – Penultimate Peril: Part.2 – 20/20
Vraiment, ils osent tout. C’est un très bon épisode apportant tout ce que j’en attendais, et même un peu plus lorsque l’on en arrive à sa fin. Je n’en dis pas plus, j’aurais trop l’impression de spoiler !

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We’re innocent… enough.

Impossible de ne pas enchaîner les épisodes, je crois, et celui-ci commence par le flashback le plus improbable du monde : Beatrice chante à l’opéra, sous l’oreille attentive de Lemony, alors que Kit et Esme partagent le thé… et le sucre du sucrier ! Oh, et sinon, Kit est en couple avec… Olaf ! Ce dernier n’aime pas trop son père non plus, qui est là aussi. What. The. Actual. Fuck.

Bon, on reprend aussi dans le présent où les orphelins ne font pas trop confiance à Lemony et refuse de monter dans son taxi. C’est qu’ils sont malins, ces orphelins. Carmelita arrive également à récupérer le sucrier, contre toute attente.

Les orphelins ? Ils finissent avec Justice Strauss, évidemment. Elle arrive avec des policiers qui font fuir Lemony et précipitent les choses. L’ensemble de l’hôtel accuse les Baudelaire de la mort de Dewey, mais Justice Strauss les calme en assurant que le procès d’Olaf commencera le lendemain… le mardi. Après tout, les gens respectables arrivent en avance. Bon, ben je ne suis pas quelqu’un de respectable tous les jours de ma vie, c’est comme ça.

Olaf est heureusement arrêté par Frank et il ne reste plus qu’une nuit avant le grand procès. C’est le temps dont Klaus a besoin pour apprendre les lois depuis sa chambre, où justement il a un livre de loi. À croire que tout est prévu, dis donc. Oui, tout, même le fait que tout le monde doit se couvrir les yeux avant le procès, permettant à Jerome et Esme de se rencontrer brièvement. Le procès peut alors commencer avec un magnifique livre résumant tout ce qu’Olaf a fait subir aux orphelins. Il est donc temps d’en arriver à ce procès que l’on attendait tous sans même savoir qu’on l’attendait.

Il est à l’image de la série, donc totalement perché, avec l’ensemble des gens qui ont fait la série – certains très reconnaissables, d’autres jamais vus (et une grande absente avec la femme de Poe ?). Les Baudelaire racontent donc leur histoire – et vraiment, ce sont de bons acteurs – et finissent sur une standing ovation de l’ensemble des membres présents dans ce « tribunal » qu’est l’hôtel.

Cela ne rassure pas spécialement Klaus qui décide alors d’un rebondissement extrêmement bien vu : les orphelins appellent eux-mêmes Olaf à la barre, pour le forcer à dire toute la vérité. Le problème, c’est qu’il manipule sa vérité pour révéler tous les crimes des Baudelaire, et c’est vrai que depuis la saison 2, il y a de quoi faire. Il en arrive donc à la conclusion logique que personne n’est noble dans le monde, pas même les parents des Baudelaire, non.

Olaf appelle alors Esme à la barre, pour qu’elle puisse être interrogée par les Baudelaire sur ce fichu sucrier… C’est donc à l’opéra que Beatrice et Lemoney lui ont volé le sucrier, mais on ne sait même pas exactement comment ou plutôt pourquoi. Une chose est sûre, ça a mené au meurtre du père d’Olaf par Lemoney, même si c’est un accident. Oh, oh, les gentils sont donc méchants ?

Oui, mais les méchants sont toujours méchants aussi : on en revient au procès, et il est donc temps de découvrir le verdict des juges, mais pas avant qu’Olaf ne se dise innocent et que les Baudelaire ne soient forcés d’être à leur tour en procès. Ils se disent bien sûr innocent, mais Olaf a révélé leurs crimes… Klaus a merdé sur ce coup-là.

De toute manière, le procès était truqué puisque ce sont les parents d’Olaf qui jouaient les juges. Oh, et Esme a aussi empoisonné tout le monde avec des saucisses au poivre plutôt que de le faire avec les champignons mortels. C’est tant mieux, car ça laisse la possibilité à Olaf d’empoisonner tout le monde. Oui, oui, nous en arrivons à une fin désastreuse – avec Sunny conseillant à Olaf de mettre le feu à l’hôtel pour que tout le monde s’échappe sans être empoisonné. Justice Strauss essaye bien de garder les orphelins avec elle, mais ils n’ont plus conscience en elle, ni surtout en la loi, trop facile à manipuler ; d’autant que les recherches de Justice Strauss ont cramé.

Voilà donc les orphelins qui s’enfuient… en compagnie d’Olaf, qui essaye de tuer tout le monde dans le feu alors qu’ils essayent de les avertir de se protéger. C’est assez fou tout ça, et c’est la triste fin que je voulais depuis le début : les Orphelins sont loin d’être gentils désormais. Ils sont devenus méchants. Kit ? On ne peut qu’imaginer qu’elle est morte.

La fin d’épisode voit Lemoney nous avouer que c’est Beatrice qui a tué le père d’Olaf, et lui qui est parti avec le sucrier. On le voit surtout commencer à nous raconter l’histoire des orphelins. Ouep, c’est donc ça la fin de toutes ces aventures et purée, c’était vachement bien foutu. Tout se termine en chanson nous expliquant qu’il n’y a pas de fin heureuse. Voilà qui est fait. Le générique de fin est ainsi sympathique, avec tout un tas de photos de la série… C’est une fin parfaite et je me demande vraiment à quoi servira l’épisode final maintenant, car ils ont tenu toutes leurs promesses avec cette fin qui laissent de toute manière bien trop de questions pour qu’on puisse répondre à tout.

Les Baudelaire terminent ainsi sur un bateau, le Carmelita II, et une énième invention de Violet leur permet de s’échapper.


Épisode 7 – The End – 18/20
Si je ne mens pas, j’ai eu quelques sueurs froides en pensant qu’ils allaient rater la fin de la série après trois excellentes saisons ; et le pire est que ça n’aurait pas été de leur faute, puisqu’ils ne font qu’adapter des livres. Finalement, cette fin est un peu précipitée – parce qu’on est habitué à avoir deux épisodes, mince (mais ça sent les problèmes de budget), mais reste très réussie quand il s’agit de dire au revoir aux orphelins Baudelaire. C’est étrange de se dire que je connais le fin mot de l’histoire après tant d’années, quand même.

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Of course I’m going to die. That’s the way of the world, Baudelaire.

L’épisode commence sur une Miss Baudelaire qui veut se rendre à l’hôtel Denouement, qui a brûlé il y a des années. Oh la. C’est reparti pour un sacré délire. Quant à Lemony, il nous dit que cela fait des années qu’il est en fuite et qu’il n’a aucune trace des Baudelaire depuis des années.

Pourtant, les scénaristes savent où ils sont (à mon humble avis : devant un écran vert) : au beau milieu de la mer où il n’y a plus aucun vent sur leur bateau, le Carmelita II. Sur le conseil de Sunny, les orphelins envisagent de se débarrasser d’Olaf, mais finalement, une tempête se charge d’eux. Ils atterrissent alors sur une île pas si déserte que ça, en forme de VFD, pour changer.

Ils y rencontre une petite Vendredi qui les amène tous les quatre, avec Olaf donc, auprès d’Ishmael, celui qui décide de tout sur l’île. C’est un vieillard extrêmement bizarre, de même que toute cette île en effets spéciaux pas si réussis. On est en pleine utopie, et Ishmael comme tous les autres habitants habillés en orange et blanc sont évidemment hyper dangereux.

Ils gagnent la confiance des orphelins en envoyant Olaf en prison dans une cage à oiseaux… mais Olaf semble comprendre quelque chose au dernier moment. Evidemment, en tant que téléspectateurs, on comprend vite le problème : toutes les personnes sur l’île ont échoué là par accident et ne se rappellent plus trop de leur vie passée, alors qu’ils n’ont pas d’eau et sont forcés de tous boire la même chose. Violet aussi finit par avoir une mauvaise impression quand elle se fait descendre par Ishmael pour avoir eu de bonnes idées.

Et quand en plus Klaus comprend qu’Ishmael a su qu’ils étaient orphelins sans qu’ils ne le disent, les Baudelaire décident d’interroger Olaf. Ce dernier tente de gagner du temps et surtout d’être libéré en échange d’informations sur Ishmael, qu’il assure connaître depuis un moment. Les Baudelaire n’ont pas trop envie d’être sympa avec Olaf, ni même de devenir ses hommes de main, donc ils l’abandonnent à son triste sort pour revenir au village.

Là, ils découvrent qu’Ishmaël s’est barré ailleurs : en suivant ses pas dans le sable, ils arrivent à une prairie bien cachée, dans laquelle d’autres objets de différents crashs sur l’île se trouvent (ça ne vaut pas LOST, tout de même). Mieux encore, ils découvrent un arbre à l’intérieur duquel se cache… une maison, celle d’Ishmael, qui s’avère être le principal de l’école du début de saison 2. C’est reparti pour la prise de tête, d’autant que les Baudelaire mettent aussi la main sur un journal intime tenu par Ishmael… mais qui l’a été aussi par leur mère, vu l’écriture.

Ishmael leur apprend donc son identité, et révèle que les parents Baudelaire vivait sur l’île. Il révèle aussi et surtout qu’il est à l’origine de VFD, qu’il a fondé grâce à ses étudiants les plus malins, ceux avec une lueur dans l’œil, et une curiosité. Tout ça, jusqu’à ce que le schisme se produise et que le mal se répande à VFD.

Les parents des Baudelaire sont donc ceux qui ont créé cette maison dans l’arbre, dans une vie à l’écart de tout… Avant de changer d’avis et d’avoir leur propre maison, qui a brûlé. Je n’ai toujours aucune confiance dans ce principal quand même, surtout qu’il veut les forcer à boire son drôle de jus de coco… qui s’avère être de l’opium, évidemment. Et pendant ce temps, dans les tunnels du narrateur, une petite fille s’étant présentée comme Miss Baudelaire cherche quelqu’un.

Le lendemain, sur l’île, c’est Kit qui s’échoue, sur un tas de livres, parce que sinon ce n’est pas drôle. De même que ce ne serait pas drôle de finir sans Olaf se déguisant… en Kit. Cette fois, personne n’est dupe et son faux ventre de femme enceinte est un danger que personne ne semble venir, à part les Baudelaire : il s’agit du casque renfermant le champignon, et Ishmael balance un harpon dedans… tentant au passage de tuer Olaf. Finalement, c’est Olaf lui-même qui attaque tout le monde, malgré lui.

Les spores du champignon se répandent et infectent tout le monde. Ishmael décide alors de s’enfuir de l’île pour retrouver de quoi se sauver. C’est genre la pire des idées : ils vont contaminer le monde entier. Les Orphelins sont déprimés par cette défaite finale, mais ils se rendent quand même auprès de Kit qui révèle enfin ce que contient le sucrier… et c’est… du… sucre. Merci.

Bon, pas n’importe quel sucre, c’est un sucre qui guérit et immunise contre le champignon mortel. C’est un concept. Sinon, ils sont excellents pour annoncer les pires nouvelles du monde dans cette série : les Baudelaire apprennent que les Quagmire ont envoyé un SOS sans que personne ne puisse y aller ; Kit apprend la mort de Dewey. Bon, il n’empêche qu’ils sont en train de mourir eux-mêmes, donc ils retournent chercher un antidote dans l’arbre-maison. C’est un brin abusé, car ils le trouvent évidemment : il suffit de croquer les pommes de l’arbre. Ils sont trop affaiblis par le poison pour encore se lever et en attraper une… mais heureusement, un serpent passe par là et leur donne. Bon, c’est un brin perché, même pour cette série, m’enfin, faisons comme si.

Il reste encore à aller sauver Kit qui est sur le point d’accoucher. Malheureusement, les Baudelaire ne peuvent pas faire grand-chose pour la déplacer, et elle ne peut pas manger de la pomme sans mettre en danger la vie de son bébé. C’est donc Olaf, guéri du poison, qui est amené à sauver son ex, qu’il aime encore. Oui, dans ses derniers moments, parce qu’il est quand même blessé par un harpon, Olaf fait preuve d’humanité et d’amour. La scène est touchante comme tout, et même les orphelins finissent par être triste de la mort d’Olaf.

Kit ? Elle accouche d’une petite fille et… meurt, car elle n’a pas pu manger la pomme à temps. Merveilleux. Les derniers mots d’Olaf auront été de conseiller aux orphelins de ne pas faire d’enfant, alors que Kit aura eu pour dernière pensée de leur confier sa fille, après leur avoir dit qu’elle allait être orpheline. Toujours aussi fun cette série.

Commence alors le dernier chapitre de la série : les orphelins Baudelaire décident d’élever la petite fille ensemble et lisent le livre laissés par leurs parents, qui leur apprend… Violet se serait appelé Lemony si elle avait été un garçon !

Nous sommes ensuite un an plus tard et ils sont encore à lire le livre tout en célébrant la première année du bébé qui a survécu sans problème. Ils ont eu une année pour trouver un moyen de partir, et ils savent que tous les ans une tempête permet de quitter l’île.

La conclusion de la série est étonnamment positive : les Quagmire sont réunis ; Fiona et son frère retrouvent leur capitaine ; les méchants hommes de mains deviennent des stars de théâtre et même Ishmael a été sauvé par le serpent. Les Baudelaire ? Ils quittent l’île avec bébé Béatrice qui finit, quelques années plus tard, par retrouver son oncle, Lemony pour lui raconter son histoire, celle de sa famille et tout ce que nous ne saurons jamais car une histoire peut continuer même quand le narrateur ne la raconte plus.


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EN BREF – Quelle aventure ! Quelles aventures ! Non, vraiment, qu’est-ce que j’ai aimé cette adaptation qui a su capturer toute la folie de bouquins que j’avais commencé à lire dans mon enfance sans jamais les finir. Toute la folie, oui, même celle qui n’était d’ailleurs pas dans le livre, et c’est ça qui est génial : cette adaptation en trois saisons est l’une des plus grosses réussites possibles en matière d’adaptation grâce à un excellent casting et des scénaristes qui ne se sont limités à rien.

On ne va pas se mentir, j’ai préféré l’avant-dernier épisode au dernier épisode, mais c’est peut-être parce que je voulais une fin triste et horrible. J’adore toutefois le parti pris qui est de laisser de grosses zones d’ombre – les Quagmire ! – histoire que l’on puisse continue à se réfugier dans le monde VFD autant qu’il nous plaira ; par la fanfiction ou par la simple imagination.

Après tout, j’ai toujours vu ces livres comme une invitation à l’imagination ; et la série en était une bonne représentation aussi. Gros coup de cœur pour l’ensemble de ces trois saisons qui auront su proposer une histoire complexe sans la dénouer complétement, mais en me captivant tout du long et en terminant sur une note satisfaisante – si je n’ai pas aimé le début du dernier épisode ; sa fin est quand même vraiment chouette.

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A Series of Unfortunate Events – S03E03-04

Épisode 3 – Grim Grotto : Part.1 – 17/20
Bien qu’il paraisse un peu plus long, cet épisode réussit à proposer une histoire toujours aussi fluide, avec des réponses. C’est peut-être de tout enchaîner qui fait ça, mais j’ai aussi l’impression que quelques détours le ralentissent, là où d’autres aspects de l’histoire semblent quant à eux précipités. Tant que l’humour est là, cependant, j’adhère, et franchement, c’est une série super originale.

> Saison 3


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Shiver me timbers !

Est-ce que je me suis sorti le générique de la tête depuis mon dernier épisode ? Bien sûr que non ! Je reprends donc la série qui s’ouvre sur le sous-marin pris dans la glace, avec les Baudelaire cherchant désespérément à rentrer à l’intérieur de celui-ci. Il leur faut toutefois un mot de passe, qu’ils finissent par trouver lorsqu’ils disent « VFD », « The world is quiet here » et « Baudelaire ». Allons savoir lequel fonctionne.

À l’intérieur du sous-marin, il sont accueillis par Fiona Widdershins, une autre adolescente qui a tout d’une orpheline elle aussi, et elle tape directement dans l’œil de Klaus. J’aime beaucoup cette saison tente à tout prix d’ajouter un peu d’amour pour les personnages principaux qui en ont bien besoin, remarque. Rapidement, cet épisode relance son intrigue dans une toute nouvelle direction qui revient en boucle : Fiona est à la recherche du sucrier – oui, non, parce que j’écrivais « bol de sucre » jusque-là, mais quand même, ça n’a pas la tronche d’un bol. Ce n’est pas bien original.

Alors que Fiona leur expose la mission, elle leur parle d’un coéquipier nommé Cookie qui s’avère être Phil, un vieil ami des orphelins (la saison 1 n’est pas vraiment récente). Si c’est une bonne nouvelle pour eux et pour Sunny qui se trouve un poste en cuisine, Violet reste sceptique vis-à-vis de Fiona. Et comme Klaus est amoureux, il interprète ça comme de la jalousie de sa sœur à qui Quigley manque déjà.

Ce n’est pas merveilleux tout ça, surtout qu’on sent bien que Fiona va cacher quelque chose, sinon, il n’y aurait pas de quoi faire dans l’épisode. D’ailleurs, c’est le souci de Violet : elle n’a rien à faire, là où Sunny cuisine et Klaus fait des recherches avec Fiona, qui confirme qu’elle a un secret de famille quand il n’écoute pas. Oh, et elle a aussi un frère mort, ce qui dans cette série n’est jamais innocent. Les recherches les mènent vite à décider qu’il faut aller à la recherche du sucrier sous une ancienne maison de VFD appartenant au défunt frère de Joséphine. Oh lala, c’est compliqué tout ça.

Sous cette maison se trouve une cave dans laquelle ils espèrent tomber sur le sucrier, mais dans laquelle Fiona sait également que se trouve des champignons meurtriers. Cela la fait donc hésiter, même si le crédo de sa famille est justement de ne jamais hésiter. En chemin vers la cave, ils croisent aussi une créature marine terrifiante qui jette un œil par leur hublot, les secoue deux ou trois fois… puis se barre. C’est étonnant.

Allez, pourquoi pas ; surtout que tout se passe avec beaucoup de fluidité et d’humour, puisque Sunny déchire absolument tout cette saison avec ses grimaces. C’est une vraie actrice, ce bébé, et c’est une vraie amélioration cette saison – même s’il y avait déjà de quoi faire en saison 2.

Pendant ce temps, les méchants décident de louer un sous-marin eux aussi, ou plutôt de le voler. Un nouveau tas de déguisements est utilisé pour rien à cet effet : les parents d’Olaf ont déjà loué le sous-marin au nom d’Esme. Oula, tout ça nous envoie Olaf en pleine dépression : la perte de ses sbires, Esme capitaine et Carmelita à supporter en permanence… je peux comprendre que ça énerve.

Quoiqu’il en soi, il ne devient pas plus sympa pour autant. Ainsi, il fait faire la cuisine à Crochet, son dernier sbire, pour mieux accepter qu’il soit viré de table par Carmelita et Esme. Après tout, il ne fait pas partie de la famille… Oui, bon, ce n’est pas la meilleure des idées de créer des envies de famille chez les méchants ; il devrait le savoir.

De toute manière, ils sont vite interrompus par l’arrivée du grand monstre qui s’en est déjà pris aux Baudelaire… et qui terrifie Olaf. Malheureusement, cela le mène aussi tout droit sur les Baudelaire qui n’ont pas le temps de planquer le sous-marin. Celui-ci se fait donc aborder par la pieuvre géante d’Olaf et Esme, qui vient de perdre son poste de capitaine. Oui, Olaf reconnaît le sous-marin étant de VFD, donc il veut immédiatement l’aborder pour avoir des nouvelles des Baudelaire.

Et des nouvelles, il va en avoir car les Baudelaire sont dans le sous-marin et que Phil n’est pas des plus subtils. Il grille donc leur cachette et seule Fiona parvient à s’échapper (façon de parler, elle reste dans le sous-marin). Les Baudelaire sont rapidement prisonniers d’Olaf, pour changer, d’Esme, Carmelita et Crochet. C’est gênant, comme tout, non ? Pas forcément car ils ne veulent plus les tuer, mais simplement les envoyer à la recherche du sucrier… Ce qui était déjà le but des orphelins.

En parallèle, Quigley  se retrouve à la banque de la ville, et il a dû sacrément marcher pour en arriver là. Toujours est-il qu’il demande conseil à Poe et que ce n’est pas la meilleure des idées, je crois. Il est toujours aussi à l’ouest notre banquier préféré ; et il propose à Quigley d’être raccompagné à la porte par Jacqueline… c’est-à-dire par la sœur de Snicket. Ouf, il retombe dans les mains de VFD – mais ils sont tellement inefficaces les volontaires que je ne sais pas si c’est une bonne chose ou non.

En tout cas, la sœur de Snicket semble savoir quoi faire de Quigley et on ne la retrouve qu’en fin d’épisode où elle reçoit un télégramme de Fiona pour lui indiquer le danger dans lequel elle se trouve et dans lequel sont les Baudelaire. Fiona se fait ensuite repérer par Crochet de la manière la plus débile qui soit et la sœur envoie un agent s’occuper de retrouver les Baudelaire.

Ces derniers sont au fin fond de l’océan où ils pensent se rapprocher du fameux sucrier qui n’est pas un sucrier. Les orphelins trouvent un autre télégramme signé Fernald, adressé au frère de Joséphine, mais ils ne trouvent pas le moindre sucrier… ils en trouvent une empreinte cela dit, et de vraies empreintes qui les mènent à un escalier en haut duquel ils entendent… Quigley !

Malheureusement, celui-ci est inatteignable car les champignons mortels dont avait parlé Fiona se répandent tout au long de l’escalier et dans toute la grotte. Quigley ferme donc l’écoutille qui le sépare des Baudelaire et envoie un télégramme pour les dire en danger, alors qu’il est révélé que c’est désormais lui qui a le sucrier (il sait même ce qui est dedans !).

Les Baudelaire ? Ils rentrent bredouilles dans le sous-marin de Fiona où Olaf les attend impatiemment, pensant mettre enfin la main sur le sucrier… oui, mais un cliffhanger nous révèle que les champignons se sont débrouillés pour atteindre l’intérieur du scaphandre de Sunny, qui finit l’épisode en danger de mort, rien que ça.


Épisode 4 – Grim Grotto : Part.2 – 18/20
Cette fois le rythme s’accélère au sein d’un épisode hyper court… mais hyper dense, que ce soit en révélations ou en humour. On approche à toute vitesse du dénouement, littéralement cette fois, et les différentes pièces du puzzle continuent de s’emboîter. Je sais, ça fait trois saisons que je le dis, mais à force, on devrait réussir à le terminer ce puzzle !

> Saison 3


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Yes, well, I anti-don’t care.

Sunny n’a plus qu’une heure à vivre si son frère et sa sœur ne trouvent pas rapidement un antidote -et ils sont pour l’instant perdus dans le sous-marin grâce à Olaf qui ne connaît pas le chemin. Le temps passe vite et on sent la panique monter chez les Orphelins alors que Carmelita continue de vouloir danser devant tous les orphelins scouts que le couple diabolique exploite comme rameurs.

Tout ça est parfaitement logique et mène nos orphelins directement dans la prison du sous-marin pieuvre où Crochet doit venir les torturer. C’est sans surprise qu’il décide de laisser s’échapper les orphelins pour sauver Sunny – et non seulement il les laisse s’échapper, mais il les aide complétement. Les orphelins doivent retourner au plus vite auprès de Fiona pour trouver un antidote, et ce n’est pas gagné : ils tombent d’abord sur Olaf qui est distrait par Crochet, puis sur Esme et Carmelita qui torturent toujours les rameurs. Ils parviennent malgré tout à rejoindre Fiona grâce à de bonnes idées impliquant pas mal de moments drôles pour nous.

Oui, oui, drôles, malgré la situation de détresse. On sait bien que Sunny va de toute manière s’en sortir, même quand les orphelins galèrent à trouver l’antidote, qui s’avère être un radis noir… ou son substitut, leur suggère Sunny mourante : du wasabi. Et ça tombe bien, ils en ont. Hop, hop, hop, Sunny survit donc et la quête de l’antidote a en plus permis au Baudelaire et à Fiona de réparer l’appareil à télégramme qui leur apprend le lieu du rendez-vous du jeudi suivant : l’hôtel Denouement. Ah, ça c’est du nom.

Les orphelins veulent s’y rendre au plus vite, surtout que Fiona a réparé la casse du sous-marin faite par Olaf… mais Fiona refuse de bouger pour le moment. Pendant ce temps, en cuisine, Olaf prend la décision de se débarrasser du sous-marin de Fiona – ce qui signifie une mort certaine pour elle car elle n’est plus censée avoir d’équipement. Crochet s’y refuse, parce qu’il sait bien que les Baudelaire sont dans ce sous-marin…

Mais également parce que l’on découvre que Fiona est sa sœur. Oh, bordel. C’est marrant, j’avais cru la voir prisonnière quand il disait n’avoir trouvé personne dans le sous-marin à l’épisode précédent, alors je me suis retrouvé pris par surprise par ce twist. Evidemment que c’était louche ce frère « mort », je l’avais dit plus haut. Son frère ? Il s’appelle Ferald, donc cela répond aussi à la question du télégramme de l’épisode précédent qui indiquait que Ferald avait trahi VFD. Tout cela pose donc problème : Fiona ne veut pas partir sans son frère, mais ni Violet, ni Klaus n’arrivent à lui faire confiance, même s’il a sauvé Sunny. Il reste un grand méchant, quoi, et d’après les Baudelaire, il est du mauvais côté de VFD, le côté qui allume des incendies.

Alors certes, Ferald a allumé un incendie – celui dans lequel il a perdu ses mains, mais d’après lui, c’est pour le plus grand bien : il l’a fait afin de détruire le champignon qui a failli tuer Sunny et qui était cultivé par Gregor, un membre de VFD. Après cet incendie criminel, VFD n’a plus voulu de lui et seul Olaf s’est occupé de Ferald, qui s’est donc laissé embarquer dans la voie du mal. Eh bien, si on m’avait dit que cette série sortirait de son schisme primaire bien/mal un jour ! J’adore : les gens ne sont ni bien, ni mal, ils sont comme des salades du chef.

Malheureusement les explications de Ferald sont interrompus par l’arrivée d’Olaf, puis par celle de Carmelita qui trouve vite les Baudelaire. Cette fois, c’est trop pour Olaf qui décide de tuer Ferald… ce que Fiona ne peut le laisser faire. Elle décide donc de donner les champignons à Olaf qui comprend l’importance de cette découverte. Fiona semble donc changer de camp et décide de prendre les Baudelaire pour prisonniers, maintenant qu’elle travaille pour Olaf.

C’est du moins la théorie : en pratique, elle les laisse s’enfuir après avoir embrassé Klaus. Et bah dis donc, ça grandit dans cette saison ! Le problème est à présent que Ferald n’a d’autres choix que de trahir les orphelins pour sauver Fiona : il révèle à Olaf l’emplacement de la prochaine réunion VFD. C’est gênant comme tout ça.

Autrement, la fin d’épisode voit les Baudelaire s’enfuir en sous-marin et risquer leur vie devant le grand monstre qui attaque les sous-marins. Leur but est de toute manière d’aller à l’hôtel dénouement pour… le dénouement, tout simplement. En attendant, Quigley est en haut d’un phare et il donne un sucrier à un tas d’aigle.

Si les Baudelaire s’enfuient, c’est pour mieux retourner sur la plage du tout premier épisode et croiser Poe. Celui-ci est heureux de les retrouver et veut les adopter, mais les Orphelins refusent pour plutôt suivre la sœur de Snicket qui promet de les emmener à VFD. Oh lala, les réponses sont à portée de crochet, à commencer par son nom, enfin : Kit Snicket.

Ah et sinon, c’était aussi l’anniversaire de Violet et seule Sunny s’en rappelait. C’est mignon. Ferald et Fiona ? Ils sont faits prisonniers par Olaf au fond d’un sous-marin quand la disparition des Baudelaire est découverte. Rien de bien inquiétant : ils savent comment s’échapper !

> Saison 3

A Series of Unfortunate Events – S03E01-02

Épisode 1 – Slippery Slope : part.1 – 18/20
Je suis rassuré par ce début de saison 3 dont le niveau remonte après une fin de saison 2 un peu en-dessous. Les réponses pleuvent (neigent ?) pendant tout l’épisode et c’est une excellente chose, même si forcément, ça finit par poser encore plus de questions. C’est une histoire vraiment bien fichue et je me demande jusqu’où ça ira dans le délire, quand même. Il ne me reste plus que six épisodes pour le découvrir.

> Saison 3


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How can anyone be « xylophone » ? That’s not an adjective.

Lemony Snicket est toujours là pour nous introduire la saison qui commence par un résumé des événements de la deuxième. Tout va bien, je viens de la voir, je ne me sens pas perdu du tout sur ce coup-là. De manière improbable, le sort intervient en faveur de nos orphelins qui réussissent à survivre au premier virage, celui du cliffhanger. Malins comme ils sont, ils trouvent de quoi construire des freins, de manière plus ou moins crédibles, et finissent par escalader la façade – un vrai cliffhanger, donc.

Pour se débarrasser de Sunny qui coûte probablement une fortune et est galère à caser avec de très courts horaires de tournage, les scénaristes décident de la mettre dans la boîte à gant de la voiture des méchants où Olaf nous raconte sa vie et résume la situation. Il est tout content d’avoir tué Klaus et Violet, et ce n’est bien sûr pas le cas. Il est quand même heureux d’être au sommet de sa vie.

Cela ne l’empêche pas de se perdre puisqu’il a choisi le mauvais chemin en grimpant la montagne enneigée. C’est malin comme tout, ça, de même que de mettre Sunny dans un igloo pour qu’on ne la  voit pas. Bref, les retrouvailles avec Olaf sont sympathiques, et les méchants sont méchants, s’en prenant aussi aux monstres et à Sunny, qui a moins grandi que son frère et sa sœur, bizarrement. Non, il n’y a que moi que ça choque les centimètres en plus pour Klaus et Violet ? Peu importe, vous me direz, Sunny est trop mignonne et le narrateur nous explique que ses ravisseurs vont, pour certains en tout cas, mourir ou être enlevés par des aigles. Cela me rend triste, parce que Sunny est en train de sympathiser avec le mec aux crochets, et je ne veux pas qu’il lui arrive du mal.

Le lendemain matin, il l’aide ainsi à faire le petit déjeuner en pêchant avec son crochet. C’est trop cool de les voir devenir si amis, de même que c’est génial de voir Olaf faire confiance à Sunny pour les repas. Oui, Sunny devient pote avec un homme de main, et inversement, ce qui permet au narrateur de nous expliquer l’origine du syndrome de Stolckholm. Ainsi, en fin de saison 2, on voyait Poe sympathiser avec la prof de maths de l’école, et… forcément, il a sympathisé avec elle quand elle l’a pris en otage.

En parallèle, Violet et Klauss se disputent sur la marche à suivre quand ils arrivent à un croisement qui leur permet soit de rejoindre Olaf, soit d’atteindre le QG de VFD. L’un et l’autre veulent donc suivre l’un et l’autre des chemins, mais ce n’est pas possible. Par chance pour eux, ils sont attaqués par un essaim de guêpes (ou queluqe chose du genre) et se retrouvent à se réfugier dans une cave où ils retrouvent quelques scouts dirigés par… Carmelita !

Je suis tellement heureux qu’elle soit de retour ! Je la déteste, bien sûr, mais c’est ce qui fait que je l’adore, justement. C’est vraiment une peste, même dans une cave perdue au beau milieu d’une montagne, c’est beau. Parmi les scouts, il y a aussi un étrange enfant masqué (ça ne peut qu’être un Quagmire, non ?) qui connaît bien VFD et teste les Baudelaire pour voir s’ils sont bien qui Carmelita prétend qu’ils sont – alors qu’eux disent ne pas l’être, en plus, comme ils sont toujours vus comme des meurtriers.

On s’amuse bien avec Carmelita, mais l’essentiel de l’épisode se passe après dans le dialogue avec l’enfant masqué. Celui-ci est bien plus renseigné que les Baudelaire, à l’exception d’un livre qu’il n’a pas lu : Anna Karenine. Oui, bon, je le comprends vu la tronche du bouquin, il est un peu jeune. Pourtant, la mère des Baudelaire l’a bien expliqué à ses enfants, et c’est tant mieux. Le trio se retrouve à escalader une cheminée pas si naturelle de la cave qui les amène tout droit vers la porte du QG de VFD.

Là, il faut répondre à trois questions, dont une sur Karenine, et cela permet d’ouvrir la vieille porte du QG, qui coince un peu. Quand ils arrivent enfin à rentrer dans le QG, espérant tomber sur l’un de leur parent, Violet et Klaus ont la joie de découvrir que le QG… a été entièrement brûlé, exactement comme leur maison. Et le feu semble récent, si on en croit la fumée.

Allez, tout n’est pas perdu, car l’enfant masqué qui est avec eux s’avère être le survivant du feu dont il est question depuis quelques épisodes : Quigley Quagmire. Purée, je l’avais dit que c’était louche de tout de suite penser que ce serait l’un des parents le survivant ! C’était d’autant plus évident qu’il y avait un triplé perdu dans l’équation… Bon, j’avais fini par me laisser embarquer par l’affirmation qu’un parent avait peut-être survécu, même si ça n’avait aucun sens, parce que tout le monde en avait l’air sûr. La surprise fonctionne donc à moitié, et je suis curieux d’en connaître plus sur Quigley.

Sinon, pendant ce temps-là, notre bol de sucre est toujours dans les mains de la sœur du narrateur qui choisit de sauter du haut d’une falaise avec pour échapper à de mystérieux méchants qui eux ont aussi pas mal de ressources, puisqu’ils parviennent à utiliser des aigles pour la pourchasser. Suite à un petit plongeon dans l’eau glacée, elle leur échappe malgré tout ; et nous révèle qu’elle est enceinte. Rien que ça.

Elle tombe ensuite sur les monstres du cirque tentant de faire du feu… et leur fait du feu, en leur disant aussi de faire attention aux méchantes personnes de la montagne. Ils pensent à Olaf, elle fait référence à ses assaillants ; et c’est brillant, parce que ceux-ci débarquent juste après pour tuer les monstres dont Olaf n’a rien à faire.

Les méchants tueurs ? Ce sont les parents d’Olaf, ou au moins ceux qui lui ont tout appris et qu’ils considèrent comme ses parents. C’est très drôle, parce qu’il n’assume pas du tout de faire face à ses parents qui ont plein de reproches à lui faire, notamment par rapport à ses multiples échecs avec les Baudelaire. C’est sympa, jusqu’à ce qu’ils nous apprennent qu’ils ont brûlé le QG, donc, et qu’ils découvrent l’existence de Sunny.

Rien ne va plus, surtout que la sœur de Snicket s’est aussi débrouillée pour perdre le bol pendant ce temps. Elle retourne le chercher dans la rivière gelée et tombe sur… Poe. Allons comprendre ce qu’il fait là, parce que ses explications ne tiennent pas trop la route, mais avec les Orphelins Baudelaire, ce n’est pas vraiment une surprise. Et puis, c’est top de découvrir ces deux-là devenir amis. N’empêche que je ne vois pas où tout ça va nous emmener.


Épisode 2 – Slippery Slope : part.2 – 19/20
Ah lala, voilà donc où tout ça nous menait. S’il reste un nombre incroyable de questions, on sent bien que nous approchons de la conclusion de la série avec les événements se produisant dans ces épisodes. Le rythme est toujours aussi bon et l’histoire parvient à rester fluide malgré un nombre tout de même assez incroyable de rebondissements constants. J’adore.

> Saison 3


32

Look who’s not a complete disapointment after all!

Quigley Quagmire est en vie ! Sans blague ! Qu’est-ce que ça peut bien apporter à l’histoire, hein ? Sûrement un tas de choses, mais il reste à savoir quoi et comment : il a emprunté le tunnel sous sa maison bien sûr ! Cela l’a mené tout droit chez l’oncle Montgomery après le passage des Baudelaire. Là-bas, il a pu faire des recherches avec le livre, le fameux livre, puis découvrir que son frère et sa sœur ont été enlevés. De là, il a stalké nos héros depuis le début, avant de se rendre au QG. Et tout ça en cinq minutes d’épisode !

Klaus et Violet le rassure sur les sorts de Duncan et Isadora, et Quigley décide donc de les aider à sauver Sunny. Ouais, mais Sunny est bien occupée, elle. Les parents d’Olaf sont ravis de découvrir que Sunny est avec leur fils, mais ils n’aiment pas beaucoup tout le mal que cause Sunny à leur famille. Ils mettent fin aux rumeurs d’un survivant dans le QG, aussi, en expliquant qu’ils ont tout brûlé et qu’il n’y avait personne là-bas. En attendant, Sunny apprend que la sœur de Snicket est quelque part dans la montagne donc elle utilise une cigarette verte trouvée par Olaf pour cuisiner le saumon, en espérant attirer son attention.

C’est d’autant plus une réussite que la fumée verte est un signal de VFD que Quigley remarque aussitôt. Oui, les orphelins devraient vite se retrouver à ce rythme-là. Heureusement, ou plutôt malheureusement, les parents d’Olaf veillent au grain et arrêtent tout, décidant aussi d’apprendre à Olaf et Esme la vraie trouvaille à faire dans la montagne – qui concerne la fortune à se faire, bien plus importante que celle des Baudelaire. Les hommes de main commencent à se poser quelques questions, surtout l’homme au crochet qui est trop fan de Sunny.

En parallèle, les Baudelaire et Quigley construisent une machine qui permet de remonter la cascade gelée jusqu’à Sunny. Pour se faire, ils se servent de tout ce que leurs parents leur ont appris de manière discrète pendant des années. Le problème, c’est qu’il n’y a que de quoi grimper à deux : Klaus décide donc de rester en arrière pour lire et trouver d’autres infos sur VFD, alors que Quigley et Violet escalade la glace. C’est sportif cette saison 3… et dangereux aussi.

C’est aussi plein de flirt entre les deux adolescents, parce que sinon ce n’est pas drôle. Le pauvre Klaus n’a pas eu cette chance, mais bon, Violet et Quigley font du bon boulot et arrivent assez vite à retrouver Sunny, qui est assez maligne pour se débarrasser de son garde du corps.

La scène qui suit est bien trop mignonne : Sunny décide de rester espionner Olaf et pour convaincre sa sœur, elle décide de s’attacher les cheveux et lui dire qu’elle tient son courage d’elle. Bon, et sinon, il faut que j’en parle de ces sodas au persil qui peuplent la série depuis une saison, c’est quand même n’importe quoi, ça ne donne pas envie !

Quand ils redescendent en toboggan, Klaus a beaucoup d’informations à leur communiquer à propos d’un énième code VFD au sein d’un frigo, qui leur apprend qu’une réunion aura lieu le jeudi suivant dans le dernier endroit sûr. C’est sympa. Ils essaient ensuite de surveiller ce qu’il se passe au sommet de la montagne. Ils se font griller par les parents d’Olaf, cela dit, et un flashback nous révèle aussi le moment où les parents d’Olaf l’ont rencontré – ce sont ses mentors après tout. Ce sont eux qui l’ont fait devenir méchants, le convaincant que VFD l’avait trahi.

Et maintenant, ils lui ordonnent de travailler et d’aller en bas, dans le QG… où le bol de sucre pourrait être. Il va sans dire qu’Esme se porte volontaire pour un petit détour en ski vers le QG, et c’est très sympa à voir. Cela dit elle est rapidement faite prisonnière par les trois ados, par un heureux hasard de circonstances. Ils ne peuvent pas la tuer, évidemment, donc ils envisagent de s’en servir pour un échange d’otage. C’est une bonne idée, après tout.

En théorie, en tout cas. En pratique, ce n’est pas si simple car les parents d’Olaf lui ont demandé de tuer Sunny. Il ne se sentait pas de le faire, mais il y avait une certaine logique : celle du choix entre Sunny (donc la fortune des Baudelaire) ou sa confiance envers ses parents, qui ont le plan magnifique d’enlever les scouts avec Carmelita pour ensuite aller brûler leurs maisons et les élever afin qu’ils leur donne la fortune des parents. Et comme ce sont tous des enfants de riches, la logique est vraiment bonne.

Le choix d’Olaf est donc fait, mais il ne parvient pas à tuer lui-même Sunny. Il demande donc à ses sbires de le faire et aucun d’entre eux n’est motivé à tuer le bébé. Ouep, tous les sbires se rebellent un à un contre Olaf. Tous, sauf Mr. Crochet qui n’hésite pas à balancer la cage de Sunny du haut de la falaise. Il est toutefois évident qu’il a sauvé Sunny avant. Cela nous est rapidement révélé effectivement, juste après l’arrivée de Klaus, Violet, Quigley et Esme, qui est supposée être leur prisonnière, mais se libère bien vite.

Les orphelins sont très mauvais sur ce coup-là, tout leur plan criait au désastre. Ils ne parviennent pas à empêcher l’enlèvement des riches scouts : Carmelita refuse de les écouter, et tous les scouts écoutent Carmelita. Ils se font donc tous enlever par des aigles dirigés par les parents d’Olaf – l’homme sans cheveux et avec une barbe ; la femme avec des cheveux et sans barbe. C’est rapide, c’est efficace et pas cher comme méthode pour enlever des enfants. Il n’y a plus qu’à en faire des orphelins, à présent. Les parents d’Olaf sont toutefois déçus de leur « fils » et affirment qu’ils recontacteront Esme suite à son très bon travail.

L’épisode se conclue sur les orphelins prenant tous les quatre la fuite en luge grâce à Sunny. Toutefois, ils sont rapidement séparés de Quigley par une branche. Le triplé leur assure qu’il les retrouvera le jeudi suivant dans le dernier endroit sécurisé de VFD – reste à savoir ce que c’est, et la luge finit par atterrir au beau milieu d’une mer gelée… et sur un sous-marin, rien que ça !

En haut de la montagne, Olaf se retrouve sans sbire ou presque et sans voiture. Il doit donc tout redescendre à pied en compagnie de Crochet, d’Esme et de Carmelita, parce qu’Esme est fan de Carmelita, c’est évident.

Sinon, la sœur de Snicket est toujours avec Poe, et elle se fait à sa présence comme elle peut, le protégeant des abeilles des glaces. Ils finissent par retrouver le taxi de Jacques, et se rendent en ville où ils apprennent que plusieurs incendies se sont déclarés. Oui, évidemment, les méchants ont mis le feu chez tous les parents des scouts pour en faire des orphelins dont ils pourront récupérer les fortunes. C’est un plan machiavélique assez malin, ma foi, c’est terrifiant !

> Saison 3

A Series of Unfortunate Events – S02E09-10

Épisode 9 – Carnivorous Carnival, part.1 – 16/20
Cet épisode est visuellement aussi dingue que les autres, si ce n’est plus, car les déguisements sont vraiment une franche réussite de la série. Malheureusement, côté histoire, on sent que ça tente de gagner du temps par tous les moyens et c’est frustrant de se diriger à ce rythme-là vers la fin de la saison qui pourrait probablement en révéler bien plus qu’elle ne le fait.

> Saison 2


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One of your heads was good.

Je sais, je sais, je suis en retard car la saison 3 est diffusée depuis ce matin, mais je n’ai pas eu le temps de finir la deux comme prévu hier. Qu’importe, je compte bien me voir l’ensemble d’ici demain soir… mais en même temps, maintenant que j’ai écrit ça, je crois que je me porte la poisse tout seul. Sinon, cet épisode reprend de manière étonnante dans… le passé, avant la naissance des Baudelaire. On y suit une soirée très sympathique de la VFD avec tous les futurs gardiens des Baudelaire qui s’échangent un papier secret dans le QG de l’organisation secrète sur lequel est écrit… Olaf sait.

Que sait-il ? Quelque chose qui fait flipper notre narrateur qui n’est pas du tout le narrateur ici ! Non, il est un personnage terrifié de découvrir qu’Olaf sait et que Rebecca, sa femme, va se faire tuer par Olaf à cause de ce qu’il sait, précisément. Oh, ce secret de Lemony Snicket, c’est quelque chose.

Dans le présent, Olaf est énervé d’avoir découvert qu’un des parents Baudelaire pourrait encore être en vie. Il se rend à toute allure pour aller voir Miss Lulu, mais j’ai la flemme d’avoir affaire à un cirque dans cet épisode – vous savez peut-être d’autres critiques que je ne suis pas un fan de cirque. Quoiqu’il en soi, les orphelins sont toujours dans le coffre de la voiture et ils ont pas mal de chance, car ils ne se font pas surprendre.

Olaf contacte donc Miss Lulu qui doit lui apporter des réponses, mais il commence d’abord par la tester, ce qui permet d’avoir un énième résumé rapide et bien fichu de la série. Pourtant, Lulu est loin d’être un personnage qui me plaît (pourtant, j’adore l’actrice dont le déguisement est tellement bon qu’il m’a fallu plus d’une scène pour la reconnaître) : un accent infernal et beaucoup de chichis, sa scène est longue et insupportable ; et tout ça mène à LA question dont on attend la réponse : « un parent Baudelaire a-t-il survécu à l’incendie ? ».

Il faut encore attendre le matin pour avoir la réponse, forçant apparemment les orphelins à se chercher un travail dans le cirque. Je trouve ça quelque peu perché, surtout qu’ils fouillent dans la voiture d’Olaf pour leurs déguisements et que même si le déguisement de Klaus et Violet est top, Sunny reste un bébé quoi. Oui, Klaus et Violet se font passer pour une seule personne à deux têtes et Sunny devient un bébé-loup. C’est Olaf lui-même qui fait passer l’entretien d’embauche aux trois enfants, et il ne les reconnaît même pas.

Bref, les voilà qui intègrent le cirque facilement et rencontre leurs collègues « monstres » qui sont euh… normaux ? On a un bossu, une contorsionniste et surtout Kevin, un… ambidextre. Voilà un monstre dis donc ! J’ai du mal avec cet épisode, je dois dire, mais je m’en doutais en voyant son titre. C’est dur de passer d’un hôpital hanté à un cirque, quoi.

Pendant ce temps, Lulu fait boire plein d’alcool à Olaf et ses mignons, avant de s’en débarrasser pour passer un coup de fil et obtenir des informations sur un possible survivant de l’incendie. Qu’importe ses méthodes, ses réponses nous intéressent et le lendemain matin, on peut ainsi suivre la séance de spiritisme qu’elle propose à Olaf, qu’elle embauche comme acteur pour son spectacle… avant de lui dire que oui, un parent Baudelaire a survécu.

Humph, c’est louche tout ça et les orphelins sont aussitôt sur le coup quand ils l’apprennent : ils veulent trouver un moyen de comprendre le « pouvoir » de Madame Lulu, quitte à farfouiller sa tente. Oui, mais avant ça, ils doivent se plier à leur nouveau travail : les scénaristes s’amusent donc à proposer cinq minutes d’un vrai spectacle de cirque. Je ne suis pas fan du cirque, mais le numéro musical de cette maison des monstres – qui se déroule devant trois spectateurs – est vraiment très bien fichu. La musique restait en tête et les gags passaient bien, même si certains étaient répétitifs (l’ambidextre).

Et puis, allez, faut bien le dire, ça avait un petit côté Greatest Showman ce cirque, donc j’aime évidemment. Le spectacle dure un peu trop longtemps tout de même et on sent qu’ils comblent du temps de l’épisode avant de nous montrer Olaf énervé par l’absence de public. Tout ce que j’en retiens, c’est que les costumes sont désormais portés par les Orphelins et que ceux-ci sont magnifiques (les costumes, pas les orphelins).

Dès qu’ils en ont l’occasion, c’est-à-dire quand Olaf quitte le cirque, les orphelins se rendent donc enquêter dans la tente de Madame Lulu et il faut bien se rendre à l’évidence : elle a monté une excellente arnaque à base de machines et de pellicules de film. C’est un brin tordu, mais ça passe : en continuant de fouiller, ils tombent sur une armoire à déguisement et d’autres films.

Dans la boule de cristal, ils voient alors des images d’un film de la soirée du flashback initial, puis de leurs gardiens, puis de Jacques, Jacquelyn ou Larry. Tous apportent de nouvelles informations sur la société secrète, à base de kit de déguisement, de feu et de messages codés. Plus intéressant encore est ce feu qui permet de traduire VFD comme Volunteers Fire Department. Bon, après, y avait du VFD absolument partout dans la tente de Lulu.

Bon, et pendant que les orphelins fouillent sa tente, Madame Lulu se voit menacée par Esme qui n’apprécie pas de la voir draguer Olaf. Si elle savait que ce n’est pas du tout l’intention de Lulu, qui n’est autre qu’Olivia, la bibliothécaire. Elle n’a quand même pas trainé à tout connaître de l’organisation, je trouve ; et elle finit par découvrir les orphelins dans sa tente en fin d’épisode. Ils sont tous les quatre contents de se retrouver… mais une horde de lions arrive d’après le narrateur, alors nous n’avons pas tout à fait fini d’avoir peur pour eux.


Épisode 10 – Carnivorous Carnival : Part.2 – 17/20
L’humour est un peu trop laissé de côté dans cet épisode final qui joue la carte du dramatique et du désastreux. Après tout, on nous avait prévenu dès le départ et on savait très bien vers quoi on se dirigeait. Cet épisode final reste une curiosité assez loin du style habituel de la série… mais malgré tout, il est très réussi, comme les autres.

> Saison 2


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There are better things to do with your life than get eating at a carnival!

Cet épisode m’a surpris en commençant par nous dire que le cirque, comme beaucoup d’autres choses de la série, a brûlé. Lemony Snicket nous prévient également que cet épisode va se dérouler « dans la gueule de la bête » ; et qu’on nous le dira trois fois. La première à l’employer est Olivia lorsqu’elle décrit sa propre situation aux orphelins, avant de leur raconter toute son intrigue de la saison rapidement. On sent bien qu’elle est triste de la mort de Jacques, mais elle apporte une réponse sur le bol de sucre, qui a été récupéré à l’hôpital par l’autre Madame Lulu, une agent de VFD elle aussi.

Rapidement, elle leur apporte le livre également et leur dit qu’elle n’a aucune info sur la survie de leurs parents, mais pour elle, Jacques a forcément raison. Partant de là, elle imagine le survivant possible de l’incendie dans les montagnes Mortmain. Elle explique tout assez longuement, y compris le schisme de VFD – une association qui voulait éteindre les feux à l’origine, avant que certains membres pensent à en allumer. Humph.

Finalement, Olaf revient au cirque avec un peu de public, quelques tours de magie et surtout, surtout, deux lions affamés. Heureusement, ils ne sont pas la horde annoncée. Malheureusement, Olaf décide de les utiliser pour bouffer l’un des monstres du cirque lors du spectacle du lendemain. Ben voui, évidemment. Et les monstres sont malgré tout heureux de cette annonce parce que c’est bon pour le business d’avoir du public.

Ils veulent juste être aimés, et Esme l’a bien compris. Ainsi, elle vient voir les monstres pour leur proposer, vraiment longuement de… tuer Madame Lulu. Ben oui, Esme est jalouse d’elle après tout. Elle propose donc aux monstres de rejoindre le comte Olaf en tuant Madame Lulu à la place d’un monstre le lendemain lors de la représentation. Les Baudelaire en profitent quant à eux pour voler le fouet tagliatelle (fallait y songer) d’Esme afin de réparer le rollercoaster du carnaval.

C’est plutôt sympa comme intrigue, surtout que ça montre que les monstres sont facilement manipulables – et l’être humain en général d’ailleurs : il suffit de les aimer et hop, on en fait ce qu’on veut. Les Baudelaire l’apprennent à leur dépends, les pauvres. Alors que les orphelins s’activent à la réparation du roller-coaser (en vain, malheureusement), Olaf menace Lulu car il souhaite obtenir plus de réponses plus rapidement. Il trouve aussi le bracelet d’hôpital de Violet, et c’est mauvais signe.

Tellement mauvais signe qu’il décide finalement d’avancer le spectacle de cirque à tôt le matin. Ainsi donc, on retrouve Poe dans le public (forcément), ainsi que les professeurs des deux premiers épisodes. Quant à Lulu, comme les orphelins, elle n’a pas vu ça venir. Elle leur conseille de jouer le jeu en attendant de trouver une solution et fournit la boîte avec les noms des monstres prêts à être jetés aux lions – en théorie en tout cas ; parce qu’en pratique, ils veulent juste jeter Lulu aux lions.

Oui, mais non, ce sont Violet et Klaus qui sont tirés au sort pour se jeter dans la gueule du loup – enfin, des lions. Bon, ils gagnent autant de temps que possible, comme toujours : ils proposent à Olaf lui-même de les pousser dans la fosse aux lions. Flippé, il propose plutôt à Lulu de le faire, et alors que la foule tourne à l’émeute pour savoir qui finira dans la fosse, Lulu sauve les Baudelaire… avant de se faire tuer par Olaf.

Dis donc, c’est fou comme cette saison y va fort dans les morts. On est habitué avec cette série, et on est prévenu aussi, mais c’est bizarre parce que la saison 1 tuait des personnages que nous n’avions qu’une ou deux fois ; là, Olivia était là toute la saison, et c’est triste. Les orphelins sont vraiment affectés par les morts cette saison, et c’en est même violent pour nous. Ce n’est que le début : rapidement, les Orphelins retrouvent la carte indiquant l’emplacement du QG de VFD dans les montagnes…

Et ils se la font voler par Olaf qui leur demande ensuite de brûler la tante de Lulu… en commençant par le livre de VFD qui aurait pu apporter bien des réponses. C’est un petit trop pour moi cet épisode, les réponses pleuvent sans vraiment développer l’histoire ; je pense qu’il y a beaucoup encore à faire. Quoiqu’il en soi, les orphelins quittent donc le cirque qu’ils laissent en flammes derrière eux. Ce n’est pas tout, car c’est une fin de saison après tout : Olaf embarque avec lui Sunny qu’il prend toujours pour le bébé-loup et laisse les deux autres orphelins dans une caravane tirée par sa voiture.

Alors que Klaus et Violet envisagent un plan pour retrouver Sunny et arriver les premiers au QG de VFD, Olaf révèle alors… qu’il sait parfaitement qui ils sont malgré leur déguisement. Les autres monstres du cirque n’hésitent donc pas à couper la corde qui relie la caravane à la voiture. Voilà nos orphelins jetés du haut d’une falaise, et c’est un cliffhanger, comme nous l’explique gentiment le narrateur.

Ah et sinon, Rebecca n’est peut-être pas morte car Olaf nous dit que les ailes de son déguisement ont fonctionné quand il l’a jetée dans le vide. Oh, et le bol de sucre ? Récupéré dans l’incendie de l’hôpital par la Lulu précédente qui a bien le taxi de Jacques.

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EN BREF – Il reste encore de nombreuses questions et j’ai hâte de commencer la saison 3. Je sens qu’il y a plein de choses à découvrir. Comme en saison 1, j’ai trouvé l’ensemble des épisodes vraiment excellents cette saison, même si la fin était un peu moins prenante car trop précipitée à de nombreux égards. Bon, et puis, je ne suis pas fan des cirques aussi, ça n’a pas dû m’aider à accrocher. Le cliffhanger est vraiment bon, comme il y a deux ans, mais je n’en ai rien à faire car… la saison 3 est sortie ce matin. Ouep, je vais donc pouvoir la commencer assez rapidement, alors le suspense n’est pas insoutenable. Sorry not sorry !

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> Saison 2